comment intéresser le jeune public

Sauron le Dispensateur a écrit:

A mon humble avis le hasard reste la meilleure méthode possible... découvrir quelque chose de prenant de façon inattendue: voilà le défi... Il faut enlever à la musique sa pseudo solennité...Du genre "oui tu vois la musique classique c'est difficile à aborder... bla bla bla". Pour cela le concert, le live me semble le meilleur moyen: ensuite il y a l'embarras du choix!

Assez d'accord.

Mon premier choc : j'ai accompagné mon ex-petite amie à un concert (Bartok, Concerto pour orchestre) à l'âge de 21 ans. J'y allais juste pour lui faire plaisir... et je crois que c'est moi qui a été le plus conquis

richar a écrit:

bon,je promet, je n'écrirais plus de si long mails que çi dessus.

C'est le fond le problème, pas la longueur

Ah ! C'est raide, ça nous change de Rubens.

sud273 a écrit:

ne pas dénigrer les lapins

Cooopain !

steph-libouton a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

A mon humble avis le hasard reste la meilleure méthode possible... découvrir quelque chose de prenant de façon inattendue: voilà le défi... Il faut enlever à la musique sa pseudo solennité...Du genre "oui tu vois la musique classique c'est difficile à aborder... bla bla bla". Pour cela le concert, le live me semble le meilleur moyen: ensuite il y a l'embarras du choix!

Assez d'accord.

Mon premier choc : j'ai accompagné mon ex-petite amie à un concert (Bartok , Concerto pour orchestre) à l'âge de 21 ans. J'y allais juste pour lui faire plaisir... et je crois que c'est moi qui a été le plus conquis

Expérience identique avec un ami... je l'ai emmené voir Otello puis Elektra à Bastille... il a été ravi... La musique est pour tous pas pour une pseudo élite qui se gargarise de ses connaissances soit disant empiriques... Il suffit de regarder Ruggieri pour avoir envie de vomir... cette élocution prétentieuse... lundi soir c'était gratiné!

https://usbeketrica.com/fr/article/le-public-de-la-musique-classique-rajeunira-t-il-un-jour

Article sur le public de la musique classique qui vieillit !
c'est aussi ce que j'ai constaté à la Roque d'Anthéron cet été.

De mémoire, Carnets sur Sol a aussi consacré une notule à ce sujet.

charles.ogier a écrit:

https://usbeketrica.com/fr/article/le-public-de-la-musique-classique-rajeunira-t-il-un-jour

Article sur le public de la musique classique qui vieillit !
c'est aussi ce que j'ai constaté à la Roque d'Anthéron cet été.

De mémoire, Carnets sur Sol a aussi consacré une notule à ce sujet.

Je ne sais plus laquelle… mais oui, c'est quelque chose qu'on entend et qu'on lit depuis des décennies… est-ce que ce n'est finalement pas plutôt une musique de la maturité (je veux dire, pour une forme de contemplation un peu savante, et pas pour danser ou éponger des chagrins d'amour), qui entraîne structurellement un public plus âgé ?

Depuis le covid, j'ai eu l'impression de salles rajeunies (il manque ceux qui ont peur ? ceux qui sont morts ?), mais c'est peut-être tout simplement moi qui me rapproche de plus en plus de l'âge moyen des spectateurs de classique…

Oui, les jeunes viendront d'eux-mêmes au classique. Il faut bien mûrir à un moment. Moi, par exemple : j'allais pas écouter des gros mots hip-hop ou des growls death metal toute ma vie alors je suis passé au "Sacre du Printemps" et à "Leck mich im Arsch". La même chose en plus distingué. (Je ne saurais dire pourquoi mais tout ce débat interne me fait penser à Malcolm McDowell qui s'imagine dans les scènes de la Bible dans "Orange Mécanique".)

On ne peut tout de même pas négliger le fait que l'univers culturel et esthétique auquel se attache la musique classique appartient – qu'on le veuille ou non – à un passé déjà révolu et de plus en plus lointain, et ce quel que soit le rôle (évidemment essentiel) des interprètes pour la maintenir en vie dans les salles de concert et d'opéra...
Les jeunes écoutent peu de musique classique pour les mêmes raisons qu'ils lisent peu de littérature classique hors programmes scolaires, fréquentent peu les musées spontanément, etc. : non seulement parce que c'est exigeant, mais peut-être surtout parce que ça n'a pas grand-chose à voir avec « leur monde »...

Les ressemblances avec l'ancien monde sont bien plus importantes que les différences, pourtant. Il y a toujours des hommes, des femmes, des plantes, des animaux, des alliances, des guerres, des amours, des disputes, des quiproquos, de l'élégance, de la vulgarité. De la roche et de l'eau. Le monde moderne n'est certainement pas terrien, c'est ce qui le conduira à sa perte si on s'entête à se passer du passé et à réduire notre vocabulaire esthétique à quelques fonctions émotionnelles suffisantes pour vivre vieux mais pas pour vivre pleinement et en ouvrant l'ensemble de nos perceptions au-delà des versants relationnel et technologique de notre microcosme d'êtres humains. (Prophétie réalisée Prestissimo assai)

Ah mais je suis tout à fait d'accord ! (mais non content d'écouter de la musique classique depuis l'adolescence comme la plupart des gens ici, je ne fais pas partie des jeunes, ce qui aide à avoir du recul...)