Joseph Haydn-Symphonies

Merci,

Si je tente Jochum ou Szell dans les londoniennes j'ai tout bon ?

Oh que oui !

Dommage cependant que, sauf erreur de ma part, Szell n'ait pas enregistré toutes les Londoniennes...

Non, tu as raison, il a commencé à la 92e mais s'est arrêté à la 99e.

Heureusement, United Archives permet de retrouver la 104 parmi ses premiers enregistrements (mono) à Cleveland au début des années 50:
http://www.amazon.fr/Haydn-Symphonie-oxford-n%C2%B0104-londres/dp/B000NIVON6/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=music&qid=1199454532&sr=8-1
Acheté mais pas encore écouté...

Il y a de belles choses chez United. Dans la série Szell, j'ai acheté les 4 et 5 de Beethoven, la 9 de Dvorak avec la Moldau et les 2 et 4 de Schumann... c'est pas mal du tout, un peu sec façon Toscanini mais très bien restauré.

je réécoute en ce moment sur radio vivace l' émission des symphonies londoniennes de haydn par jochum ; il y a de grands moments dans cette interprétation très classe(ique), je suis un fan inconditionnel de ce compositeur qui si je puis dire est le frère (le pater familias je le réserve pour bach) et mozart ? (le cousin peut-être)...
je voudrais mentionner ici une interprétation extraordinaire malheureusement introuvable des parisiennes par un non moins extraordinaire chef il s' agit d 'ernest ansermet à la tête de son orchestre de la suisse romande, on ne se pose plus de questions en l' écoutant tant tout y sonne de manière évidente, lumineux et tendre à rendre les armes (temps béni où les baroqueux et autres harnoncourt nous assénaient pas encore à coups de serpe).

Bienvenue pat ; ta dernière phrase me fait t'aimer déjà !

Oui, Ansermet, ça doit être enfin du vrai Haydn... tu as un nom d'éditeur ?

Spiritus a écrit:

Bienvenue pat ; ta dernière phrase me fait t'aimer déjà !

Oui, Ansermet, ça doit être enfin du vrai Haydn... tu as un nom d'éditeur ?

Spiritus, viens ici ! Tonton Sofro va te donner la fessée !


...pour t'apprendre à suivre les inconnus pervers qui t'offrent des bonbons !...

Oh, oui, une fessée

Je préfère les bonbons que les couinements, d'abord

Spiritus a écrit:

Bienvenue pat ; ta dernière phrase me fait t'aimer déjà !

Oui, Ansermet, ça doit être enfin du vrai Haydn... tu as un nom d'éditeur ?

c' est paru chez decca de la grande époque (60), impossible aujourd' hui de la trouver.

Ce serait chouette si ces Ansermet pouvaient être libres de droit. Ca date de quand?

pat a écrit:

Spiritus a écrit:

Bienvenue pat ; ta dernière phrase me fait t'aimer déjà !

Oui, Ansermet, ça doit être enfin du vrai Haydn... tu as un nom d'éditeur ?

c' est paru chez decca de la grande époque (60), impossible aujourd' hui de la trouver.

Ca doit être ça j'imagine ?
http://www.amazon.fr/Haydn-Symphonies-Parisiennes...
C'est en effet très étonnant qu'une réédition aussi récente, de surcroît dans une collection très diffusée comme "Double Decca", est semble-t-il complètement disparue du marché !
Elle n'aurait pas par hasard été retirée pour des raisons techniques ou à la demande des ayant droit d'Ansermet pour quelque raison artistique ?

Pour les symphonies Parisiennes, je trouve Harnoncourt superbe, avec son Concentus Musicus: fraîches, agressives, mettant en relief toute la couleur des bois... Un peu les mêmes caractéritiques de ses Londoniennes, que j'apprécie également, et qui étaient mes préférées jusqu'au moment où je suis tombé sur celles de Jochum!! déjà vantées suffisamment sur ce topic.

Je viens d'acheter celles de Beecham, qui a toujours été considéré une référence dans ce repertoire, je crois. J'ai pu écouter les 2 premières de la série (93 et 94): une certaine lourdeur (c'était une autre époque, les baroqueux 'étaient pas encore arrivés!!) n'enlaidit pas du tout le discours.

Je me permets de signaler une rareté: Carlos Kleiber qui dirige en vituoso une scinitillante 94 (Surprise) à la hauteur de son génie, légère, limpide, du pur cristal, qui danse littéralement dans le Menuetto... Il s'agit bien sûr d'une prise pirate d'un concert, publiée commercialement il y a quelque années sous l'étiquette Exclusive.

Il y a aussi celui de la 86, désopilant.

Et surtout celui de la 46, arrivé à la moitié l'orchestre joue le thème à l'envers (en miroir) et c'est superbe!

