| Mozart - La flûte enchantée | |
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Auteur | Message |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91754 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:03 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
Toujours est-il que de mon côté je suis ému aux larmes par (entre autres) la fin de Moise et Aron, le prelude et le final des Gurrelieder, la mort de Siegfried, le debut de l'acte 3 de Wozzeck, l'interlude qui succéde à la phrase d'Arkel "Si j'etais Dieu j'aurais pitié du coeur des hommes" dans Pelleas et Melisande, la fin de l'opus 111 de Beethoven, certaines sequences des symphonies 1 et 2 de Dutilleux, la fin des symphonies 2 et 3 de Mahler, la fin de Parsifal, la fin de Tristan...
On a quelques points communs! Sinon, il y avait un sujet assez proche ici: https://classik.forumactif.com/general-f1/emotions-fortes-t35.htm |
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Morloch Lou ravi
Nombre de messages : 9912 Date d'inscription : 14/10/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:04 | |
| disons qu'il faut être sensible au XVIIIème et à sa subtilité, son amour de la nuance, son humour, sa virtuosité, son second degré, sa légèreté et ses couleurs. Par la suite, au XIXème, en effet, tout devient pompeux, lourd, emphatique, solennel, grisâtre, premier degré, pesant et massif.
Il suffit de savoir choisir son camp.
Dernière édition par Morloch le Dim 7 Mar 2010 - 19:05, édité 1 fois |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:04 | |
| - Morloch a écrit:
- disons qu'il faut être sensible au XVIIIème et à sa subtilité, son amour de la nuance, son humour, sa virtuosité, son second degré, sa légèreté et ses couleurs. Par la suite, au XIXème, en effet, tout devient pompeux, lourd, emphatique, solennel, grisâtre, premier degré, pesant et massif.
Il suffit de savoir choisir son camp. Morloch, tu es un homme mort. Pan ! |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 26023 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:05 | |
| @Xavier:Merci du tuyau J'irai m'y épancher un des ses quatre avec une liste longue comme une limousine de rock-star hollywoodienne |
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Morloch Lou ravi
Nombre de messages : 9912 Date d'inscription : 14/10/2006
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 26023 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:10 | |
| - Morloch a écrit:
- disons qu'il faut être sensible au XVIIIème et à sa subtilité, son amour de la nuance, son humour, sa virtuosité, son second degré, sa légèreté et ses couleurs. Par la suite, au XIXème, en effet, tout devient pompeux, lourd, emphatique, solennel, grisâtre, premier degré, pesant et massif.
Il suffit de savoir choisir son camp. Pas faux du tout ça. |
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Bertram Mélomaniaque
Nombre de messages : 1722 Age : 44 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:22 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- Je viens de réecouter les passages en question et je te confirme que j'ai les yeux secs.
Merci d'avoir réessayé, mais maintenant je comprends que tu as un coeur de pierre, puisque tu n'as pas cité la mort de Fafner ! Morloch n'a peut-être pas tort...mais pas pour la Flûte, qui échappe à ces deux camps. |
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Wolferl Lapinophobe
Nombre de messages : 13311 Age : 34 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:22 | |
| Morloch. Par contre, Anaud, j'aime à peu près tout l'inverse de toi dans cet opéra. et puis, bon, préférer la Flûte à Don Gio... |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:23 | |
| - Bertram a écrit:
- arnaud bellemontagne a écrit:
- Je viens de réecouter les passages en question et je te confirme que j'ai les yeux secs.
Merci d'avoir réessayé, mais maintenant je comprends que tu as un coeur de pierre, puisque tu n'as pas cité la mort de Fafner !
Il va falloir lui trouver un Calaf. D'ailleurs, ça t'arrive de pleurer, Arnaud, à l'opéra ? |
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Guillaume lapineau huguenot
Nombre de messages : 17530 Age : 31 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:28 | |
| La mort de Fafner ? Ca ne m'avait pas du tout marqué, mais je vais réecouter...par qui ? (Böhme, Greindl ?) |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 26023 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:29 | |
| - Bertram a écrit:
- arnaud bellemontagne a écrit:
- Je viens de réecouter les passages en question et je te confirme que j'ai les yeux secs.
