Vivaldi - CDs concertos pour divers instruments

Cello a écrit:

Jaky a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Le son du violoncelle est tout de même horrible.

Il faut savoir que le nom de Coin ne provient ni de la monnaie, ni du fruit, mais est une graphie déformée du substantif couin (un petit animal) dont on a dérivé le verbe couiner.

Faut pas pousser, j'ai un cd de concerto de vivaldi avec Coin et aussi de cantates de Bach et je trouve pas çà mauvais du tout…

Celui-ci?



C'est celui que j'ai et franchement, je l'aime vraiment beaucoup. Il m'avait été recommandé par un de mes disquaires les plus fiables et je ne l'ai jamais regretté, bien au contraire. D'ailleurs, il n'y a vraiment qu'ici que j'ai lu des commentaires négatifs à son sujet, les avis que j'ai pu trouver ailleurs sont globalement favorables.

Après, c'est vrai que le violoncelle grince, gratte et couine mais je trouve que passé la surprise, ça a un charme fou. Ca devrait aussi plaire à Eragny, si j'ai bien compris ce qu'il aime.

Cet enregistrement Coin/Hogwood semble avoir fait l'objet de plusieurs éditions, 2 au moins, car je vois mal Coin enregistrer 2 fois les concerti avec Hogwood? (il les a refaits, mais avec un autre partenaire)

Coin/Hogwood a en effet été publié initialement sur Oiseau-Lyre 421 732-2 en 1989!
Et là, l'équilibre tonal est différent de ce que vous annoncez, le violoncelle ne couine pas du tout. C'est même un poil trop chaud
Comme quoi, la technique sonore d'un enregistrement ou d'une édition influence considérablement les jugements.
Mais moi, je me fais "chahuter" lorsque je parle de prise de son, et on me demande "où est la musique?". Et bien voilà un très bon exemple qui montre que si on ne fait pas attention à la technique sonore, c'est elle qui s"occupe de vous et fait la musique en quelque sorte

Je dois avouer être fan de Coin dans ces œuvres - peut-être est-ce parce que je suis en admiration devant le son qu'il tire de son violoncelle, que je n'ai jamais réussi à approcher . C'est peut-être caricatural, mais ça ne grince pas autant que cela, l'intonation et l'articulations sont parfaites... et franchement, sortir du violoncelle romantique de tant en tant, ça me fait un bien FOU !
Maintenant, c'est sûr que j'ai un peu de mal à écouter le disque en entier, mais ça tient à la musique, qui ne se renouvelle pas énormément .

Tant qu'on est sur les concertos pour violoncelle, je dois signaler ce disque qui va sortir le mois prochain:



Alors non seulement c'est Queyras donc ça veut presque automatiquement dire "à acheter les yeux fermés" mais en plus, le programme est généreux et varié:

- Cinq concertos pour violoncelle
- Un triple concerto pour 2 violons et violoncelle
- Un concerto pour violoncelle avec basson au continuo (mélange alléchant s'il en est)
- Une sinfonia

(tout ça de Vivaldi)

et

- Deux sinfonias de Caldara

Rien que ça.

Je remplace mon Coin?

Cello a écrit:

Je remplace mon Coin?

Si tu aimes tant ces oeuvres pourquoi ne pas en garder deux enregistrements ...
Je suis en train de découvrir un des disques "L'Oiseau-Lyre" de Coin, en l'occurence celui-ci, avec six concertos :

Bon... Agréable, mais je n'irais pas jusqu'à dire que ces oeuvres sont extrêmement enthousiasmantes. Ou alors c'est la relative sagesse et le clacissisme de l'interprétation de Coin et Hogwood qui m'empêchent d'accrocher. Je trouve également le son assez "lisse".

Barbuz a écrit:

Cello a écrit:

Je remplace mon Coin?

Si tu aimes tant ces oeuvres pourquoi ne pas en garder deux enregistrements

Ha ha, tu ne connais pas encore ma réputation de quadrateur de disque ?

En gros, j'ai besoin de place donc je suis sans pitié. Et en plus, je ne suis pas du tout collectionneur de versions. Plutôt 10 oeuvres en une version que 10 versions d'une oeuvre en ce qui me concerne. Les seules exceptions à cette règle concernent:

(1) les oeuvres que j'aime mais-alors-là-vraiment-beaucoup et même dans ce cas, c'est 2-3 interprétations grand maximum.
(2) les doublonnages inévitables.

