| Hector Berlioz: symphonies + Lélio | |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mer 30 Jan 2013 - 20:35 | |
| - Bazil Zoofari a écrit:
Sur Amazon les commentaires sont diamétralement opposés! [...] Qui croire? Je comprends pas le sens de la citation n°2. L'autre amazonaute développe un point de vue plus étayé, et probablement plus fiable (si on se réfère à l'historique de ses autres commentaires). Des Fantastique j'en connais beaucoup beaucoup, mais celle-là, ce que j'en avai lu dans la presse ne m'a pas poussé à l'achat. |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 20 Avr 2013 - 22:47 | |
| - Diablotin, in Quizz Pochettes, a écrit:
267 Berlioz - Symphonie fantastique - Orch. Cento Soli, Louis Fourrestier. 1960 (et pas 1957). Initialement paru chez Elite Musique, collection "richesses classiques" 1957 est la date qui est donnée au verso du CD qui réédite cette interprétation par Louis Fourestier : - Spoiler:
Regarde ci-dessous, ce site précise même le mois : avril 1957 ! http://quartier-des-archives.blogspot.fr/search/label/Fourestier - Spoiler:
Convaincu ? |
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Diablotin Mélomaniaque
Nombre de messages : 1148 Age : 57 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 25/03/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 21 Avr 2013 - 9:02 | |
| Oui oui... La date de 1960 doit sans doute correspondre à celle de la publication chez Elite Musique... Les Cento Soli, c'était bien une émanation de la Société des Concerts du Conservatoire, qui changeait de nom pour l'enregistrement au service de petits éditeurs, non ? Et au fait, elle vaut quoi cette version ??? |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 21 Avr 2013 - 9:07 | |
| - Diablotin a écrit:
Et au fait, elle vaut quoi cette version ??? Très bon souvenir, je vais la réécouter pour en dire quelques mots. |
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Diablotin Mélomaniaque
Nombre de messages : 1148 Age : 57 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 25/03/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 21 Avr 2013 - 13:01 | |
| J'en ai écouté des extraits ce matin. Deezer ne propose pas l'écoute intégrale... C'est très bien, très classique et clair, un peu à la manière de Cluytens. Bien au-dessus de nombreuses versions plus diffusées !!! Pour ma part, j'ai en CD [size=7][mes préférées sont en gras-souligné...]: • Cluytens - Philharmonia • Argenta - Conservatoire de Paris • Karajan I (Philharmonia) - II et III (Berlin) • Davis - Concertgebouw • Markevich - Lamoureux, Paris • Gardiner - ORR • Munch - Boston • Munch - Paris • Ormandy - Philadelphie
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 21 Avr 2013 - 19:03 | |
| Louis Fourestier, Orchestre des Cento Soli (Club Français du Disque, avril 1957) - Diablotin a écrit:
Et au fait, elle vaut quoi cette version ??? Je n'avais pas écouté la Fantastique depuis bientôt un an, et celle de Fourestier depuis plusieurs années... Deux perceptions se dégagent : celle d'un orchestre discipliné, cohérent (y compris dans son timbre instrumental, amalgamé par des cordes fondues, sans agressivité des bois), qui parvient à une lecture au fond très classique. Et surtout la diligence de cette exécution, qui ne dure qu’environ 43 mn (certes les reprises du I et du IV sont évincées). Les Rêveries relèvent déjà d'une pensée volontaire et sûre, sans brume nostalgique. Quand survient l' allegro agitato, le chef reste calme et lucide, sans outrer l'impact des déflagrations ff de l'épisode con fuoco (5'10). De même, il n'exagère pas le bruxisme des vagues chromatiques en staccato d'archets (6'29). Notons que la reprise est omise à 6'01 (on passe directement à la mesure 168). C'est un hautbois très serein qui nous embarque vers un climax fermement contrôlé, au point de se dire que Fourestier nous a entretenus dans des Passions aussi raisonnables que dominées. Lecture très probe et cossue de Un Bal, entraînante mais sans imagination pour phraser la célèbre mélodie de la valse. On admire la fluidité mais l’élégance reste trop convenue, et dépourvue de cette trouble poésie qu’on peut y chercher. Le cornet n’est pas utilisé. Sous cette baguette, la Scène aux Champs reste dans les annales pour son tempo très vif, même si les indications métronomiques ne sont que respectées ! En l'occurrence : 84 à la croche pour l’initial ranz des vaches, qui semble alors plus prosaïque que bucolique. Voilà le reproche que l’on peut faire