Opéra de Bordeaux, saison 2008-2009

La programmation est disponible maintenant, des avis ?

Moi j'ai repéré un quatuor chelou comme je les aime :

MODERN STRING QUARTET

Herbie Hancock - Dolphin dance (arr. J. Widmoser)Debussy/Zrenner - La Mer/RemixHerbie Hancock - Cantaloupe Island (arr. W. Zrenner)Andreas Höricht - NiagaraKurt Weill - My ship (arr. J. Widmoser)Joerg Widmoser - Suite for a floating moodChick Corea - Crystal Silence (arr. J.H. Hecker)Haendel/Höricht - Aqua Musica NovaIrving Berlin - How deep is the ocean ? (arr. W. Zrenner)Chopin/Hecker - RegenJoerg Widmoser - WasserspieleMiles Davis - All blues (arr. J. Widmoser)

Joerg Widmoser , violon
Winfried Zrenner , violon
Andreas Höricht , alto
Jost-H. Hecker , violoncelle

Bon, il n'y a pas que ça... un petit Tannhäuser et d'autres babioles.

J'en ai un peu parlé sur CSS, côté opéras. Quelques très beaux récitals aussi. Ma foi, une saison qui me tente beaucoup, avec comme clou MIMI dans la Vuelta de tuerca !

Et quelques récitals vocaux le midi qui promettent beaucoup...

OUi, je trouve que c'est pas mal, malgré l'accueil chagrin de certains.

http://www.vocalises.net/spip.php?article190

Heureusement qu'un membre éminent de NOTRE forum a apporté la contradiction.

Stanlea a écrit:

OUi, je trouve que c'est pas mal, malgré l'accueil chagrin de certains.

http://www.vocalises.net/spip.php?article190

Heureusement qu'un membre éminent de NOTRE forum a apporté la contradiction.

Le problème, c'est qu'il y a confusion entre des goûts particuliers (l'opéra français XIXe, Verdi et l'opérette) et l'intérêt général d'une culture diversifiée. La qualité remarquable des distributions n'y est pas non plus prise en compte... Je pense tout à fait comme Vartan.

A propos, pour le Quatuor Moderne, j'étais persuadé que tu m'avais dit que ça ne valait rien... Tu parlais de qui, alors, puisque ce n'est pas eux

Il a pété les plombs on dirait, ce membre !

Voici le lien qui mène à la programmation:

http://www.opera-bordeaux.com/index.php?id=27&id_cat=1

Quelle classe ce Membre !

Je parlais certainement du Modern Jazz Quartet, groupe de jazz américain assez connu (années 60-70), qui faisait un cross over jazz/classique. Cependant, si j'en ai dit du mal, je reviens un peu sur mes déclarations, car ce quartet comptait des très bon musiciens, et ils ont gravé quand même des choses intéressantes.

Le quatuor qui passe à Bordeaux, je ne connais pas du tout, mais le répertoire choisi, je le connais très bien , et il me tarde d'en attendre la version quatuorisée.

D'accord, merci, d'où ma confusion.

Je ne sais pas ce que ça peut donner, mais ça m'avait l'air sympathique.

Va falloir supporter Calbo la saison prochaine.

Kes tu vien voir ?

Bartoli le 10 Décembre et Périchole le 1 Mars pasqu'y a un ami qui chante dans cette opérette

calbo a écrit:

Bartoli le 10 Décembre et Périchole le 1 Mars pasqu'y a un ami qui chante dans cette opérette

On amènera les tomates, et elles sont bien dures, au mois de mars.

Stanlea a écrit:

calbo a écrit:

Bartoli le 10 Décembre et Périchole le 1 Mars pasqu'y a un ami qui chante dans cette opérette

On amènera les tomates, et elles sont bien dures, au mois de mars.

Fais ca et je te ferai avaler les pieds de tomates avec la racine et la terre

Calbo, ma chère Calbo, tu es plus violente qu'avant!

Spiritus a écrit:

Calbo, ma chère Calbo, tu es plus violente qu'avant!

Seulement avec ceux qui parlent d'emporter des tomates pour La périchole.

