Boris Tchaikovsky

Ah oui pardon (en plus c'était dans mes citations , mais j'ai cherché plus haut sur la page)...

En réécoutant à de nombreuses reprises la symphonie de chambre, je me suis rendu compte que l’extrait qu’avait mis Анастасия dans le eye-test correspond exactement à mon moment préféré de toute l’œuvre, de Boris Tchaikovsky, et peut-être même de toute la musique soviétique.

Ai-je été influencé bizarrement, est-ce une coïncidence étrange ou avons-nous exactement les mêmes goûts .

En tout cas, je reste assez fasciné par ce canon (cinquième mouvement). Dans la version Serov, l’effet est absolument extraordinaire, c’est à fuir dans celle de Rudin, qui souffre d’un son aigre, une tendance au fastidieux, et d’une prise de son qui ne semble pas non plus du meilleur cru (ce qui est d’ailleurs assez étonnant : c’est un disque de 2004 sorti chez Hyperion)…

On trouve souvent ce type de micro-canon chez Schnittke aussi.

Анастасия231 a écrit:

On trouve souvent ce type de micro-canon chez Schnittke aussi.

Ça me frappe moins par exemple dans la troisième symphonie :

Spoiler:

Tu as des exemples plus proches du canon dont je parle ?

Je parle plutôt de l'écriture globale d'Alfred et non d'une œuvre spécifique ; de toute façon, des exemples, il y en a pléthore dans sa période polystylistique (1968-85).

P.S. Tu cites le mauvais exemple, écoute plus attentivement le développement du deuxième mouvement.

Tu parles de ce passage ?

Spoiler:

Jusqu’à :

Spoiler:

J’ai l’impression que c’est un peu plus développé et complexe que le canon brut de B.A.T :

Spoiler:

Certes mais comme tu peux le constater il y a des canons un peu partout. Bref.

Анастасия231 a écrit:

Certes mais comme tu peux le constater il y a des canons un peu partout. Bref.

Ça génère des effets musicaux absolument effroyables…

Est-ce aussi une spécialité de B.A.T. ?

Pas du tout. En dehors de sa Symphonie de chambre, il y a son Thème et Huit Variations pour orchestre qui serait intéressant de ce point de vue. Sinon... bah...