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| Chostakovitch discographie pour les symphonies | |
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Auteur | Message |
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Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Chostakovitch: deux références symphoniques Jeu 1 Oct 2015 - 2:40 | |
| On en parle plus haut, le chef d'orchestre Valery Gergiev (qui a la particularité de diriger avec une sorte de cure-dent comme baguette), Pour la Treizième, la version Haitink me laisse de marbre,je préfère la version d'Okko Kamu en long-jeu sous étiquette Chandos, un très beau disque:
Dernière édition par Ravélavélo le Mar 3 Mai 2016 - 22:32, édité 2 fois |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mar 3 Mai 2016 - 0:17 | |
| A paraître chez Melodiya, une intégrale des symphonies, apparemment une compilation d'enregistrements par différents chefs (Mravinsky, Svetlanov, Rudolf Barshaï...) https://www.amazon.fr/Int%C3%A9grale-Symphonies-Dimitri-Chostakovitch/dp/B01DEAJ9I6
Dernière édition par Mélomaniac le Mar 3 Mai 2016 - 9:51, édité 1 fois |
| | | Bruno Luong Mélomaniaque
Nombre de messages : 1750 Date d'inscription : 07/08/2012
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mar 3 Mai 2016 - 7:54 | |
| Le text descriptif de ce coffret mentionne multi-interprètes, pas uniquement Barshai. Site mdt a la liste des chefs http://www.mdt.co.uk/shostakovich-all-symphonies-the-ussr-g-rozhdestvensky-etc-melodiya-10cds.html
Dernière édition par Bruno Luong le Mar 3 Mai 2016 - 23:41, édité 1 fois |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mar 3 Mai 2016 - 22:43 | |
| Charles Dutoit caresse le rêve d'enregistrer toutes les symphonies de Chostakovitch. Heureuse surprise: ce CD existe et contient les deux extrêmes: la première et la dernière, la quinzième. |
| | | Pohjola Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 69 Date d'inscription : 25/08/2016
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Sam 17 Sep 2016 - 11:20 | |
| - André a écrit:
- La quinzième est depuis longtemps une de mes oeuvres préférées. Je viens de commander la version Ormandy (RCA), dont j'Attends beaucoup de bien. Sûrement fort différente de Mravinsky-Leningrad, que j'admire pour son côté sévère et tranchant. J'en ai d'autres, mais j'aime explorer les extrêmes.
Intéressante discussion entre Cosi et Mélomaniac sur le premier degré d'expression dans Chostakovich. Ça marche quelquefois (Kondrachine dans 5, 8 et 9), mais souvent, non. Je prèfère généralement les interprétations qui font ressortir les qualités symphoniques des oeuvres (structure, développement des thèmes) plutôt que les arêtes harmoniques (DSCH était souvent cru dans son orchestration) ou expressives.
Ma disco:
1- Ormandy 2, 3 - Petrenko, Haitink 4 - Kondrachine, Previn Chicago, Rozhdestvensky 5 - Bernstein II, Kondrachine, Haitink 6 - Boult, Stokowski, Reiner 7 - Svetlanov, Bernstein Chicago 8 - Kondrachine, Barshaï Bournemouth, Haitink, Gauk 9 - Kondrachine, Barchaï 10 - Mravinsky, Karajan I 11 - Stokowski, Cluytens, Ashkenazy. 12 - Barshaï 13 - Previn LSO, Kondrachine I et II 14 - Barshaï I (Phil de Moscou), Currentzis 15 - Kondrachine, Mravinsky, Haitink. Nous en avons pas mal en commun Mon intégrale idéale: 1- Ormandy – Rozhdestvensky, pour ses sonorités chambresques, on se croirait déjà dans le Nez - Ormandy, somptueux - Barshai (dans son CD avec la 2 et la 3) 2 - Barshai/WDR: le seul à me faire même aimer le choeur final, tempo plus modéré que Kondrachine qui expédie cette symphonie sans être trop concerné 3 - Barshai/WDR mais je ne l'écoute jamais 4 - Kondrashin/Dresde 5 – Rozhdestvensky (réellement à part,d'une beauté grandiloquente), Ancerl (la plus urgente et poétique à la fois, mieux que Kondrachine qui je trouve là encore expédie - on peut y voir une course à l'abîme comme quelqu'un qui dirige trop vite), Petrenko (pour ses tempi lents qui révèle l'architecture et le moindre détail de la symphonie - magnifique) 6 - Mravinsky (live 1972), pour sa tension, mais je ne peux pas me séparer non plus de Barshai/WDR, d'une beauté inégalée dans le 1er mouvement 7 - Svetlanov, le plus équilibré à mes yeux, on sent qu'il vit (ou plutôt a vécu!!) dans Leningrad. Ancerl, peut être la plus parfaitement exécutée, tempi parfaits. 