Playlist (10)

Abbado ! Version bien meilleure à celle du Met.

Elvira a écrit:

Abbado ! Version bien meilleure à celle du Met.

De quelle version du Met parles tu car il y en a plusieurs?

Celle avec Domingo et KTK.

Elvira a écrit:

Celle avec Domingo et KTK.

Oh, je l'aime bien cette version (tant qu'on ne regarde pas l'image). Et Abbado est un peu lourd dans les tutti déjà pompiers, surtout si tu parles de son studio.

De toute façon, Verdi est de loin le moins bon répertoire d'Abbado.

Ca m'a profondément endormi cette version !

Elvira a écrit:

Ca m'a profondément endormi cette version !

La version avec Milnes et Tomowa-Sintow est très bien. Pour la version d'Abbado, parles tu du studio?

oui !

Elvira a écrit:

Ca m'a profondément endormi cette version !

Oui, parce que tu as regardé les images, c'est normal.

Même, la qualité vocale ne m'a pas impressionné....

Chernov.

C'est autre chose que les statues de sel italiennes avec des doubles-consonnes partout.

DavidLeMarrec a écrit:

Chernov.

C'est autre chose que les statues de sel italiennes avec des doubles-consonnes partout.

Tu penses à qui là ??

Vivaldi: Gloria; Handel; Gloria, Dixit Dominus John Eliot Gardiner; English Baroque Soloists, Monteverdi Choir

Era a écrit:

Lully, Petits Motets, Willy.



Bon, OK, c'est bien

Le "O Dulcissime"

Oui c'est "géantissime", fonce sur ses grands Motets de suite. Lâches pas l'affaire.

Oui, je vais emprunter les trois volumes à la médiathèque à la rentrée.
Mais ceux là m'embêtaient, j'ai peur que ça continue

Guillaume Minoret - Messe pour des Noëls
(Aria Voce - Philippe Le Corf)

Elvira a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Chernov.

C'est autre chose que les statues de sel italiennes avec des doubles-consonnes partout.

Tu penses à qui là ??

Je ne sais pas.

Si, si tu sais... allez, un petit effort.

Je pense à tous les chanteurs italiens qui ont trois doubles consonnes dans leur patronyme, voilà. C'est dit.

Par exemple Franco Ccorrelli, Carlo Berrggonzzi, Ettore Basttianninni, Mario Sserrenni, Aldo Pprrotti, Veriano Llucchetti...

Touche pas à Ruggero !!

C'est parti pour le tableau II ! RDV chez la sorcière ! J'y trouverais surement Elustaphe et Elvira.

DavidLeMarrec a écrit:

Je pense à tous les chanteurs italiens qui ont trois doubles consonnes dans leur patronyme, voilà. C'est dit.

Par exemple Franco Ccorrelli, Carlo Berrggonzzi, Ettore Basttianninni, Mario Sserrenni, Aldo Pprrotti, Veriano Llucchetti...

Ok... David, tu sais que c'est uniquement ce soir le réveillon ? Ce n'est que demain où tu auras le droit à la gueule de bois...

(le lait cassis me parait décidemment bien suspect)

Il Trovatore : live de 1967 au Met avec notamment Caballé et la rare Azucena de Bumbry.

Boccherini: Fandango (Savall)

En vrac aujourd'hui:

Goldschmidt: Beatrice Cenci (acte III)
Lully: Atys actes II et III
Bartok: Quatuor 1 et 2
Debussy: Children's
Webern: Passacaille
Marin Marais: Semele
Scriabine: Sonate n° 9

natrav a écrit:

Bartok: Quatuor 1 et 2

Tu as aimé?

Verdi : Un ballo in Maschera
Di Stefano, Callas, Gobbi/Votto

Chef d'oeuvre, c'est, si on veut simplifier, un Rigoletto bien plus efficace dramatiquement et plus beau musicalement. Les moments trés beaux ne manquent pas, et si c'est moins clinquant qu'un Rigoletto et sa donna é mobile, les grands airs sont formidables.

Je le classerais toutefois en dessous de Traviata, chef d'oeuvre absolu à l'émotion et à l'inspiration, il faut le dire, exceptionnelles et vériste en plus !

Pour moi, c'est au dessus de la traviata, mais après, chacun sa sensibilité !

Effectivement, la musique est vraiment superbe.

Elvira a écrit:

Pour moi, c'est au dessus de la traviata, mais après, chacun sa sensibilité !

Effectivement, la musique est vraiment superbe.

Pas pour moi, car je pense que Traviata (et je ne suis pas le seul) est un opéra vériste. Et moi, elle me touche la pauvre dévoyée.

Mais ne boudons pas notre plaisir, et Ballo, injustement négligé par rapport à d'autres oeuvres de Verdi, est du grand Verdi.

Oh là là, manie l'étiquette vériste avec beaucoup d'attention, car traviata n'est pas DU TOUT vériste. Mais entendons-nous bien, cela s'approche d'une vérité d'un monde.

Le vérisme, c'est un genre littéraire et musicale principalement italien de la fin du XIXième. Tous les compositeurs dit véristes ne le sont pas totalement, alors encore moins pour traviata où c'est presque un non-sens de le dire, et totalement anachronique.

Je voulais dire que c'était plus profond, plus réaliste, plus avancé musicalement que le Trouvère ou que Rigoletto.