Merci d'avoir réessayé, mais maintenant je comprends que tu as un coeur de pierre, puisque tu n'as pas cité la mort de Fafner !
- Elvira a écrit:
- Bertram a écrit:
- arnaud bellemontagne a écrit:
- Je viens de réecouter les passages en question et je te confirme que j'ai les yeux secs.
Merci d'avoir réessayé, mais maintenant je comprends que tu as un coeur de pierre, puisque tu n'as pas cité la mort de Fafner !
Il va falloir lui trouver un Calaf.
D'ailleurs, ça t'arrive de pleurer, Arnaud, à l'opéra ? J'ai pourtant cité des opéras (Wozzeck, Moise et Aron, des Wagner, Pelleas...) dans mon message... |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91754 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:31 | |
| Par opéra, Elvira entendait opéra italien. |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:31 | |
| Ah oui pardon, j'ai "sauté" ce passage.
Bon, alors, tout va bien, tu n'es pas un insensible. |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
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calbo Pertusienne
Nombre de messages : 28126 Age : 53 Localisation : Pictavia Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:36 | |
| - Xavier a écrit:
- Par opéra, Elvira entendait opéra italien.
Quelle mauvaise langue . Sérieusement Arnaud tu as tenté le film opéra de Branagh? |
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Guillaume lapineau huguenot
Nombre de messages : 17530 Age : 31 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:37 | |
| C'est en anglais, mais de toute façon il n'y a rien de mieux que la version Böhm 64. |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 26023 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 19:39 | |
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calbo Pertusienne
Nombre de messages : 28126 Age : 53 Localisation : Pictavia Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 20:02 | |
| Ben de The magic Flute . Il éxiste deux films opéra sur La flûte enchantée : - Die Zauberflöte tournée par Ingmar Bergman en 1975 avec Josef Köstlinger, Irma Urrila, Häkan Hagegard entre autres chanteurs - The Magic Flûte tournée par Kenneth Branagh en 2006 avec l'excellent René pape dans le rôle de Sarastro |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 26023 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 21:28 | |
| Ok, je tenterai le Bergman à l'occasion. |
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Guillaume lapineau huguenot
Nombre de messages : 17530 Age : 31 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 21:32 | |
| il faut préciser que ces films ne sont pas en allemand mais en suédois et en anglais. |
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calbo Pertusienne
Nombre de messages : 28126 Age : 53 Localisation : Pictavia Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 21:35 | |
| Tant que la musique est respectée c'est l'esentiel |
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Hein ? Mélomaniaque
Nombre de messages : 651 Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 7 Mar 2010 - 22:13 | |
| Moi, j' ai adoré ce film de branagh... mais faut juste peut-être prendre un peu de recule par rapport à l' oeuvre d' origine. |
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Wolferl Lapinophobe
Nombre de messages : 13311 Age : 34 Localisation : Paris Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Lun 8 Mar 2010 - 0:05 | |
| Il y a pas mal de second degré dans ce film mais pas mal de mauvais goût aussi. Je ne sais pas trop quoi en penser... Sur le coup j'avais passé un bon moment, musicalement c'est très correct mais un peu lisse. Regarde des extraits, si c'est le genre d'esthétique que tu supportes voire qui te plaît, sinon ça t'en dégoutera définitivement. |
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Hein ? Mélomaniaque
Nombre de messages : 651 Date d'inscription : 19/11/2007
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Lun 8 Mar 2010 - 22:58 | |
| Bah... faut voir ça comme une espèce de conte. Un mélange de "Mary Poppins", de "Peau d' Ane" et... "Un long dimanche de fiançailles" ! |
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Pan Mélomane chevronné
Nombre de messages : 3461 Date d'inscription : 24/12/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Sam 3 Avr 2010 - 7:49 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Pan a écrit:
- Sinon, vous vous êtes focalisé sur le compositeur de l'empereur alors que ce qui m'intéresse, c'est le fait qu'il compose pour le peuple. Quel était le public ? DavidLeMarrec parle de peuple aisé, c'est intéressant car je voyais plutôt un public paysan ou ouvrier.