8 - Mravinsky (Live 1961) - une tension à la limite du supportable - ou Kondrachine - tout a été dit sur celle ci 9 - Rozhdestvensky (comme pour la 1, je trouve l'espièglerie du solo de clarinette mis en avant parfaite - A voir à la Philharmonie cet automne, s'il annule pas une nouvelle fois )), Petrenko, Oistrakh (en live sur le CD de la 14 de Barshai). 10 - Petrenko (la perfection des anciens maîtres soviétiques mais dans un son moderne), Mravinsky (live 1976), impossible à oublier malgré un son mauvais 11 - Stokowski, pour ses couleurs et sa relative urgence (Kondrachine lui cavale et passe complètement à côté), Rozhdestvensky pour une version étirée mais tendue à l'extrême 12 – Mravinsky (Studio 1962), Barshai - je n'arrive pas à les départager, Mravinsky urgence et tension comme d'habitude, Barshai plus posé mais tout aussi volontariste 13 - Kondrashin Studio, mais je n'ai pas entendu le live de quelques jours après la première qui est parait il encore meilleur 14 - Barshai (Live) 15 - Maxim Shostakovich - il véhicule bien plus d'émotions que Kondrachine dans les Adagio par exemple |
| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14650 Date d'inscription : 21/01/2007
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Lun 26 Sep 2016 - 9:15 | |
| À propos de l'intégrale "Petrenko" - Mélomaniac a écrit:
Dans le détail, par opus, je dirais que l'intérêt interprétatif oscille entre le perfectible (11°), le bon (7°), le très bon (1°, 2°, 4°, 5°, 6°, 8°, 9°, 12°, 13°, 14°, 15°) et l'excellent (3°, 10°).
Il y a quand même un problème (de prise de son ?) avec la n°2: On n'entend rien au début du premier mouvement (qui ici est scindé en deux). Il faut fortement pousser le volume pendant tout le largo, puis le rétablir par la suite ! Alors, problème interprétatif ou problème technique ? |
| | | A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Lun 26 Sep 2016 - 14:30 | |
| - Pohjola a écrit:
- André a écrit:
- La quinzième est depuis longtemps une de mes oeuvres préférées. Je viens de commander la version Ormandy (RCA), dont j'Attends beaucoup de bien. Sûrement fort différente de Mravinsky-Leningrad, que j'admire pour son côté sévère et tranchant. J'en ai d'autres, mais j'aime explorer les extrêmes.
Intéressante discussion entre Cosi et Mélomaniac sur le premier degré d'expression dans Chostakovich. Ça marche quelquefois (Kondrachine dans 5, 8 et 9), mais souvent, non. Je prèfère généralement les interprétations qui font ressortir les qualités symphoniques des oeuvres (structure, développement des thèmes) plutôt que les arêtes harmoniques (DSCH était souvent cru dans son orchestration) ou expressives.
Ma disco:
1- Ormandy 2, 3 - Petrenko, Haitink 4 - Haitink à Chicago, Kondrachine, Rozhdestvensky 5 - Bernstein II, Bychkov Berlin, Kondrachine, Rozhdestvensky 6 - Boult, Stokowski, Reiner 7 - Svetlanov, Rozhdestvensky 8 - Kondrachine, Gauk, Rozhdestvensky 9 - Kondrachine, Barchaï 10 - Mravinsky, Karajan I, Rozhdestvensky 11 - Stokowski, Cluytens, RozhdestvenskyAshkenazy. 12 - Barshaï 13 - Previn LSO, Kondrachine I et II 14 - Barshaï I (Phil de Moscou), Currentzis 15 - Ormandy, Kondrachine, Mravinsky Nous en avons pas mal en commun
Mon intégrale idéale: 1- Ormandy – Rozhdestvensky, pour ses sonorités chambresques, on se croirait déjà dans le Nez - Ormandy, somptueux - Barshai (dans son CD avec la 2 et la 3) 2 - Barshai/WDR: le seul à me faire même aimer le choeur final, tempo plus modéré que Kondrachine qui expédie cette symphonie sans être trop concerné 3 - Barshai/WDR mais je ne l'écoute jamais 4 - Kondrashin/Dresde 5 – Rozhdestvensky (réellement à part,d'une beauté grandiloquente), Ancerl (la plus urgente et poétique à la fois, mieux que Kondrachine qui je trouve là encore expédie - on peut y voir une course à l'abîme comme quelqu'un qui dirige trop vite), Petrenko (pour ses tempi lents qui révèle l'architecture et le moindre détail de la symphonie - magnifique) 6 - Mravinsky (live 1972), pour sa tension, mais je ne peux pas me séparer non plus de Barshai/WDR, d'une beauté inégalée dans le 1er mouvement 7 - Svetlanov, le plus équilibré à mes yeux, on sent qu'il vit (ou plutôt a vécu!!) dans Leningrad. Ancerl, peut être la plus parfaitement exécutée, tempi parfaits. 