Playlist (9)

Granados : 12 danzas espanolas, escenas romanticas

Takemitsu:
- Requiem
- November steps
- Far calls, coming, far !
- Visions pour orchestre

Le CDII est encore mieux.

J'y vais...

Falstaff de Salieri (c'est ma première écoute de cet opéra). Direction Jean Pierre Malgloire.

C'est incroyable quand même comme Salieri ressemble à Mozart !

Moi j'écoute Lawrence Brownlee sur son site... je te disais que sa voix me faisait penser à Flórez... et il chante les mêmes rôles dans les mêmes productions. Pas plus d'engagement scénique.

C'est vraiment dommage, parce que l'engagement dont il faisait preuve dans 1984 était total. Electrique vocalement, mais intelligent.

Ici, c'est phénoménal, mais uniquement vocal.

joachim a écrit:

Falstaff de Salieri (c'est ma première écoute de cet opéra). Direction Jean Pierre Malgloire.

C'est incroyable quand même comme Salieri ressemble à Mozart !

De même que Dove sono reprend largement un air de la Scola dei mariti, il y a un air dans le premier acte qui est un décalque (encore plus flagrant, et assez incontestable) de Come scoglio...
J'aime beaucoup ce Falstaff.

Josse Boutmy, pièces de clavecin, Isabelle Sauveur.
Agréable moment, très bien joué !

Une petite pensée pour Elvira : La Messa da Requiem de Verdi par Maria Stader, dirigée par Fricsay.

Brahms, Sonate pour violon N°3, Oistrakh et Richter
Schumann, Trio N°1, Oistrakh; Knushevitzky et Oborin
Hummel, Trio N°2 par les mêmes
Janacek, Sonate pour violon, Oistrakh, Frida Bauer

Takemitsu:
- Gémeaux
- Dream/Window
- Spirit Garden

Berlioz: Benvenuto Cellini

musiques de ballets XIXe. Pas mal, pompier, mais pas mal, sauf que Bonynge confond danseuse et éléphant manifestement... mon Dieu que c'est lourd !

Freia a écrit:

mon Dieu que c'est lourd !

C'est de la musique de ballets XIXe

A petite dose ça passe, mais rien de comparable aux bourrées, chaconnes et autres petits menuets d'antan

Haydn: Cello Concerto Gautier Capuçon

moui. Mais les mêmes musiques jouées "en vrai" pour des ballets, et généralement on ne confie pas les ballets à des aigles de la baguette, c'est tout de même plus léger.

Nan mais Freia, toi aussi tu seras une wagnéro-lullyste un jour.

je suis une wagnerienne en tutu, là (au sens figuré, hein).

Au sens propre cela eut été intéressant

pour un bêtisier avec le moyen de me faire chanter jusqu'à la fin de mes jours, certainement.

Alleeeeeeez, on est entre nous

DavidLeMarrec a écrit:

joachim a écrit:

Falstaff de Salieri (c'est ma première écoute de cet opéra). Direction Jean Pierre Malgloire.

C'est incroyable quand même comme Salieri ressemble à Mozart !

De même que Dove sono reprend largement un air de la Scola dei mariti, il y a un air dans le premier acte qui est un décalque (encore plus flagrant, et assez incontestable) de Come scoglio...
J'aime beaucoup ce Falstaff.

oui enfin, moi je veux bien que ça ressemble, mais la première de Falstaff a eu lieu en 1799, 7 ans après la mort de Mozart.

Haydn: symphonie n°103/Harnoncourt

sud273 a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

joachim a écrit:

Falstaff de Salieri (c'est ma première écoute de cet opéra). Direction Jean Pierre Malgloire.

C'est incroyable quand même comme Salieri ressemble à Mozart !

De même que Dove sono reprend largement un air de la Scola dei mariti, il y a un air dans le premier acte qui est un décalque (encore plus flagrant, et assez incontestable) de Come scoglio...
J'aime beaucoup ce Falstaff.

oui enfin, moi je veux bien que ça ressemble, mais la première de Falstaff a eu lieu en 1799, 7 ans après la mort de Mozart.