à cette interprétation de l’ Adagio : franche, primesautière, mais trop naïve. Et qui rate quelques effets attendus : le roulement trop anodin à 6’16, alors qu’il est noté aux « baguettes de bois » ; la clarinette moelleuse, pétulante, mais qui surnage trop joliment au-dessus des pizzicati particulièrement pressés (6'53, [43]). On observe le même empressement pour les saccades aux cordes graves du [44] (7’38). Le cor anglais revient déjà à 10’14, pour sa complainte solitaire qui ne se trouve guère menacée par les grondements d’orage. Le cœur émotionnel de l’œuvre semble parcouru sur un ton trop simpliste, mais rien n’empêche d’aimer cette expéditive évocation au premier degré. Tout aussi expéditive, la Marche au supplice dirigée avec plus de précision que de cruauté. Pourquoi s’en plaindre, quand ce travail permet d’apprécier les couleurs si typiques du basson qui résonne dans la salle Wagram, et ces trompettes au vibrato pincé comme on n’oserait plus… La tête du condamné roule dans le panier au prix d’un zèle là encore privé de commisération, mais pas d’humour (ah le doux murmure du clarinettiste qui immisce la voix de la bien-aimée…) L’urgence des appels de contrebasses laisse encore deviner combien Fourestier va activer l’allure du Songe d’une Nuit de Sabbat, bouclé en quelque 8’40. On admire d’autant la dextérité des bois : l'experte mécanique qui pépie à [63] (1’22) ; on se délecte de ces pizzicati pulpeux. Les cloches semblent un peu claires, même si la procession menée par les cuivres trouve la noirceur requise. Saluons encore la virtuosité des violons en double croches quand explose le Dies Irae diaboliquement entremêlé à la Ronde des Sorcières (7’04) ! Même le charivari final ne se boursoufle pas et garde la tête froide au comble de l'exaltation. En bilan, voilà une interprétation svelte, gainée, ajustée par un orchestre incomparablement aguerri dans son exposé et idiomatique dans sa couleur, qui resserre la forme dans son gabarit, mais qui sacrifie peut-être excessivement les états d’âme et le théâtre. Point de démesure ni de romantisme à l’eau de rose, mais le langage berliozien rasé de près, sans audace stylistique ni effet de manche. Bref une lecture lapidaire, sobre, sincère, fidèle à l'esthétique défendue par ce chef dans les autres enregistrements que je lui connais. |
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math Mélomane averti
Nombre de messages : 403 Localisation : Au nord du centre du sud de la France Date d'inscription : 13/09/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 10:40 | |
| Une vraie salade russe ce fil Je fais un petit récapitulatif des quelques versions d'Harold en Italie que je connais: tout d'abord, la superbe version d'Eliahu Inbal, avec Youri Bashmet à l'alto. Version qui n'a peut-être pas la fougue orgiaque de certaines autres, mais d'une poésie inimitable. Une mention spéciale à la Marche des pèlerins, à cent lieues de l'habituelle procession de moines encapuchonnés: là, les pèlerins ont vingt ans, il s'agit de M.M. Berlioz et Mendelssohn, gambadant comme des chèvres dans les montagnes des Abruzzes, et le sol tapissé d'herbe rase résonne comme un tambour sous leurs pas. C'est le résultat d'un tempo beaucoup plus rapide que ce que l'on entend habituellement, et de choix audacieux en matière d'articulation (le compositeur indique "Allegretto", ce qui n'est jamais respecté, et les articulations dans ce passage précis sont peu explicites) La version Colin Davis-Nobuko Imai est plastiquement très belle, mais ne m'a pas laissé de souvenir impérissable. Quant à la version de Markevich, elle est malheureusement plombée par le choix de l'alto solo du Philharmonique de Berlin, certainement un merveilleux musicien à la tête de son pupitre, mais aussi à l'aise, dans cette partition, qu'un poisson hors de l'eau. Je garde le meilleur pour la fin: lorsque j'étais gosse, on m'avait offert la version Leonard Bernstein-Donald McInnes. Je n'ai plus le disque depuis longtemps, et dans mon souvenir c'était très très bon. Voulant me rafraîchir la mémoire, j'ai trouvé sur Youtube un concert donné à la même période que l'enregistrement. L'Orchestre National de France se déchaîne comme un seul homme (à part quelques décalages ) sous la baguette de Bernstein, et Donald McInnes, l'alto solo de l'orchestre, joue superbement. En dépit de quelques lourdeurs, l'ensemble est extrêmement convaincant. watch?v=H3cLiIe3LPM (je n'ai pas réécouté le disque, mais tout est de la même eau!)