8 - Mravinsky (Live 1961) - une tension à la limite du supportable - ou Kondrachine - tout a été dit sur celle ci 9 - Rozhdestvensky (comme pour la 1, je trouve l'espièglerie du solo de clarinette mis en avant parfaite - A voir à la Philharmonie cet automne, s'il annule pas une nouvelle fois )), Petrenko, Oistrakh (en live sur le CD de la 14 de Barshai). 10 - Petrenko (la perfection des anciens maîtres soviétiques mais dans un son moderne), Mravinsky (live 1976), impossible à oublier malgré un son mauvais 11 - Stokowski, pour ses couleurs et sa relative urgence (Kondrachine lui cavale et passe complètement à côté), Rozhdestvensky pour une version étirée mais tendue à l'extrême 12 – Mravinsky (Studio 1962), Barshai - je n'arrive pas à les départager, Mravinsky urgence et tension comme d'habitude, Barshai plus posé mais tout aussi volontariste 13 - Kondrashin Studio, mais je n'ai pas entendu le live de quelques jours après la première qui est parait il encore meilleur 14 - Barshai (Live) 15 - Maxim Shostakovich - il véhicule bien plus d'émotions que Kondrachine dans les Adagio par exemple Oulah ! J'ai écrit ça il y a deux ans et demie. Depuis j'ai changé d'idée sur certains et surtout acquis d'autres versions qui ont changé la donne. Je les ai inscrites en gras dans l'ancienne liste. Outre Haitink à Chicago (4), Bychkov à Berlin (5) et Ormandy (15), la grosse différence dans mon appréciation des symphonies vient de ma découverte des versions de Rozhdestvenky, qui sont d'une évidence confondante. C'est naturel, jamais forcé dans le geste ou l'expression, mais totalement habité. En plus de bénéficier de bien meilleures conditions techniques que chez Kondrachine ou Mrawinsky (Gauk dans la 8ème c'est limite pour ce dernier aspect). Je n'ai pas réussi à mettre la main sur Bychkov dans la 8ème, mais si c'est comme pour la 5ème, alors là... |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Lun 26 Sep 2016 - 22:59 | |
| - Rubato a écrit:
Il y a quand même un problème (de prise de son ?) avec la n°2: On n'entend rien au début du premier mouvement (qui ici est scindé en deux). Il faut fortement pousser le volume pendant tout le largo, puis le rétablir par la suite ! Alors, problème interprétatif ou problème technique ?
Déjà, c'est lié à la partition. L'oeuvre commence par nature dans un magma inaudible. Voir la petite présentation que j'avais rédigée : https://classik.forumactif.com/t6438-chostakovitch-symphonies-n2-et-n3
Même dans les prises de son les plus massives et pulpeuses (genre Haitink / London Philharmonic chez Decca), le début émerge à peine du silence. Maintenant, dans cette prise de son Naxos, pas très gorgious, c'est vrai qu'on n'y entend que dal dans les premières secondes. - André a écrit:
ma découverte des versions de Rozhdestvenky, qui sont d'une évidence confondante. C'est naturel, jamais forcé dans le geste ou l'expression, mais totalement habité. En plus de bénéficier de bien meilleures conditions techniques que chez Kondrachine ou Mrawinsky
Rojdé habité, ok, mais alors naturel et jamais forcé, alors là... Au contraire, je trouve ça parfois caricatural, à grand renfort de sueur et d'hémoglobine. Du sang et des larmes, en pleine perestroïka. Des cuivres peinturlurés, des percussions explosives... Les moindres intentions du texte me semblent surlignées au fluo. Alors que justement les témoignages antérieurs de Mravinsky et Kondrachine (que je trouve pas si mal captés, même si ça dépend des sessions) frappent par leur sobriété. - André a écrit:
Je n'ai pas réussi à mettre la main sur Bychkov dans la 8ème, mais si c'est comme pour la 5ème, alors là...
Oui, c'est du même tonneau. Et puis la noirceur et la densité des cordes de Berlin là-dedans, c'est très en situation. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Dim 29 Jan 2017 - 12:46 | |
| Du fil Playlist:
- André a écrit:
- Iskender a écrit:
- Ravélavélo a écrit:
- P. I. Tchaïkovski
* Symphonie no. 5 3e mvt: Valse - Allegro moderato Royal Liverpool Philharmonic Orchestra Vasily Petrenko Tiens, du même album hier j'ai écouté la 1ère. Superbe. La deuxième moitié de l'intégrale sort ce mois-ci je crois. Perso je trouve son Chostakovich plutôt scolaire. Je ne sais pas ce que ça donne dans Tchaikovsky. À découvrir ? - ovni231 a écrit:
- André a écrit:
- Perso je trouve son Chostakovich plutôt scolaire.