Pourquoi ne pas passer à la musique numérique ?
Pour ne pas rester HS : cet enregistrement de concertos pour violoncelle par Coin et Hogwood ne m'a décidément pas emballé. Je n'ai été enthousiasmé ni par les oeuvres, ni par l'interprétation.

J'ai écouté le disque Coin-Hogwood et ma conclusion est... que le concerto pour violoncelle de Dvorak est une oeuvre merveilleuse.

Cornélius a écrit:

J'ai écouté le disque Coin-Hogwood et ma conclusion est... que le concerto pour violoncelle de Dvorak est une oeuvre merveilleuse.

Barbuz a écrit:

Pourquoi ne pas passer à la musique numérique ?
Pour ne pas rester HS : cet enregistrement de concertos pour violoncelle par Coin et Hogwood ne m'a décidément pas emballé. Je n'ai été enthousiasmé ni par les oeuvres, ni par l'interprétation.

Moi j'aime beaucoup la prise de son, en ce qui concerne le placement, l'espace. C'est personnel; sur l'édition l'Oiseau Lyre, je vais peut-être introduire une correction acoustique, comme dit plus haut, le violoncelle est trop "lisse", en fait trop sombre, et le reste aussi, il y a un blème technique à mon avis. Mais je ne peux pas le faire ce soir, ni plus jamais peut-être d'ailleurs , la famille occupe tout l'espace avec la télé

[/quote]

Alors j'ai pu m'en occuper à 4 heures ce matin, heureusement que je suis légèrement insomniaque.
J'ai retiré du médium autour de 630 hertz, c'est surtout là qu'il y a réellement un problème.

J'adore ce disque en fait, et ce n'est pas d'aujourd'hui.

Une grande cohésion sonore, une absence d'effets, une douceur, une juste distance de prise de son; le violoncelle tout doux mais rond quand même vient équilibrer l'orchestre, le radoucir en quelque sorte. On sait faire autre chose dans le violoncelle baroque, c'est certain, mais le résultat ici a tendance à m'enchanter, et c'est certainement mon propre mystère. Je ne sais pas si je l'aurais apprécié autant il y a 15 ans?

Cello a écrit:

Tant qu'on est sur les concertos pour violoncelle, je dois signaler ce disque qui va sortir le mois prochain:



Alors non seulement c'est Queyras donc ça veut presque automatiquement dire "à acheter les yeux fermés" mais en plus, le programme est généreux et varié:

- Cinq concertos pour violoncelle
- Un triple concerto pour 2 violons et violoncelle
- Un concerto pour violoncelle avec basson au continuo (mélange alléchant s'il en est)
- Une sinfonia

(tout ça de Vivaldi)

et

- Deux sinfonias de Caldara

Rien que ça.

Je remplace mon Coin?

Vu que je viens de la recevoir, j'en profite !

Remplacer ton Coin ? Et bien, c'est vraiment kiffe-kiffe .
Au niveau du soliste, Queyras est dans la même optique que Coin. Mis à a part la sonorité de l'instrument (plus claire chez Queyras, plus lisse), l'interprétation est pensée de la même façon.
Maintenant l'orchestre : la véritable différence se situe là ! L'orchestre de Coin était bien lise, poli, légèrement boisé, mais toujours très actif. Au contraire, L'Akademie für Alte Musik de Berlin "bouge" beaucoup plus, apporte plus de contrastes et de relances (le final du RV424 par exemple) - quitte parfois à hacher un peu le discours. Et c'est cela qui sauve le soliste, je trouve : il ne peut pas s'endormir, il est littéralement porté par les musiciens.
Enfin, le couplage est plus original et intéressant, dans le sens où il essaye d'apporter du changement et des contrastes dans ce programme Vivaldi (- Caldara). C'est louable, et surtout moins lassant que la suite indifférentiable de concertos du disque de Coin - on a quand même droit à quelques belles trouvailles, notamment le concerto RV 412 avec basson continuo.

