Hans Werner HENZE (1926-2012)

Rubato a écrit:

Vraiment plaisant son "opéra comique" Der Junge Lord, qui est son cinquième opéra pour la scène, et qui fut créé le 7 avril 1965.

Je ne suis pourtant pas très comédie, mais à l'écoute de cet opéra, je me régale!

Alors comédie,oui, mais comédie noire quand même, avec ses moments graves, voire dramatique.
C'est un opéra qui fait la part belle aux voix, mais aussi avec une orchestration très expressive qui fait bien ressentir ces nombreux changements d'atmosphères, passant du lumineux au sombre, du léger au grave; on s'approche parfois de la musique de cabaret.
Tout ceci donne un opéra très vivant.

Cerise sur le gâteau, toute l'équipe sous la baguette de Dohnanyi est excellente.

Je suis fanatique de cet opéra! Il existe en DVD une version filmée au moment de la création qui est de toute beauté.

C'est plutôt comique mais assez satirique, des fois dramatique, parle de comportements sociaux parfois abjects où se mèlent à la fois étroitesse d'esprit et l'enjôlement d'un certain pouvoir au sein de la communauté d'une petite ville, suggère que la beauté peut se trouver partout mais pas forcément dans l'officiel et invite à écouter son coeur plutôt qu'un éclat social factice, évoque une aspiration à la connaissance, l'art comme une manière de vivre et les liens amicaux qu'il peut crééer... L'ensemble a la forme d'une fable.

Je trouve la musique très libre tonalement mais étonnament mélodique, variée et expressive; une courte succession de notes suffit parfois à dessiner un air et exprimer des choses très diverses...

Le tout me semble une grande réussite; en d'autres termes, je le kif grav !

Oui, bel opéra; le seul problème (pour moi) étant l'absence de livret. 
J'ai quand même un synopsis traduit, ce qui est mieux que rien.

C'est exactement ça : superbe, mais frustrant.

Le DVD (que j'avais trouvé pour pas cher) propose les sous-titres en français, ce qui n'est pas du luxe...

J'écoutais le concerto pour piano n°2, et je me disais que cette musique est vraiment d'une grande intensité.
L'oeuvre est en 1 mouvement, mais divisée en 6 parties jouées attacca. La tension ne se relâche jamais, et le résultat sonore est fabuleux.
C'est une oeuvre difficile à mon sens (pour le pianiste sans doute?). Je ne sais pas si c'est sériel, mais c'est certainement atonal.

À écouter sans modération!  

j'avais assisté à la Maison de la Radio (je crois que c'était en février 2003), à un concert avec ses symphonies 7 et 8. Formidable! Notamment la numéro 8 qui porte quelques "gimmick" du jazz. Henze était présent. Il a salué à la fin du concert. J'étais très ému de voir sur scène un des plus grands musiciens du XXème siècle...

starluc a écrit:

j'avais assisté à la Maison de la Radio (je crois que c'était en février 2003), à un concert avec ses symphonies 7 et 8. Formidable! Notamment la numéro 8 qui porte quelques "gimmick" du jazz. Henze était présent. Il a salué à la fin du concert. J'étais très ému de voir sur scène un des plus grands musiciens du XXème siècle...

Je suis bien d'accord, et plus j'écoute sa musique, plus je la trouve captivante. 

Il n'a pas vraiment la place qu'il mérite, peut être à cause de sa façon de toucher à tout, Boulevard Solitude que Goléa disait sa meilleure oeuvre lyrique, date un peu par rapport à d'autres oeuvres plus tardives, j'ai réecouté ses quatuors récemment les 3 derniers des 5 enregistrés par les Arditti sont de véritables chefs-d'oeuvres et pourtant personne ne les joue?

Rubato a écrit:

J'écoutais le concerto pour piano n°2, et je me disais que cette musique est vraiment d'une grande intensité.
L'oeuvre est en 1 mouvement, mais divisée en 6 parties jouées attacca. La tension ne se relâche jamais, et le résultat sonore est fabuleux.
C'est une oeuvre difficile à mon sens (pour le pianiste sans doute?). Je ne sais pas si c'est sériel, mais c'est certainement atonal.

À écouter sans modération!  

À mon avis, en 67, ce n'était plus du sérialisme (en tout cas pas rigoureux).

Il y a très peu de compositions tonales de Henze, mais beaucoup sont polarisées (aux deux extrémistés de son corpus), avec l'exception de la période sérielle (vers le deuxième quart) qui est plus aride.

Petit retour sur ce compositeur qui m'avait laissé une impression un peu terne jusqu’ici.