Bordeaux, Lille, Toulouse, Angers-Nantes...
Cette Périchole est l'Opéra de la saison 2009-2010

2008/2009 oui sans doute pour 2009/2010 je ne sais pas . Ce que je sais c'est qu'on ne touche pas aux amis de Calbo sans en subir les conséquences

Ah mon dieu oui on est en 2008
Je vais vraiment pas bien moi...

Elle va jouer quel rôle ton ami ? Dans les Choeurs ? Tu préfères qu'elle garde son anonymat ?

Il chante Don Pedro De Hinoyosa. Je les connais depuis 20 ans lui et sa femme et ca doit bien faire 15 ou 16 ans que je ne les ai pas vu même si je leur parle régulièrement au téléphone.

Nous c'est un certain Mathias Vidal qui le fait.

Connais pas ou alors il ne m'a pas marqué

Crapio a écrit:

Bordeaux, Lille, Toulouse, Angers-Nantes...
Cette Périchole est l'Opéra de la saison 2009-2010

Oui, mais nous, c'est avec Isabel Leonard, et autant vous prévenir que vous ne pourrez pas trouver mieux. Elle a chanté Stéfano au Met, et ça tue grave.

Crapio a écrit:

Nous c'est un certain Mathias Vidal qui le fait.

Très bon artiste, il a chanté beaucoup d'opéra comique et de baroque. La voix n'est pas ample, mais pour ce rôle, Vidal c'est du luxe, on peut le dire.

DavidLeMarrec a écrit:

Crapio a écrit:

Bordeaux, Lille, Toulouse, Angers-Nantes...
Cette Périchole est l'Opéra de la saison 2009-2010

Oui, mais nous, c'est avec Isabel Leonard, et autant vous prévenir que vous ne pourrez pas trouver mieux. Elle a chanté Stéfano au Met, et ça tue grave.

Le met est une certes grande maison d'opéra mais si la voix ne suit pas ce n'est pas forçément une référence. Je fais d'abord attention à ce que j'entends et je regarde le CV ensuite

Tout à fait d'accord, c'était le sens de mon second membre de phrase.

La voix est exceptionnellement riche, vraiment glorieuse, et le français tout à fait bon. Actrice très impliquée également...

On verra ça au mois de Mars, et si je suis déçue il y aura des sanctions . Mais d'abord j'irai faire un tour en coulisses

calbo a écrit:

On verra ça au mois de Mars, et si je suis déçue il y aura des sanctions .

Pas de problème, je tiens le pari et j'apporterai moi-même les verges, le tabouret et le caleçon ouverture facile pour que tu puisses faire ton infâme office d'exécutrice des hautes oeuvres sur la Place de la Comédie.

Dans le cas contraire, qu'est-ce que je gagne

Ungros paquet de bonbons

calbo a écrit:

Ungros paquet de bonbons

Je ne suis plus sûr de maintenir ma prise de risque, finalement, pour un paquet de bonbons (c'est très sucré ces trucs).

Surtout que vu que je vais forcément gagner, j'aimerais avoir un lot décent.

Tu es bien sur de toi sur ce coup la . Ceci dit si tu n'es pas sage le rouleau compresseur se mettra en route à ma sortie des loges

PHÈDRE de BENJAMIN BRITTEN
Phaedra - Cantate dramatique pour mezzo-soprano et petit orchestre, op. 93. Livret de Robert Lowell d’après Phèdre de Racine. Créée en 1976 à Aldeburgh.

DIDON & ENÉE de HENRY PURCELL
Dido & Aeneas - Opéra en trois actes.
Livret de Nahum Tate, d’après L’Enéide de Virgile.
Créé en 1689 à Londres à la Boarding School for Girls.
Production de l'Opéra National de Lorraine - Nancy
créée le 29 avril 2003 -

Direction musicale, Jaap ter Linden -
Mise en scène, décors et costumes, Yannis Kokkos -
Chorégraphie, Richild Springer -
Lumières, Patrice Trottier -
Études chorales, Michel Laplénie, Philippe Molinié -
Assistante mise en scène, Emmanuelle Bastet

