Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 13/09/2008
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 31 Oct 2010 - 18:39
Je préfère la version Perlman/Askhenazy avec un des plus beaux timbres de violon que j'ai jamais entendus.
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97255 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 31 Oct 2010 - 18:47
C'est justement pour éviter ce type de dégoulinage que je conseillais ça.
HOLLIGER Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 13/09/2008
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 31 Oct 2010 - 18:52
Je trouve pas que ça dégouline, au contraire, ça sied bien à ces sonates.
adriaticoboy Mélomane chevronné
Nombre de messages : 7173 Date d'inscription : 17/08/2005
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Lun 1 Nov 2010 - 1:46
atomlegend a écrit:
Une bonne idée donc pour découvrir ces 10 sonates ? Vous confirmez. Ou mieux vaut -il les prendre séparément couplées avec autres chose chez des interprètes qui seraient meilleurs ici ?
Franchement, il n'y a aucune raison d'hésiter, c'est en stéréo l'une des plus belles intégrales qui soient, très bien enregistrée qui plus est.
Maintenant, si tu cherches des noms plus connus, c'est toi qui vois. La récente version Faust/Melnikov chez HM est semble-t-il très recommandable, ça peut être une alternative.
Ericc Mélomaniaque
Nombre de messages : 697 Date d'inscription : 17/08/2008
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Lun 1 Nov 2010 - 12:16
Je voulais intervenir pour exprimer un désaccord avec Adriatico sur Mutter-Orkis dont j'ai réécouté ce matin les 3 sonates de l'op 30, l'op 96 et l'op 47. Mais au préalable, juste quelques impressions émanant de souvenirs déjà bien lointains tant sur le plan auditeur que sur le plan de modeste praticien ( pour la 5 et la 7). Et je précise que je n'ai pas entendu Messieurer-Bogunia.
En vous lisant j'ai noté les choses suivantes : "Mutter vampirise son pianiste, Pires un peu en retrait, Ashkenazy ronronne, Grumiaux tire la couverture à lui, Oïstrakh/Oborine c'est du violon accompagné au piano", ou encore le déséquilibre Perlman/Canino en concert. Si j'ajoute que je trouve Argerich dont je suis habituellement inconditionnel sans grand relief, force est de constater que ce n'est jamais le piano qui pêche par excès lorsqu'un déséquilibre est souligné.
Alors bien sûr, il faudrait reprendre tout cela partitions en main mais on peut quand même se demander si cette tendance à la surexposition du violon ne s'inscrit pas justement dans la partition et l'écriture, quand on ne voudrait en faire que des questions de personnalités et de caractères. Non me rétorquera-t'on, vu que certains arrivent mieux que d'autres à l'équilibre chambriste ( encore que dans mon souvenir, Boslowsky très loué ici ne me semblait pas exempt de certaines fulgurances déséquilibrées). Mais en même temps, il me semble que des situations comme celle que l'on peut entendre comme dans l'op 96 où en dehors du jeu alterné exposition-réponse, c'est le piano qui est mis en avant accompagné par le violon, sont quand même beaucoup plus rares que l'inverse, non ? Quant aux jeux alternés d'exposition réponse, il me semble que souvent, l'exposition thématique ou mélodique par le piano est souvent comme "noyée" ou rendue touffue la présence d'accords, d'arpèges, bref d'une sorte de suraccompagnement qui en brise la clarté d'exposition.
Ceci étant dit, je reviens donc à Mutter-Orkis. Si l'on s'en tient effectivement à la Kreutzer, je reconnais que le jeu de MUtter est tellement fulgurant et échevelé que l'on peut admettre sur une première écoute le qualificatif utilisé par Adriatico. Sur les sonates de l'op 30 ou l'op 96, réentendues ce matin, je rejoins Stolzing sur le fait qu'il n'y a pas à mon sens, de déséquilibre flagrant, en précisant d'ailleurs qu'il s'agit de prises live et non de studio. Beaucoup de rcherche sans doute ( d'aucuns parleraient de sophistication) mais un discours très cohérent jamais tiède et jamais dégoulinant selon moi, un esprit de partenariat, partenariat ne signifiant pas pour autant symbiose ou symétrie. L'op 96 est pour moi une absolue réussite. Quant à la Kreutzer, oui, Mutter se lache et il est difficile à Orkis d'être à un tel niveau, mais personnellement, un violon aussi fulgurant, aussi sauvage, avec en même temps un tel fini des phrasés, j'en redemande tous les jours...
