Josef Greindl

Aprés Windgassen, je continue ma petite chronique du Neues Bayreuth avec un nom que tout wagnérien a forcément croisé. Petit hommage, parce qu'on ne dispose pas forcément de beaucoup d'élements biographiques.

JOSEF GREINDL (1912-1993)


L'appel aux vassaux, Bayreuth 1956

Il est né en 1912 à Munich. Faisant ses débuts en 1936 à Krefeld dans le rôle de Hunding. Déja pilier du Festival de Bayreuth de Winifred, il fait ses débuts à l'opéra de Berlin en 1948 ; il y chantera 1369 fois.

Mais le Festival réouvre en 1951, et il va en devenir le pilier, enchaînant parfois 4 rôles de basses dans la Tétralogie, chantant absolument TOUS les rôles de basses, de Pogner au Wanderer (!), de Sachs à Hagen, son rôle fétiche, dans lequel il demeure une des références.

Il fait partie de la troupe de chanteur de Ferenc Fricsay, et enregistre Osmin et Sarastro (parus chez DGG) avec beaucoup de succès, notamment dans le premier.

Au total, il chantera de 1951 à 1969 chaque saison à Bayreuth, où il fût un pilier au même titre que Windgassen.


Sachs en 1963, sur la Colline verte

Il fut aussi un trés beau Rocco, un Commendatore effrayant, et participa à des créations. Il fait sa dernière apparition au disque, et plus précisément en vidéo dans l'Elektra mythique de Karl Böhm dans le rôle du precepteur d'Oreste. Si on veut le découvrir en vidéo, on peut aussi recommander le Fidelio de Böhm (Jones, King, Neidlinger), film opéra de 1970.

Il meurt en 1993, à l'âge de 80 ans.
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C'est à vous ! Juste un petit avis personnel : j'adore Josef Greindl, son mordant, sa présence terrifiante, surtout en Hagen. Par contre, pour ce rôle éviter Krauss où il est bien moins intéressant que chez Kna 58 ou Böhm.

Guillaume a écrit:

L'appel aux vassaux, Bayreuth 1956

Parfois on gagne à utiliser des spoilers

Moi aussi je l'aime bien. J'ajoute tout de même le nom de Furtwängler à cause d'une association dont on garde de nombreux témoignages :

• Fidelio (Salzbourg 1950)
  9e symphonie (Salzbourg 1951)
  Tristan (EMI 1952)
  La Flûte enchantée (Salzbourg 1949 et 1951)
  Don Giovanni (Salzbourg 1950)
  Otello (Salzbourg 1951)
  La Tétralogie (Rome 1953)
  Les Maîtres chanteurs (Bayreuth 1943)

Je rajoute que Greindl est le recordman des participations à Bayreuth, avec pas moins de 82 participation entre 1943 et 1969 (il a fait plusieurs rôles par été, ceci explique celà).

WoO a écrit:

Guillaume a écrit:

L'appel aux vassaux, Bayreuth 1956

Parfois on gagne à utiliser des spoilers

C'est clair . Mon Dieu que cette pochette est moche

Comment ça je suis mauvaise langue ? Nan; je suis juste réaliste

calbo a écrit:

C'est clair . Mon Dieu que cette pochette est moche

Comment ça je suis mauvaise langue ? Nan; je suis juste réaliste

Je les aime bien ces pochettes...


Sinon, pour les fans, sachez qu'il existe un Don Carlo en allemand avec Greindl en Philippe II ainsi que Fischer-Dieskau en Posa, enregistré en 49 et dirigé par Frisckay...
DFD est très bien, Greindl assez monolithique. Un Don Carlo assez affreux et une direction sous lexomil pour compléter...
Donc vraiment pour les fans!

Polyeucte a écrit:

calbo a écrit:

C'est clair . Mon Dieu que cette pochette est moche

Comment ça je suis mauvaise langue ? Nan; je suis juste réaliste

Je les aime bien ces pochettes...