En résumé, si tu cherches une version plus engagée ou radicalement différente de la partie soliste, inutile de mettre Coin aux oubliettes - le réel plus vient de l'orchestre et du couplage.

L'avantage est quand même que ce doit sacrément moins crincrinner, même si c'est loin d'être le pire disque de Coin de ce point de vue.

DavidLeMarrec a écrit:

L'avantage est quand même que ce doit sacrément moins crincrinner, même si c'est loin d'être le pire disque de Coin de ce point de vue.

Mouais... je n'ai jamais trouvé que Coin crincrinait autant que ça - mais Queyras est plus lisse, évidemment, bien que leur interprétation soit la même.

Il y a quatre instruments , le violoncelle , le clavecin, la guitare baroque et le Archlute (qui est une instrument à cordes avec une bonne quinzaine de cordes et une coque arrondie.

J'ai ce cd depuis sa parution avec celui des Concertos pour violoncelle également avec Christophe Coin.

C'est une musique étonnament triste pour Vivaldi et pour Venise, mais qui convient parfaitement pour un dernier jour de Septembre. Apparemment c'est aussi ses dernières oeuvres publiées de son vivant, d'où peut-être la nostalgie qui transpire de ces sonates. Pas très éloignées de Js Bach dans ses sonates pour violoncelle seul , mais je trouve Bach beaucoup plus vigoureux.

J'ai ces 2 disques depuis de nombreuses années et ce que j'y entends est une très belle sonorité de violoncelle. Je ne comprends pas ce que l'on peut trouver ici de crin-crin ou alors il faut changer d'installation hi-fi.

alceste a écrit:

J'ai ces 2 disques depuis de nombreuses années et ce que j'y entends est une très belle sonorité de violoncelle. Je ne comprends pas ce que l'on peut trouver ici de crin-crin ou alors il faut changer d'installation hi-fi.

Tu oublies que David à l'habitude d'écouter ses cds moulinés en mp3 56kps!

Jaky a écrit:

Tu oublies que David à l'habitude d'écouter ses cds moulinés en mp3 56kps!

Tout s'explique !

En tout cas shushu évoquait plus haut l'importance de la qualité de restitution et je ne peux que lui donner amplement raison. Sur le forum, surtout d'ailleurs en matière d'opéras, certains sujets se développent même sur la base d'écoutes sur youtube. Je n'ai jamais compris comment on pouvait ne serait-ce que faire une amorce d'analyse sonore dans d'aussi mauvaises conditions.

d.grammophone a écrit:

le Archlute (qui est une instrument à cordes avec une bonne quinzaine de cordes et une coque arrondie.

C'est un archiluth (dit en anglais), autrement dit un luth avec des cordes graves qui vibrent à vide (elles sont hors de la touche), comme le théorbe.

Si tu veux en voir et en entendre, tu en trouveras ici : http://operacritiques.free.fr/css/index.php?2009/12/28/1442 .

alceste a écrit:

J'ai ces 2 disques depuis de nombreuses années et ce que j'y entends est une très belle sonorité de violoncelle.

C'est pourtant ce que j'ai toujours entendu - et pour prévenir les médisances (fondées ) de Jaky, je précise que j'ai le disque dans ma discothèque, donc écouté échantillonnage CD sur chaîne.

alceste a écrit:

En tout cas shushu évoquait plus haut l'importance de la qualité de restitution et je ne peux que lui donner amplement raison. Sur le forum, surtout d'ailleurs en matière d'opéras, certains sujets se développent même sur la base d'écoutes sur youtube. Je n'ai jamais compris comment on pouvait ne serait-ce que faire une amorce d'analyse sonore dans d'aussi mauvaises conditions.

Et pourtant... L'essentiel y demeure.

Sur le timbre, évidemment, ça entraîne une déperdition, mais pas aussi énorme par rapport au CD que ne l'est le CD par rapport au concert, loin s'en faut - il n'y a pas changement de paradigme auditif.

En revanche, pour entendre si un chanteur articule bien, utilise la voix mixte, chante juste... je ne vois vraiment pas ce que ça change, que ce soit à 56 kbps (où le son est effectivement horrible) ou à 1024.