Ah, je ne suis donc pas le seul à avoir éprouver ce sentiment à l'égard de son intégral. - André a écrit:
- Pour je ne sais quelle raison, Petrenko est perçu comme un chef intéressant. Ce n'est pas ce que j'ai entendu dans les symphonies 1, 3 et 11 de DSCH. Je ne suis pas du genre à jeter la serviette rapidement, mais ces 2 disques (1+3 et 11) m'ont semblé sans grand relief, ce qui est presque un crime pour la 11ème. Bon prince, et toujours prêt à contre-vérifier (37 ans de travail dans une banque ça marque ), j'ai écouté ces disques plusieurs fois. Ben non, ça ne vaut pas tripette. Désolé. Surtout pas avec un orchestre britannique (les pires pour le répertoire russe).
- Xavier a écrit:
- Pour moi c'est l'équilibre parfait dans cette musique, l'orchestre est magnifique en plus.
Sa version de la 5è s'était assez bien classé dans l'écoute comparée qui avait été faite ici; personnellement j'avais été conquis de bout en bout, peut-être plus que par n'importe quelle autre version. (idem pour les autres symphonies de Chostakovitch écoutées) - darkmagus a écrit:
- ovni231 a écrit:
- André a écrit:
- Perso je trouve son Chostakovich plutôt scolaire.
Ah, je ne suis donc pas le seul à avoir éprouver ce sentiment à l'égard de son intégral. Idem : je possède 6 ou 7 symphonies par Petrenko, toutes doublées ou triplées par d’autres chefs…et je préfère toujours les autres, quels qu’ils soient. Bon, ce n'est pas inécoutable hein ! Mais comme par hasard, j’ai toujours l’impression de tomber sur un mauvais jour quand j’écoute une version Petrenko…c’est peut-être vrai après tout, le hasard fait parfois mal les choses - ovni231 a écrit:
- André a écrit:
- Pour je ne sais quelle raison, Petrenko est perçu comme un chef intéressant...
j'ai écouté ces disques plusieurs fois. Ben non, ça ne vaut pas tripette. Désolé... Surtout pas avec un orchestre britannique (les pires pour le répertoire russe). Je me pose exactement la même question. Cela dit, le chef avait l'air bien plus inspiré dans la première symphonie de Tchaikovsky avec un orchestre scandinave (vidéo sur youtube). J'ai tenté plusieurs fois le disque avec la cinquième symphonie (bof, bof aussi). Je suis totalement d'accord avec ta dernière remarque, les orchestres britanniques sont parfaitement déconseillés pour le répertoire soviétique (sauf exception de l'orchestre de la BBC ou un orchestre de Londres sous la direction de Rostropovitch). - Mélomaniac a écrit:
- André a écrit:
- Pour je ne sais quelle raison, Petrenko est perçu comme un chef intéressant. Ce n'est pas ce que j'ai entendu dans les symphonies 1, 3 et 11 de DSCH. Je ne suis pas du genre à jeter la serviette rapidement, mais ces 2 disques (1+3 et 11) m'ont semblé sans grand relief
Oui, cette version de la 11° n'est guère passionnante, en partie à cause de la captation famélique. Les prises de son de cette intégrale s'avèrent assez compliquées à gérer : matière plutôt fine, dynamique très importante. Particulièrement préjudiciable au début de la 2°. Ceci dit, d'un point de vu interprétatif, la 1° et surtout la 3° sont très réussies. Voilà un extrait de ce que j'en avais écrit sur un autre site :
- Spoiler:
- Citation :
Aux commandes de ce doyen des orchestres britanniques, l'impétrant obtient une précision prosodique, un contrôle omnipotent qui annoncent probablement une des futures grandes baguettes du XXI° Siècle, et en tout cas un exceptionnel rythmicien. Une Symphonie n°1 écrite en 1925 pour épater les professeurs du Conservatoire de Saint Petersbourg (fût-ce par un pied-de-nez), une Symphonie n°3 comme devoir de propagande : on se sentirait autorisé à briquer le brio ostentatoire, grossir le trait, gonfler les effets racoleurs. C'est tout le contraire ici. Petrenko passe l'opus 10 au crible d'une absolue netteté, millimètre les phrasés, contrôle impérieusement la dynamique. A la fin du premier mouvement (mesure 279, 7'17), écoutez ainsi comment il dompte la marche des trombones et tuba scandée par timbales et altos. « Plus c'est rapide, mieux c'est, tant qu'il n'y a pas de confusion. Mais pas plus lent que noire à 176 » conseillait Chostakovitch en 1927 comme consigne métronomique pour le foudroyant début de l'Allegro. Comme maints confrères, Petrenko y déroge (noire à 154 jusque 0'57), pour mieux clarifier l'articulation. Mais il respecte la noire à 84 du Meno mosso (-3'18) où flûte et clarinette doivent se contraindre à l'inexpressivité : une atmosphère lugubre fort bien restituée ici. En revanche, je trouve la transition (mesure 75, 3'53-) jouée un peu trop lentement. Contrairement à un Kurt Sanderling qui y souligne l'influence wagnérienne, le chef russe raréfie l'air du Largo qu'il parcourt comme un paysage fantomatique, prisonnier d'un attentiste statisme qui préfigure la "Place du Palais" de la Symphonie n°11. A 1'51, le trompettiste arbore sa sonnerie non comme une semonce mais comme un vestige de gloire militaire, comme un clairon au crépuscule du champ d'honneur. Après