Dernière édition par math le Ven 29 Nov 2013 - 14:22, édité 3 fois |
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gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4967 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 10:48 | |
| Il me semble qu'il y a une version de Munch avec le Boston? Ce n'est pas une oeuvre tellement passionnante du moins pour moi,et pourtant Dieu sait si j'aime Berlioz, je comprends que mister Paganini ait été un peu désapointé? |
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Roderick Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3456 Age : 49 Date d'inscription : 10/06/2013
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 10:56 | |
| - math a écrit:
- la version Leonard Bernstein-Donald McInnes. Je n'ai plus le disque depuis longtemps, et dans mon souvenir c'était très très bon. [...] sous la baguette de Bernstein, et Donald McInnes, l'alto solo, joue superbement
Si tu veux réécouter, il était passé cet été sur France Musique : Leonard Bernstein (Moi j'avais surtout écouté pour La bonne cuisine par Roberta Alexander ) |
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math Mélomane averti
Nombre de messages : 403 Localisation : Au nord du centre du sud de la France Date d'inscription : 13/09/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 10:59 | |
| - gluckhand a écrit:
- Il me semble qu'il y a une version de Munch avec le Boston?
Ce n'est pas une oeuvre tellement passionnante du moins pour moi,et pourtant Dieu sait si j'aime Berlioz, je comprends que mister Paganini ait été un peu désapointé? Paganini était déçu parce que la partie d'alto n'était pas assez concertante, il s'attendait à quelque chose de plus démonstratif. Harold est l'une de mes oeuvres de Berlioz préférées, avec Roméo et Juliette et la Damnation. Même si le Finale n'est pas tout à fait à la hauteur du reste, le fugato du début reste incroyablement moderne! |
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gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4967 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 11:24 | |
| - math a écrit:
- gluckhand a écrit:
- Il me semble qu'il y a une version de Munch avec le Boston?
Ce n'est pas une oeuvre tellement passionnante du moins pour moi,et pourtant Dieu sait si j'aime Berlioz, je comprends que mister Paganini ait été un peu désapointé? Paganini était déçu parce que la partie d'alto n'était pas assez concertante, il s'attendait à quelque chose de plus démonstratif. nous aussi math, bon je plaisante, la version Boston ça te dit rien apparemment? |
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math Mélomane averti
Nombre de messages : 403 Localisation : Au nord du centre du sud de la France Date d'inscription : 13/09/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 29 Nov 2013 - 11:26 | |
| Si bien sûr, mais je ne l'ai jamais écoutée! |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 25 Mai 2014 - 1:29 | |
| Je n'ai aucune référence autre dans l'oreille mais la version de Minkowski de Harold en Italie met trop en avant Tamestit qui est le soliste au détriment de l'orchestre. En dehors de cela, l'altiste français m'a semblé très bon avec ma méconnaissance complète de la partition et mon incapacité à la lire de toute manière et les couleurs apportées par les Musiciens du Louvre dans ce qu'on peut entendre sont très intéressantes. Ce n'est pas ce qui me plaît le plus dans ce disque, ce sont plutôt les Nuits d'été, je ne parle que d'interprétation, pas de jugement sur l'oeuvre. |
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bAlexb Mélomane chevronné
Nombre de messages : 8514 Age : 43 Localisation : Rhône-Alpes Date d'inscription : 18/10/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 26 Juin 2014 - 14:07 | |
| Un nouvel Harold en Italie annoncé par Naxos en juillet : http://www.naxos.com/catalogue/item.asp?item_code=8.573297 . Suite des parutions (un Berlioz & deux Ravel, déjà), de l'Orchestre national de Lyon avec son chef Leonard Slatkin. J'ai entendu l'oeuvre en concert en octobre dernier dans un couplage similaire (ajouter le Concerto de chambre n° 1 d'Alkan par Romain Descharmes, pour être complet). On sait ( lobbying oblige ) que je suis très client de la collaboration entre l'ONL et Slatkin ; qualité du son, finesse des dynamiques, travail des couleurs et des "polarités" de la masse orchestrale, vraie mise en valeur des pupitres, richesse de la programmation, etc. Là, particulièrement pour ce concert, j'avais apprécié ("polarités" toujours) l'amplitude des atmosphères, la progression souveraine de la "dramaturgie" du poème symphonie (avec une Marche des pèlerins pittoresque, au premier sens du terme ; j'ai "entendu" un tableau entre Bonnefond et Janmot, pour ceux qui apprécient la peinture lyonnaise), la qualité de l'orchestre (clarté des traits dans la Sérénade) et, en général sa cohésion par strates sans jamais "faire" épaisseur ( Orgie). Bref : je suis bien heureux de pouvoir réécouter ça à l'envi ! |
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Polyeucte Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20753 Age : 41 Date d'inscription : 03/07/2009
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 18 Sep 2014 - 12:30 | |
| Si c'est du niveau des concerts donnés à Pleyel l'année dernière, je me jette dessus! En espérant qu'ils nous publient aussi par la suite le Roméo et Juliette de la même série de concerts! Sortie prévue le 7 octobre 2014 |
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malko Mélomaniaque