Sinon, pour les fans, sachez qu'il existe un Don Carlo en allemand avec Greindl en Philippe II ainsi que Fischer-Dieskau en Posa, enregistré en 49 et dirigé par Frisckay...
DFD est très bien, Greindl assez monolithique. Un Don Carlo assez affreux et une direction sous lexomil pour compléter...
Donc vraiment pour les fans!

On parie quoi que Guillaume se jette dessus plus vite que son ombre

Polyeucte a écrit:

calbo a écrit:

C'est clair . Mon Dieu que cette pochette est moche

Comment ça je suis mauvaise langue ? Nan; je suis juste réaliste

Je les aime bien ces pochettes...


Sinon, pour les fans, sachez qu'il existe un Don Carlo en allemand avec Greindl en Philippe II ainsi que Fischer-Dieskau en Posa, enregistré en 49 et dirigé par Frisckay...
DFD est très bien, Greindl assez monolithique. Un Don Carlo assez affreux et une direction sous lexomil pour compléter...
Donc vraiment pour les fans!

C'est surtout atrocement coupé. Excellente Elisabeth, mais effectivement, le reste est spécial (et Fricsay roupille sévère).

Je crois que Guillaume y avait déjà jeté une oreille.

Jamais. Il est sur Musique Ouverte, non ?

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

calbo a écrit:

C'est clair . Mon Dieu que cette pochette est moche

Comment ça je suis mauvaise langue ? Nan; je suis juste réaliste

Je les aime bien ces pochettes...


Sinon, pour les fans, sachez qu'il existe un Don Carlo en allemand avec Greindl en Philippe II ainsi que Fischer-Dieskau en Posa, enregistré en 49 et dirigé par Frisckay...
DFD est très bien, Greindl assez monolithique. Un Don Carlo assez affreux et une direction sous lexomil pour compléter...
Donc vraiment pour les fans!

C'est surtout atrocement coupé. Excellente Elisabeth, mais effectivement, le reste est spécial (et Fricsay roupille sévère).

Je crois que Guillaume y avait déjà jeté une oreille.

C'est possible ça de roupiller au pupitre ? Il faut que je vois ce que ça donne, juste pour me marrer un peu (j'en ai bien besoin en ce moment ) . Même question que Guillaume

Allez vérifier... Je me demande si je ne l'avais pas vu passer sur MusicMe.

calbo a écrit:

C'est possible ça de roupiller au pupitre ? Il faut que je vois ce que ça donne, juste pour me marrer un peu (j'en ai bien besoin en ce moment ) . Même question que Guillaume

Oh que oui c'est possible. Friscay fait presque passer Karajan (dans son enregistrement pompier de 79) pour un fou de la baguette!

Mais justement, c'est bizarre pour Fricsay, qui est souvent alerte (l'une des Flûtes les plus rapide, non ?). Je me demande si ça ne vient pas d'une conception allemande, celle de voir derrière l'opéra la tragédie monumentale de Schiller.

Non, c'est juste routinier, pas monumental.

J'aime beaucoup Fricsay, mais il faut toujours garder à l'esprit que c'est un chef médiocre, du moins dans l'exercice des fonctions de chefs itinérants. Tous les enregistrements hors RIAS que j'ai entendus de lui (Brahms 2 avec Vienne, Fidelio avec la Suisse Romande, ce Don Carlos à l'UDL) étaient ni plus ni moins que catastrophiques, parmi les pires choses que j'aie pu entendre.

C'était avant la lettre un chef d'ensemble, capable de merveilles, y compris techniques, avec un orchestre aux moyens peut-être limités intrinsèquement, mais avec lequel il faisait un travail d'orfèvre fantastique, et qui produit un peu le même genre de miracles qu'on a par la suite connu avec les ensembles baroques spécialistes (sauf qu'un orchestre de la radio, ça ne joue pas quatre oeuvres par semestre !).

Ah oui, en effet, un peu comme Toscanini alors...

Bon pardon Josef pour le HS