PHEDRE, Catherine Wyn-Rogers
OMBRE DE PHÈDRE, OMBRE DE DIDON, Richild Springer

DIDON, Mireille Delunsch - BELINDA, Kimy McLaren - LA MAGICIENNE, Catherine Wyn-Rogers - 1ère SORCIERE, Colette Galtier - 2e SORCIERE, Arlette Da Costa - 2de FEMME, Isabelle Lachèze - UN ESPRIT, Louis-Alexander Désiré - ENEE, Thomas Dolié - UN MARIN, Bruno Comparetti
Orchestre National Bordeaux Aquitaine - Choeur de l’Opéra National de Bordeaux

http://www.opera-bordeaux.com/index.php?id=32&spectacle=192&id_cat=1

Intéressant rapprochement entre deux oeuvres éloignées de trois siècles. La langue anglaise, l'amour qui tue, deux figures féminines emblématiques et tragiques.

Phèdre de Britten pour commencer. Une cantate d'une vingtaine de minutes, un lamento qui fait passer Phèdre du désir frémissant et irrésistible pour la jeune chair d'Hippolyte à sa décision de renoncement et sa mort lente par le suicide.
Si la ligne mélodique du chant, certes moderne, (j'ai pensé aux mélodies de Barber), m'a semblé en retrait de l'action émotionnelle, c'est qu'elle est entièrement dévolue à un orchestre particulier, des cordes, un violoncelle, un clavecin et de lourdes percussions. C'est lui qui raconte ce drame, les halètements oppressants, les battements du coeur qui va rompre, la peur d'être découverte incestueuse, la souffrance... Britten dessine un somptueux prortrait de femme avec peu, le violoncelle déchirant, le clavecin inquiétant, les percussions implacables.
Sur scène une belle soprano (demandez à Elvira pour sa caractérisation mezzo ?) qui sera la magicienne dans l'oeuvre qui suit.
Sur les planches, Yannis Kokkos drape tout ceci d'un rouge sang et de voiles noirs, jeux d'ombres et de contre-jour somptueux, des angles découpés au couteau pour dessiner une scène biscornue, sorte d'équerre inclinés vers l'avant où se déplace une femme hagarde au bord du gouffre. Un danseur assez statique dans des poses très hiératiques est brièvement entraperçu, Hyppolyte ? Thésée ? La Mort ? La culpabilité ?

J'ai pensé à La mort de Cléopâtre de Berlioz, autre cantate d'une femme qui met fin à ses jours, autre utilisation particulière de l'orchestre qui joue les timbres plus que la mélodie.

Jaap ter Linden est très à l'aise ici, comme les solistes de l'orchestre.


Passons au plat principal... Didon

Passons très vite sur l'orchestre qui semble parfois déchiffrer la partition, à se demander...
Les choeurs sont plutôt bons malheureusement la langue anglaise n'est pas entendue. La mise en place comme la justesse sont cependant excellentes (à la différence d'autres prestations antérieures). L'engagement scénique du choeur que le metteur en scène projette au devant de la scène est une des réussites de cette représentation.
Sur scène Delunsch me transfixe (par définition) une présence et une identification au personnage toujours extrême, j'en frissonne. Le reste de la distribution est très bonne, une Belinda jeunette au timbre un peu grèle mais très expressive. L'Enée de Dolié ne m'a pas plus ému que ça.
L'oeuvre de Purcell est d'une poésie bouleversante. Il délaisse le théâtre pour la pastorale évocatrice de ces lointaines plaines où les amants se reposent en compagnie de leur suite et courent se réfugier sous quelque arbre à l'arrivée de l'orage. On est loin des furies berlioziennes. Juste quelques tableaux qui ponctuent l'action amoureuse et tragique.