HOLLIGER Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2374 Date d'inscription : 13/09/2008
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Lun 1 Nov 2010 - 12:34
Analyse très intéressante! Déjà ceci : "Quant aux jeux alternés d'exposition réponse, il me semble que souvent, l'exposition thématique ou mélodique par le piano est souvent comme "noyée" ou rendue touffue la présence d'accords, d'arpèges, bref d'une sorte de suraccompagnement qui en brise la clarté d'exposition".
Je suis absolument d'accord avec toi! Et dans ces sonates, cela est mis en relief par l'opposition avec le violon, à la fois plus horizontal et au timbre plus expressif, plus romantique. Alors quand on se retrouve en plus avec un violoniste à la sonorité particulièrement pleine, comme Perlman ou j'imagine Mutter, on crie au scandale, au dégoulinant, à l'égocentrisme. Ajouté à cela que la grande mode actuelle consiste à encenser les versions (pour tout type de musique) "retenues", "qui en font moins qu'elles n'en disent", bref, les versions qui "suggèrent" , "parce que la suggestion fait appel à l'imaginaire et par ce fait est plus puissante que la grossièreté du montré; C'est l'opposition champ/ hors champ au cinéma où la même mode de pensée sévit. Quand une œuvre romantique est jouée de manière puissamment romantique, cela devient suspect comme du André Rieu! Autant j'adore Ferras dans ces sonates, autant je trouve que le grain sonore de Perlman -par exemple dans le 1er mouvement de la Kreutzer- est inégalable et totalement jouissif!
Flo2080 Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 58 Date d'inscription : 24/10/2010
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Mar 9 Nov 2010 - 23:22
J'ai seulement un cd de Francescatti (avec Casadessus), alors je ne peux pas comparer, mais pour la "Printemps", ce caractère méditéranéen au son lumineux est en quelque sorte une évidence. Plus sérieusement j'aime dans ces interprétations, et moi soit j'aime soit je déteste.
Mariefran Mélomane nécrophile
Nombre de messages : 14259 Age : 62 Localisation : Lille Date d'inscription : 25/02/2008
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Ven 1 Avr 2011 - 18:38
Le deuxième CD de ce coffret présente les sonates 3, 4 et 10, interprétées par Yvonne Lefebure et Sandor Vegh en concert. C'est un inédit Radio-France de juin 1970. Dans les trois sonates, le jeu d'Yvonne est impérial, d'une grande lisibilité. Elle est extraordinaire ! Quel dommage qu'il y ait si peu de disques de cette pianiste que j'aime beaucoup… Le premier violon du quatuor Vegh est à la peine dans l'opus 12/3 mais son jeu s'améliore au fil des sonates. Son son âcre peut déstabiliser, déranger mais je le trouve touchant, il dit tellement plus de choses que les petits génies à la mode ces temps-ci… Bien sûr que la technique n'est plus tout à fait là, mais il y a une musicalité telle que je l'oublie aisément. L'opus 96 est proprement miraculeux… Une grande version. Ils s'écoutent, forment un vrai duo. J'ai beaucoup aimé
Invité Invité
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Ven 1 Avr 2011 - 20:47
Adolescent, j'ai vu un documentaire à propos d'Yvonne Lefébure, « dostoïevskienne et beethovenienne » selon sa propre expression, où elle parlait de (et évidemment jouait) la Sonate pour piano n°31 de Beethoven, opus 110. Dans le troisième mouvement, elle jouait les cinq mesures de transition, crescendo puis diminuendo, entre le second Arioso dolente et l'inversion de la fugue, avec une intensité foudroyante que je n'ai jamais retrouvée chez aucun autre musicien. Le crescendo montait jusqu'au cataclysme, le diminuendo retournait jusqu'aux limites du silence. Ce sont surtout les treize accords de plus en plus amples, vibrants, massifs, douloureux, révoltés, insoutenables même, qui étaient fascinants. « Beethoven ne se joue pas : il se réinvente », n'est-ce pas ? (Anton Rubinstein ?)