Une fois n'est pas coutume, je recommande Harnoncourt, avec son orchestre ancien : le Concentus Musicus Wien. Extra

Spiritus a écrit:

Une fois n'est pas coutume, je recommande Harnoncourt, avec son orchestre ancien : le Concentus Musicus Wien. Extra

Si tu parles de ses Parisiennes, oui, sauf la 82 avec ses cuivres trop en avant…

Je voudrais bien me mettre aux symphonies de Haydn. J'aime pas Mozart, et à chaque fois que j'écoute à la radio une symphonie classique, et que je l'aime bien, il se trouve que c'est du Haydn.

Par quoi commencer ? (j'espère que c'est le bon topic). J'aurais tendence à privilégier les instruments anciens parce que je trouve toujours que ça sonne mieux, mais on peut essayer les deux.

Pour les Londoniennes, en priorité:
- moderne: Harnoncourt/Concergebouw (Teldec) ici
ou
-ancien: Brüggen/Orchestra of the 18th century (Philips) Vol.1 Vol. 2

Les londoniennes d'abord, en effet, et par Bernstein.

J'en ai marre des orchestres aigrelets. Je passe tout à Harnoncourt dans les cantates de Bach, alors que ça date furieusement et que ça relève souvent de la démarche expérimentale, mais d'abord c'est une musique insubmersible et puis il y a les voix (Equiluz...), avec il est vrai le casting calamiteux des petits garçons.
Mais dans Haydn, le feu de Bernstein et l'ampleur de l'orchestre font ressortir toute l'énergie potentielle.

Pierre_78 a écrit:

avec il est vrai le casting calamiteux des petits garçons.

sud sors de ce corps!

Je sens que je vais craquer pour Brüggen dans pas longtemps, j'aime beaucoup ce chef.

Pierre_78 a écrit:

Les londoniennes d'abord, en effet, et par Bernstein.

Tu parles sans doute des enregistrements avec le NYP pour Sony ? De Lenny, je connais juste ses merveilleuses 88, 92 et 94ème viennoises pour DG, et c'est vrai que ça donne plutôt envie de savoir ce qu'il a fait avant dans les cycles entiers des Londoniennes et des Parisiennes!

Sinon, Jochum est très réussi également, mais dans une optique massive qui te séduira sans doute beaucoup moins que les propositions d'Adriatico.

Eragny a écrit:

Pierre_78 a écrit:

avec il est vrai le casting calamiteux des petits garçons.

sud sors de ce corps!

Je sens que je vais craquer pour Brüggen dans pas longtemps, j'aime beaucoup ce chef.

Attention tout de même, c'est plus proche de ses Schubert que de ses Rameau.

Je connais pas ses Schubert.
On avait pas posté un truc dans les libres de droits ?

Eragny a écrit:

Je connais pas ses Schubert.
On avait pas posté un truc dans les libres de droits ?

De Brüggen ?? J'espère bien que non !!

Ses Beethoven, alors. Je veux dire que c'est peu sec et nettement moins coloré que ses Rameau, tout simplement parce que ce n'est pas du tout le même genre de musique. Ca devrait te plaire quand même, mais Harnoncourt est sans doute plus adéquat, avec un orchestre qui se plie toujours très bien aux partis pris de type "authentique".

Oui, plus proche de ses Beethoven (qui ne sont pas ce qu'il a fait de mieux, c'est certain) que de ses Schubert qui sont tout de même luxuriants et amples (autant que je m'en souvienne).

Je ne connais pas personnellement Brüggen dans Haydn mais sa tendance manifeste à arrondir les angles dans les Sturm and Drang m'a un peu refroidi d'investir.

DavidLeMarrec a écrit:

Eragny a écrit:

Je connais pas ses Schubert.
On avait pas posté un truc dans les libres de droits ?

De Brüggen ?? J'espère bien que non !!

Ses Beethoven, alors. Je veux dire que c'est peu sec et nettement moins coloré que ses Rameau, tout simplement parce que ce n'est pas du tout le même genre de musique. Ca devrait te plaire quand même, mais Harnoncourt est sans doute plus adéquat, avec un orchestre qui se plie toujours très bien aux partis pris de type "authentique".

Non non, des symphonies de Haydn libres de droits Une intégrale, c'est Vartan qui avait posté ça, mais le nom du chef m'échappe depuis tout à l'heure...

Scherchen ?

En même temps, si c'est intéressant, je ne suis pas sûr que ça vaille le déplacement !

Les plus belles pour moi ,

Et pour harnincourt:

Jaky a écrit:

Spiritus a écrit:

Une fois n'est pas coutume, je recommande Harnoncourt, avec son orchestre ancien : le Concentus Musicus Wien. Extra

Si tu parles de ses Parisiennes, oui, sauf la 82 avec ses cuivres trop en avant…

Moi j'ai bien aimé, c'est très marrant à écouter, surtout pour effrayer les vieilles dans la rue.

Sinon je crois que je vais me payer les Londoniennes de Lenny, je suis tombé amoureux de Haydn.

Spiritus a écrit:

Sinon je crois que je vais me payer les Londoniennes de Lenny, je suis tombé amoureux de Haydn.