C'est exactement ce que je dis. Autant La Scola dei mariti est un peu antérieur, il me semble, aux Noces, autant Salieri a ici clairement réutilisé du Mozart.

Madin : Motets à deux dessus (Ensemble Almasis)

WoO a écrit:

Madin : Motets à deux dessus (Ensemble Almasis)

Ca ressemble à quoi ?

A des motets du XVIIème-XVIIIème siècle !

Madin était l'un des quatre sous-maîtres de la chapelle royale de Versailles sous Louis XV. En tout cas ce disque n'est pas l'enregistrement du siècle... Deux violons, un positif et deux chanteuses (6 chanteurs en tout pour les messes, quasiment a capella d'ailleurs tant l'orgue se fait discret). Le Concert Lorrain propose quelque chose de bien plus séduisant dans son dernier disque.

WoO a écrit:

A des motets du XVIIème siècle !

C'est à dessein que tu parles du XVIIe ? (musique rétrograde)
Ou tu t'es gouré ? Parce que pour Henry Madin je vois 1698-1748.

jerome a écrit:

WoO a écrit:

A des motets du XVIIème siècle !

C'est à dessein que tu parles du XVIIe ? (musique rétrograde)
Ou tu t'es gouré ? Parce que pour Henry Madin je vois 1698-1748.

J'ai corrigé mais c'est certainement l'austérité du programme qui m'a fait commettre cette erreur.
Dans le livret on peut notamment lire : "L'âpreté produite par l'utilisation des accords sans tierce, dans la Missa Brevis plonge l'auditeur dans un univers proche d'un Bouzignac ou d'un Moulinié plutôt que dans celui d'un compositeur du XVIIIème siècle"

La sonate 17 de Schubert et la fameuse en si mineur de Liszt par Gilels.

Jean Cras: Légende pour violoncelle et orchestre
Haydn: symphonie n°94/Harnoncourt
Janacek: Jenufa: acte I

Bach: Rachel Podger Sonata for solo violin No. 1 in G minor, BWV 1001:


Beethoven: The Triple Concerto Joseph Kalichstein, Piano; Jaime Laredo, Violin; Sharon Robinson, Cello : English Chamber Orchestra, Sir Alexander Gibson

Un petit clin d'oeil et une énorme pensée d'ici à Cécile , qui m'avait offert ce cd

Dvorak, Concerto pour piano : Carlos Kleiber et Richter
Bartok, Concerto pour piano n°2 : Maazel et Richter

Scriabine - Sonates 6, 7... - John Ogdon

Oeuvres:
Interprétation:

Pour ce genre de musique, je dirais plutôt :
Oeuvre :
Interprétation :

Non ?

Strauss: Sinfonia Domestica/Reiner

Qu'il est taquin !

C'est une influence de notre musique préférée, nous sommes de petits plaisantins.

Bartok: concerto n°2 - Boulez
Mondonville: Les fêtes de Paphos

Ah tu aimes Vartan? Ce concerto de Bartok ne m'a jamais beaucoup inspiré (sauf le mouvement lent)...

Le mvt lent est superbe, oui, c'est essentiellement pour lui que j'aime ce concerto.

Oui mais le reste c'est typiquement la musique moderne que je n'aime pas, sombre, violente, torturée et bavarde. Je préfère de loin le n°1 (très stimulant) et le n°3 (très émouvant).

Armide de Gluck.

C'est extraordinaire de voir à quel point une musique peut transcender un livret ! éloigné de la routine lullesque qui engourdit tout, Gluck propose une partition d'une urgence fulgurante ! L'opéra de Quinault est métamorphosé et devient chef d'œuvre.

Minko est époustouflant, et il a galvanisé son équipe de chanteurs (Mimi inside), c'est tout simplement génial ! Glick est le compositeur que je sous-esimais le plus, merci Minko (et vartan pour la recommandation).

vartan a écrit:

Bartok: concerto n°2 - Boulez

Et Andsnes ? J'aime beaucoup ce disque.