la mesure 51, que le compositeur décrivait comme une marche funèbre, les cordes anglaises exhalent des relents éthérés, percés par un hautboïste qui résonne dans un horizon blafard. Mesures 101-110 (7'47-8'32), le chant de trompette revient hanter tel un spectre les décombres du terrain de bataille. Une ambiance glacée que le jeune maestro maintient dans l'amorce du Finale, au lieu d'y aiguiser le suspense, ce qui singularise l'irruption de l'Allegro molto à 1'50. On mesure l'irréaliste prestesse qu'y réclamait Chostakovitch (noire à 208 !) quand on constate le tempo déjà très rapide que réussissent ici les troupes de Liverpool : noire à 155 jusque la mesure 101, où les archets triple-crochent un « sul ponticello » particulièrement gerçant. A 2'21, on doit admirer le staccato forcené des cuivres fortissimo, que Leonard Bernstein recommandait de mitrailler comme au marteau-piqueur. Pour le Meno mosso (2'57), le violoniste solo exprime sa partie en évitant le contresens de la romantisation excessive. Pour le climax du Molto meno mosso (5'54-6'25), saluons la rigueur et la pureté d'intonation, d'une confondantes stabilité et lisibilité, sans foucade. Dans le Largo (6'50), le violoncelliste ouate sa cantilène de douceur sans trop creuser le sentimentalisme : un juste équilibre émotionnel. A 8'34, les violons abordent la coda prudemment (et très legato), puis accélèrent progressivement, selon une coordination agogique qu'on sent très étudiée. Toutefois, leur Piu mosso (9'14-9'32) se limite bien à blanche =96 (comme précisé en 1927, et non plus 132 comme dans la rédaction initiale) ce qui accentue le contraste avec le véhément Presto conclusif. On n'y blâmera pas l'orchestre de ne pouvoir atteindre cette inhumaine blanche=168, mais on se lèvera pour applaudir l'aboutissement d'une exceptionnelle maîtrise instrumentale et stylistique, aussi intelligible qu'intelligente : débarrassant cette oeuvre de tout vaniteux héroïsme néotchaïkovskien, et préfigurant le langage épuré, désabusé qui culminera dans la Symphonie n°15, dans laquelle on attend impatiemment Petrenko car il devrait parfaitement la réussir. Je connais peu d'interprétations convaincantes de la Symphonie n°3, triviale, désultoire et affublée d'un choeur célébrant le 1er Mai -hormis celle de Kondrachine qui parvenait à lui conférer une salutaire unité par une diction autoritaire. Petrenko emprunte une autre voie : dans le Piu mosso, il scénarise, raconte avec la vitalité d'un reportage, focalise le détail descriptif comme des bribes de paroles populaires qui fusent un jour de liesse. Il serre à bloc l'anxieuse scansion de l'Allegro, comme une foule pressée d'entendre le discours de son tribun. A 4'05, le voilà en chaire ! Il harangue, lance des anathèmes, lève le poing, exhorte ses militants. Une étonnante véhémence maintient la tension vers la conclusion chorale qui ne peut être sauvée que par un chef à poigne, ce qui est le cas ici : fulgurant !
• Symphonie nº10 en mi mineur, op. 93Vasily Petrenko / Royal Liverpool Philharmonic Orchestra Liverpool, IX.2009 NaxosMon avis a peu de chance de trancher le débat, dans la mesure où j’ai toujours avoué ici être assez peu réceptif à la musique de Dmitri Dmitrievitch, voire imperméable à ses symphonies - avec quelques exceptions, cela dit (j’aime énormément mais la 14 - mais est-ce une symphonie? - et il m’arrive d’avoir envie de faire des efforts pour quelques autres, en particulier la 10) - alors que tous ceux que je viens de citer sont des chostakoviens émérites. Intrigué par les avis divergents que je viens de citer, j’ai donc essayé Petrenko (que je ne connaissais pas) dans la 10ᵉ - ou par ailleurs j’écoute plus souvent mes deux versions isolées (Mravinsky 76 et Karajan 66) que mes deux intégrales (Haitink et Kondrachine). J’ai franchement trouvé l’interprétation de cette 10ᵉ tout à fait excellente. Les phrasés, les attaques et la gestion de la dynamique et des masses m’ont paru très proches de ceux de Mravinsky; en ce sens, on pourrait trouver cela, j’imagine, «scolaire» dans la mesure où Petrenko semble moins chercher à donner une lecture idiosyncratique de l’œuvre qu’à s’inscrire dans une tradition - mais d’un autre côté, c’est extrêmement maîtrisé, très tendu et très dense, donc assez loin de l’espèce de note-à-note précautionneux et peu différencié qu’on associe d’ordinaire à l’idée d’une lecture «scolaire». Quant à l’orchestre, j’ai été très agréablement surpris par Liverpool qui dans mon souvenir sonnait plutôt opaque, assez épais et chiche en couleurs. Là, bien sûr, on n’a certes pas les couleurs ni la densité si typiques de Léningrad; mais les cordes ont une sécheresse et une précision que je n’attendais pas, de même que les vents, assez acides pour un orchestre britannique (Liverpool se rapprocherait ici plus du Northern Sinfonia que du CBSO, alors que dans mon esprit c’était plutôt l’inverse). Par ailleurs, et c’est là que Petrenko se distingue peut-être le plus des versions que je connais, il y a une qualité de focalisation dans les détails instrumentaux qui donne vraiment une lisibilité assez remarquable à cette œuvre. Je pense aussi comme Mélo que la prise de son doit être assez déterminante - les intégrales Naxos sont souvent assez inégales sur ce point, et il me semble que cette 10ᵉ doit plutôt faire partie des réussites. Après, comme je l’ai dit, je suis trop peu chostakovien pour tenter l’intégrale... |
