Chostakovitch discographie pour les symphonies

Kia a écrit:

Xavier a écrit:

Est-ce que quelqu'un partage les réserves de Sud sur Haitink?

Je ne connais que le 13ème que je trouve tres moyenne et avec une basse particulièrement affreuse...

Ah oui nan mais laisse tomber la 13è je la connais elle est intouchable alors...

c'est un leitmotiv, à force, mais franchement en intégrale il n'y a QUE KONSRASHIN, en versions séparées on peut discuter.
Je ne connais pas la 13ème par Haitink, les 3 premières m'ont suffi, mais si c'est une version "internationale" je doute de l'intérêt. De toute façon à part Roshdestvensky, qui peut rater la 13ème?

DavidLeMarrec a écrit:

Evidemment, mais tu triches, c'est trop facile !

Ah oui, la campagne de dénigrement continue, hein David, prends garde à tes

Ce n'est quand même pas ma faute si j'ai le goût irréprochable

Spiritus a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Moi je n'arrive pas à collectionner les versions de symphonies... c'est assez curieux...

Tu n'as que Jansons ?

En cd achetés oui

Sauron le Dispensateur a écrit:

Spiritus a écrit:

Sauron le Dispensateur a écrit:

Moi je n'arrive pas à collectionner les versions de symphonies... c'est assez curieux...

Tu n'as que Jansons ?

En cd achetés oui

Et en volés ?

Spiritus a écrit:

Et en volés ?

Et c'est moi qu'on appelle tricheuse ???

Et Jansons! Je trouve son intégrale quasi-parfaite. L'unité de ses interprétations avec pourtant des orchestres différents est époustouflante. J'aime sa façon d'expliquer cette musique si autobiographique et calquée sur le contexte terrifiant de la Russie soviétique que Jansons a connue. Ajoutez à cela des orchestres tous magnifique: le Philadelphia dans la 10ème, une merveille! C'est pour moi la seule intégrale qui vaille avec (et non après!!) Kondrashine.

Jansons il a pas connu grand chose de l'urss, la vraie... il est arriver sur le tard, c'etait pas le paradis mais on etaiti loin des années de terreur. C'est pas comme Mravinsky (cf. biographie surtout sa jeunesse) ou Kondrahin. Je ne dis pas qu'il faut avoir connu la periode 1917-1953 pour bien diriger du Chosta mais disons que dans l'esprit c'est un plus certains.

J'adore Kondrashine et j'adule Mravinsky, le créateur et dédicataire de bien des oeuvres de Chostakovitch! Néanmoins, si tu écoutes bien le final de la 5ème symphonie par Jansons , tu verras que c'est le seul à vraiment faire ressortir avec justesse et ironie tout le second degré de ce passage. Il fut compris par le régime comme un appel héroïque à la gloire de la révolution (et aussi comme une repentance de Chostakovitch après ses condamnations) et est en fait une cruelle dénonciation de ce système, par ses harmonies dissonantes dissimulées derrière le thème principal!

L'approche de Haitink est particulière: c'est lisse, puissant, souple, aéré, et bien défini orchestralement (magnifique prise de son) un Chosta sublimé que l'on peut apprécier dans certaines symphonies à condition d'accepter le genre: la 4, la 5... et surtout la 14ème (grande réussite de Haitink) avec une Varady et un DFD idéaux.
Evidemment ce n'est pas avec cela que l'on peut se faire peur, mais si justement c'est une condition à laquelle on ne tient pas trop... Haitink peut être un choix cohérent pour ceux qui craignent la rudesse de ton des versions russes avec tous les aléas qui s'y attachent...
Pour les effets de terreur, le climat sinistre, le rendu des passages guerriers, Mravinsky est inégalable évidemment, et laisse les autres bien derrière sur ce plan-là, on a beau dire ce qu'on voudra...
J'aime parfois Rojdesvensky, dans la 4ème notamment: un choix de tempo lent permet de mettre tout le poids sur les dissonances, le burlesque, les rictus de cette musique dans une sorte de barbarie contrôlée qui apparaît d'autant plus morbide. Le fugato est saisissant. Une grande 4ème pour moi.
Kondrachine, évidemment, pour la plus belle intégrale.