Mais l'éblouissement de cette soirée provient pour beaucoup du travail inventif de Kokkos. Le devant de la scène est tendu d'un fin voile qui rend nimbe les chanteurs et les décors d'une ambiance onirique et scintillante. Il est seulement levé pour la mort de Didon. Des éclairages d'une grande discrétion un peu crépusculaires, les protagonistes apparaissant et disparaissant au gré de ces lampes, comme s'éloignant dans le temps plus que dans l'espace.
Des décors projetés qui ressemblent à certains Moreau (est-ce ma récente de sa peinture qui influence mes associations ?), des architectures grandioses et hautes, perdues, recouverte de lichen, des plans reliés par des marches.
Des costumes somptueux, de moire grenat, des fraises immenses qui rendent chaque visage unique et expressif, toute impression de masse due à la présence du choeur disparaît.
Les tableaux s'enchaînent et amènent une nouvelle idée.
La scène des sorcière est positivement effrayante. Obscurité sur scène, brume. Une vague silhouette se devine dans le fond, haute, gigantesque, drapée de noir. Une tête chauve, cireuse, éclairée du zénith située presque au niveau des cintres, une grande fraise noire l'isole du reste de sa robe noire qui mesure trois ou quatre mètres. C'est Nosferatu, la sorcière, mais sans grand-guignol, son éloignement et sa hauteur en imposent. Les sorcières entrent dans un costume identique, elles sont 16 (j'ai compté des fois qu'une s'échappe vers la salle) tête chauves et blanches, noires et fraisées, rampantes et ricanantes, des vampires. Tableau glaçant et superbe.
La scène des marins qui chantent leur départ pourrait se déplacer chez Billy Budd ou L'île aux trésors, scène de taverne anglaise humoristique.
Ne parlons pas de la délicatesse du dernier tableau, la mort lente de Didon abandonnée, quittée de loin en loin par les Cathaginois qui quittent la scène chacun leur tour le long d'une déploration funèbre de l'orchestre.

Il y a longtemps que je n'avais pas été aussi enchanté.

Dommage, il n'y a pas de photo (et l'art exigeant de la photo floue et mal cadrée pendant les applaudissements n'est pas parvenu jusqu'à Bordeaux), mais ça donne bien envie.

Sympa quand même d'avoir une saison Delunsch bien remplie

J'étais placé trop en évidence pour pouvoir te montrer ce que c'est qu'une vraie photo floue !

L'effectif de l'orchestre ?
La représentation du Dido de Mc Creesh à beaune cet été comportait 7 instruments à tout casser. Et c'était d'une tiédeur agaçante.

Oui, je me posais aussi la question, c'est l'orchestre de Bordeaux-Aquitaine avec une vague tentative de faire sonner des instruments anciens ou pas du tout ?

J'imagine un risque pour ce genre d'orchestre de considérer la musique de Purcell comme facile à jouer et de venir avec un niveau de préparation archi-minimal (comme tu le suggères).

Pour Moreau, je vois au moins un lien: les figures perdues dans la nature (cf CSS), mais ce n'est pas ce qu'il y a de plus proche visiblement.

Les solistes, tous très bons? même le premier violon?

Je n'avais pas vu ces questions

Très peu d'instruments, une dizaine de cordes et on sonnait les violons baroque, sans vibrato et quelques ornementations mais discrètes. Pas réussi, impression de maladresse. Quitte à choisir autant ne pas tenter ce genre de choix et rester "moderne".

Comment tu fais pour être enchanté avec un orchestre pareil, comme si t'arrivais à dissocier le bon du mauvais et n'écouter que ce qui est bon.
J'y arrive pas.

Il y avait tellement bien sur scène.

Morloch a écrit:

Oui, je me posais aussi la question, c'est l'orchestre de Bordeaux-Aquitaine avec une vague tentative de faire sonner des instruments anciens ou pas du tout ?

Louis Langrée a renoncé à prendre en charge l'orchestre à cause du refus des musiciens à 50% de suivre des stages de ce type. C'est sur instruments modernes, avec un tempo très lent, un peu d'irrégularité et moins de vibrato. Ils ont à plusieurs reprises joué faux (violons), ce que je ne crois pas avoir déjà entendu à ce niveau.

C'était plutôt fourni pour du Purcell. Cela dit, ça ne sonnait pas épais, , il y a eu un véritable effort.