Les paysans n'avaient pas de triobole pour venir voir, ni le loisir, ni les moyens de s'habiller, ni peut-être l'intérêt. Les ouvriers, je doute fort aussi. Ce serait éventuellement le cas pour une conception "populaire" du XIXe, et bien sûr du XXe, mais là, non, ce sont plutôt les petits artisans et les gratte-papiers, je pense, comme le suggère Vartan. Les autres n'en avaient ni la possibilité ni le désir, je crois bien.
Ca doit pouvoir se vérifier.
Mais les laquais et les petites gens assistaient déjà à de l'opéra, alors la révolution est surtout qu'on ne cible pas le même public en priorité, mais au niveau du résultat, ça n'est peut-être pas si flagrant que ça - à part en termes de proportions, bien sûr. - natrav a écrit:
- Public paysan dans les faubourg de Vienne ça me semble peu probable, ouvrier aussi, je pense qu'il s'agissait des classes laborieuses citadines, les petits artisans et commerçants et les employés des divers administrations viennoises, domestiques... A vérifier si c'est faisable.
Il semblerait que les ouvriers faisaient bien partie du public de La Flûte enchantée originelle : Comment se présente le théâtre populaire des faubourgs viennois dans lequel Schikaneder déploie des trésors d'imagination scéniques et dramatique pour séduire les foules, et dans lequel il propose à Mozart de monter leur œuvre commune ? Le Theater auf der Wieden fait partie d'un long complexe résidentiel appartenant au prince Starhenberg et compenant quelques vingt-cinq habitations. Toute la compagnie [la troupe de Schikaneder] réside à bon marché parmi les ouvriers, artisans et domestiques qui constituent le public de ce théâtre cautionné également par certains membres de la haute société viennoise.Source : Mildred Clary, Mozart La lumière de Dieu |
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Rav–phaël Mélomane chevronné
Nombre de messages : 6516 Age : 31 Localisation : Nice/Paris Date d'inscription : 17/07/2011
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 29 Déc 2011 - 20:49 | |
| Je me suis pris d'amour pour cet opéra depuis que je l'ai écouté il y a quelque jour pour la première fois je n'arrêtes pas d'y penser et de l'avoir dans la tête ! C'est tout ce que j'avais à dire mais ça me fait plaisir |
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pisau Néophyte
Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 06/08/2012
| Sujet: Nom d'un effet musical Dim 19 Aoû 2012 - 15:04 | |
| Bonjour,
Ignare en théorie musicale, je cherche le nom d'un "effet musical" particulier que je ne peux définir que par un exemple. Un air des 3 garçons de "la flûte enchantée" /watch?v=8srFRvRE8V0 Il me semble que ce genre d'effet est fréquent chez Mozart, notamment dans Cosi fan tutte Il donne l'impression d'une musique céleste ! Je pense qu'il ne s'agit pas seulement du génie de Mozart, mais d'un effet particulier. Je me trompe peut-être. Merci d'avance
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91754 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 19 Aoû 2012 - 16:33 | |
| Tu peux préciser le minutage? Qu'on comprenne bien de quoi tu veux parler... (parce que là je ne vois pas précisément) |
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calbo Pertusienne
Nombre de messages : 28126 Age : 53 Localisation : Pictavia Date d'inscription : 29/08/2006
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 19 Aoû 2012 - 17:12 | |
| - Xavier a écrit:
- Tu peux préciser le minutage?
Qu'on comprenne bien de quoi tu veux parler... (parce que là je ne vois pas précisément) Ben il est marqué : 1mn50 |
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Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 5 Mai 2013 - 16:33 | |
| Comment qualifieriez-vous les traits de caractère du personnage de Papageno ?
Le compositeur le crédite d'une communicative sympathie, nous tend à travers lui le miroir de notre vie quotidienne et de nos aspirations bornées. Trivial, roué, incorrigible, attiré par les plaisirs de la chair et de la chère, incapable de s'en tenir à une droiture éthique qui l'affranchirait de sa condition. Il préfèrerait quitter cette terre dont il entend jouir en homme simple plutôt que réformer sa conduite. Mais encore ?
Pensez-vous que Mozart lui fasse seulement endosser l'habit du bouffon de farce, de simple faire-valoir face au noble prince qui réussit à s'élever à la sagesse ?