J'ai une version de la dixième symphonie par Mravinsky, que j'adore. Je ne dispose pas d'autres versions, mais elle me convient très bien pour l'instant. Je n'ai pas de problèmes avec Mravinsky (les cuivres ne me choquent pas). Bien au contraire, je trouve sa précision et sa rigueur* appréciables. En plus je trouve qu'il en ressort quelque chose de vraiment "russe". Ne me demandez pas pourquoi!

*rigueur qu'on peut apprécier dans ce témoignage filmé : https://www.youtube.com/watch?v=CoGoVQKvtxU. Il ne se passe pas 10 secondes sans une interruption. Sans parler de l'expression de dépit qu'on peut lire sur son visage...

C'est presque comique cette répétition!
Quelle ambiance!

pour la dixieme essaye Karajan Romain, c'est tres bien

Rojdestvensky l'ami ! Et j'en ai tester des 10èmes depuis un mois !

Il y a certainement beaucoup de réussites dans la 10ème ce qui s'explique parce que tous les "grands"chefs veulent l'enregistrer alors que les autres monuments du compositeur restent affaire de spécialistes. C'est une sacrée aberration.

Ancerl à aussi fait de très bonnes choses je penses à ses 1ères, 5èmes, 7èmes et 10èmes d'ailleurs.

DavidLeMarrec a écrit:

Oh, mais je n'ai rien contre Karajan, bien au contraire. Le problème est juste que, de même que Pavarotti côté chant, il dispose d'un seul style, plaqué sur tout ce qu'il aborde. Ce qui convient bien à son tempérament est superbe ; ce qui s'en écarte est nettement moins convaincant.

C'est vrai en général mais il y a au moins une exception: sa 10ème symphonie de Chostakovitch, exceptionnelle, enregistrée par le Philharmonique de Berlin en 1981, avec une prise de son superlative. Les sonorités sont inhabituelles, moins lisses que d'habitude, les vents insolents avec du relief, les contrebasses particulièrement redoutables, le ton juste pour ce répertoire, avec ce qu'il faut de sarcastique et de gigantisme, et en prime la profondeur brûlante et la sublimation propres au style du chef... Un des plus grands disques de Karajan.

En aveugle, on ne se douterait pas que c'est Karajan qui dirige !...


Le CD, de dos :

je confirme , c'est une tres bonne interprétation

et j'approuve également, n'est-ce pas le dernier enregistrement studio de Karajan? Il semblerait qu'il se soit décidé très tardivement à se lancer dans une intégrale dont il ne reste que la 5 et la 10. Karajan a dit plusieurs fois que Chostakovich (comme Sibelius) était un des compositeurs qu'il admirait. Pour les deux il est vraiment dommage qu'il s'y soit mis si tard.

c'est la 7eme de Bruckner son dernier enregistrment ?
sinon il a aussi interprété la 5eme, Karajan ?

La dernière fois que je suis passé à la fnac, j'ai eu envie de faire une 1ère tentative dans Shostakovitch, compositeur que je ne connais absolument pas !
J'ai opté pour la 4ème en ut mineur. Il y avait très peu de choix et la seule disponible était Jansons chez EMI. J'ai vu qu'après sur le forum qu'il y avait carrément mieux ! mais bon.

Toujours est-il que j'ai trouvé ça vraiment difficile d'accès. Autant j'ai réussi à intégrer le language musical de Mahler et Ravel pour le 20ème siècle, autant là le saut est difficile avec Shosta ! alors il y a des passages que j'ai trouvé impressionnants, voir flippants, mais les nombreuses dissonances sont difficiles pour moi. C'est con car je pressens que cette musique est vraiment captivante. Va falloir que je persiste mais c'est le premier "calage" dans le paysage assez vastes de mes découvertes depuis un certain temps !
Est ce que son écriture est par moments atonale dans cette symphonie ?

Déjà, la Quatrième, par Jansons ou un autre, c'est vraiment pas l'idéal pour commencer à mon avis. Trop terrorisante et industrielle!