| | | Iskender Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2705 Age : 57 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 11/08/2009
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Dim 29 Jan 2017 - 18:01 | |
| - Benedictus a écrit:
(...) Quant à l’orchestre, j’ai été très agréablement surpris par Liverpool qui dans mon souvenir sonnait plutôt opaque, assez épais et chiche en couleurs. Là, bien sûr, on n’a certes pas les couleurs ni la densité si typiques de Léningrad; mais les cordes ont une sécheresse et une précision que je n’attendais pas, de même que les vents, assez acides pour un orchestre britannique (Liverpool se rapprocherait ici plus du Northern Sinfonia que du CBSO, alors que dans mon esprit c’était plutôt l’inverse). Par ailleurs, et c’est là que Petrenko se distingue peut-être le plus des versions que je connais, il y a une qualité de focalisation dans les détails instrumentaux qui donne vraiment une lisibilité assez remarquable à cette œuvre. (...) Ah ! Qu'est-ce-que ce que je disais sur le sujet discographie>Tchaïkovsky Pour rester dans le sujet Chostakovitch, depuis cette discussion en Playlist de mon côté j'ai réécouté la 5è. Oui j'ai été surpris, pour ne pas dire gêné, par la lenteur de la 1ère partie du 1er mouvement. Mais Petrenko suit vraiment les indications du compositeur (là où j'avais pris conscience lorsque nous avions fait l'écoute comparée que beaucoup de chefs faisaient à leur aise). Alors l'objectivité de suffit pas à faire une interprétation; mais justement : le climat du mouvement lent, les passages forte ou rapides où Petrenko lâche vraiment les chevaux, les tensions, c'est comme tu le dis Benedictus tout sauf scolaire. |
| | | aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 20 Fév 2019 - 22:32 | |
| L'intégrale Kondrashin est disponible en streaming, comme celle de Barshai, ce qui est cool je trouve. Pour Gennady rozhdestvensky, on trouve un peu en streaming mais peu et c'est pas forcément donné. Je me contenterai déjà des deux premiers. De mémoire, je n'ai pas encore entendu toutes les symphonies de ce compositeur extraordinaire. |
| | | aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mar 25 Juin 2019 - 21:44 | |
| Cette intégrale est parue récemment. Isolément, certaines symphonies avaient été couplées aux symphonies de Beethoven auparavant. Comme c'est disponible en streaming, j'irai probablement écouter par curiosité. Est-ce que d'autres personnes sont curieuses de cette intégrale ? |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Lun 7 Oct 2019 - 1:52 | |
| J'ai pas encore écouté en streaming des extraits de ces deux intégrales (Sanderling et Barshaï), j'y porterai une oreille attentive mais mon choix est déjà fait: Barshaï ! Tout ça parce que j'ai déjà écouté son arrangement de la Symphonie de chambre op. 118a et ça me plaisait beaucoup. |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Jeu 10 Oct 2019 - 20:55 | |
| J'ai acquis dernièrement ces deux CD qui me plaisent beaucoup et que j'écoute souvent. Ce sont des interprétations qui sont comme hors contexte, c'est le point que j'apprécie le plus: un Chostakovitch dédramatisé. La Huitième est également disponible. |
| | | Golisande Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7947 Age : 50 Localisation : jeudi Date d'inscription : 03/03/2011
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Sam 2 Nov 2019 - 22:34 | |
| Après écoute de la 2 par Rozhdestvensky, j'ai eu envie d'essayer quelques autres... J'ai commencé par la 8e : je suis très convaincu par le premier et le quatrième mouvement(s), mais comme je n'ai pas écouté l'œuvre depuis quelques années mois, et que ce sont (de loin) mes mouvements préférés, je devrai réécouter au moins Kondras/chin(e) pour me prononcer sur cette version... |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mar 12 Mai 2020 - 4:53 | |
| J'ai la version Kondrachine/Moscou de la Huitième sur vinyle, un disque que je n'ai jamais écouté parce que j'accrochais pas vraiment, c'est d'un style différent de celles que j'aime (5, 6, 9, 10, 11 & 13) je l'associe à la Quatrième qui m'a ébloui à la première écoute. J'ai rajouté la version Levi/Atlanta et j'aime leurs trois CD consacrés à Chostakovitch. Je m'apprivoise ces oeuvres à présent. |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 13 Mai 2020 - 3:18 | |
| - aurele a écrit:
- Cette intégrale est parue récemment. Isolément, certaines symphonies avaient été couplées aux symphonies de Beethoven auparavant.