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Dim 5 Mai 2013 - 19:33 | |
| En fait Mozart a beaucoup moins à voir avec le caractère des personnages que le librettiste Schikaneder. Mais je crois que tu as tout dit. Je me poserais plus de questions existentielles sur Pamina et Tamino que sur Papageno. Der vogelfänger est un joyeux luron qui ne se complique pas la vie |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 98004 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Lun 6 Mai 2013 - 13:20 | |
| Ce n'est pas faux sur le plan psychologique (encore que, la fêlure de Papageno qui peine à trouver son vis-à-vis, et qui ne peut le trouver que dans un double...), mais sur le plan formel, j'aurais tendance à soutenir tout le contraire. Toute l'économie dramaturgique de la pièce, et le genre du singspiel lui-même, font de Papageno le principal moteur de l'intrigue. C'est lui qui apporte l'animation, lui qui apporte les doutes, lui qui fait avancer l'intrigue et divertit le spectateur. Il suffit de procéder à un test du suppression : l'oeuvre fonctionnerait tout de même sans Tamino, mais serait mortellement ennuyeuse (alors qu'elle l'est juste passablement ) sans Papageno. L'oeuvre repose tout de même largement sur son univers comique - le côté initiatique n'est pas suffisamment développé ni tendu dramaturgiquement (Tamino réussit tout sans encombres) pour en faire une pièce viable. |
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A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Lun 6 Mai 2013 - 16:01 | |
| Papageno a une vision simple de la vie: aimer, boire et chanter!
Ce sont les autres qui se compliquent l'existence autour de lui: trahison, enlèvement d'enfant, rites initiatiques, amours impossibles, etc. |
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MIMI21 Mélomane averti
Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 10/04/2013
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 31 Oct 2013 - 5:48 | |
| Je cherche la meilleure interprétation de "La flûte enchantée". Que me conseillez-vous ? |
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gluckhand Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4968 Localisation : Amiens Date d'inscription : 15/07/2013
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 31 Oct 2013 - 6:21 | |
| Perso j'ai toujours beaucoup aimé pour les versions anciennes ,celle de Karajan sans les récitatifs, et aussi celle de Solti, que je trouve vraiment très bonne, dans les versions modernes je laisse la parole à d'autres! |
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Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91754 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 31 Oct 2013 - 13:11 | |
| La discographie, c'est dans la rubrique nommée... Discographie! Donc pas ici. |
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charpentier hélène Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 20/01/2014
| Sujet: Pourquoi cette flûte nous enchante toujours... Jeu 23 Jan 2014 - 8:57 | |
| Que l'on veuille bien m'excuser. La musique et le chant tiennent une grande place dans ma vie mais je demeure une "littéraire" et mon approche ne peut être que partiale et partielle.
La flûte enchantée de Mozart.
Pourquoi cette flûte nous enchante toujours…
La flûte enchantée désigne le dernier opéra de Mozart, un singspiel, œuvre parlée et chantée pour le théâtre, comparable à notre opéra-comique. Le titre de notre présentation rectifie une traduction erronée du titre original : Die Zauberflöte. Cette flûte enchante. Elle ne subit pas. Au contraire, elle agit sur celles et ceux qui l’entendent et assistent à la représentation. Elle est donc enchanteresse.
Ce dernier opéra d’une durée de presque trois heures comporte trois parties : une ouverture et deux actes. L’ouverture d’abord solennelle et devenant rapide et enjouée suggère ce qui va suivre. Le premier acte contient 19 scènes réparties en trois tableaux et le second trente scènes et dix tableaux. La musique est de Mozart et le livret de son ami Emmanuel Schikaneder. Il est possible que Mozart et deux ou trois amis aient contribué à l’élaboration du livret. La première représentation fut donnée le 30 septembre 1791 dans les faubourgs de Vienne au théâtre auf der Wiieden dont Schikaneder était le propriétaire. L’ouverture de ce théâtre libre avait été autorisée par l’empereur Joseph II afin d’y représenter des œuvres en langue allemande compréhensible et donc accessible à toutes les classes sociales. L’opéra italien était réservé à l’élite, en particulier à l’aristocratie. L’établissement relativement spacieux disposait d’importantes ressources techniques pour les effets spéciaux mettant en valeur tout ce qui relève du merveilleux spectaculaire et propre au monde germanique. Il s’agissait de divertir, de surprendre et capter l’attention d’un public populaire durant presque trois heures comme nous l’avons précisé plus haut. Le pari fut réussi et depuis 1791, il l’est toujours.