Invité Invité
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 29 Avr 2012 - 9:32
Recopié du fil sur les symphonies de Mozart :
Percy Bysshe a écrit:
alexandre. a écrit:
Pour ce qui de jouer dans des dynamiques faibles ça ne me gêne pas trop. Guilels ou Oborine dépassent rarement le mezzo-piano en musique de chambre, ça ne les empêche pas d'avoir un son très fourni et de conduire de façon assez autoritaire l'ensemble auxquels ils contribuent (ce qui n'est pas rien quand on connaît leur partenaires).
Oui, mais très précisément, c'est de cela que je parle, non pas des nuances mais de la densité sonore. Pour une même nuance douce, il y a plusieurs manières de la faire sonner, et chez Gilels comme chez Oborin, il y a une densité sonore dans les nuances piano que n'ont pas Ott ou Li dans les nuances forte.
D'accord avec vous deux, juste un exemple pour illustrer. (Et Busch demandait à ses partenaires pianistes en musique de chambre de jouer avec le couvercle ouvert sur sa grande béquille. En tout cas en récital ; ici, c'est en studio, donc je ne sais pas comment ils ont procédé. En tout cas, la sonorité que Serkin tire de son instrument, sans doute un Bechstein (d'avant-guerre, forcément), est fabuleuse. Elle joue en permanence sur le rapport de l'absent et du présent ; sans presque jamais dépasser la nuance piano, souvent même pianissimo, sa présence est en permanence très forte et essentielle à l'ensemble, mais par sa seule hantise, si j'ose dire. C'est aussi un des plus cinglants démentis de l'affirmation selon laquelle il ne faisait pas les nuances et ne savait pas timbrer.) C'est libre de droits (début des années 1930) :
808 Mélomaniaque
Nombre de messages : 709 Date d'inscription : 19/06/2011
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 29 Avr 2012 - 10:12
Scherzian a écrit:
Recopié du fil sur les symphonies de Mozart :
Percy Bysshe a écrit:
alexandre. a écrit:
Pour ce qui de jouer dans des dynamiques faibles ça ne me gêne pas trop. Guilels ou Oborine dépassent rarement le mezzo-piano en musique de chambre, ça ne les empêche pas d'avoir un son très fourni et de conduire de façon assez autoritaire l'ensemble auxquels ils contribuent (ce qui n'est pas rien quand on connaît leur partenaires).
Oui, mais très précisément, c'est de cela que je parle, non pas des nuances mais de la densité sonore. Pour une même nuance douce, il y a plusieurs manières de la faire sonner, et chez Gilels comme chez Oborin, il y a une densité sonore dans les nuances piano que n'ont pas Ott ou Li dans les nuances forte.
