(Pop) Björk

Qu'est-ce qu'il y a de spécial dans ces éditions ?

Ce ne sont pas ces éditions qui sont rares,, mais le label japonais pas facile à trouver en Europe... tout comme le pressage nippon (ni mauvais... ) de vinyles dans les années 70 le fut.

Je ne peux m'empêcher de faire remonter ce sujet
Juste pour dire qu'en dehors de la musique classique, je place Bjork proche du sommet.
J'ai lu que sa voix peut déplaire. Je le comprends. Mais pour moi, c'est une des plus belles voix du monde, extrêmement riche.
Et quelles compositions ! pour moi qui aime la musique du XXème siècle, ça ne vous surprendra pas que j'adore. J'ai tellement de mal à trouver des chanteurs ou des groupes que je trouve "originaux".
Comme live, je recommande chaudement le live du Royal Opéra House en DVD.
Et comme cité plus haut, ne pas passer à côté de la BO de "Dancer in the dark" : "Selmasongs".

Toujours dans la recherche de ma discothèque perdue (incendie en 2001), reçu hier :
Björk  





Je ne saurais dire si cette musique a pris des rides... en tout cas moi, ai vieilli : je ne l'écoute plus à satiété comme avant.
Par contre la mémoire est intacte et l'émotion entière... et très peu mâtinée de mélancolie.
Cette musique reste tout aussi vive de couleurs multiples, de contrastes, et de bruissements.
Pas loin de l'intérêt que j'y trouvais à l'époque.

C'est drôle, je viens de réécouter Vespertine et Debut.

Je ne connais pas Vespertine (c'est bien ?)
Je me suis arrêté aux trois premiers albums, plus un des Sugar Cubes sur cassette qui m'a un peu gonflé...

Vespertine est très bien. C'est mon album préféré de Björk ... Et le dernier que j'ai aimé.

Bah, les trois premiers albums sont sûrement les plus essentiels, les plus sincères (sans effets superflus!).

Mais moi j'adore, préfère et ne vis que pour les effets superflus !

Oui, j'y pensais en écrivant mon message. Moi aussi, j'aime bien les effets foncièrement inutiles, ces petits trucs qui finissent par concentrer tout notre amour au bout du compte.

Alors disons : pas d'effets ennuyeux.

Björk que je découvre vraiment depuis quelques jours est une artiste que je trouve formidable. J'ai été poussé à cela à cause de la reprise de certains de ses titres par Renée Fleming sur son prochain disque et de Anne Sofie von Otter dans son dernier disque.
J'aime beaucoup la déclamation de Björk, sa voix si singulière entre douceur et envolées puissantes, l'univers de sa musique.
C'est envoutant tout simplement.
Pas encore écouté un album dans la continuité mais j'aime notamment beaucoup les titres "Joga", "All is full of love", "Isobel", "Pagan poetry", "Bachelorette", "Unravel".

En effet, je me souviens avoir un peu suivi ce qu'elle faisait, quand j'étais jeune (c'est-à-dire de Debut à Medúlla): c'était - et d'assez loin - une des rares artistes pop de l'époque qui pouvait soutenir l'intérêt d'amateurs de «musique classique» (essentiellement pour les textures instrumentales et électroacoustiques de ses arrangements et pour l'originalité de sa déclamation chantée et de sa voix).

Cela dit, je ne rien réécouté d'elle depuis (et je n'ai pas non plus écouté ses albums plus récents); je ne suis donc pas sûr que ça me plairait toujours - mais à l'époque j'avais trouvé ça vraiment chouette.

Je n'ai pas repris ici ce que j'ai écrit sur un forum dédié à d'autres musiques mes avis sur Homogenic, Post, Vespertine ou encore Volta. Je suis totalement à fond dans Björk depuis des mois et je vais écrire ici ce que je pense de son dernier album Utopia. Les albums avec lesquels j'ai du mal sont Medúlla et Biophilia, plus le second que le premier. Biophilia m'emmerde profondément en tant que disque, même s'il s'inscrivait dans un projet très global.

Vespertine est mon album fêtiche, j'en aime presque toutes les chansons. J'aime tout : production et programmation, instruments utilisés, textes, voix de Björk dessus.
Homogenic contient évidemment certains de mes titres fêtiches de Björk : "Joga", "All is full of love" (plutôt dans la version radio que celle du disque), "Bachelorette", "Hunter", "Unravel". Le titre que je n'aime toujours pas est "Pluto". Les autres me laissent un peu plus indifférents.
Concernant Post, le titre le moins intéressant est pourtant un de ceux auxquels on associe le plus Björk, ce qui est injuste, "It's oh so quiet", titre bien banal selon moi quand on connaît beaucoup plus son univers comme c'est mon cas. "Hyperballad", "Cover me", "Army of me", "Possibly maybe", "I miss you" et "Isobel" sont les titres vers lesquels je reviens le plus souvent.
Ce sont les trois albums que je possède en support physique car ce sont mes trois préférés. Utopia va les rejoindre maintenant que la FNAC de Nancy l'a en rayon après du retard comme beaucoup de FNAC de l'Est visiblement, même si je l'ai commandé hier sur le site fnac.com au cas où avec livraison à la FNAC.