Le constat du succès est aisé à illustrer. La centième représentation fut donnée un an plus tard. Une adaptation française vit le jour en 1801 sous le titre Les mystères d’Isis. L’écrivain allemand Goethe fut enthousiasmé au point d’envisager une suite tandis que la ville de Weimar comptabilisait 94 représentations. L’œuvre inspira d’autres compositeurs comme Peter von Winter ou Beethoven. Elle a inspiré les peintres pour les décors et les costumes dont ceux imaginés par Chagall. A Vienne, une sculpture représente l’oiseleur Papageno et sa progéniture. Parmi les cinéastes, l’adaptation du suédois Bergman mérite d’être signalée. Les philosophes Hegel et Kierkegaard ont commenté cette œuvre tandis que des écrivains comme Goethe ou Zimmer Bradley s’en sont inspiré. De nombreuses bandes dessinées et adaptations pour enfants ont vu le jour sans parler des metteurs en scène privilégiant tel ou tel aspect de l’œuvre et sans oublier les ouvrages et articles des musicologues. Il convient donc de chercher les raisons d’un tel succès et de comprendre pourquoi cette flûte nous enchante toujours.
De toute évidence il s’agit d’une belle histoire qui nous transporte dans un monde imaginaire lointain à la fois dans le temps et l’espace, un monde où les épreuves sont surmontées. Nous apprenons au fil des péripéties à discerner les obstacles et les frustrations pour mieux compenser ceux de notre quotidien. Nous apprenons aussi à nous méfier des illusions et des dangers de toute existence. Une belle histoire est une fiction, en conséquence un mensonge qui aide à entrevoir la vérité. Le livret de La flûte enchantée s’inspire de deux contes tirés d’un recueil de Wieland et Liebeskind : Lulu ou La flute enchantée et Les garçons judicieux. Il s’inspire également du drame de Tobias Philipp von Gebler : Thamos roi d’Egypte. Gluck ayant refusé de mettre ce drame en musique, ce fut Mozart, âgé de 17 ans qui s’en chargea et découvrit à cette occasion le rituel oublié de l’initiation religieuse égyptienne.
L’action consiste en une quête se situant donc en Egypte au temps des dieux Osiris et Isis.
La première étape de la quête consiste à délivrer Pamina, la fille de la Reine de la nuit, enlevée par le prêtre Sarastro. Elle occupe le premier acte et c’est le personnage principal, Tamino aidé de l’oiseleur Papageno qui est chargé d’accomplir cette mission. La seconde étape, occupe le deuxième acte. Tamino et Pamina à peine réunis sont de nouveau séparés. Ils ont compris que Sarastro cherche à les protéger et ne leur rendra leur complète liberté qu’à l’issue d’une série d’épreuves initiatiques qui les rendront plus forts et plus sages afin de pouvoir lui succéder. La quête devenue spirituelle concerne cette fois Tamino et Pamina.
Présentation des personnages.