D'accord avec vous deux, juste un exemple pour illustrer. (Et Busch demandait à ses partenaires pianistes en musique de chambre de jouer avec le couvercle ouvert sur sa grande béquille. En tout cas en récital ; ici, c'est en studio, donc je ne sais pas comment ils ont procédé. En tout cas, la sonorité que Serkin tire de son instrument, sans doute un Bechstein (d'avant-guerre, forcément), est fabuleuse. Elle joue en permanence sur le rapport de l'absent et du présent ; sans presque jamais dépasser la nuance piano, souvent même pianissimo, sa présence est en permanence très forte et essentielle à l'ensemble, mais par sa seule hantise, si j'ose dire. C'est aussi un des plus cinglants démentis de l'affirmation selon laquelle il ne faisait pas les nuances et ne savait pas timbrer.) C'est libre de droits (début des années 1930) :
c'est superbe
Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 1 Avr 2017 - 1:19
Rubinstein n'enregistra que trois sonates violon/piano de Beethoven, avec Szeryng. Tous deux d'origine polonaise, ils se rencontrèrent pour la première fois à Mexico en 1954 à l'occasion d'un récital donné par ce dernier. Le vénérable pianiste facilita l'ascension de son jeune compatriote et lui offrit également l'occasion d'enregistrer quelques disques avec lui : trois Sonates de Beethoven, les trois Sonates de Brahms, ainsi que quelques Trios en compagnie de Pierre Fournier. Hélas, la session de décembre 1958 durant laquelle furent captés les opus 24 et 47 ne me convainc pas que le violoniste s'y montre à son meilleur, et prête le flanc aux critiques d'insensibilité et de froideur que l'on peut parfois reprocher à son jeu. Malgré une digitalité souveraine, la sonorité paraît sèche, l'intonation peu nuancée, comme si les phrasés étaient en panne d'imagination, ce qui est encore aggravé par une prise de son relativement dure et aigrelette sur les cordes, qui peinent à s'épanouir dans une acoustique plutôt mate. La Printemps se voit privée de son soleil, tandis qu'une lecture trop analytique ne permet pas l'envolée lyrique de la Kreutzer, que l'on pourra trouver pauvre de poésie et d'héroïsme comparée aux témoignages historiques de Grumiaux ou Huberman. Heureusement, le toucher sans cesse renouvelé de Rubinstein varie les ambiances et vient éviter toute monotonie : étonnamment martial et pince-sans-rire dans le presto, matois dans l'andante, enjoué dans le final.
La session de 1961, captée elle aussi à l'Académie des Arts et Lettres de New York, nous offre une n°8 qui bénéficie d'un enregistrement plus aéré. La sonorité de l'instrument s'en trouve métamorphosée, scintillant de reflets irisés qui conviennent idéalement à cette page teintée d'humour.
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Ludwig van Beethoven (1770-1827) :
Sonate n°8en sol majeur, Op. 30 n°3
= Henryk Szeryng, violon ; Arthur Rubinstein, piano
(RCA, janvier 1961)
Évidemment le grand style de Szeryng reste châtié, et la malice du pianiste polonais ne parvient guère à le décrisper. La prise de son de cette sonate se montre un peu plus chaleureuse que la n°5 (captée en 1958) que je viens d'écouter par les mêmes artistes, le violon semble moins sec (enfin tout est relatif, on peut aussi louer la pureté d'intonation et l'équilibre des phrasés). L'interprétation du finale, tout en litote, n'essaime peut-être pas la fantaisie de cette page, mais l'humour au coin de l'oeil sait séduire sans minauder.
sergio Mélomane averti
Nombre de messages : 338 Date d'inscription : 19/07/2010
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Dim 2 Avr 2017 - 15:28
David Oistrakh et Lev Oborin c'est quand même incontournable ...pour ne rien dire de Jascha Heifetz absolument impérial si on aime le beau violon !
Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Jeu 12 Juil 2018 - 23:35
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Wolfgang Schneiderhan (1915-2002)
Ludwig van Beethoven (1770-1827) :
Sonate n°7 en ut mineur, Op. 30 n°2 Sonate n°10 en sol majeur, Op. 96
= Wolfgang Schneiderhan, violon ; Wilhelm Kempff, piano
(DG, septembre 1952)
Certes le résultat n'est pas foudroyant, mais la cohérence de l'archet (en phrasé, en couleurs), la sagesse du clavier innervent ces sonates par une aimable musicalité. Un style interprétatif convenant d'ailleurs mieux à la 10° qu'à la 7° qui appelle quand même un peu plus de flamme.
Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Mar 2 Juil 2019 - 22:25
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Ludwig van Beethoven (1770-1827) :
Sonate n°8 en sol majeur, Op. 30 n°3 Sonate n°9 en la majeur, Op. 47 Sonate n°10 en sol majeur,Op. 96
= Arthur Grumiaux, violon ; Clara Haskil, piano
(Philips, septembre 1956 - septembre 1957)
Culte ! Archiculte ! Ma version préférée de la Kreutzer, et de loin.
vinteix Mélomane averti
Nombre de messages : 360 Age : 54 Localisation : Japon Date d'inscription : 27/10/2006
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Jeu 4 Juil 2019 - 10:10
Mélomaniac a écrit:
Mélomaniac, in playlist, a écrit:
Ludwig van Beethoven (1770-1827) :
Sonate n°8 en sol majeur, Op. 30 n°3 Sonate n°9 en la majeur, Op. 47 Sonate n°10 en sol majeur,Op. 96
= Arthur Grumiaux, violon ; Clara Haskil, piano
(Philips, septembre 1956 - septembre 1957)
Culte ! Archiculte ! Ma version préférée de la Kreutzer, et de loin.
Idem ! en particulier pour cette sonate - mais pour l'intégrale aussi, l'entente et le dialogue entre les deux artistes étant à son comble, sans effets, d'un équilibre parfait, et le jeu des deux plein de finesse, grâce et poésie - comme une évidence
Bruno Luong Mélomaniaque
Nombre de messages : 1702 Date d'inscription : 07/08/2012
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Jeu 9 Juil 2020 - 13:12
Sony a mis des petits plats dans des grands plats.
Outre l'intégrale gravé à Paris en deux sessions en 1958 et en 1961, en stéréo bien connue et souvent éditée, on trouve les 7 sonates No.3-9 gravées à New York en mono de 1949-1957. Curieusement les reprises des 1eres mouvements des No. 3, 4 et 6 sont faites dans les gravures mono, mais ils n'ont pas fait en stéreo.
Ils disent que les No. 5 et 6 en mono sont inédits en CD, ca veut dire qu'elles ne présentent pas dans la boite Casadesus (je n'n possèdei pas).
Le tout est remastérisé.
Stridulation Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 11/10/2017
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 3:31
J'aime beaucoup Perlman, mais je lui préfère Menuhin dans les sonates pour violon et piano, avec le lumineux Kempff au piano.
Je n'ai rien entendu de mieux pour ma part.
Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15458 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 11:26
Menuhin-Kempff, un enregistrement qui a plus d'un demi-siècle! Décidément, le snobisme des versions «historiques» ravage ce forumⓒ!
Stridulation a écrit:
Je n'ai rien entendu de mieux pour ma part.
Quelles autres versions as-tu déjà écoutées, par curiosité?
Stridulation Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 11/10/2017
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 12:17
Benedictus a écrit:
Menuhin-Kempff, un enregistrement qui a plus d'un demi-siècle! Décidément, le snobisme des versions «historiques» ravage ce forumⓒ!
Stridulation a écrit:
Je n'ai rien entendu de mieux pour ma part.
Quelles autres versions as-tu déjà écoutées, par curiosité?
Impolitesse et petite attaque gratuite.
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97255 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 12:55
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Stridulation Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 11/10/2017
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 13:09
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15458 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:03
Je confirme: c'est bien Stridulation qui était l'auteur de cette phrase devenue culte entre temps - d'où justement ce clin d'œil de connivence taquine l'inqualifiable grossièreté de mon agression ad hominem aussi mesquine qu'infondée.
Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 8655 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:09
Stridulation a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Pas toujours, certaines versions historiques ou disons qui datent de plus de 50 ans sont d'actualité et n'ont pas encore été surpassées.
Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15458 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:13
Par ailleurs, si Stridulation consent à répondre à son vil et perfide agresseur, je suis toujours curieux de savoir exactement à quelle(s) version(s) des Sonates pour violon et piano de Beethoven il a préféré celle de Menuhin / Kempff - et en particulier s'il y a dans le lot des versions HIP récentes (sur instruments anciens ou non), et si oui lesquelles, et ce en quoi elles restent selon lui un ou plusieurs cran(s) en dessous.
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97255 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:28
Stridulation a écrit:
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Hou-là, je quoi me suis-je mêlé avec mes souvenirs approximatifs !
Mais dans ce cas, en quoi est-ce choquant, si c'est ta phrase ?
--
Bon, je retourne écouter Schoonderwoerd faire l'Héroïque à 1PP (c'est pas ce qu'il a fait de mieux, mais au moins c'est amusant).
