En ce moment à la télévision... (3)

et on découvre un génie méconnu : Josef Hellmesberger junior.

Ayé : ils comment à sortir les castagnettes et les clochettes, le concert à commencé pour de bon (ça se fait les percussions sur Rolex ? il y aurait des idées possibles de placement produit)

Ouah ! une réorchestration molle du galop de Zampa par Strauss. Ce concert est celui de toutes les découvertes.

ça fait quelques années qu'ils essayent de nous placer Hellmesberger... pas mal d'ailleurs cette valse espagnole...
Ciel, le commentateur vient de se racler la gorge en plein milieu de la polka (ils ont oublié de couper le micro, comme hier soir dans le "gala" de Bastille où la pauvre speakrine n'arrêtait pas de demander des ordres à la régie sans se rendre compte qu'elle était à l'antenne)
prévoir un mêtre carré de plus pour le podium du chef l'année prochaine...
c'est tout de suite mieux quand on se rapproche de l'orchestration wagnérienne, mais ça manque de subtilité cette direction empâtée.

Chaque année on se rapproche un peu plus du "Concert du nouvel an à Tokyo" avec des viennois dans la salle...

Amusant le petit sketch dans Haydn.

En fait c'est John Cage qui est joué

Morloch a écrit:

Ouah ! une réorchestration molle du galop de Zampa par Strauss. Ce concert est celui de toutes les découvertes.

Mince, j'ai manqué ça.

ach Gott! des enfants avec des ailes... ça ne s'arrange pas!

le bleu roi choisi pour les costumes cette année est merveilleux.

Voilà voilà, la parenthèse du bon goût à l'état pur est terminée. Il y a quelque chose de rassurant dans ce concert, chaque année.

Barenboïm est pas mal du tout comme chauffeur de salle.

j'étais encore trop bourré ce matin pour apprécier le concert du nouvel an... Du coup, j'ai regardé les infos de Tf1 et ils parlaient des factures d'énergie qui vont augmenter. Maintenant, je ne suis plus du tout bourré !

Guillaume a écrit:

Formidable soirée pour clore cette année Puccini. Cette production filmée est excellente à tous points de vue !

J'en ai vu tellement peu, de cette Tosca, que je ne saurais dire comment c'était musicalement, mais cinématographiquement, ça ne m'a pas semblé parfait. J'ai l'impression que le direct (de l'époque, hein !) était simplement là pour amener des téléspectateurs pas forcément mélomanes mais impressionnés par le "challenge", il n'apportait rien de plus, si ce n'est des défauts: la caméra (à l'épaule ?) toujours en train de bouger, qui cadrait mal, le maquillage que l'on ne pouvait pas refaire lorsque la sueur le faisait couler (Tosca était laide et blafarde, au second acte !), etc.
Un film opéra "classique" aurait sans doute été préférable pour soigner la réalisation...

Zip a écrit:

Un film opéra "classique" aurait sans doute été préférable pour soigner la réalisation...

Pitié ! Non !

Ceux qui ont subi les réalisations de studio médiocres des radios des années soixante me comprendront.

DavidLeMarrec a écrit:

Pitié ! Non !

Ceux qui ont subi les réalisations de studio médiocres des radios des années soixante me comprendront.

Par "classique", j'entendais juste sans le direct. Evidemment, je ne proposais pas de filmer ça en studio (dans les lieux-mêmes de l'intrigue, c'est tout de même très chouette !), avec un mauvais playback pour couronner le tout – celui [le play-back] d'hier était excellent.

Alors comment tu fais un film opéra sans playback?

Xavier a écrit:

Alors comment tu fais un film opéra sans playback?

(Tu ne fais pas, ou difficilement.)
Je ne suggérais pas de faire sans ! David évoquant les films-opéras médiocres des années 60, tournés en studio et avec le plus souvent un mauvais play-back, je me réjouissais simplement que cette Tosca n'aie pas été réalisée ainsi...
(bon, ce n'est pas beaucoup plus clair dit comme cela)

En même temps, Tosca durant toute l'histoire est très éprouvée : après une nuit sans sommeil, une telle épreuve, comment rester coquette ?

Ceci dit je ne l'ai toujours pas regardé cette Tosca (enfin, il y a longtemps quoi).

Elvira a écrit:

En même temps, Tosca durant toute l'histoire est très éprouvée : après une nuit sans sommeil, une telle épreuve, comment rester coquette ?

Moui, c'était peut-être voulu...

Elvira a écrit:

En même temps, Tosca durant toute l'histoire est très éprouvée : après une nuit sans sommeil, une telle épreuve, comment rester coquette ?

Mais enfin, elle arrive tout juste du concert, j'espère bien qu'elle était à peu près reposée et apprêtée !

C'est surtout que les éclairages sont d'un prosaïsme, surtout au II... (comme il faisait encore jour, ils ont mis des éclairages bleutés magnifiques pour faire la nuit ).

Zip a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Pitié ! Non !

Ceux qui ont subi les réalisations de studio médiocres des radios des années soixante me comprendront.

Par "classique", j'entendais juste sans le direct. Evidemment, je ne proposais pas de filmer ça en studio (dans les lieux-mêmes de l'intrigue, c'est tout de même très chouette !), avec un mauvais playback pour couronner le tout – celui [le play-back] d'hier était excellent.

Ce que je veux dire, c'est qu'en l'occurrence les chanteurs jouent vraiment parce qu'ils risquent tout dans l'instant, ce n'est pas un machin joué dans un placard dans le désordre, en quelques prises, chanteur par chanteur, et en faisant semblant de doubler un vague transistor.

