Haïkus, chansons et joutes poétiques

Ca pourrait être marrant ça, des joutes poétiques! Surtout avec tous les érudits qui rôdent ici.

Stanlea, c'est pour toi !

Un plus
Un
Egale deux

Ah oui, c'est ciselé ça !
Le petit un tout seul au milieu, c'est trop triste, on a envie de le prendre dans ses bras.

De la prose de Stanlea nous voilà guéris,
N'ayez pas peur, car il est Natrav le brave.
Par ses habiles interventions, le faux périt,
Voyez le girondin retourner dans sa cave.

Ornements du forum, esprits brillants et beaux,
Nulle rivalité ne doit vous partager ;
Nulle alarme appelant au secours des flambeaux
Ne devrait troubler ces virtuelles forêts ;

Qu'on voit dans vos débats à jamais l'harmonie
Aussi parfaite que dans une œuvre de Lully ;
Et surtout que les Muses, qui de la poésie
Et qui de la musique, ne quittent point leurs ris.

Quoi de plus triste pour les filles de l'Hélicon
Qu'une querelle ici amenée en leur nom ?
Le mont qui les abrite appellerait alors,

S'il en était ainsi, et si les Béotiens
Osaient y aller faire leurs querelles éclore,
Une rime amincie, digne d'un carabin.

natrav a écrit:

c'est joli, c'est quoooiii?

Jeux stériles
Glottophiles,
Renaissez
En français.

En haut les superbissimes panneaux, à se laisser diluer dans le paysage de Hasegawa Tohaku (1539-1610). Parfois s'est nommé Shinshun.
Considéré comme le sommet de la peinture à l'encre japonaise.

Le suivant ce sont des panneaux de Sakai Hoitsu (1761-1828), de la peinture sur fond d'argent, un des derniers représentant d'une école de peinture naturaliste, Rimpa.

tes derniers achats, donc?

J'ai des repros depuis longtemps. Sinon, question achat, je n'ai les moyens que pour les estampes.

va falloir augmenter drastiquement tes tarifs

Octavian a écrit:

Qu'on voit dans vos débats à jamais l'harmonie
Aussi parfaite que dans une œuvre de Lully ;

Quel ennui ! Doux ronron auquel tu nous invites...
La Concorde en prison... j'aime autant qu'on se frite !

poisson a écrit:

va falloir augmenter drastiquement tes tarifs

Oui, avec l'hiver et le froid qui arrive, traîner toute la nuit sur les trottoirs ça se monnaie.

natrav a écrit:

poisson a écrit:

va falloir augmenter drastiquement tes tarifs

Oui, avec l'hiver et le froid qui arrive, traîner toute la nuit sur les trottoirs ça se monnaie.

Stanlea tu prends une trop grosse part c'est scandaleux On ne te laissera pas faire.

On reste dans la poésie.

Sur le pauvre vartan
la pluie battante
attendant le client.

Stanlea a écrit:

Un plus
Un
Egale deux

Oui, respect Stanlea. En plus c'est un poème utile, j'essaie souvent de me rappeler ce genre de formules difficiles.
Un retour aux origines mnémotechniques de la poésie.

Poisson bulle
Canal Herengracht
sous la grisaille de l'automne

par eux s'envolent
les boissons édulcorées
par delà les frontières
natrav et poisson

Brenda sur le pont de l'Aa
Cassis et menthol
Le souvenir s'enfuit

DavidLeMarrec a écrit:

Stanlea a écrit:

Un plus
Un
Egale deux

Oui, respect Stanlea. En plus c'est un poème utile, j'essaie souvent de me rappeler ce genre de formules difficiles.
Un retour aux origines mnémotechniques de la poésie.

La poésie pratique, ce n'est pas de la poésie!

poisson a écrit:

par eux s'envolent
les boissons édulcorées
par delà les frontières
natrav et poisson

natrav a écrit:

Brenda sur le pont de l'Aa
Cassis et menthol
Le souvenir s'enfuit

Passant le bruit de la rue
Deux mégères au balcon
Règlent leur compte

Du filet le poisson
Du vieillard la mémoire
Du passant la vérité
S'échappent.

Très joli, mais on s'éloigne un peu des règles du haïkai.

derrière la fumée
des vers brulés
le poète blessé

Malt et houblon
Le baume est au coeur
Le train déchire le soir

L'âne tond
Le chènevis
L'âne rit
Le chêne vit


(la rime est riche...)