Fantaisie pour Cordes.

C'est la première fois qu'une oeuvre de Henze me plaît de façon aussi immédiate. 6 (ou 7, il y a débat) mouvements très caractérisés, de l'élégie émouvante, pas très éloignée de l'adagio de Barber mais en moins statique et plus fuyant, à la danse nerveuse. Très bien.

Drei Tentos pour guitare

Trois courtes pièces pour guitare seule, très agréablement relevées par de discrètes saveurs méditerranéennes. Franchement sympa.

Royal Winter Music 1 et 2 pour guitare

Deux pièces pour guitare seule aussi mais plus célèbres que les Tentos. Langage assombri bien que pas vraiment aride mais j'avoue avoir encore du mal avec ces "sonates" illustrant neuf personnages shakespeariens (six + trois). Quelques épisodes marquants quand même. J'ai une préférence pour la 2ème, en particulier la dernière partie qui est la plus développée de toutes (Mad Lady Macbeth). Noir et labyrinthique.

Sérénade pour violoncelle

Un monde comparable à celui des trois Tentos, avec notamment un tango, mais c'est moins inspiré je trouve. Disons que ce n'est pas mal mais il y a tellement de concurrence dans le répertoire du violoncelle solo au 20ème siècle que ceci paraît un peu anodin.

Double Concerto pour hautbois, harpe et cordes

En quatre mouvements bien marqués, assez accessible. Quelques techniques spéciales (sons multiphoniques, torsions microtonales) utilisées avec parcimonie pour ajouter une pointe d'expression aux lignes mélodiques. Pas mal.

Chouette, j'ai trouvé une traduction française du livret de "Der junge Lord", génial opéra!

Rubato a écrit:

Chouette, j'ai trouvé une traduction française du livret de "Der junge Lord", génial opéra!

Je l'ai reçu aujourd'hui: une nouvelle écoute est programmée.

J'ai depuis très longtemps cette 7ème symphonie par Rattle sur EMI (couplée avec Barcarola), ainsi que les 8ème et 10ème acquises plus récemment (en fait ce sont des tééléchargements).

Toujour pas d'épiphanie...Je me sens un peu comme un personnage d'En attendant
Godot. Sur la foi de ton post je vais te me les remettre dans la pile d'écoute.

Recommandes-tu ceci ? :



EDIT: trop tard, j'ai passé la commande de ce double album pour le prix d'un litre de gros rouge (en espérant qu'il ne me donne pas un mal de bloc   ):

OK, merci ! J'ai édité mon post précédent car entre-temps j'ai acheté les symphonies 1-6. Mais je retiens tes observations et en tiendrai compte à l'écoute. Donc, Henze 7, 8 et 10 seront à l'écoute dans les prochains jours.

En passant, je me suis rendu compte que j'ai zéro détail concernant ces téléchargements (regravés sur cdr) de 8 et 10: aucune indication de date, d'interprètes, rien. Que le minutage: 26mins 23 sec pour la 8ème de 1993, et 36mins 56 sec pour la 10ème (révisée en 2002). Si quelqu'un a des détails que je n'ai pas, j'apprécierais avoir l'information !

Quelques échos à votre échange :

¶ les premières sont effectivement très différentes entre elles, et très différentes des dernières, qui baignent dans une sorte de postromantisme atonal, très beau, très abouti. Les premières sont elles plus radicales, moins immédiatement séduisantes – tout en étant très belles aussi ;

¶ la prise de son des versions Henze est au-dessus de tout reproche, c'est du studio des bonnes années des majors, il n'y a vraiment rien à redouter, même s'il y a plus luxueux.

(Stenz là-dedans, ça fait effectivement redoutablement envie, je vais essayer !)

Écoute des oeuvres suivantes:

Henze: symphonies nos 8 et 10; In memoriam 'Die weisse Rose; Il Vitalino raddoppiato (chaconne pour violon et orchestre).

Markus Stenz dirige la 8ème, mais je ne connais pas l'orchestre (l'oeuvre est précédée d'une annonce en italien). C'est un autre chef qui dirige la 10ème, mais je n'ai pas compris son nom (encore une annonce en italien). Par contre j'ai bien compris que ce Monsieur X dirige l'Orchestra sinfonica nazionale della RAI. C'est toujours mieux que rien. Aucune indication sur qui dirige/joue du violon dans les deux autres oeuvres. Ce sont toutes des captations de concert.