Le plus gênant, avec le mp3, c'est l'étêtement des aigus, très pénible lorsqu'on a des violons haut perchés comme pour les symphonies de Brahms par exemple. Et plus le matériel sur lequel on l'écoute est bon, plus on perçoit ce manque cruellement - ce qui explique rationnellement que les audiophiles les mieux équipés soient aussi les plus pleurnichards.

Et en dessous de 96 kbps, le spectre sonore tout entier devient très flou. J'ai déjà essayé d'écouter des webradios à 36 kbps, l'orchestre le plus transparent devient une bouillie étonnante...

DavidLeMarrec a écrit:

Sur le timbre, évidemment, ça entraîne une déperdition, mais pas aussi énorme par rapport au CD que ne l'est le CD par rapport au concert, loin s'en faut - il n'y a pas changement de paradigme auditif.

En revanche, pour entendre si un chanteur articule bien, utilise la voix mixte, chante juste... je ne vois vraiment pas ce que ça change, que ce soit à 56 kbps (où le son est effectivement horrible) ou à 1024.

C'est pourquoi je parlais d'analyse sonore et non pas d'analyse musicale.
Bien sûr le timbre est le plus nettement impacté par la qualité de restitution mais il me semble que pour bien juger de tous les critères, il ne faut pas négliger le timbre car les autres paramètres, comme précisément l'articulation, seront plus ou moins justifiés selon la façon qu'a l'interprète de nourrir le son. D'ailleurs, je trouve qu'en live, on se livre moins facilement à l'analyse tant le tout de l'interprétation est fondu. Ensuite, l'ensemble donne un résultat cohérent ou pas...

alceste a écrit:

car les autres paramètres, comme précisément l'articulation, seront plus ou moins justifiés selon la façon qu'a l'interprète de nourrir le son.

Certes, mais la déperdition du mp3 n'est pas suffisante pour l'altérer. Le filtre de la prise de son est bien plus déterminant pour ces questions que le matériel de restitution.

Pas un mot sur les concertos pour Viole d'Amour de Vivaldi?

J'ai découvert le concerto pour viole d'amour et luth (RV 540) lors du récent récital de Cencic au Théâtre des Champs Elysées... et j'ai été vraiment charmé par la sonorité si particulière de cet instrument... Ayant trouvé pour une bouchée de pain le disque dirigé et joué par Fabio Biondi réunissant les 8 concerti, j'ai bien sûr écouté... et c'est assez magnifique!


Variés, depuis une démonstration technique jusqu'à la peinture d'émotions, l'instrument me semble encore plus riche en possibilité que le violon surtout dans ces concertos splendide de Vivaldi!
Et puis l'exécution me semble de tout premier ordre. Biondi est un violoniste talentueux, mais j'ai l'impression que la Viole d'Amour lui permet encore plus de choses! Europa Galante est parfait comme à son habitude...

Une superbe découverte! J'avais déjà un peu écouté les concertos pour violon, mais là c'est encore au dessus!

Dav' le brave, in playlist, a écrit:

En écho à un post de Mélomaniac que je ne retrouve pas, il y a ce second volume qui me semble encore meilleur. Profusion d'instruments, compositions jamais lassantes. Tu le connais, Mélo ?

Spoiler:

Vivaldi : Concerti con molti strumenti,
chalumeaux et clarinettes
Ensemble Matheus & Jean-Christophe Spinosi

Oui, bien sûr. Ces deux albums avaient été plébiscités dans la presse à leur parution, ce qui m'avait incité à les acheter.
J'avais parlé de l'autre volume dans un post de la Playlist voilà deux mois. Les deux disques sont extra, mais j'avoue avoir un faible pour celui-ci dessous, en raison des oeuvres choisies.
Dans la pochette du CD que tu as écouté aujourd'hui, on trouve de très intéressants renseignements sur la facture du chalumeau.

Spoiler:

Dav' le brave a écrit:

Eh oui, tu me fais justement penser de ne pas oublier de la lire avant de le rendre, merci. Mais tôt ou tard je ferai l'acquisition de ce musical de ma journée d'aujourd'hui.

Je laisse les autres reporter leurs contributions (j'en ai assez de faire le ménage de 'Playlist' ).