Nombre de messages : 703 Date d'inscription : 09/01/2011
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 20 Fév 2015 - 21:27 | |
| "Harold en Italie" dirigé par GERGIEV qui vient de sortir avec et chez LSO est une merveille.Le murmure qu'il ose dans la scène de la mélancolie ... |
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mer 24 Fév 2016 - 2:33 | |
| Voici un commentaire que j'ai mis dans la Playlist concernant la version de la Fantastique incluse dans le coffre The Art of James Levine: Une autre Fantastique: James Levine dirige les Berliner Philharmoniker. Ça en brasse... Je ne sais si c'est voulu, mais le chef américain nous donne un Karajan 1975 redivivus. Non que la version HvK eût besoin d'être ressuscitée, mais plutôt une confirmation de la justesse de Sa conception. Seules surprise avec Levine: la reprise au IV, dont je n'ai jamais compris la logique (qui voudrait être mené deux fois au gibet ??? ) et des cloches complètement fausses Ou bien Levine connaît la version HvK par coeur (y compris les endroits précis où il désire faire différent), ou bien l'orchestre ne peut faire autrement et c'est tant mieux. Quinze ans après, les ingénieurs de la DGG nous donnent une image typiquement BP, Mad Max très glamour, tubes fluorescents et tout (après tout, qui sait ce que Berlioz voyait dans ses rêves de drogué? Définitivement une des meilleures interprétations et restitutions phonographiques. ........................................................... Dans les deux derniers mouvements les similarités entre les deux exécutions sont étonnantes. Je précise que dans le cas de Karajan, la version '75 est beaucoup plus aboutie, acérée, que la précédente datant je crois de 1965. C'est donc la comparaison directe entre les Berliner Philharmoniker de 1975 sous Karajan et de Levine en 1990 qui donne cette impression. La version la plus élégante, châtiée et orchestralement somptueuse est celle de Dutoit/Montréal. La plus arrogante et implacable dans l'exécution demeure Karajan '75. Quant à Levine elle est comme une version 2.0 de la vision Karajan. Il me reste à réécouter Levine pour décider si j'ai trouvé là un authentique challenger. |
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mer 24 Fév 2016 - 21:04 | |
| Réécoute de la version Berlin-Levine sur DGG.
J'ai mentionné que la version Levine semblait être une version 2.0 de celle de Karajan avec le même orchestre (1975). Eh, bien ! En quelque sorte oui. Comme toutes les versions 2.0, il y a des gains et des pertes à signaler. Si on devait avoir à choisir entre l'une ou l'autre, je m'attendrais à voir les avis partagés.
Dans le chapitre des gains: une plus grande lisibilité des différentes sections orchestrales, en particulier au niveau des cordes. Une profondeur de champ légèrement plus grande, ou en tout cas plus finement 'focusée'. Des percussions (cymbales, timbales, cloches dans V) plus scintillantes, tonitruantes, falstaffiennes. Des glissandos aux vents (dans V) plus accentués. Au niveau des pertes: des cordes un peu moins soyeuses (important dans les trois premiers mouvements), des cuivres en très légère baisse de tonus (manque de vitamine C). Un legato moins affirmé, moins assumé (Karajan règne en maître ici). Ce dernier aspect est essentiel pour créer une continuité, une structure en forme d'arche (l'oeuvre est en cela le précurseur du Concerto pour orchestre de Bartok).
Au-delà de ces considérations, il importe de noter que la vision est essentiellement la même. Certains détails d'exécution sont incroyablement semblables, et c'est tant mieux. C'est précisément là (dans IV et V) où Karajan se démarquait de la compétition en 1975. L'aspect onirique, démoniaque, scabreux est merveilleusement mis en valeur. En comparaison les versions Munch (plusieurs) et Markevitch sont décevantes, en ce sens qu'elles gomment les 'effets spéciaux' de Berlioz. Ou les civilisent, selon le point de vue. Levine met en valeur plusieurs des points saillants que Karajan avait déjà mis de l'avant en 1975 (au grand désarroi des critiques français et anglais, et au grand plaisir des américains, lesquels ont vu juste dès la sortie de cet album en 1975). Notez l'immense dernier accord, justement enflé et étiré au max par les deux chefs (comme devrait l'être aussi celui de Ma Mère l'Oye: cordes et cuivres à l'unisson, crescendo et longtemps tenu).
J'ai récemment écouté Kosler et Janssons (Arvid, pas Mariss) dans la Fantastique. Philharmoniques tchèque et de Leningrad. La volonté de 'faire symphonique' était évidente et louable, mais corsetait l'affect des trois derniers mouvements. Markevitch et Munch (écoutés l'an dernier) participent du même dessein. L'un dans l'autre, il y a cette image du dortoir de garçons où le surveillant passe pour s'assurer que tous ont les mains au-dessus des draps, et celle de Zéro de conduite (Jean Vigo) avec sa célèbre guerre des oreillers où les esprits se déchaînent justement après le passage du surveillant. Question de point de vue. Curieux que ce soient Karajan et Levine à Berlin qui évoquent ce côté débridé, licencieux de la Fantastique. |
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Polyeucte Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20753 Age : 41 Date d'inscription : 03/07/2009
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 7 Juil 2016 - 11:54 | |
| - Polyeucte a écrit:
Si c'est du niveau des concerts donnés à Pleyel l'année dernière, je me jette dessus! En espérant qu'ils nous publient aussi par la suite le Roméo et Juliette de la même série de concerts!