J'en suis encore au stade de l'exploration timide. Il vitalino della raddoppiato (un concerto d'environ 30 minutes) est d'une écoute très aisée. C'est la chaconne de Vitali revisitée par Henze. Coincidence, j'ai vu sur le net qu'elle vient d'être donnée à Berlin par Julia Fischer avec Ivan Fischer à l'orchestre. Avec le 2ème concerto pour piano (Eschenbach et Henze) je dirais qu'il s'agit d'oeuvres faciles d'accès. Ainsi que la Barcarola in memoriam Paul Dessau, beaucoup plus touffue et bourrue, mais empreinte d'une grande finesse.

Pour les symphonies, j'atttends le coffret 1-6 d'un jour à l'autre. Je ferai alors l'exploration plus détaillée. Les 7, 8 et 10 que j'ai écoutées m'ont donné un peu de fil à retordre....

J'ai trouvé, ce we, le CD des 7ème et 8ème par Marek Janowski. C'est de la très grande musique. Une amie m'avait offert la 7ème que j'avais bien aimé. La 8ème, je l'avais entendue à France-Mu puis lors du cycle de concerts Henze à Radio-France. J'ai pu me la réécouter chez moi à tête reposée : je suis vraiment conquis!

Coffret 1-6 reçu. J'en commence l'écoute dans une couple de jours !

Œuvre étrange:



Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer
Le chemin fastidieux menant à l'appartement de Natacha Ungeheuer

Spectacle pour 17 exécutants. Sur un texte de Gaston Salvatore.
(duré d'environ 1h).

...déjà le titre !!

Les exécutants:

- Baryton - chant, déclamation, cris, sprechgesang
- Fires of London - flute piccolo, clarinette basse, violon, violoncelle.
- Philip Jones brass quintet
- Gunter Hampel free jazz ensemble.
- Un orgue hammond.
- Un percussioniste / harmoniciste.
- Bande avec voix pré-enregistrées.

Le résultat est plutôt déroutant, intrigant, et en même temps fascinant; ce mélange de sonorités a de quoi surprendre.
Comme le dit le compositeur, "la musique est pleine de citations, de bruits de la rue et d'allusions à la musique pop".
Le dernier titre (épilogue ?) est quand même proche de la cacophonie.

N'ayant pas la traduction du texte allemand    cette œuvre en devient encore plus mystérieuse !  

Rubato a écrit:

Œuvre étrange:



Der langwierige Weg in die Wohnung der Natascha Ungeheuer
Le chemin fastidieux menant à l'appartement de Natacha Ungeheuer

Spectacle pour 17 exécutants. Sur un texte de Gaston Salvatore.
(duré d'environ 1h).

...déjà le titre !!

Oui, j'avais vu cela. L'opéra explique-t-il au moins ce qu'elle a de monstrueux cette pauvre Natasha ?

Cello a écrit:

Oui, j'avais vu cela. L'opéra explique-t-il au moins ce qu'elle a de monstrueux cette pauvre Natasha ?

Je serais bien incapable de te le dire car n'ayant aucun texte...!!!
Et puis peut-on vraiment appeler cela un opéra ? Plutôt une sorte de cantate...et encore !

Je vais essayer de trouver les textes.

Rubato a écrit:

Je vais essayer de trouver les textes.

C'est pas gagné !! Si quelqu'un a une idée ?

À part acheter la partition (et ce sera à déchiffer au gré de la musique, sans traduction), pas évident pour ce type de partition rare. Si les éditeurs de disques ne publient pas le texte, ils peuvent être vraiment, vraiment difficiles à trouver.

Tu es en plus dans le cas où le texte est sous droit pour très longtemps… mais où tu ne peux pas contacter le compositeur (les compositeurs contemporains ne sont pas forcément très sollicités par leur public, leur demander directement peut être un bon choix).

Désolé.

La version Deutsche Grammophon (indisponible sur amazon)

https://www.amazon.fr/Henze-langwierige-Ungeheuer-Ungeheuers-Apartment/dp/B01KATITXK/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1503339320&sr=8-3&keywords=henze+natasha

Contient un texte allemand anglais.


(je ne me vois pas me mettre dedans et je n'ai pas de scanner/appareil photo pour vous le pirater gentiment)

Oui, la version de l'album seul chez DG. J'y ai pensé.
Moi c'est l'un des volumes du (beau) coffret DG. C'est le même enregistrement.

Aucun texte n'accompagne le coffret. J'ai quand même pu me procurer le livret traduit de "Der Junge Lord"

The Bassarids en ce moment à SALZBOURG font très envie : Nagano à la baguette /Warlikowski à la mise en scène.

Pour ce qu'il semble (de loin) cela évoque la SALOME de STRAUSS et LES STYGMATISES, en plus contemporain.