Comme c'est disponible en streaming, j'irai probablement écouter par curiosité.
Est-ce que d'autres personnes sont curieuses de cette intégrale ?
Je vais écouter puisque c'est disponible en streaming. Dans les prochains jours. Peut-être pas au complet, mais selon mes points de repère, quelques mouvements des symphonies que je préfère... Selon l'extrait disponible, un passage de la Quinzième, un enregistrement live, c'est clair et limpide. La Dixième: du même calibre que Karajan 82 (DG), peut-être même encore plus clair et plus rapproché, les percussions sont moins prononcées (1er mvt.), d'autres effets surgissent propres à cette version, c'est vraiment magnifique et grandiose, très riche et coloré. Le deuxième mouvement Allegro, est percutant et remarquable par sa puissance. L'Allegretto: plus doux que Karajan, fait ressortir des sonorités caractéristiques, le thème lancé par les violons est moins fiévreux, moins lancinant que Karajan. Bref cette écoute m'a fait découvrir une magnifique version de la Dixième . /watch?v=fusEGJVs40c Puis elle est est disponible avec la Troisième de Beethoven, coffret 2 CD Sony.
Dernière édition par Ravélavélo le Mer 13 Mai 2020 - 17:10, édité 1 fois |
| | | Bruno Luong Mélomaniaque
Nombre de messages : 1750 Date d'inscription : 07/08/2012
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 13 Mai 2020 - 9:07 | |
| L'intégrale de Michael Sanderling est excellent, je confirme. |
| | | DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97938 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 13 Mai 2020 - 14:12 | |
| - Ravélavélo a écrit:
- La Dixième: du même calibre que Karajan 82 (DG), peut-être même encore plus clair et plus rapproché, les percussions sont moins prononcées (1er mvt.), d'autres effets surgissent propres à cette version, c'est vraiment magnifique et grandiose, très riche et coloré. Le deuxième mouvement Allegro, est percutant et remarquable par sa puissance. L'Allegretto: plus doux que Karajan, fait ressortir des sonorités caractéristiques, le thème lancé par les violons est moins fiévreux, moins lancinant que Karajan.
Bref cette écoute m'a fait découvrir une magnifique version de la Dixième .
/watch?v=fusEGJVs40c
Puis elle est est disponible avec la Sixième de Beethoven, coffret 2 CD Sony.
Quelle étrange démarche – ça fait un peu « carte de visite de chef » / « habillage de programme bateau ». Autant les couplages transversaux peuvent être stimulants lorsqu'il existe de réels points communs (Chosta + Popov ?) ou lorsqu'ils servent d'alibi pour mettre à l'honneur un compositeur moins vendeur (la tournée d'intégrale Brahms-Szymanowski par Gergiev !), autant ici, se servir de Chosta pour glisser du Beethoven en loucedé, c'est déconcertant. Sinon, pas écouté (et très peu entendu Michael Sanderling). Je profite de mon intervention inutile pour souligner que le Philharmonique de Dresde est totalement distinct de la Staatskapelle, quoique vraiment excellent lui aussi (du moins dans les années 70 où je l'ai entendu – au disque, je n'étais pas né) : il n'est formé qu'en 1870, mais la liste de ses directeurs musicaux donne le vertige. Kempen, Schuricht, Bongartz, Förster, Masur, Herbig, Kegel, Plasson, Janowski, Frühbeck de Burgos… ! |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 13 Mai 2020 - 19:06 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Ravélavélo a écrit:
- La Dixième: du même calibre que Karajan 82 (DG), peut-être même encore plus clair et plus rapproché, les percussions sont moins prononcées (1er mvt.), d'autres effets surgissent propres à cette version, c'est vraiment magnifique et grandiose, très riche et coloré. Le deuxième mouvement Allegro, est percutant et remarquable par sa puissance. L'Allegretto: plus doux que Karajan, fait ressortir des sonorités caractéristiques, le thème lancé par les violons est moins fiévreux, moins lancinant que Karajan.
Bref cette écoute m'a fait découvrir une magnifique version de la Dixième .
/watch?v=fusEGJVs40c
Puis elle est est disponible avec la Troisième de Beethoven, coffret 2 CD Sony.