Jof M a écrit:

Vivaldi : 6 Concertos pour violoncelle
Christophe Coin, The Academy of Ancient Music, dir. Hogwood

C'est joli, mais surtout très gentil : ça ne m'emporte pas, et ça m'ennuie poliment par endroits (surtout dans les 3 premiers Concertos). C'est encore plus sage que Pinnock, et en plus pas follement inspiré... Bon, si on aime quand tout est bien calé et que rien ne dépasse (le soliste, bien que très bon, n'arrive pas à compenser le manque de fantaisie), c'est sûr que c'est tout à fait recommandable.

Moi, c'est plutôt le son très rêche de Coin qui me dérange dans ce répertoire très virtuose et avenant. De toute façon, ce ne sont pas des œuvres majeurissimes, il faut dire — pas du niveau des concertos pour violon ou pour vents, en tout cas.

DavidLeMarrec a écrit:

Je laisse les autres reporter leurs contributions (j'en ai assez de faire le ménage de 'Playlist' ).

Oui, mais le problème c'est que bien souvent je suis inapte à mener une conversation parce que je ne connais qu'extrêmement peu de versions des oeuvres, par conséquent je préfère le mettre en Playlist...   
Mais, comme parfois j'enclenche malgré moi des discussions (auxquelles je ne participe souvent pas), je reporterai sur les sujets correspondants si ça arrive une prochaine fois.

Le problème est que passé quelques heures, tout disparaît en 'Playlist'. Non seulement c'est « perdu » pour les archives, mais ça rend surtout la conversation compliquée (voire invisible) pour tous ceux qui ne sont pas présents à l'instant T sur le forum.

Donc à partir du moment où il y a un commentaire qui dépasse la phrase, c'est bien de reporter — je suis le premier à faire le contraire, hein, mais j'ai l'impression que ça prend de l'ampleur ces derniers temps.

DavidLeMarrec a écrit:

Le problème est que passé quelques heures, tout disparaît en 'Playlist'. Non seulement c'est « perdu » pour les archives, mais ça rend surtout la conversation compliquée (voire invisible) pour tous ceux qui ne sont pas présents à l'instant T sur le forum.

Donc à partir du moment où il y a un commentaire qui dépasse la phrase, c'est bien de reporter — je suis le premier à faire le contraire, hein, mais j'ai l'impression que ça prend de l'ampleur ces derniers temps.

Oui, c'est vrai, il y a eu les 4 Saisons, le 1er Concerto de Brahms... Je m'en souviendrai à l'avenir, et désolé pour le dérangement   
Fin du HS   

bassonbaroque, in playlist, a écrit:

Antonio VIVALDI, Concerti con molti strumenti ; Ensemble Matheus (dir. Jean-Christophe Spinosi)

Spoiler:

On a déjà parlé plus haut de ce disque fabuleux.
J'adore le théâtral RV 576 avec ces grognements du contrebasson.
Le RV 556, les Matheus l'ont aussi enregistré dans sa version avec clarinettes.

Le RV 556 est mon tout préféré, avec le concerto pour deux trompettes et le célèbre concerto pour mandoline (RV jesaispasquoi).

Mélomaniac a écrit:

bassonbaroque, in playlist, a écrit:

Antonio VIVALDI, Concerti con molti strumenti ; Ensemble Matheus (dir. Jean-Christophe Spinosi)

Spoiler:

On a déjà parlé plus haut de ce disque fabuleux.
J'adore le théâtral RV 576 avec ces grognements du contrebasson.
Le RV 556, les Matheus l'ont aussi enregistré dans sa version avec clarinettes.

Sans doute ce CD et ce concerto en particulier (le Ryom 576) ont-ils été évoqués ici, mais je pensais que d'en parler dans le cadre d'une playlist n'était pas inconvenant ou inconsidéré...
et pour la première version du 556, avec clarinettes, je l'ai également par Spinosi... Je suppose qu'il n'est pas nécessaire de le citer dans le cadre de la playlist ?

Tous les lieux et toutes les occasions sont bons pour faire connaître ces excellents disques.