Sortie prévue le 7 octobre 2014 Yes!! Annoncé pour le 8 juillet chez Presto Classical... Roméo et Juliette, Op. 17 Olga Borodina (mezzo-soprano), Kenneth Tarver (tenor), Evgeny Nikitin (bass) London Symphony Chorus, Guildhall School Singers London Symphony Orchestra, Valery Gergiev Enregistré en 2013... Bon, maintenant si quelqu'un avait la bonne idée de diffuser l'enregistrement réalisé par Roth (avec Druet et Varnier!!) qui est un savant contrepoint à ce que fait Gergiev (mais les deux sont superbes), ce serait une grand idée! |
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Roquefort Mélomane averti
Nombre de messages : 106 Age : 34 Localisation : Lyon Date d'inscription : 07/08/2015
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 13 Oct 2016 - 0:07 | |
| Quelqu'un a t-il donc écouté cette version de Gergiev de Roméo et Juliette ? |
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Polyeucte Mélomane chevronné
Nombre de messages : 20753 Age : 41 Date d'inscription : 03/07/2009
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 13 Oct 2016 - 9:47 | |
| - Roquefort a écrit:
- Quelqu'un a t-il donc écouté cette version de Gergiev de Roméo et Juliette ?
Oui... très belle version globalement. Orchestre assez fin et choeurs superbes. Plus de mal avec Borodina qui sonne très "rude". Mais ça fait un bel enregistrement et Gergiev est vraiment à son affaire ici. Bon, le top aurait été qu'un jour sorte la version dirigée par Roth, mais je pense qu'on peut arrêter de rêver _________________ Les Carnets d'Erik, le retour!
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mer 9 Aoû 2017 - 23:36 | |
| A l'époque, en tant que chef, Barenboim était reconnu pour ses enregistrements de musique française, anglaise voire russe (le répertoire allemand était soumis à plus rude concurrence discographique). Dans ces extraits de Roméo et Juliette, où l'on se souvient de la fougue de Munch ou Monteux, des délires de Mitropoulos, du lyrisme de Giulini, Barenboim livre une version très fine et équilibrée, quitte à édulcorer les aspects sulfureux ou bizarres du langage berliozien. Quelques mois après ce disque pour CBS paraissait en coffret l'intégralité de la symphonie dramatique (avec solistes et choeur), captée par DG : - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Hector Berlioz (1803-1869) :
Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17
Roméo seul - Tristesse - Bruits lointains de concert et de bal - Grande fête chez Capulet - Nuit sereine - Le Jardin de Capulet - Scène d'amour - La Reine Mab
= Daniel Barenboim, Orchestre de Paris
(CBS, février-mars 1976)
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Jeu 17 Aoû 2017 - 22:51 | |
| En parcourant cette page, je m'aperçois qu'on n'a pas fait de pub récente à la version Paray, qui reste une des plus impressionnantes, et unanimement appréciée : - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Hector Berlioz (1803-1869) :
Symphonie Fantastique, Op. 14
= Paul Paray, Orchestre symphonique de Detroit
(Mercury, novembre 1959)
Toujours aussi explosive cette version !
- DavidLeMarrec a écrit:
Oh oui, on ne fait pas plus violent et débridé !
- DavidLeMarrec a écrit:
- arnaud bellemontagne a écrit:
Oui, ça va à cent à l'heure!
… et ça cogne tout le monde au passage !
- greg skywalker a écrit:
Paray : c'est une bombe pour la Symphonie Fantastique de Berlioz
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Diablotin Mélomaniaque
Nombre de messages : 1148 Age : 57 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 25/03/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Déc 2017 - 10:26 | |
| En parcourant ces pages, je m'aperçois qu'on n'a pas encore fait de pub pour cette version ! - Berlioz - Symphonie fantastique fantastique ! :
Outre qu'il s'agit à mon avis d'une remarquable version, je n'en connais pas de mieux enregistrée -timbres, équilibre, dynamique et spécialisation...-, dans une discographie qui comporte portant quelques belles prises de son ! |
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georges2 Mélomane averti
Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 17/07/2016
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Déc 2017 - 16:18 | |
| Bonsoir,
Cette symphonie est propice aux prises de qualité. La maison Telarc était du temps ou il n'y avait que le vinyle, une spécialiste. Il faut écouter la version Maazel/Cleveland/82. Ils ont poussé le raffinement d'enregistrer les cloches du cinquième mouvement dans la même prise que l'orchestre ,grâce à l'église d'à côté. |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 23 Sep 2018 - 0:40 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Hector Berlioz (1803-1869) :
Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17
Margaret Roggero, contralto Leslie Chabay, ténor Yi-Kwei Ze, basse G. Wallace Woodworth, Harvard Glee Club & Radcliffe Choral Society Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston
(RCA, février 1953)
Premier des deux enregistrements intégraux que Munch consacra à ce chef d'œuvre lyrique de notre patrimoine (le second, plus connu, date de 1961). Accent très idiomatique du chœur, on n'en dira pas autant du ténor. Aucun coup d'éclat qu'on attendrait de cette baguette (même dans le bal), l'interprétation se caractérise par sa rigueur et sa concentration dramatique.