Volta me faisait peur au départ mais l'utilisation des cuivres me séduit énormément. Earth intruders" fait commencer l'album sur de hautes cimes, notamment dans la production, bien que je ne sois pas un fan de Timbaland, par rapport à ce que je connais de son travail pour d'autres artistes. La pochette est une de celles que j'aime le moins parmi toutes celles de la discographie, avec la dernière, celle d'Utopia.
"Wanderlust" est un titre très intéressant, même si la production n'est pas ce que je préfère mais j'aime beaucoup les passages avec "wanderlust" dans le texte justement.

"The dull flame of desire" est mon coup de cœur du disque. Tant pour la manière de chanter le texte poétique chez Björk et pour la voix de Antony Hegarty/Anohni, artiste transexuelle qui était à l'époque leader du groupe "Antony and the Johnsons" et qui a ensuite publié un disque et un EP sous son nom Anohni. J'adore les cuivres dans cet album, la superposition de plusieurs pistes vocales du côté de Björk, assez propre à toute une partie de son travail.

"Innocence" est dans la même lignée évidemment que "Earth intruders", comme le producteur est le même mais je préfère le premier titre.

"I see who you are" est un titre beaucoup plus doux et le côté accompagnement par la luthiste chinoise me séduit.

"Vertrebae by vertrebae" avec ses cuivres, ses bruits évoquant le vent notamment me séduit également.

"Pneumonia" et son bruit de pluie, ses cuivres là encore, son côté mélancolique est le deuxième titre après "The dull flame of desire" que je préfère.

"Hope" me séduit également, avec un côté très rauque chez Björk, une musique sonnant orientale.

"Declare independence" est très bourrin dans la production et j'ai plus de mal.

"My juvenile" est un titre touchant, là encore avec une production rappelant l'orient.

Vulnicura est son album post-rupture sentimentale et on retrouve d'ailleurs dans Utopia une continuité thématique sur certaines chansons. "Stonemilker" est une merveille avec ses cordes, "Lionsong" est un autre titre que j'apprécie, "Black lake" est bouleversant, "History of touches" me marque moins, "Family" est un autre très beau titre, "Notget" tranche par son ambiance musicale, "Atom dance" est un titre qui évolue tout du long et c'est une nouvelle collaboration avec Hegarty, "Mouth mantra" me plaît beaucoup par son introduction notamment mais j'ai moins envie d'y retourner, "Quicksand" est rythmé. C'est sa première collaboration avec Arca, producteur de musique électronique vénézuélien.



Utopia

J'aime beaucoup l'utilisation des flûtes, les bruits liés à la forêt et notamment les chants d'oiseaux, la présence de chœurs par moments, l'ambiance qui se dégage de nombreux titres, plusieurs des textes, la voix de Björk bien évidemment et sa manière de chanter. Certains comparent cet album à Médulla, Vespertine et Homogenic selon les titres.

Mes titres préférés sont "Arisen my senses", "Blissing me" (on s'en lasse plus facilement que d'autres néanmoins), "Loss" (une merveille !), "Tabula rasa" et "Saint".

"Arisen my senses" est un titre dynamique, une belle ouverture d'album, avec beaucoup de superpositions vocales, des beats qui fonctionnent bien, de la harpe déjà.

"Blissing me" est un titre doux qui tranche avec le précédent, avec un côté dépouillé sur une grande partie.

"The gate", je le zappe à chaque écoute, n'ayant pas accroché lors de la sortie, même s'il a sa place dans le disque. Il m'agace néanmoins.

"Utopia" est très chargé en flûtes et bruit évoquant de la nature. Il me laisse mitigé pour le moment, même s'il a ses beautés.

"Body memory", contrairement à "Black lake", j'accroche moins, je le trouve trop long. Les bruits de certaines créatures créent une forme de disharmonie. Dommage car les passages avec les chœurs sont très beaux.

"Features creatures" est un titre avec des chœurs et un tout petit peu de musique derrière. Cela rappelle effectivement Médulla.

"Courtship", je n'arrive pas encore à entrer pleinement dedans.

"Loss", l'intro déjà, c'est de la bombe ! J'adore la manière dont elle chante le texte. L'ambiance musicale entre la harpe, les beats, le texte, c'est fabuleux.

"Sue me" casse les codes. Néanmoins, ce n'est pas un titre vers lequel j'ai beaucoup envie de revenir.

"Tabula rasa" est je trouve un titre à la fois porteur d'espoir et en même temps très mélancolique. Le texte est merveilleux, notamment lorsqu'elle évoque ses enfants. Un titre au combien féministe et tourné vers l'avenir. Un titre qui fait pleurer. L'ambiance est superbe.

"Claimstaker" est un titre là encore qui s'inscrit étrangement dans cet album, les paroles du début rappellent "Hyperballad". Les envolées vocales sont superbes. Un titre qui s'apprivoise au fur et à mesure des écoutes.

"Paradisa" a une ambiance Disney comme j'ai pu lire ailleurs. Il fait une transition avec les deux autres titres, est oubliable.

"Saint" est somptueux entre les chants d'oiseaux, l'utilisation des flûtes. Dommage que le texte passe au second plan. Un titre que je retiens parmi les plus beaux du disque grâce à son ambiance musicale.

"Future forever" est un titre joli mais un peu fade à mon sens.