- Tamino est un prince japonais égaré venu chasser sur les terres de la Reine de la nuit. Il est poursuivi par un serpent - certains metteurs en scène choisissent de représenter un dragon - et s’évanouit. Trois dames (deux soprani et une mezzo) vêtues de noir et armées chacune d’une lance, tuent le monstre. Elles sont séduites par la beauté du jeune homme, se le disputent puis décident d’aller prévenir la Reine de la nuit don elles sont les messagères. Ecoutons l’entrée en scène dramatique de Tamino, (ténor) qui appelle à l’aide puis l’arrivée des trois dames. « Zu Hiffe ! Zu Hiffe ! »
- Survient Papageno (baryton) qui fait croire à Tamino qu’il a vaincu le monstre à la seule force des bras. Papageno, dont le nom signifie perroquet, parle sans trop réfléchir. Il capture des oiseaux auxquels il ressemble plus ou moins selon la volonté du metteur en scène, pour les volières de la Reine de la nuit qu’il n’a jamais vue. Il les remet aux trois dames qui le rétribuent en nourriture et en boisson ce qui suffit à son bonheur. Néanmoins il serait plus heureux encore s’il pouvait capturer une demoiselle qui deviendrait sa femme. Papegeno est un homme simple, un personnage typique du singspiel qui était interprété par Schikaneder. Voici la première apparition comique de Papageno. « Der Vogelfänger bin ich ja. »
-Les trois dames reviennent et punissent Papageno de son mensonge en lui posant un cadenas sur la bouche. Elles remettent à Tamino un portrait de Pamina. Tamino tombe immédiatement amoureux. Ecoutons Tamino contemplant le portrait. « Dies Bildnis ist bezau bernd schön. »
-La Reine de la nuit (soprano colorature) surgit dans un bruit de tonnerre, exprime son désespoir et demande à Tamino d’aller délivrer sa fille prisonnière de Sarastro. La Reine de la nuit n’apparaît que deux fois dans l’opéra. Au premier acte nous la voyons et l’écoutons en mère éplorée. Au second acte elle ordonne à sa fille de tuer Sarastro afin de récupérer le Cercle solaire que le père de Pamina a confié à Sarastro et non à elle en raison de sa nature féminine. Elle menace de renier sa fille si celle-ci refuse de lui obéir. Voici cet air très célèbre de l’acte II où la Reine de la nuit crie sa vengeance. « Der Hölle Rache Knocht in meinem Herzen. »
Pour l’aider dans sa mission les trois dames remettent la flûte enchanteresse à Tamino. Elles délivrent Papageno de son cadenas mais lui ordonnent d’aider Tamino en lui remettant un carillon magique. La flûte et le carillon seront d’un précieux secours dans les moments difficiles de toute l’histoire. -Pamina(soprano) est une jeune fille innocente qui tarde à entrer en scène pour rencontrer son sauveur. Prisonnière de Sarastro, elle est surveillée par Monostatos, un Maure à la peau noire que certains metteurs en scène préfèrent représenter par un personnage blafard d’une laideur repoussante. Pamina doit résister à ses avances lubriques. Elle reprend courage quand Papageno lui annonce qu’un prince veut la délivrer mais elle est tentée par le suicide quand elle se croit abandonnée par Tamino qui refuse de lui répondre, ignorant qu’il subit l’épreuve du silence. A l’instar de son sauveur, son courage et son évolution sont spectaculaires. Elle résiste à l’amour charnel, elle refuse de tuer Sarastro, elle révèle à Tamino l’origine de la flûte qui réunit les quatre éléments et elle décide de l’accompagner dans les dernières épreuves de l’initiation. Nous l’entendons ici exprimer son désespoir. « Ach,ich fül’s, es ist vermschwunde. »
-Monostatos( ténor) dont le nom signifie celui qui est seul, est au service de Sarastro pour surveiller Pamina. Sa traîtrise sera démasquée et il passera au service de la Reine de la nuit qui lui a promis Pamina s’il réussit à la renvoyer au royaume de l’obscurité, le royaume de Sarastro étant celui du jour et du soleil. -Les trois enfants ou trois génies arrivent toujours au bon moment pour aider Tamino, Pamina ou Papageno dans les moments difficiles. Ils descendent du ciel dans une nacelle ou peuvent selon les mises en scène surgirent en courant mais leurs voix angéliques apaisent les personnages qui reprennent courage. -Sarastro, (basse profonde) présenté comme un personnage cruel et maléfique se révèle au contraire sage, apaisant, éclairé, épris de justice, dominé par la raison et non la passion violente. Il n’apparaît qu’à la scène 18 du premier acte. Tout l’oppose à la Reine de la nuit associée à la lune tandis qu’il porte le Cercle solaire qu’elle veut reprendre. Sa voix grave et posée est à l’extrême opposé de la soprano colorature qui vocalise dans les aigus agressifs en staccato. Nous l’entendons ici rassurer Pamina : « In diesen heil’ gen Hallen. » qui a refusé d’obéir à sa mère et a repoussé le chantage lubrique de Monostatos. Saratro protège Pamina en « des lieux sacrés où la vengeance est inconnue et si un homme y succombe l’amour le ramène au devoir. Ainsi il marche, guidé par la main de l’amitié, joyeux et content sur une terre meilleure. »
- Les autres personnages sont : pour rappel les trois dames messagères de la Reine de la nuit et les trois enfants messagers de Sarastro, les esclaves, les prêtres et les deux hommes en armure. Les trois enfants interviennent pour guider Tamino et Papageno dans leur recherche du palais de Sarastro où Pamina est prisonnière. Ils interviennent également pour empêcher le suicide de Pamina et celui de Papageno. Les voici avec Pamina qui se croit abandonnée par Tamino et veut mettre fin à ses jours.