Stanlea a écrit:

(la rime est riche...)

Voilà que je gliche,
Sur une rime riche.
Grâce à ces haïkus,
V'là qu'j'ai mal au cul.

DavidLeMarrec a écrit:

Jeux stériles
Glottophiles,
Renaissez
En français.

Pauvre David
Bien vide,
Restez, restez à l'écart
Ne faites pas d'art.

Téméraires sont tes considérations d'Art,
Précaires à la manière d'une abeille sans dard;
Quelques niaiseries ne nécessitent pas de drain,
Un gentilhomme vilipende en alexandrin.

Tes propos sont abscons
Pauvre Guillaume
Deviens un homme
Tu seras moins

Stanlea a écrit:

Tes propos sont abscons
Pauvre Guillaume
Deviens un homme
Tu seras moins

Je préférais la première version avant que tu édites.

Guillaume a écrit:

Pauvre David
Bien vide,
Restez, restez à l'écart
Ne faites pas d'art.

C'est un poème à mètres dodécaphoniques, avec interdiction de répéter la même durée ?
(Stanlea, pas mieux. )

Ni Dieu, ni mètre !

Wolfgang a écrit:

Téméraires sont tes considérations d'Art,
Précaires à la manière d'une abeille sans dard;
Quelques niaiseries ne nécessitent pas de drain,
Un gentilhomme vilipende en alexandrin.

Heu, Wolfgang, en parlant d'alexandins... tes quatre vers font treize syllabes (voire quartoze...).

Quant à la métaphore du drain, c'est bien un truc de toubib.


Et façon slogan :

Beckmesser
Me dessert :
Pas d' dessert -
La misère.

C'est en moins de trois syllabes que ça devient dur.

C'est la bière, David !

DavidLeMarrec a écrit:

Wolfgang a écrit:

Téméraires sont tes considérations d'Art,
Précaires à la manière d'une abeille sans dard;
Quelques niaiseries ne nécessitent pas de drain,
Un gentilhomme vilipende en alexandrin.

Heu, Wolfgang, en parlant d'alexandins... tes quatre vers font treize syllabes (voire quartoze...).

Quant à la métaphore du drain, c'est bien un truc de toubib.

Woah l'aut'. En jouant sur la prononciation des "e" à la fin, il y en a bien 12 d'abord. Parfaitement Monsieur!

natrav a écrit:

C'est la bière, David !

Citation :

Heu, Wolfgang, en parlant d'alexandins... tes quatre vers font treize syllabes (voire quartoze...

C'est la bière, Stanlea !

Wolfgang a écrit:

Woah l'aut'.

Je m'en suis excusé en trisyllabes.

En deux c'était plus dur :

Wolfgang
Robuste
Big-bang
Flibuste
La langue.

Mauvais, très mauvais, ça.

Wolfgang a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Wolfgang a écrit:

Téméraires sont tes considérations d'Art,
Précaires à la manière d'une abeille sans dard;
Quelques niaiseries ne nécessitent pas de drain,
Un gentilhomme vilipende en alexandrin.

Heu, Wolfgang, en parlant d'alexandins... tes quatre vers font treize syllabes (voire quartoze...).

Quant à la métaphore du drain, c'est bien un truc de toubib.

Woah l'aut'. En jouant sur la prononciation des "e" à la fin, il y en a bien 12 d'abord. Parfaitement Monsieur!

Effectivement, si tu enlèves tous les "e" caducs et que tu fais les diérèses une fois sur deux, tout en laminant les césures, effectivement ils se tiennent presque tous.

Wolfgang a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Stanlea a écrit:

Un plus
Un
Egale deux

Oui, respect Stanlea. En plus c'est un poème utile, j'essaie souvent de me rappeler ce genre de formules difficiles.
Un retour aux origines mnémotechniques de la poésie.

La poésie pratique, ce n'est pas de la poésie!

Bien joué.

DavidLeMarrec a écrit:

Effectivement, si tu enlèves tous les "e" caducs et que tu fais les diérèses une fois sur deux, tout en laminant les césures, effectivement ils se tiennent presque tous.

Je te dis qu'ils tiennent tous! (et puis j'allais pas y passer la journée)

Ils tiennent au pinceau, oui !