Vivaldi x2_Adrian Chandler, La Serenissima (2018)

J’écoute souvent des concertos de Vivaldi, sans particulière, juste parce que ça me procure un bien-être avec lequel seuls JS Bach et Mozart peuvent rivaliser. Là ce sont des  concertos pour plusieurs instruments si j’ai bien compris, et plus souvent des doubles concertos, pour deux cors, ou deux hautbois, violon et violoncelle, bref Vivaldi x2. Je ne les avais jamais entendus pour la plupart, cela va à l’encontre d’une impression qui voudrait que ce soit toujours le même concerto de Vivaldi – et même si Vivaldi n’avait composé qu’un concerto, ne serait-ce pas les 450 (voire 600 ?) meilleurs concertos ever ? Je le crois. Il y a chez lui une expressivité qui m’enchante. Et voyez cette pochette, n’est-elle pas éloquente ? Ce ne sont pas deux autos qui s’emboutissent comme deux concertos dont le choc improbable créerait entre eux une confusion, non – ce sont deux images d’autos symétriquement opposés, dont les formes se séparent, comme si nées certes d’un même moule, elles prenaient chacune une existence et une forme nouvelle. Merci aux musiciens pour ces belles découvertes !

Sauf erreur, je n'ai pas vu mentionné ce disque de concertos pour violoncelle (et transcriptions ponctuelles):
Pieter Wispelwey, violoncelle Barak Norman 1710, violoncelle piccolo anonyme XVIIIème
&
Florilegium

Pour moi, merveille des merveilles. Un Florilegium tout de finesse et chatoyances (avec, pardonnez du peu, une certaine Rachel Podger entre autres), Wispelwey à faire pleurer les pierres, avec une conduite de la ligne à nulle autre pareille; même Anner Bylsma qui fut l'un de ses maîtres (et dont l’interprétation avec Tafelmusik / Jeanne Lamon* reste un prodige de pulsation et souplesse - bien qu'il n'en soit pas dit beaucoup de bien un peu plus haut, p.1 - ).

Cette fois-ci pas de tableau comparatif, il est déjà fait ci-après, dans cette notule riche d'informations
http://interpretationideale.blogspot.com/2012/06/les-concertos-pour-violoncelle-de_15.html

variante:

*

Bylsma / Tafelmusic-Jeanne Lamon:

Iskender a écrit:

Vivaldi : I colori dell'ombra (concertos pour violoncelle) - Ophélie Gaillard, Pulcinella orchestra

Somptueux. Un choix de programme parfait déjà. Des parti-pris vraiment intéressants et pertinents : les phrasés du double concerto, la préférence de l'orgue dans certains concertos qui apporte cette part d'ombre voulue ici. Du Vivaldi de très bon goût qui ne part pas dans tous les sens.

En cours d'écoute pour moi, avec certainement déjà une révélation : la voix de Lucile Richardot (ceci dit sans aucune ironie envers Ophélie Gaillard, qui a bien sûr l'intelligence de mettre cette voix d'ombre au cœur de ces deux disques, il me semble, outre son talent propre).
J'y reviendrai sans doute après une écoute plus complète.

Le concerto pour violon RV278, bien performé, sur instrument d'époque, dans une salle avec surfaces et cabinets de hauts parleurs traités. Quoi demander de plus? v=w5lehbl7v4Q

Du fil Débuter avec le baroque

Mefistofele a écrit:

Vivaldi Concerti (Pieter Wispelwey - violoncelle)
Je connaissais déjà une partie de ces pièces, et Wispelwey y est excellent de bout en bout. J'ai (sans surprise) adoré, ce que je ne saurais dire avec les sonates par le même (après Cocset, et avec la différence de prise de son, ce fut même rédhibitoire pour cet autre disque).

Autant les sonates par Wispelwey, malgré la quasi adoration que je lui porte ne m'ont jamais emporté (et alors que je les aime comme œuvres), autant j'adore ce disque-montage des concertos.
Super que ça te plaise.

Nouveauté :

¶ Concertos pour violon de Vivaldi dans des transcriptions anonymes pour psaltérion (par Il Dolce conforto). L’occasion d’entendre pépiter cet instrument délectable, d’ordinaire plutôt utilisé en complément dans l’orchestration (Pluhar en mettait souvent à une époque) – une petite impression d’homogénéité tout de même au bout d’un moment, vu qu’il n’y a que des concertos de Vivaldi et que les nuances dynamiques de l’instrument sont particulièrement réduites.