Guillaume a écrit:

Je voulais dire que c'était plus profond, plus réaliste, plus avancé musicalement que le Trouvère ou que Rigoletto.

Plus réaliste peut-être, plus théâtrale aussi. Le reste, ça peut se discuter.

Oui, c'est du domaine du réalisme pour le sujet, mais musicalement, encore presque belcantiste. (Comme le dit Elvira, le vérisme désigne une école précise, limitée dans le temps et gouvernée par une esthétique. L'équivalent du naturalisme français, d'une certaine façon.)

Je n'ai pas écouté encore tout le dernier acte d'Il Trovatore même si j'adore l'oeuvre. Je suis en train de regarder le Das Rheingold du Met en DVD (un de mes cadeaux de noël).

DavidLeMarrec a écrit:

Oui, c'est du domaine du réalisme pour le sujet, mais musicalement, encore presque belcantiste. (Comme le dit Elvira, le vérisme désigne une école précise, limitée dans le temps et gouvernée par une esthétique. L'équivalent du naturalisme français, d'une certaine façon.)

Dire que tu me tapais sur les doigts parce que je disais que le trouvère avait de forts relans de bel canto !

Jamais de la vie, enfin ! Le Trouvère conserve un langage extrêmement belcantiste. Ce que je te faisais remarquer, si ma mémoire ne me trahit pas, c'est que ces formules étaient utilisées dans un cadre qui faisait largement éclater les règles du belcanto (plus de vaillance, plus de liberté dans les agencements des scènes et des numéros, plus d'ensembles).

(Puisqu'il me semble que tu disais tout de bon que le Trouvère était du belcanto au même titre que Puritani. )

Citation :

(Puisqu'il me semble que tu disais tout de bon que le Trouvère était du belcanto au même titre que Puritani. )

Jamais de la vie ! Dire que c'est assez belcantiste ne revient pas à dire que c'est bellinien !

c'est de l'opéra baroque sans récitatif. rien à voir avec Traviata qui est de l'opéra-comique romantique sans dialogue!

C'est cela, oui ! Avec ou sans modulation ?

La Traviata est un opéra comique hilarant : à la fin quand elle meurt j'ai bien ri ! De Funès avant l'heure ce Verdi.

Ce qu'on ne sait pas, c'est que cet opéra se déroule lors d'Halloween, et donc, Violetta ne meurt pas !! C'est juste pour faire peur à ce benêt d'Alfredo !

opéra-comique ne suppose pas que ce soit drôle: Carmen est un opéra comique et tout le monde meurt à la fin.

Sauf que dans Traviata, il n'y a pas de passages parlés...

Mais n'importe quoi, l'opéra se déroule à Noël, Violetta s'est désincarnée pour pouvoir jouer à la mère Noël, et aller distribuer des cadeaux. Elle revient dans la Traviata II qu'on appelle aussi Madame Butterfly.

Elvira a écrit:

Sauf que dans Traviata, il n'y a pas de passages parlés...

Dans Carmen cela dépend des versions. Chez Maazel 1983 : dialogues parlés , chez Prêtre : "récitatifs"

oui (à vrai dire dans les bonnes versions de Carmen non plus) mais dans l'esprit on est plus proche de l'opéra romantique à la française que le Trouvère qui a une côté fantastique assez comparable à l'opéra "magique" du premier 19ème siècle allemand à mon avis, et une structure par numéro moins élaborée que Traviata qui utilise une thématique récurrente tout du long.

Guillaume a écrit:

Mais n'importe quoi, l'opéra se déroule à Noël, Violetta s'est désincarnée pour pouvoir jouer à la mère Noël, et aller distribuer des cadeaux. Elle revient dans la Traviata II qu'on appelle aussi Madame Butterfly.

Et elle arrive à mourir deux fois, trop forte.

~ Cosi fan tutte (Stiedry 55) en anglais
bof bof

~ Leontyne Price, Christmas Songs

Elvira a écrit:

Guillaume a écrit:

Mais n'importe quoi, l'opéra se déroule à Noël, Violetta s'est désincarnée pour pouvoir jouer à la mère Noël, et aller distribuer des cadeaux. Elle revient dans la Traviata II qu'on appelle aussi Madame Butterfly.

Et elle arrive à mourir deux fois, trop forte.

Et même une troisième. On la retrouve dans Suor Angelica. Mais elle ne se laisse pas avoir, et se réincarne en princesse glaciale. Elle se rappelle son viol d'autrefois par Alfredo et refuse de se jeter dans les bras de Calaf. Elle triomphe à la fin, car c'est trop tard, on écrira plus d'opéras italien.


L'histoire de l'opéra selon Guillaume....

J'ai regardé les deux premières scènes de Das Rheingold et j'aime bien. Sur le plan orchestral, c'est superbe comme toujours avec Wagner. Je m'arrête maintenant et je regarderai la suite plus tard c'est à dire sûrement dans l'après-midi d'aujourd'hui puisqu'il est plus de minuit.

aurele a écrit:

J'ai regardé les deux premières scènes de Das Rheingold et j'aime bien. Sur le plan orchestral, c'est superbe comme toujours avec Wagner.

C'est sûr, c'est pas comme Verdi avec ses ploum-ploum et ses rengaines doublées au piccolo.