Morloch a écrit:

Armide de Gluck.

C'est extraordinaire de voir à quel point une musique peut transcender un livret ! éloigné de la routine lullesque qui engourdit tout, Gluck propose une partition d'une urgence fulgurante ! L'opéra de Quinault est métamorphosé et devient chef d'œuvre.

Minko est époustouflant, et il a galvanisé son équipe de chanteurs (Mimi inside), c'est tout simplement génial ! Glick est le compositeur que je sous-esimais le plus, merci Minko (et vartan pour la recommandation).

La provocation ne passera pas.

Bien, sérieusement, tu as trouvé ça ridicule ou juste mauvais ?

Passionnant. C'est la première fois que j'entends une réécriture d'opéra sur un même livret, la démarche même si elle devait être courante me fascine.

Non, je trouve cet enregistrement magnifique. J'avais écouté Iphigénie en Aulide (Harnoncourt) il y a quelques années et pas du tout accroché, en live Iphigénie en Tauride mais avec une place pire (sisi) que pour la Fiancée vendue. J'ai tout à découvrir chez Gluck, la fluidité de Minko est miraculeuse, c'est du grand classicisme (avec Harnoncout ça sonne baroque).

Morloch a écrit:

Passionnant. C'est la première fois que j'entends une réécriture d'opéra sur un même livret, la démarche même si elle devait être courante me fascine.

Pas si courante que ça, c'était vraiment parce que cette Armide était considérée comme un chef-d'oeuvre en tant que livret. Par ailleurs,

Citation :

J'avais écouté Iphigénie en Aulide (Harnoncourt)

Ca existe par Harnoncourt ? Je n'en ai jamais entendu parler. Pas Gardiner plutôt ?
C'est son oeuvre que j'aime le plus avec l'autre Iphigénie : c'est aussi la plus lullyste...

Citation :

J'ai tout à découvrir chez Gluck, la fluidité de Minko est miraculeuse, c'est du grand classicisme (avec Harnoncout ça sonne baroque).

Ce n'est pas fluide du tout, c'est martial.

Iphigénie en Aulide conserve quelque chose de baroque, mais Armide est évidemment du classique. Et franchement, quel gâchis. Il suffit d'écouter les choeurs du II...

Et pour disposer des partitions des deux oeuvres, on voit la différence entre l'écriture carrée de Gluck, bien dans les carrures, et l'imagination inspirée par le texte de Lully... Le génie et le tâcheron.


Par ailleurs, beaucoup de formules sont empruntés à Lully par Gluck... (Compare par exemple Esprits de haine et de rage, c'est plus que flagrant.)


P.S. : On pourrait peut-être trouver un fil pour ça ?

DavidLeMarrec a écrit:

Ca existe par Harnoncourt ? Je n'en ai jamais entendu parler. Pas Gardiner plutôt ?

Oups, ne jamais se fier à sa mémoire. Parti voir dans la pile, c'est Gardiner (van Dam, von Otter, Dawson, Aler, Deletré, Cachemaille, Schirrer, Laurens, Monoyios).


Mais la police du bon goût qui sévit sur ce forum a proscrit les fils Gluck (tout juste à t'on le droit d'évoquer l'Orphée d'Offenbach).

Excellent disque, je suis très heureux de l'avoir acquis avant qu'Erato ne ferme boutique.

Morloch a écrit:

Armide de Gluck.

C'est extraordinaire de voir à quel point une musique peut transcender un livret ! éloigné de la routine lullesque qui engourdit tout, Gluck propose une partition d'une urgence fulgurante ! L'opéra de Quinault est métamorphosé et devient chef d'œuvre.

N'importe nawak !

J'adore certaines choses chez Gluck mais il ne me viendrait pas un instant l'idée de le comparer à l'incomparable Lully !

La querelle des Bouffons reprend !!

Et incarnatus
Messe en ut K. 427
Mozart

Je l'écoute pour les besoins du chapitre 9 de la légende de Mozart.