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 13 Oct 2018 - 22:03 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Hector Berlioz (1803-1869) :
Symphonie fantastique, Op. 14
= Charles Munch, Orchestre symphonique de Boston
(RCA, novembre 1954)
Première fois que j'écoute en SACD cette interprétation que je connais bien. Par rapport au support CD, la dynamique, le relief, les textures se distinguent de façon superlative. Capté il y a 64 ans (déjà en stéréo), et pourtant on se croirait dans la salle ! Les contrebasses sont généreusement restituées, quitte à plomber le spectre tonal. En tout cas, les scansions s'en trouvent articulées avec force, ce qui accentue encore l'impétuosité de l'interprétation. Les pulsions y sont rendues comme par instinct par le chef alsacien, qui privilégie la spontanéité de l'élan. Deux relatifs regrets : la fin de la Scène aux Champs semble avare de poésie et les timbales ne produisent pas l'effet attendu. Et la Marche au supplice, où les cuivres manquent un peu d'étoffe. Au demeurant, hormis les live, il s'agit selon moi du meilleur témoignage de Munch dans la Fantastique, -il l'enregistra une douzaine de fois au cours de sa carrière, tant le maestro s'identifie aux tempérament berliozien, jusque dans ses excès.
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mar 4 Déc 2018 - 0:57 | |
| - Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Catégorie orchestrale -rang 123°/250
Dimitri Mitropoulos (1896-1960)
Hector Berlioz (1803-1869) :
Roméo et Juliette, symphonie dramatique Op. 17
Combats, Tumulte, Intervention du Prince - Roméo seul, Tristesse, Concert et bal, Grande Fête chez Capulet - Scène d'amour - La Reine Mab - Roméo au tombeau, Invocation, Réveil de Juliette
= Dimitri Mitropoulos, Orchestre philharmonique de New York
(Columbia, octobre 1952)
Dans la famille, on aime bien Berlioz. Mon père adorait le Carnaval romain, ma mamie adorait la Fantastique, c'est elle qui me prêta un de mes premiers vinyles, la version de Pierre-Michel Le Conte (Guilde). Pour avoir trop écouté l'un et l'autre, je ne dirais pas que j'en suis lassé, mais les audaces du langage berliozien ont fini par s'émousser sous l'habitude, et j'ai besoin de reprendre la mesure de son génie orchestral dans d'autres opus. Bien sûr je connais et apprécie la version complète de Roméo et Juliette, mais je ne dédaigne pas les extraits symphoniques, que rassemble la présente anthologie. A l'époque, la discographie se partageait entre Munch, Cluytens, Toscanini. Et ce témoignage déjanté où le New York Philharmonic est poussé dans ses retranchements. . Certes, le son n'est pas top, un peu éventé, saturé dans l'aigu, mais alors quel relief ! Berlioz, c'est le mariage de la raison et de la passion, de la transparence et de la surcharge, dans un langage en clair-obscur, aux alliages inouïs. Le chef grec touille ici ce chaudron avec ses foucades coutumières, son génie démiurgique, son zèle d'apprenti sorcier qui ne maîtrise pas tous les déluges de sa baguette. Les timbres new-yorkais ne sont pas jolis, au contraire plutôt sales, réfrigérants, fuligineux, détrempés. Peu de couleur, de nuances, mais du contraste : violent, péremptoire, forcené. D'autant que sous la marmite, le maestro allume un incendie qui fait bouillonner le destin tragique des jeunes amants de Vérone. D'emblée le fugato introductif, lancé à tombeau ouvert, écartèle autant qu'il s'organise, tourbillonne de forces centripètes et centrifuges, -les cordes sont triturées au point d'ébullition. Inoubliable élan de la Fête chez les Capulet, rugissante, délétère, sous l'emprise de noirs démons. Mitropoulos semble puiser la Scène d'amour au fond de vieux grimoires, réveiller de fatidiques philtres tristanesques, et obtient un tableau torride, d'un suspense haletant. Son imaginaire débridé nous vaut un Scherzo de la Fée des songes bizarrement étrillé, fantasque à souhait, brossé à pleine pâte, rien à voir avec le distillat qu'on nous sert d'habitude. Quant à la scène finale, Mitropoulos l'asperge au vitriol, dilacère les oripeaux funèbres, ébranle le catafalque, fait crisser ses archets, hurler ses cuivres : dans cette œuvre ou une autre, rarement une interprétation aura exacerbé un tel sentiment d'horreur révulsée. Si vous avez oublié à quel point Berlioz peut s'avérer excessif, dérangeant, déplaisant : l'amère potion concoctée par Mitropoulos vous fera bouillir les sangs, vous baignera de sueurs froides. Non une purge outrageuse, mais une outrance salvatrice.