Amusez-vous bien !
Dernière édition par DavidLeMarrec le Sam 3 Juil 2021 - 14:32, édité 1 fois
Stridulation Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 11/10/2017
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:31
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Pas toujours, certaines versions historiques ou disons qui datent de plus de 50 ans sont d'actualité et n'ont pas encore été surpassées.
Je n'ai pas dit le contraire. On parle ici de version qui datent des années 40 et 50 - il y a 50 ans, les techniques d'enregistrement étaient déjà très bonnes - qui souffrent donc, déjà, d'une mauvaise qualité sonore, avant l'invention de la stéréo, à la fin des années 50. Ce qui est déjà un peu rédhibitoire. Certaines interprétations méritent sans doute que l'on supporte la mauvaise qualité sonore de ces versions, mais la plupart sont plus des curiosités qu'autre chose, pas des versions de référence, d'autant que beaucoup de ces interprétations sont franchement datées et d'une autre époque.
Benedictus Mélomane chevronné
Nombre de messages : 15458 Age : 49 Date d'inscription : 02/03/2014
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 14:49
DavidLeMarrec a écrit:
Bon, je retourne écouter Schoonderwoerd faire l'Héroïque à 1PP (c'est pas ce qu'il a fait de mieux, mais au moins c'est amusant).
C'est sorti où, ça?
DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97255 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 15:08
(Chez CAvi.)
Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 8655 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 15:59
Stridulation a écrit:
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Pas toujours, certaines versions historiques ou disons qui datent de plus de 50 ans sont d'actualité et n'ont pas encore été surpassées.
Je n'ai pas dit le contraire. On parle ici de version qui datent des années 40 et 50 - il y a 50 ans, les techniques d'enregistrement étaient déjà très bonnes - qui souffrent donc, déjà, d'une mauvaise qualité sonore, avant l'invention de la stéréo, à la fin des années 50. Ce qui est déjà un peu rédhibitoire. Certaines interprétations méritent sans doute que l'on supporte la mauvaise qualité sonore de ces versions, mais la plupart sont plus des curiosités qu'autre chose, pas des versions de référence, d'autant que beaucoup de ces interprétations sont franchement datées et d'une autre époque.
Je suis d'accord avec toi. On le voit dans nos Écoutes comparées: les versions anciennes sont vite éliminées. Il faut être indulgents, ne serait-ce par respect pour les grands chefs qui n'avaient d'autre choix que de s'arranger avec les moyens du bord, on s'entend là-dessus. Le style des interprétations a évolué: de façon générale les tempi sont plus rapides de nos jours. Mais avec tous les repiquages qu'ils ont fait sur CD, cela ne rend pas toujours justice à la version d'origine. J'ai tendance à croire par moment que ce qu'on gagne au point de vue technologique, on le perd du point de vue musical. La loi du juste milieu serait celle à suivre ...
Stridulation Mélomane du dimanche
Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 11/10/2017
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 16:06
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Pas toujours, certaines versions historiques ou disons qui datent de plus de 50 ans sont d'actualité et n'ont pas encore été surpassées.
Je n'ai pas dit le contraire. On parle ici de version qui datent des années 40 et 50 - il y a 50 ans, les techniques d'enregistrement étaient déjà très bonnes - qui souffrent donc, déjà, d'une mauvaise qualité sonore, avant l'invention de la stéréo, à la fin des années 50. Ce qui est déjà un peu rédhibitoire. Certaines interprétations méritent sans doute que l'on supporte la mauvaise qualité sonore de ces versions, mais la plupart sont plus des curiosités qu'autre chose, pas des versions de référence, d'autant que beaucoup de ces interprétations sont franchement datées et d'une autre époque.