C'est sûr que la Cinquième (ou pour ceux qui aiment s'amuser, la Quinzième) est plus accessible pour débuter.

Mais de toute façon, les symphonies de Chosta, c'est glaçant, c'est normal. Les toutes premières, c'est physique. Br.

123Niko a écrit:

La dernière fois que je suis passé à la fnac, j'ai eu envie de faire une 1ère tentative dans Shostakovitch, compositeur que je ne connais absolument pas !
J'ai opté pour la 4ème en ut mineur.
Est ce que son écriture est par moments atonale dans cette symphonie ?

non rien d'atonal, c'est même cette oeuvre qui faisait dire à Barber: "est-ce qu'il n'a pas appris à sortir d'ut mineur?" Chostakovich a un sens particulier de la tonalité, on le perçoit bien dans les préludes et fugue pour piano. Il "oublie" souvent des accidents, les accords de seconde sont des consonnances pour lui.
La 4ème est la plus "mahlérienne" des symphonies de Chostakovich. Peut-être pour l'aborder faut-il commencer par se mettre dans la tête le court mouvement central qui est assez facile d'accès. Ensuite certaines sections du finale qui contiennent des suites de danses, de valses.
La douzième symphonie te paraîtrait peut-être plus abordable avec ses citations de chants révolutionnaires qui permettent de se raccrocher à des mélodies déjà connues par ailleurs, ou la dernière effectivement avec ses collages de Rossini et de Wagner.

Je suis en train de la réécouter et étant maintenant préparé à ce que j'écoute ça passe mieux ! Mais c'est vrai que c'est glaçant ! C'est pas pour me déplaire !
Dans le genre bien terrorisante, laquelle vous semble bien appropriée ? Si vous avez un disque en particulier ça me rendrait bien service!

la 8 eme

La 15e !

je la connais pas la 15eme...

la version de Jarvi chez DG avec du Moussorsky ( je crois que c'est les chants de la mort, un truc comme ca ^^) ; elle vaut le coup ? ( c'est la seule que j'ai vu à la mediatheque ^^)

Ne l'écoute pas si tu es déprimé!

123Niko a écrit:

Je suis en train de la réécouter et étant maintenant préparé à ce que j'écoute ça passe mieux ! Mais c'est vrai que c'est glaçant ! C'est pas pour me déplaire !
Dans le genre bien terrorisante, laquelle vous semble bien appropriée ? Si vous avez un disque en particulier ça me rendrait bien service!

La 4ème symphonie a un caractère expérimental, qui la rend difficile d'accès par rapport à d'autres, la cinquième qui la suit par exemple.

La plus terrorisante de toutes: la 11ème avec Mravinsky à mon avis.

j'ai edité mon message précédent le temps que tu écrives le tien ...

donc en fait, j'ai bien envie de l'écouter, j'aime bien ce qui est sombre

Wolfy a écrit:

je la connais pas la 15eme...

la version de Jarvi chez DG avec du Moussorsky ( je crois que c'est les chants de la mort, un truc comme ca ^^) ; elle vaut le coup ? ( c'est la seule que j'ai vu à la mediatheque ^^)

Je connais pas

J'ai Janssons.

Spiritus a écrit:

La 15e !

Elle te fait peur ? Moi je trouve Guillaume Tell et l'Annonce de la mort plutôt hilarants.

DavidLeMarrec a écrit:

Spiritus a écrit:

La 15e !

Elle te fait peur ? Moi je trouve Guillaume Tell et l'Annonce de la mort plutôt hilarants.

Guillaume Tell ?

Tu es fou.

je ne connais pas les versions Jarvi, moi je la trouve réjouissante la 15ème (ironique mais réjouissante, comme si Chostakovich se moquait de sa propension au "désolando"). Stokowski a laissé une très bonne version
@Wolferl, le premier mouvement cite la chevauchée de l'ouverture de Guillaume Tell de Rossini

Wolfy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Spiritus a écrit:

La 15e !

Elle te fait peur ? Moi je trouve Guillaume Tell et l'Annonce de la mort plutôt hilarants.

Guillaume Tell ?