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Ven 21 Déc 2018 - 23:24 | |
| Bonjour à tous
Nouveau coffret reprenant des oeuvres de Berlioz enregistrés par Gardiner pour Philips En précommande sur Amazon pour 30 € moins quelques cacahuètes
https://www.amazon.fr/dp/B07KLCVYZ5/ref=pe_3044141_185740131_TE_item
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 20 Jan 2019 - 14:44 | |
| Harold en Italie par Les Siècles, Roth et Tabea Zimmermann.
Quel grain ! En particulier chez Zimmermann, que je n'avais jamais entendue sur boyaux, et qui y est tout aussi extraordinaire, avec une présence hors du commun… chaque son résonne autant que si la corde était à vide, et avec quelle chaleur expressive !
Côté orchestre, il y a de la belle concurrence, avec des orchestres modernes qui s'accommodent à la vérité fort bien de l'orchestration visionnaire de Berlioz, mais le gain de chaleur et de couleur (à défaut de fondu et de legato, évidemment) est tout à fait considérable et mérite résolument le détour. |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 20 Jan 2019 - 14:46 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Harold en Italie par Les Siècles, Roth et Tabea Zimmermann.
Quel grain ! En particulier chez Zimmermann, que je n'avais jamais entendue sur boyaux, et qui y est tout aussi extraordinaire, avec une présence hors du commun… chaque son résonne autant que si la corde était à vide, et avec quelle chaleur expressive !
Côté orchestre, il y a de la belle concurrence, avec des orchestres modernes qui s'accommodent à la vérité fort bien de l'orchestration visionnaire de Berlioz, mais le gain de chaleur et de couleur (à défaut de fondu et de legato, évidemment) est tout à fait considérable et mérite résolument le détour. Décidément on fait les mêmes achats Mais pas avec la même cadence d'écoute |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 20 Jan 2019 - 15:06 | |
| J'avoue que les dimanche après-midi assis à travailler, je descends pas mal de disques. Comme je n'écoute rien aux écouteurs ou au casque, et que je ne puis écouter pendant mes heures de présence sur mon lieu de travail, dès qu'on me lâche devant un système d'écoute, je me rattrape. |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 20 Jan 2019 - 16:15 | |
| - LeKap a écrit:
- Et on a que le bien qu'on se fait , même s'il n'est pas interdit de descendre autre chose que des disques (et pas nécessairement le dimanche)
Ah non, je ne pratique pas la chasse en semaine. |
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LeKap Mélomaniaque
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Suzunosuke Mélomane averti
Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 29/10/2018
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 26 Jan 2019 - 23:14 | |
| Est ce que quelqu'un a connaissance de cette sortie discographique ? L’œuvre est jouée sur un vis-à-vis Pleyel de 1928, provenant de la collection du Musée national de la musique. |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 27 Jan 2019 - 1:55 | |
| Ça a été donné en concert il y a peu à la Cité de la Musique, certains y sont peut-être allés… |
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Suzunosuke Mélomane averti
Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 29/10/2018
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 2 Fév 2019 - 13:22 | |
| hihi je vois que les foules s'y sont pressées... |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Dim 3 Fév 2019 - 0:09 | |
| En même temps, une transcription de chambre un peu spéciale un après-midi dans le petit amphi, il ne pouvait matériellement y avoir beaucoup plus d'une centaine de personnes au monde…
De mon côté, j'ai écouté dans l'intervalle ce disque… C'est sympa. http://carnetsol.fr/css/index.php?2019/01/21/3070-nouveautes-discographiques-2019 |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Mer 13 Fév 2019 - 19:13 | |
| J'ai trouvé l'enregistrement d'Ozawa de la Symphonie fantastique avec le Boston Symphony Orchestra remarquable. Quelles atmosphères ! Cela donne envie d'entendre le même chef dans Roméo et Juliette. |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 16:02 | |
| Bonjour à tous et à toutes
Je viens d'écouter la symphonie fantastique dans la version de Jean Martinon à la tête de l'Orchestre National de l'ORTF Très belle surprise car je ne connaissais ce chef que de nom mais voilà , car il y a toujours un mais... Dans le 2ème mouvement ( un bal) on a parfois l'impression d'avoir un concerto pour trompette ou pour le moins une symphonie avec accompagnement de trompette tellement celle-ci est envahissante par moment Bon çà ne me dérange pas plus que cela car l'interprétation générale de l'oeuvre et superbe mais ( et oui le revoilà) je n'avais jamais été interpelé par cette trompette dans mes nombreuses écoutes de cette symphonie
petite (...) sans grande importance |