Quelle étrange démarche – ça fait un peu « carte de visite de chef » / « habillage de programme bateau ». Autant les couplages transversaux peuvent être stimulants lorsqu'il existe de réels points communs (Chosta + Popov ?) ou lorsqu'ils servent d'alibi pour mettre à l'honneur un compositeur moins vendeur (la tournée d'intégrale Brahms-Szymanowski par Gergiev !), autant ici, se servir de Chosta pour glisser du Beethoven en loucedé, c'est déconcertant.
Sinon, pas écouté (et très peu entendu Michael Sanderling).
Je profite de mon intervention inutile pour souligner que le Philharmonique de Dresde est totalement distinct de la Staatskapelle, quoique vraiment excellent lui aussi (du moins dans les années 70 où je l'ai entendu – au disque, je n'étais pas né) : il n'est formé qu'en 1870, mais la liste de ses directeurs musicaux donne le vertige. Kempen, Schuricht, Bongartz, Förster, Masur, Herbig, Kegel, Plasson, Janowski, Frühbeck de Burgos… ! Merci David pour tes précisions à propos de la Philharmonie de Dresde, tes interventions sont toujours pertinentes et sont toujours utiles. Comme ces CD au couplage inusité, je trouve que ça apporte de la variété, j'y vois aucun inconvénient car Beethoven et Chostakovitch comptent parmi mes compositeurs préférées. À défaut de me payer l'intégrale Sanderling, je peux à tout le moins me procurer un ou deux CD pour compléter la mienne en pièces détachées. Je choisirais la Sixième jumelée avec la Pastorale ou la Treizième jumelée à la Neuvième. Sanderling m'a fait hier une très forte impression. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 13 Mai 2020 - 19:18 | |
| En tout cas, étonnante fécondité des chefs d'orchestre en Baltique orientale: pour chaque chef, on en a deux à la génération suivante. |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Ven 26 Mar 2021 - 10:20 | |
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| | | Rubato Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14650 Date d'inscription : 21/01/2007
| | | | Iskender Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2705 Age : 57 Localisation : Bretagne Date d'inscription : 11/08/2009
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Ven 14 Jan 2022 - 10:53 | |
| - Benedictus a écrit:
- Oui, de même d'ailleurs que l'intégrale Rojdestvenski - mais comme tu disais: on a quand même les intégrales Haitink, Petrenko, Kitaenko, Inbal, Bychkov, Järvi, Rostropovitch (bon...), (...)
Il y a une intégrale Bychkov ? Je sais qu'après les 5-8-11 à Berlin chez Philips il en a (ré)enregistrées avec l'orchestre de la WDR de Cologne, mais je n'ai pas vu passer d'intégrale. (en revanche j'ajoute Jansons à ta liste ) Bon c'est un détail, je tire ça d'un post en Playlist dont ce n'était pas le propos principal, mais si j'ai raté ça, ça m'intéresse. |
| | | Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15565 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Ven 14 Jan 2022 - 11:12 | |
| Pardon, en effet: il me semblait qu'avec la WDR, c'était une intégrale, mais non. |
| | | Diablotin Mélomaniaque
Nombre de messages : 1153 Age : 58 Localisation : Strasbourg Date d'inscription : 25/03/2010
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Sam 15 Jan 2022 - 10:45 | |
| Etonnamment, personne n'a encore signalé, semble-t-il, cette formidable version, sortie il y a a quelques années - et dont le prix semble avoir beaucoup augmenté, malheureusement...- : c'est remarquablement interprété à tous les niveaux -solistes vocaux, choeurs, orchestre- et admirablement dirigé, dans d'excellentes conditions techniques, ce qui ne gâte rien pour ces oeuvres ! |
| | | Thomasl47 Mélomaniaque
Nombre de messages : 1210 Age : 40 Date d'inscription : 13/08/2018
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 23 Mar 2022 - 16:03 | |
| Ca fait envie cette intégrale. Il existe aussi un coffret 3 CDs avec les concertos (piano, violon, violoncelle) toujours chez Melodiya.
Par contre c'est très cher, dommage. Certains ici ont écouté ? |
| | | Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9132 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
| Sujet: Re: Chostakovitch discographie pour les symphonies Mer 23 Mar 2022 - 16:28 | |
| - Iskender a écrit:
- Benedictus a écrit:
- Oui, de même d'ailleurs que l'intégrale Rojdestvenski - mais comme tu disais: on a quand même les intégrales Haitink, Petrenko, Kitaenko, Inbal, Bychkov, Järvi, Rostropovitch (bon...), (...)
Il y a une intégrale Bychkov ? Je sais qu'après les 5-8-11 à Berlin chez Philips il en a (ré)enregistrées avec l'orchestre de la WDR de Cologne, mais je n'ai pas vu passer d'intégrale. (en revanche j'ajoute Jansons à ta liste ) Bon c'est un détail, je tire ça d'un post en Playlist dont ce n'était pas le propos principal, mais si j'ai raté ça, ça m'intéresse. En effet: il en manque quelques unes, d'après ce que je vois en ligne: sont manquantes, par numéros: 1, 2, 3, 6, 9, 12, 13, 14 & 15. |
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