En tous cas, très alléchant .

malko a écrit:

Pour ce qu'il semble (de loin) cela évoque la SALOME de STRAUSS et LES STYGMATISES, en plus contemporain.

Oui, c'est ça (avec aussi quelque chose d'un peu hindemithien): il existe un livre de la version allemande dirigée par Dohnányi à Salzbourg (déjà) en 66, chez Orfeo. Très chouette, et assez fait pour plaire à Anaëlle - et la Suite d'orchestre (Adagio, Fuge und Mänadentanz), qui existe par Stenz et le Gürzenich (chez Phoenix), devrait vraiment lui plaire à tout les coups.

Benedictus a écrit:

la Suite d'orchestre (Adagio, Fuge und Mänadentanz), qui existe par Stenz et le Gürzenich (chez Phoenix), devrait vraiment lui plaire à tout les coups.

Je ne la trouve pas aussi passionnante, sorti du très bel Adagio : Ménades pas très impressionnantes, et je n'ai jamais entendu la Fugue dans cette Fuge (mais je me doute bien qu'il y en a une, hein). Effectivement, elle peut aussi bien écouter l'opéra, qui est très chouette et assez bien calibré.

Le mélange entre Schreker, Berg et Varèse (de Déserts), je l'entends davantage dans la Symphonie n°8 couplée avec la Suite, il y a vraiment des bouts de lyrisme de premier, des bouts de Tambour-major du second, des rythmes décalés et cuivres en rafale du troisième, c'est assez sympa.

• Symphonie n°7 (1983-84)
Markus Stenz / Gürzenich-Orchester Köln
Cologne, I.2013
Oehms

Décidément, j’aime énormément le cycle des quatre dernières symphonies de Henze (composées entre 1983 et 2000, après un hiatus de quinze ans entre la 6ᵉ et la 7ᵉ.) La maîtrise de la forme et de l’orchestration y est remarquable, et elles semblent réaliser une sorte de quadrature du cercle entre la complexité du langage (atonal mais très polarisé) et l’évidence expressive (on est dans une sorte de postromantisme tourmenté mais lumineux.)

Ici, j’ai d’abord été sensible à l’art des gradation expressives - une façon de faire alterner, tantôt par progression tantôt par ruptures les moments de grande véhémence sombre et ceux d’une poésie un peu mystérieuse, non seulement entre les mouvements (I et III agités et anxieux, II et IV méditatifs) mais à l’intérieur même des mouvement, et toujours d’une manière extrêmement persuasive. Persuasive, également, cette impression de déclamation ou de théâtralité toujours présente dans l’écriture instrumentale - ces mélodies atonales et pourtant immédiatement saisissantes, ces rythmes parfois dansants (le premier mouvement s’intitule Tanz) qui empoignent, cette façon de créer des atmosphères et des enchaînements presque narratifs (on sent le grand compositeur d’opéra et de ballet.)

Et puis, comme toujours chez Henze, cette façon de conjoindre cette expression d’intranquilité avec un grand hédonisme sonore (les couleurs, les alliages sont somptueux) - qui en fait à mon sens un véritable héritier des «décadents» (Schreker, Berg - certes mâtiné de Varèse, comme le dit ci-dessus David à propos de la 8ᵉ.)

L’interprétation de Stenz et de l’Orchestre du Gürzenich est (prévisiblement) idéale, exaltant les détails de l’écriture de Henze tout en gardant un élan, une tension irrésistibles (comme dans leurs Mahler) - bien mieux que l’enregistrement de la création par Rattle (CBSO capté par EMI - c’est évidemment très opaque.) Cela dit, j’ai vu qu’il existait aussi une version Cambreling - je serais assez curieux de l’essayer.

Superbe disque ! La Symphonie est chouette (quoique pas exceptionnellement saillante), mais les Boléros et les petites pièces qui complètent, quelles couleurs, quelles bigarrures ! Vraiment un délice. Je me le suis bissé, merci.

DavidLeMarrec a écrit:

La Symphonie est chouette (quoique pas exceptionnellement saillante)

Tu préfères la 8?

Benedictus a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

La Symphonie est chouette (quoique pas exceptionnellement saillante)

Tu préfères la 8?

Je crois qu'aujourd'hui, j'attacherais moins d'intérêt à la réécoute de ses 8 et 9, et que j'aurais peut-être plus de curiosité pour les 4 premières… Il faudrait que je réécoute tout…

J'ai réécouté cette œuvre:

Szenen aus "Elegie für jungle Liebende"

Spoiler:

Œuvre très spéciale, étrange musicalement, déroutante, sans doute atonale, mais je ne saurais en dire davantage.
Un gros travail sur les voix. L'œuvre a été écrite pour Dietrich Fischer-Dieskau, et il est assez impressionnant ici, au meilleur de sa forme.
Le reste de la distribution est aussi excellent.