Oui, la Quinzième est farcie de citations : la cavalcade finale de l'ouverture de Guillaume Tell et l'Annonce de la mort de Walküre, notamment.

Où suis-je ? Au secours ?

sud273 a écrit:

je ne connais pas les versions Jarvi, moi je la trouve réjouissante la 15ème (ironique mais réjouissante, comme si Chostakovich se moquait de sa propension au "désolando").

La seule chose inquiétante réside sans doute dans ce côté "ballet mécanique". Mais sinon, très ironique, presque riant.

Bonjour à tous.

Je suis un petit nouveau sur ce forum, c'est mon premier message ici. Je vous prie donc d'excuser mes erreurs de manip', ou bien si je redis des choses qui ont déjà été signalées.

Pour entendre une symphonie de Chostakovitch qui fait trembler les murs et fait descendre les voisins dans la rue en pleine panique (pas que ce soit mon but dans la vie, notez bien), je conseille ceci, réédité chez Scribendum :



C'est un enregistrement de studio de 1968, avec un son excellent (ça souffle bien un peu) et l'orchestre est superlatif. Il y a un premier mouvement de folie qui laisse tout ce que je connais sur place, et le final n'est pas triste non plus. Svetlanov a également laissé une version en public qui n'est pas aussi explosive à mon goût, disponible chez le même éditeur pour être sur que certains acheteurs les confondent (ça m'est arrivé). Pour tout dire, la version studio est un de mes disques de chevet depuis que j'ai mis la main dessus en 33 tours il y a quinze ou vingt ans. Et, oui, je suis une vieille chose.

Le CD se dégotte facilement chez tous les bons disquaires et sur la toile.

Sinon, mais je crains que ce ne soit difficile à trouver, Svetlanov a aussi enregistré une superbe 9e, légère et pleine d'humour dont, là non plus, je ne connais pas d'équivalent.

Amitiés, mah70

Bienvenue à toi Mah70.
Tu peux aller en sujet présentation si tu veux.
On a parlé de Svetlanov tout dernièrement ici:
https://classik.forumactif.com/discographie-f2/evgueni-svetlanov-t1054.htm

J'ai rien à dire sur le sujet, je n'ai pas encore écouté de symphonie de Chosta.

Ces derniers jours j'écoute souvent la 13ème, parce que Rudolf Barshai la dirigera à Madrid le 22 janvier, ce qui a priori me semble une belle occasion...

Malheureusement les textes chantés ne sont pas inclus dans mon CD. Et je n'ai qu'une idée très pâle sur le contenu "idéologique" de cette oeuve. Quelqu'un connaît un link où je puisse aller chercher les textes??

Merci d'avance !!

Ludovyk a écrit:

Ces derniers jours j'écoute souvent la 13ème, parce que Rudolf Barshai la dirigera à Madrid le 22 janvier, ce qui a priori me semble une belle occasion...

Malheureusement les textes chantés ne sont pas inclus dans mon CD. Et je n'ai qu'une idée très pâle sur le contenu "idéologique" de cette oeuve. Quelqu'un connaît un link où je puisse aller chercher les textes??

Merci d'avance !!

Ici : http://www.eauderose.net/Ma_discotheque/489.aspx
Une belle présentation avec la traduction du poème en bas de page.

Merci beaucoup!!! C'est justement ce que je cherchais.

Jaky a écrit:

Ludovyk a écrit:

Ces derniers jours j'écoute souvent la 13ème, parce que Rudolf Barshai la dirigera à Madrid le 22 janvier, ce qui a priori me semble une belle occasion...

Malheureusement les textes chantés ne sont pas inclus dans mon CD. Et je n'ai qu'une idée très pâle sur le contenu "idéologique" de cette oeuve. Quelqu'un connaît un link où je puisse aller chercher les textes??

Merci d'avance !!

Ici : http://www.eauderose.net/Ma_discotheque/489.aspx
Une belle présentation avec la traduction du poème en bas de page.

Merci à vous pour cette appréciation . Malheureusement et j'en ai honte il s'agit de la traduction partielle d'un texte dont j'ai oublié l'auteur.