Je suis d'accord avec toi. On le voit dans nos Écoutes comparées: les versions anciennes sont vite éliminées. Il faut être indulgents, ne serait-ce par respect pour les grands chefs qui n'avaient d'autre choix que de s'arranger avec les moyens du bord, on s'entend là-dessus. Le style des interprétations a évolué: de façon générale les tempi sont plus rapides de nos jours. Mais avec tous les repiquages qu'ils ont fait sur CD, cela ne rend pas toujours justice à la version d'origine. J'ai tendance à croire par moment que ce qu'on gagne au point de vue technologique, on le perd du point de vue musical. La loi du juste milieu serait celle à suivre ...
Nous sommes devenus plus rigoureux dans le respect des partitions - enfin, pas toujours, mais plus qu'à une autre époque. Parfois, jusqu'à respecter la lettre sans respecter l'esprit.
Pour ma part, je dois dire que je préfère le plus souvent les interprétations des années 60 et 70. L'époque où l'on a sans doute atteint un équilibre, qui a été perdu par la suite.
Ravélavélo Mélomane chevronné
Nombre de messages : 8655 Localisation : Pays des Bleuets Date d'inscription : 28/09/2015
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano Sam 3 Juil 2021 - 16:25
Stridulation a écrit:
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
Ravélavélo a écrit:
Stridulation a écrit:
DavidLeMarrec a écrit:
(La partie barrée du message était une référence à un ancien membre du forum, pas très poli en effet, qui avait posté cette phrase il y a quelques années. Ce n'était pas contre toi, ni l'opinion de Benedictus qui considère que personne ne joue mieux Sibelius que les morts-depuis-longtemps.)
Si si, c'est bien contre moi. J'ai simplement fait remarquer, sans attaquer personne en particulier, que ça semblait être une mode de conseiller systématiquement de vieilles interprétations datant des années 40 et 50 - ce qui n'est pas le cas de la version Kempff-Menuhin -, malgré la qualité médiocre des enregistrements et des interprétations souvent dépassées.
On me dira que c'est affaire de goût, sans doute, mais quand ça devient systématique, comment ne pas y voir du snobisme? À la limite, je peux comprendre que l'on préfère Furtwängler à Karajan, mais beaucoup de ces enregistrements « historiques » sont plus des curiosités que des interprétations valables. Ils sont démodés au plan technique aussi bien que musical.
Pas toujours, certaines versions historiques ou disons qui datent de plus de 50 ans sont d'actualité et n'ont pas encore été surpassées.
Je n'ai pas dit le contraire. On parle ici de version qui datent des années 40 et 50 - il y a 50 ans, les techniques d'enregistrement étaient déjà très bonnes - qui souffrent donc, déjà, d'une mauvaise qualité sonore, avant l'invention de la stéréo, à la fin des années 50. Ce qui est déjà un peu rédhibitoire. Certaines interprétations méritent sans doute que l'on supporte la mauvaise qualité sonore de ces versions, mais la plupart sont plus des curiosités qu'autre chose, pas des versions de référence, d'autant que beaucoup de ces interprétations sont franchement datées et d'une autre époque.
Je suis d'accord avec toi. On le voit dans nos Écoutes comparées: les versions anciennes sont vite éliminées. Il faut être indulgents, ne serait-ce par respect pour les grands chefs qui n'avaient d'autre choix que de s'arranger avec les moyens du bord, on s'entend là-dessus. Le style des interprétations a évolué: de façon générale les tempi sont plus rapides de nos jours. Mais avec tous les repiquages qu'ils ont fait sur CD, cela ne rend pas toujours justice à la version d'origine. J'ai tendance à croire par moment que ce qu'on gagne au point de vue technologique, on le perd du point de vue musical. La loi du juste milieu serait celle à suivre ...
Nous sommes devenus plus rigoureux dans le respect des partitions - enfin, pas toujours, mais plus qu'à une autre époque. Parfois, jusqu'à respecter la lettre sans respecter l'esprit.
Pour ma part, je dois dire que je préfère le plus souvent les interprétations des années 60 et 70. L'époque où l'on a sans doute atteint un équilibre, qui a été perdu par la suite.
Oui, c'est également mon cas, et ces versions des années 60 70, il faut les écouter sur disques 33 tours si possible, pour conserver le cachet d'authenticité.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Beethoven : sonates pour violon et piano