Une belle histoire racontée simplement.
En choisissant le singspiel, qui raconte en parlant et en chantant, Mozart tourne le dos le dos à l’aristocratie et affirme sa liberté de création. Il compose pour l’auditoire populaire des banlieues, une œuvre porteuse de paix et de fraternité tout en incorporant habilement une symbolique maçonnique où l’initiation du couple réhabilite la femme.
Dès l’ouverture solennelle puis enjouée et s’envolant dans une fugue, l’auditeur est averti du mélange des genres. Une opposition des personnages des situations et des éléments illustre ensuite cette première impression.
Tamino,d’abord effrayé par le serpent(tentation de l’éveil des sens et des forces maléfiques ?) est transformé par l’amour qui lui donne le courage de délivrer Pamina en surmontant différentes épreuves qui le rendront digne de cet amour et de l’apothéose finale. Papageno au contraire n’est pas tenté par les difficultés et sa conception de l’amour se limite au besoin d’une compagne qui lui donnera beaucoup d’enfants. Sarastro s’opose à la Reine de la nuit. Il représente le jour, la lumière du soleil, la raison, la sagesse, la paix avec la victoire de l’ordre retrouvé sur le chaos. La Reine de la nuit comme son nom l’indique est l’allégorie de l’obscurité, des souterrains. Femme frustrée elle est guidée par la soif de vengeance. Le musicologue Jacques Chailley dans son ouvrage : La flûte enchantée, un opéra maçonnique, Robert Laffont, 1991 troisième édition, mentionne, à la page 100, un passage souvent coupé de la représentation et révélateur de l’incompréhension générale. Le père de Pamina époux défunt de la Reine et gardien du Cercle solaire qui englobe l’univers et le pénètre de ses rayons, en a confié la garde aux seuls Initiés, et à Sarastro en particulier. Les femmes étant écartées de l’initiation, il lui a déclaré avant de mourir : « Ces choses sont inaccessibles à ton esprit de femme. Ton devoir est de te soumettre entièrement, ainsi que ta fille, à la direction des hommes sages. » Or, Pamina, refusant la vengeance par le meurtre devient digne d’être initiée avec Tamino et quitte le monde de la nuit pour celui du jour. Papageno au service de la Reine de la nuit, passe lui aussi au monde du jour. Inversement, le traître Monostatos quitte le monde du jour pour celui de la nuit dans l’espoir de gagner Pamina qu’il ne désire que charnellement. Le couple Tamino /Pamina ne ressemble pas au couple Papageno/ Papagena. A l’opposition des personnages, il convient d’ajouter l’opposition des situations. Le début est dramatique. La fin est une apothéose. Les moments de doute et les tentatives de suicide sont compensés par des scènes bouffonnes : les trois dames se disputent le beau jeune homme évanoui, Papageno chante un cadenas sur la bouche, Monostatos et les esclaves se mettent à danser au son du carillon et oublient de capturer Pamina et Papageno. Le moment comique le plus apprécié du public est sans doute celui où Papageno aussitôt sa tentative de suicide voit arriver Papagena. Voici leur rencontre.