Et ça me plaît bien.

Par contre aucun texte ! une fois de plus. Même pas un résumé. Je n'ai donc aucune idée du sujet !
Vraiment dommage.

Le synopsis de Wikipédia est pas mal. Si tu es anglo- ou italophone, tu peux trouver le livret intégral de Auden et Kallman mis en ligne par La Fenice.

Pour moi, c'est un des plus grands chefs-d'œuvre de Henze. (Et puis Martha Mödl aussi est extraordinaire dans cet enregistrement!)

Merci pour les liens Benedictus

Je vais chercher ça. C'est vrai que sans connaître le sujet...c'est pas pareil!

Mais musicalement, ça me plaît vraiment et je ne tarderai pas à la réécouter, avec le livret cette fois.
-----------
J'ai téléchargé le document qui a l'air très complet.
Avec la partie en anglais je pourrai me débrouiller.

Rubato a écrit:

C'est vrai que sans connaître le sujet...c'est pas pareil!

Ah, zut, j'aurais dû en profite pour te faire marcher.

Par exemple, te proposer un synopsis, jore genre:

Spoiler:

Benedictus a écrit:

Rubato a écrit:

C'est vrai que sans connaître le sujet...c'est pas pareil!

Ah, zut, j'aurais dû en profite pour te faire marcher.

Citation :

Par exemple, te proposer un synopsis, jore genre:

Spoiler:

C'est donc une fusion entre Der Ring, Il trovatore et Pelléas...ça promet !

Rubato a écrit:

Benedictus a écrit:

Rubato a écrit:

C'est vrai que sans connaître le sujet...c'est pas pareil!

Ah, zut, j'aurais dû en profite pour te faire marcher.

Citation :

Par exemple, te proposer un synopsis, jore genre:

Spoiler:

C'est donc une fusion entre Der Ring, Il trovatore et Pelléas...ça promet !

Tu as oublié Die zauberflöte

Je savais que j'en oubliais un !
Bien vu Luisa!

Benedictus a écrit:

Le synopsis de Wikipédia est pas mal. Si tu es anglo- ou italophone, tu peux trouver le livret intégral de Auden et Kallman mis en ligne par La Fenice.

Pour moi, c'est un des plus grands chefs-d'œuvre de Henze. (Et puis Martha Mödl aussi est extraordinaire dans cet enregistrement!)

Voilà, j'ai remis en page tout le livret en ne conservant que le texte en anglais.
Prêt pour une nouvelle écoute !

Question:

Existe t-il un enregistrement intégral de Elegie für junge Liebende ?

Parce que dans Szenen aus Elegie für junge Liebende il manque un grand nombre de N° !!

Il va falloir que je fasse un montage du livret (intégral) afin qu'il corresponde vraiment à la partie qui est interprétée (scènes).

il en existe même au moins deux : Oliver Knussen (dans le coffret de l’ensemble Schönberg) et Brynmor Llewelyn Jones.

 

Merci lulu

Je vais essayer de trouver ça !

The Bassarids, vidéo sous-titrée chez OperaVision:

https://operavision.eu/fr/bibliotheque/spectacles/operas/bassarids-komische-oper-berlin#

Le Nagano/Walikowski évoqué plus haut va sortir en DVD, mais sans sous-titres français.

 
• Symphonie n°2 (1949) pour grand orchestre
Hans Werner Henze / Berliner Philharmoniker
Berlin, IV.1964
DG

J’aurais peut-être dû réécouter les symphonies de Henze avant de dresser une liste de mes «symphonies préférées»: celle-ci (dont je n’avais plus aucun souvenir précis) est vraiment très belle, très prenante - dans une veine très proche de Hartmann (y compris sur des points de style ou de langage assez précis, comme l'hypertsylisation d'élément rythmiques venus du jazz, ou encore l'accumulation de strates polytonales sur un adagio hyperchromatique dans le III), mais avec un côté plus ambigu que ce soit dans les couleurs orchestrales ou les progressions mélodiques.

En revanche, j’avais un meilleur souvenir de la captation (ça reste de la bonne stéréo comme DG en faisait dans les  années 60 à la Philharmonie de Berlin - mais avec un halo et des équilibres vraiment trop karajanesques, justement); du coup, je serais assez tenté d’essayer Janowski / RSO Berlin chez Wergo - quelqu’un les a écoutées?