Ah, cela fait vraiment plaisir à lire

Oui, n'est ce pas ? C'est frais, parfait pour se détendre. Entre deux actes du Ring, une distraction qui ne vaut pas des cacahouètes

Hahaha, ce n'est que trop vrai, je dirais même plus : après s'être farci le Ring, un peu de musique pure, fine, inventive et spirituelle est une nécessité absolue

Tu déformes mes propos.

sofro a écrit:

Montrez-nous donc de près ce que vous avez dans les mains... ces petites mains que l'on pourrait écraser comme des fleurs...

Mais je comprends toutes vos blagues maintenant

Sinon plus sérieusement je vais commander Bernstein, si personne ne fait objection.

Spiritus a écrit:

Sinon plus sérieusement je vais commander Bernstein, si personne ne fait objection.

Surtout pas moi !

J'ai écouté des bouts des 86 et 87 de fischer (adam), effectivement c'est très decevant: le son est étouffé, sans impact, et surtout la direction est indolente, molle. Ca passe dans I de la 86, plutôt enlevé, tempo oblige, mais le III est inécoutable, lent et ennuyeux, et le IV à peine mieux. Le I de la 87,au moins, avance, mais sans âme, sans humour.

Spiritus a écrit:

J'ai écouté des bouts des 86 et 87 de fischer (adam), effectivement c'est très decevant: le son est étouffé, sans impact, et surtout la direction est indolente, molle. Ca passe dans I de la 86, plutôt enlevé, tempo oblige, mais le III est inécoutable, lent et ennuyeux, et le IV à peine mieux. Le I de la 87,au moins, avance, mais sans âme, sans humour.

En même temps, on t'avait largement prévenu…
La seule qui trouve grâce à mes oreilles dans cette intégrale est la 90 ou 91 (faudrait que je vérifie, j'ai encore un trou de mémoire )

Vous parlez peu de Dorati/Decca... c'est pas bien ?

Bertrand67 a écrit:

Vous parlez peu de Dorati/Decca... c'est pas bien ?

Au contraire ! Mais à moins d'être un inconditionnel (c'est mon cas), son intégrale n'est pas vraiment indispensable (bien que nettement plus heureuse mais aussi plus onéreuse que celle d'Adam Fischer). Les versions isolées s'imposent globalement. Dorati propose en gros une vision très équilibrée de Haydn (l'orchestre n'est pas toujours irréprochable, mais c'est vivant, sans lourdeur et ça danse). Dorati ne cherche pas à tirer les symphonies vers un autre temps que le leur (il ne romantise pas les ultimes et comprend particulièrement bien l'esprit des premières). Contrairement à sa réputation (justifiée surtout dans ses enregistrements de jeunesse), ce n'est pas un Haydn particulièrement nerveux ni moderniste, on ne retrouve pas l'énergie vitale presque chaotique de ses enregistrements Mercury.

Un chef que j'aimerais entendre dans les symphonies de Haydn, c'est l'excellent Theodore Kuchar: un Haydn nerveux, sanguin, charnel et terrestre avec un peu de l'équilibre de Dorati me conviendrait parfaitement. Qu'il est difficile d'être prosaïque sans être littéral...

Quitte à me répéter, dans les Parisiennes il y a Marriner (Ou Dorati en double cd Decca), Brüggen ou Colin Davis dans les Londoniennes, dans les Sturm und Drang, Solomons (si on le trouve encore). Comme je n'aime surtout pas Harnoncourt chez Haydn (son Orlando Paladino récent est d'une tristesse) et pas tellement Bernstein, mon avis est à relativiser. Et pour être un peu hors-sujet, je suis un peu embêté quand je conseille un disque, parce j'ai des présupposés interprétatifs que ne partage pas nécessairement mon interlocuteur.

Pas mauvaise, cette 82è de Sanderling en live à Berlin !
Il est vrai que j'ai été harnoncourtisé dans ces oeuvres, et cette lecture romantique m'a posé quelques problèmes - le début est décevant, le morceau de bravoure des cuivres est happé par les cordes et perd de sa brillance. Mais Sanderling se débrouille quand même fort bien, Berlin n'est pas trop fondu ni opaque, et les vents ont pas mal d'espace pour s'exprimer (surtout les bois, moins les cuivres). Ses tempi sont modérés, son Haydn intelligent et un peu sage à mon goût, mais poétique dans le mouvement lent, où le Berliner est pour le coup vraiment très lisible (à ce tempo c'est normal). Le premier mouvement est dans l'ensemble assez réussi, le deuxième l'est vraiment beaucoup, les deux derniers me paraissent plus ternes que chez Harnoncourt, qui mettait le paquet.
Mais qu'est ce qu'il m'arrive ? Voilà que je préfère les baroqueux maintenant...

Ah cool j'ai fais une recrue !

essayez Roy Goodman avec le Hanover Band vous verrez comme ça decoiffe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

feleo a écrit:

essayez Roy Goodman avec le Hanover Band vous verrez comme ça decoiffe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Oui, c'est très bien ça, en général...