Citation :

Mais enfin, elle arrive tout juste du concert, j'espère bien qu'elle était à peu près reposée et apprêtée !

Ah oui, suis-je bête, je confonds avec Sardou !

Bon, d'ailleurs, je vais aller le regarder en vitesse.

1) mi-figue mi-raisin sur le concert du Nouvel An, Barenboim très attachant (le finale des Adieux, magique), mais trop prussien, et mou (Unter donner und blitz ), pas très drôle dans ses interprétations en fait.

2) hier soir (enfin ce matin), j'ai regardé les deux premiers actes de Aïda sur FR2, eh bien c'était mortellement chiant.

Tu aurais mieux fait de regarder Tosca !

(en plus, si la mes d'Aida était kitsch, je te plains)

Oui, les chorégraphies étaient ridicules, et décidément, Verdi est un supplice pour moi, bien moins sauvable que dans mon souvenir.

Hé bien, tant pis ! Ca passe pas, ça passe pas ! C'est juste dommage !

Elvira a écrit:

Citation :

Mais enfin, elle arrive tout juste du concert, j'espère bien qu'elle était à peu près reposée et apprêtée !

Ah oui, suis-je bête, je confonds avec Sardou !

Tu es trop cultivée, que veux-tu !

(J'adore la fin chez Sardou...)

DavidLeMarrec a écrit:

Elvira a écrit:

Citation :

Mais enfin, elle arrive tout juste du concert, j'espère bien qu'elle était à peu près reposée et apprêtée !

Ah oui, suis-je bête, je confonds avec Sardou !

Tu es trop cultivée, que veux-tu !

On n'est jamais trop cultivé !

Citation :

(J'adore la fin chez Sardou...)

J'aime bien aussi, nettement moins gnan gnan que chez Puccini. De toute façon, l'oeuvre chez Sardou est supérieure à celle de Puccini je trouve, il manque une certaine tenue dans l'oeuvre de Puccini (enfin plus de Giacosa and co) qu'il y a chez ardou, c'est étroitement lié, très logique...

Spiritus a écrit:

1) mi-figue mi-raisin sur le concert du Nouvel An, Barenboim très attachant (le finale des Adieux, magique), mais trop prussien, et mou (Unter donner und blitz ), pas très drôle dans ses interprétations en fait.

je suis parfaitement d'accord (et malheureusement Haydn n'avait pas grand chose à faire là-dedans) j'ajouterais que si le reste était correct, Musique des Sphères, qui était un des grand hits de Karajan, était d'une rare vulgarité. Bref, la maison de disque ferait mieux de ne pas sortir la chose.

C'est vrai que le cadrage, pour Tosca, était loin d'être parfait. Bon, on va dire que ce sont les aléas du direct...
Mais bon ! Au niveau des voix, c'est mieux ce que je pensais, Domingo et Raimondi très bien (mais il fait pas assez pervers celui-là, un peu trop libidineux quand même)... Malfitano pas trop mal, même si au début, les "Mario", "Mario" m'ont fait un peu craindre du pire (je crois même que c'était attaqué trop bas). Des petits soucis pour les aigus parfois, des graves un peu dur, mais à part ça, une belle voix.

Bon elle m'a bien plu dans Tosca, plus que pour Stiffelio (mais il faut dire que l'oeuvre est plus ou moins ch*****).

Elvira a écrit:

Stiffelio (mais il faut dire que l'oeuvre est plus ou moins ch*****).

N'importe quoi.

Et après ça fait des leçons sur le bon goût, pour tout de suite trahir Verdi pour un misérable néodégoulinant.

Tsk, tsk.

Si, si, c'est très c#####

DavidLeMarrec a écrit:

Elvira a écrit:

Stiffelio (mais il faut dire que l'oeuvre est plus ou moins ch*****).

N'importe quoi.

Et après ça fait des leçons sur le bon goût, pour tout de suite trahir Verdi pour un misérable néodégoulinant.

Trahir Verdi ? Non, je lui rends service ! Aïda rules !

Mesdemoiselles, vous êtes ridicules.

[Bruit de porte qui claque.]

Chouette ! Il est parti ! Viens Lulu, on va pouvoir faire ENFIN, ce qu'on veut !

Et puis, c'est quelqu'un qui se farcit depuis 3 plombes du Strauss dégoulinant qui nous fait une leçon de goût !

Elvira a écrit:

Et puis, c'est quelqu'un qui se farcit depuis 3 plombes du Strauss dégoulinant qui nous fait une leçon de goût !

Ne changez pas de sujet ! On parle d'opéra italien, pas de sous-compositeurs exotiques du Grand Nord Hostile, voyons !

Pourtant :

DavidLeMarrec a écrit:

=> Strauss, Rosenkavalier, Welser-Möst (le son)
Direction fabuleuse, limpide, virevoltante. Et chanteurs bien engagés !

Au secours, débranchez-moi !

Silence, ou j'appelle Troll Detector Premium !

Quand on n'a plus rien à répondre, il faut toujours utiliser les gros mots !

Terriblement grossier !

Shocking !

David, si vous continuez, c'est la Salle 101 !

Spoiler:

Même pas peur !

Die Wahrheit ist bei mir !

Mince, voilà Strauss qui revient...

Qu'est-ce que je vous disais ? Il est vraiment atteint.

-------

https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=3465