En plus de ce mélange de gravité et de bouffonnerie, il convient de mentionner les moments où le merveilleux spectaculaire des contes surprend le spectateur. Le spectacle s’ouvre sur un serpent monstrueux, la montagne s’ouvre dans le fracas du tonnerre pour l’arrivée de la Reine de la nuit, les trois garçons descendent du ciel dans une nacelle, Les animaux de la forêt viennent écouter la flûte de Tamino et le carillon de Papageno qui a fait fuir Monostatos et les esclaves, fera venir Papagena. Néanmoins, cette belle histoire racontée simplement en mêlant le rire, les larmes et le merveilleux pour la satisfaction d’un large public, comporte également de nombreux éléments symboliques. Sarastro est l’élément masculin associé au soleil, au jour, à l’or, au chiffre 3, à la couleur rouge et au feu. Le chiffre 3 est omniprésent dans cet opéra : tonalité en mi bémol avec 3 bémols à la clé, 3 dames, 3 enfants, 3 temples (Nature, Raison, Sagesse) 3 prêtres, 3 esclaves et Sarastro apparaît à la scène 18, multiple de 3. On peut songer à la trinité Osiris, Isis et Horus, constituant l’unité et l’équilibre dans l’initiation égyptienne perdue que Mozart souhaitait vraisemblablement restaurer pour instaurer la paix du monde. Mozart avait composé la musique de Thamos roi d’Egypte pour le dramaturge von Gobler car Gluck, franc –maçon avait refusé la proposition. Mozart avait découvert l’initiation égyptienne et la franc-maçonnerie à cette occasion en 1773 à l’âge de 17 ans. Il sera initié plus tard en 1784 dans la loge de La Bienfaisance à une époque où sous l’influence du mouvement de l’Aufklarung signifiant élévation vers la lumière, on assiste à un raz de marée de la franc-maçonnerie répondant à un besoin de spiritualité dans une Europe en crise et proposant une alternative intellectuelle et spirituelle aux valeurs traditionnelles. La Reine de la nuit est l’élément féminin. Elle est associée à la lune, l’argent, le blanc ou le noir, à l’eau et au nombre 2, lequel associé au 3 de l’élément masculin aboutit à 5 moins présent que le chiffre 3 dans l’ensemble de l’œuvre. Si la flûte symbolise la musique qui permet de surmonter les moments difficiles de toute existence, Pamina rappelle à Tamino qu’elle réunit les quatre éléments. C’est un instrument à vent (air), fabriqué sous l’averse (eau), au bruit du tonnerre (terre), à la lueur des éclairs (feu). On retrouve ces éléments chez les personnages : Papageno, l’oiseleur représente l’air, Monostatos la terre des souterrains par lesquels il tente de revenir pour renverser Sarastro et reprendre Pamina laquelle représentant l’eau – elle a tenté de s’enfuir par un canal- va s’unir au feu de Tamino. L’eau symbole de vie doit s’unir au feu pour ne pas devenir glace.
Il est impossible de citer ici tous les symboles de cet opéra qui a réussi le pari de séduire à la fois les initiés et le public le plus large possible du XVIII° siècle à nos jours. L’ouvrage de Jacques Chailley (1) cité plus haut les explicite et les justifie en détail. Qu’il nous soit simplement permis de conclure en écoutant le chœur final où l’unité retrouvée est exprimée par l’harmonie et l’unité des voix.
Hélène Charpentier. (1) La flûte enchantée.Un opéra maçonnique.Jacques Chailley. Robert Laffont. Collection Accords. 1968,1983 et 1991. Notes. Illustrations. Bibliographie et références. Index auxiliaire.
Dernière édition par charpentier hélène le Jeu 23 Jan 2014 - 14:15, édité 3 fois |
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Cololi chaste Col
Nombre de messages : 33501 Age : 44 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 10/04/2009
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 23 Jan 2014 - 8:59 | |
| Il y a un sujet général pour ça Je déplace. _________________ Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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Michel Desrousseaux Mélomaniaque
Nombre de messages : 1195 Date d'inscription : 31/08/2010
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 23 Jan 2014 - 9:08 | |
| Belle présentation en tout cas. Merci. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée Jeu 23 Jan 2014 - 11:58 | |
| Excellent en effet; enfin une tentative pour battre en brèche les idées reçues qui ne voient dans le livret de la Flûte qu'une pantalonnade sans queue ni tête. Mozart croyait beaucoup à la valeur pédagogique de ce conte philosophique. En dehors des deux suites de Peter von Winter, il faut signaler aussi l'influence que la Flûte a exercé sur le Werther de Simon Mayr, voir http://www.italianopera.org/mayr/verter1F.html . |
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| Sujet: Re: Mozart - La flûte enchantée | |
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| Mozart - La flûte enchantée | |
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