On les sentait errer, mais ce n'était pas indigne dans le sens où ça ne ressemblait pas du tout à de la soupe des années 50. On était plutôt dans un style équidistant de Britten et de McCreesh, facçon Jane Glover. A la fin, c'était même bien (même si certains vibrait, d'autres non... comme d'habitude). Et il faut saluer l'excellentissime violoncelliste continuiste, qui était bouleversant.
Plutôt une bonne surprise, en fait, leur prestation (malgré les ratés techniques).

(Concernant les choeurs, d'où j'étais, je les entendais décalés de pratiquement un temps pendant quasiment toute la chanson au début du IV... Et au début, on entendait le timbre se chercher très fortement, avec une grande hétérogénéité jusque dans la qualité de chacun.
Clairement, lorsqu'on ne travaille que Verdi, comme nous le disait Papou2, il est difficile de s'adapter à d'autres styles plus en nuance. C'était d'autant plus dommage que contrairement à une partie de l'orchestre qui semblait peu mobilisée - ou totalement perdue -, on sentait de l'application chez eux - pas toujours couronnée de succès.)


Pour le reste, je ne m'étends pas, j'ai déjà amplement blablaté ailleurs. Et il me reste beaucoup de lecture ici.

Soirée remarquable grâce au continuo, aux chanteurs (singulièrement Mireille) et par-dessus tout à Kokkos. (Moi, le tableau translucide ne me fait pas franchement penser à Moreau, plutôt à un paysage à la mode du Lorrain. Et ça date de cette époque en tout cas, on sera d'accord au moins là-dessus.)

Merci, Vartan, pour le compte-rendu !

atomlegend a écrit:

Comment tu fais pour être enchanté avec un orchestre pareil, comme si t'arrivais à dissocier le bon du mauvais et n'écouter que ce qui est bon.
J'y arrive pas.

C'est indispensable, surtout avec le spectacle vivant. Sinon on se punit tout seul.

Non ??? ....

Mais si

Je ne sais pas si certains ont suivi la saison 2 d'Incroyable Talent ?
Avec le magnifique Louis-Alexander, Le Petit prince à la voix d'Ange selon le jury ?

Et bien c'est lui qui va jouer Miles dans le Tour d'Ecrou

Un petit rappel : http://fr.youtube.com/watch?v=5lFbP4TYMUc

Enfin je dis ça, je n'ai encore jamais entendu l'œuvre...

Si tu continues sur cette pente glissante et ironique, je sens qu'on va entendre le cri du cht'i qu'on pousse par dessus la rambarde du 2° balcon avant le début de le représentation.

Il était admirable dans Didon & Enée, et presque parfaitement juste. Pour une fois qu'on a un petit braillard supportable, franchement, je suis tenté de lui lancer des couronnes, quelles qu'aient été ses errances passées.


Edit : Dans ta vidéo, en revanche, c'est franchement horrible. Il a pris de l'assurance depuis, ou alors l'opéra l'impressionne moins que les niaiseries qu'on lui fait chanter à la télé.
La voix, en vrai, porte assez bien, et très bien timbrée.

En tout cas, pour être capable de mémoriser le rôle de Miles, c'est autre chose qu'une célébrité à la petite semaine !

vartan a écrit:

Si tu continues sur cette pente glissante et ironique, je sens qu'on va entendre le cri du cht'i qu'on pousse par dessus la rambarde du 2° balcon avant le début de le représentation.

Heeeeeeeeeeeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ???

DLM a écrit:

Il était admirable dans Didon & Enée, et presque parfaitement juste. Pour une fois qu'on a un petit braillard supportable, franchement, je suis tenté de lui lancer des couronnes, quelles qu'aient été ses errances passées.

Bon c'est rassurant, parce que ses prestations dans Incroyables Talents n'étaient franchement pas réjouissantes.

Tant qu'on a pas Mac Donaldi en Yniold...

Ah oui, ça serait énorme.

Tiens, c'est le Thésée (celui de Lully) de la Production TCE/Lille de l'année dernière qui fait Peter Quint...
Aucun souvenir de sa voix...

Morloch a écrit:

Paul Agnew en Thésée parait être devenu transparent, c'est un peu dommage par rappport au souvenir que j'avais de lui dans Platée par Minkowski.

Je te dirai ça mercredi prochain... J'y vais en éclaireur.