Article écrit à l'occasion d'un concert:

http://www.eauderose.net/Evenements_musicaux/600.aspx

auquel j'ai pu participer en temps que choriste à la salle Pleyel. Une oeuvre fascinante avec quelques morceaux de bravoure au niveau du texte pour les choristes non russophones qui m'a permis de mieux connaître ce répertoire et d'enchaîner les symphonies de Chosta dans ma discothèque: tout est toujours plus simple dos au mur ...

www.eauderose.net

J'y étais, c'était un grand concert.

J'ai trouvé ce disque d'occasion: Ancerl 1956 avec l'orchestre Philharmonique tchèque en pleine gloire, dans des conditions d'enregistrement exceptionnelles pour l'époque.
Il y a de quoi être saisi par cette version: quand on écoute cela, on se dit que cet orchestre était peut-être le plus beau du monde à l'époque, et le chef, un des plus grands. Les vents sont d'une qualité exceptionnelle (la prise de son les avantage), avec un mordant, un relief inimitable, une précision, et des sonorités particulières, les solos instrumentaux sont tous d'une qualité... (une flûte!). De toute évidence, les musiciens de cet orchestre étaient tous de grands artistes, comme en témoignent leurs prestations individuelles!... Devant la qualité des bois, on reste sans voix...
Ancerl dirige assez vite, d'une main de fer: le scherzo pris à grande vitesse, est une course à l'abîme, asphyxiante, dramatique:

[lien supprimé]

(impressionnant...)


Beaucoup moins lourd, moins massif, moins sombre et moins douloureux que Mravinsky, sans ses rictus, Ancerl dirige d'une manière plus mahlérienne, style plus narratif, imagé, coloré, avec de l'action et du pittoresque mêlé au drame, où les vents ont une place de choix.

Une dixième symphonie indispensable et un modèle d'interprétation de la part du chef et de l'orchestre.

Mais il y a du souffle comme si on avait surfiltré le signal, ça a été transféré en CD comme des cochons... (et je n'aime pas du tout la manière "un pupitre à la fois")

Autant je veux bien qu'on surcompresse, mais qu'on surfiltre, ça, non !

DavidLeMarrec a écrit:

Mais il y a du souffle comme si on avait surfiltré le signal, ça a été transféré en CD comme des cochons... (et je n'aime pas du tout la manière "un pupitre à la fois")

Autant je veux bien qu'on surcompresse, mais qu'on surfiltre, ça, non !

C'est du MP3, cher môôôôsieur ... que vous écoutez sur votre ordinateur, le transfert n'y est peut-être pour rien, le MP3, c'est comme vous dites, du son de cochon, encore plus sali et rendu méconnaissable par la prise en charge par une carte son d'électronique grand public, votre logiciel multimedia et vos enceintes/casque d'ordinateur. Avouez que cela fait beaucoup d'intermédiaires foireux et qu'à la sortie vous avez beau jeu de gloser sur la qualité du signal. Quant à faire la part de ce qui est compressé, sous filtré ou sur filtré, je vous en laisse la responsabilité dans un contexte sonore aussi dégradé!
Je vous engage à écouter ce CD sur une chaîne digne de ce nom plutôt que sur un matériel conçu pour les jeux videos, et vous m'en reparlerez!...

Je vous assure que moi-même, j'ai du mal à reconnaître ce que j'ai entendu sur ma chaîne...

sofro a écrit:

blablabliblablablobloublou

Merci pour cette leçon de choses, Meister Sofro, mais pour écouter régulièrement des trucs infâmement captés et horrifiquement compressés, ça ne sonne pas comme ça.

On dirait bel et bien une restauration faite à la va-vite, ça me rappelle furieusement les Ančerl Gold, où à force de lisser le signal on n'entend plus qu'un souffle et une musique applatie.


De toute façon, je vous fais crédit de tout ce que vous voulez, je n'ai pas du tout aimé cette lecture dans l'extrait que vous nous avez diffusé.

Mais heureusement que j'écoute vos trucs ennuyeux pour vous donner la réplique, sans quoi vous seriez hélas aux prises avec d'autres ingrats moins amusants - les silencieux.