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Anaxagore Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3094 Age : 59 Date d'inscription : 06/01/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 17:21 | |
| - LeKap a écrit:
- Bonjour à tous et à toutes
Je viens d'écouter la symphonie fantastique dans la version de Jean Martinon à la tête de l'Orchestre National de l'ORTF Très belle surprise car je ne connaissais ce chef que de nom mais voilà , car il y a toujours un mais... Dans le 2ème mouvement ( un bal) on a parfois l'impression d'avoir un concerto pour trompette ou pour le moins une symphonie avec accompagnement de trompette tellement celle-ci est envahissante par moment Bon çà ne me dérange pas plus que cela car l'interprétation générale de l'oeuvre et superbe mais ( et oui le revoilà) je n'avais jamais été interpelé par cette trompette dans mes nombreuses écoutes de cette symphonie
petite (...) sans grande importance Ce n'est pas une trompette que tu entends, mais un cornet à pistons. Si tu n'avais jamais été frappé par ce cornet jusqu'ici, c'est tout simplement parce que c'est un rajout ultérieur et que beaucoup de chefs l'omettent . |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 17:24 | |
| un ajout ultérieur de Berlioz ou une mode ?
parce que de toutes les versions que je connais , c'est la première fois que cela me frappe
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Anaxagore Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3094 Age : 59 Date d'inscription : 06/01/2012
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 17:32 | |
| À ma connaissance, c'est un ajout ultérieur de Berlioz qui ne figure pas dans la version originale. Martinon n'est pas le seul à l'ajouter. Davis dans sa célèbre version avec le Concertgebouw l'utilise aussi... Et j'ai encore entendu ça chez d'autres chefs que je ne peux plus citer de mémoire (je possède plus de 20 versions ...). Tu as sans doute par hasard évité jusqu'ici les versions en question . |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 17:33 | |
| ok merci pour la précision
je vais me replonger dans les diverses versions que je possède dont Davis/Amsterdam |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 17:39 | |
| C'est très vrai ; lié à l'orchestre de la RTF et à ses prises de son : trompette française très stridente, qui domine le spectre. Martinon a par ailleurs toujours été généreux sur la part mélodique des cuivres.
Il n'empêche, comme tu le dis, que ce sont de très grandes lectures, puissamment articulées et sans effets superflus. |
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bAlexb Mélomane chevronné
Nombre de messages : 8514 Age : 43 Localisation : Rhône-Alpes Date d'inscription : 18/10/2010
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 18:11 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- C'est très vrai ; lié à l'orchestre de la RTF et à ses prises de son : trompette française très stridente, qui domine le spectre. Martinon a par ailleurs toujours été généreux sur la part mélodique des cuivres.
Il n'empêche, comme tu le dis, que ce sont de très grandes lectures, puissamment articulées et sans effets superflus. Eclairez ma lanterne les amis Cornet à pistons ou trompette française ?? Désolé pour l'igonrance |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97793 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 18:19 | |
| Le cornet est un instrument distinct (enroulé de façon plus massive, moins allongé), aux sonorités plus douces.
Quand je disais trompette française, c'était par rapport à une école d'interprétation : les Français et les Russes ont (de moins en moins, certes) des sons qui les distinguent des autres écoles de trompette, un peu dur et strident pour les français (très brillant), assez acide (et vibré) pour les russes. |
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LeKap Mélomaniaque
Nombre de messages : 1648 Age : 67 Localisation : Bruxelles Date d'inscription : 23/04/2010
| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio Sam 23 Fév 2019 - 18:24 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Le cornet est un instrument distinct (enroulé de façon plus massive, moins allongé), aux sonorités plus douces.
Quand je disais trompette française, c'était par rapport à une école d'interprétation : les Français et les Russes ont (de moins en moins, certes) des sons qui les distinguent des autres écoles de trompette, un peu dur et strident pour les français (très brillant), assez acide (et vibré) pour les russes. Ah ok merci David C'est comme pour les bois pour lesquels il y a également une école française avec un son plus coloré/vert comparée à l'école allemande plus rond/massif/kolosaal ou américaine plus tonitruant/clinquant |
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| Sujet: Re: Hector Berlioz: symphonies + Lélio | |
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| Hector Berlioz: symphonies + Lélio | |
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