Buon giorno!

Mariefran.

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Oui, oui, bien sur

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Tu la connais au moins ma sainte Trinité ?
Car si tu écoutes Calbo

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Tu la connais au moins ma sainte Trinité ?
Car si tu écoutes Calbo

Strauss, Wagner, Bruckner non?

Parsifal a écrit:

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Tu la connais au moins ma sainte Trinité ?
Car si tu écoutes Calbo

Strauss, Wagner, Bruckner non?

Wagner, Debussy, Messiaen, Haendel, Schubert, Mozart ... une trinité à 5 quoi
Puis un cheveux derrière Bruckner, Bach, Strauss

Cololi a écrit:

Wagner, Debussy, Messiaen, Haendel, Schubert, Mozart ... une trinité à 5 quoi

ah ! ces historiens !

non seulement 1 = 3, mais 3 = 5 et 5 = 6.

Elvira a écrit:

En un temps lointain, très lointain, j'obtins un bac scientifique...

Elvira a écrit:

il me semble qu'en mathématiques, on peut arrondir au nombre supérieur, si la moitié est dépassée ! C'est ce que j'ai fait.

En vérité, ça dépend si on pratique un arrondi ou une troncature...

Cololi a écrit:

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Il est trop tard, tu as renié ton "maître" . Il faut assumer Parsifal

mais je n'ai jamais cru en la trinité de Cololi, le seul que je reconais est Wagner

Tu la connais au moins ma sainte Trinité ?
Car si tu écoutes Calbo

Tu sais ce qu'elle te dit calbo ? Et une trinité à 5 excuse moi mais ça fait deux de trop; donc, soit tu as trop soit tu as trop .

dites ; vous ne voyez pas que sa trinité à 5 est une trinité à 6 — rêvè-je ? — ?

yamaw a écrit:

dites ; vous ne voyez pas que sa trinité à 5 est une trinité à 6 — rêvè-je ? — ?

Oui, Cololi doit au moins en supprimer un !

Lequel va-t-il choisir ?

Allons, Wagner...

Mélomaniac a écrit:

Elvira a écrit:

En un temps lointain, très lointain, j'obtins un bac scientifique...

Elvira a écrit:

il me semble qu'en mathématiques, on peut arrondir au nombre supérieur, si la moitié est dépassée ! C'est ce que j'ai fait.

En vérité, ça dépend si on pratique un arrondi ou une troncature...

Certes oui, et je parle bien d'arrondir ! Mais dans mon cas, la troncature n'est pas tellement intéressante...


@yamaw : mais au moins, c'est un multiple de 3 ! (tri/nité => 3. 6 = 3*2 ===> c'est mathématiques !!!)

Une trinité à 8 ça n'existe pas. De toute façon Cololi n'en n'a plus que pour LULLY depuis longtemps, donc la pseudo sainte trinité dont il nous rebache les oreilles ...

yamaw a écrit:

dites ; vous ne voyez pas que sa trinité à 5 est une trinité à 6 — rêvè-je ? — ?

T'as raison

Heureusement que j'ai un bac S spé maths

Cololi a écrit:

Heureusement que j'ai un bac S spé maths

Moi aussi j'étais nul en dénombrement...

D'ailleurs j'ai toujours échoué à recenser le nombre de disques que je possède

Bonjour à toutes et à tous.

Elvira a écrit:

Que périssent dans les flammes de l'Enfer, les sciences physiques et les mathématiques.

... écrit-elle en déplaçant ses agiles doigts de fée sur son clavier. Mais dis-toi bien que si tes doigts appuient sur les touches du clavier sans passer au travers, c'est uniquement grâce à l'interaction électromagnétique. La physique est tout. Le reste n'est qu'un ensemble secondaire (et, pour tout dire, futile) de corollaires, d'applications, de variations sur un thème immuable. L'harmonie, ce n'est que de l'acoustique et des mathématiques. La forme, ce n'est que de la géométrie et de la topologie. Le rythme, ce n'est qu'une mesure plus ou moins régulière de l'écoulement du temps. L'accent, ce n'est qu'une variation de cette mesure, une manière de mesurer la mesure. La couleur, ce n'est qu'une redistribution spectrale de l'intensité sonore dans les agrégats. La texture, ce n'est qu'une interaction ou une superposition de strates sonores simultanées ou non qui interagissent avec nous par des ondes matérielles (acoustiques) qu'on décrit en physique dans le cadre de la mécanique des milieux continus et plus généralement de la mécanique statistique. En fait, toute œuvre de musique, de Frère Jacques aux quatuors à cordes d'Elliott Carter, n'est rien d'autre qu'une solution particulière, parfois singulière, mais non générale d'un ensemble d'équations aux dérivées partielles qui sont respectivement la conservation de la masse :

(D rho / D t) + rho * (d vi / d xi) = 0

(rappelons que (D / D t) désigne la dérivée eulérienne par rapport au temps t, qui est la dérivée par rapport à t en suivant le mouvement, en d'autres termes la dérivée temporelle relative à un observateur qui se déplace de concert avec un élément matériel, c'est-à-dire (D / D t) = (d / d t) + vi * (d / d xi)), la conservation de l'impulsion (c'est-à-dire l'équation fondamentale de mouvement en mécanique des milieux continus) :

rho * (D vi / D t) = Fi - (d pij / d xj)

et enfin la loi de conservation du moment cinétique, laquelle exprime simplement le fait que le tenseur des pressions et des tensions du milieu continu considéré, noté pij ci-dessus, doit être symétrique :

pij = pji

Ces trois équations fondamentales (conservation de la masse, de l'impulsion et du moment cinétique), aux dérivées partielles, lient des grandeurs qui sont des fonctions des variables indépendantes de temps t et d'espace xi (avec l'indice i qui vaut 1, 2, 3) et qui caractérisent l'état du milieu continu en question en chaque point de l'espace et en chaque instant. Ces grandeurs sont la densité rho, la vitesse vi, la force par unité de volume Fi et le tenseur des pressions et des tensions pij. Le système différentiel aux dérivées partielles n'est complet que si on lui adjoint six équations supplémentaires entre les grandeurs fondamentales incriminées ; ces relations sont obtenues dans le cadre d'une théorie cinétique de l'état moléculaire du milieu continu considéré (viscosité et conduction thermique dans les gaz et les liquides pour le transfert de l'impulsion et de l'énergie cinétique respectivement, relations entre les déformations et les tensions dans les solides déformables, etc.). Tout le reste en découle.

pichpchi.

j’ai tout lu — c’est génial ; j’ajouterais bien deux ou trois choses, mais non.

yamaw a écrit:

pichpchi.

Je laisse au lecteur le soin de démontrer que Mozart agit volontiers sur la vitesse vi, Bartok sur la force par unité de volume Fi, Wagner sur la densité rho, et Beethoven sur le tenseur symétrique des pressions et tensions pij. Les différences de style en découlent aisément.

bien.

ceci étant fait, je t’exhorte de démontrer pour Cololi que sa trinité n’en est pas une.

Bah ! il a juste deux trinités… ; Cololi est polythéiste, c'est tout !

Le polythéisme a cédé le pas au monothéisme il y a 2000 ans . Ce qui signifie que cololi doit renoncer à TOUS ses faux Dieux au seul profit de LULLY

Scherzian a écrit:

Bonjour à toutes et à tous.

Elvira a écrit:

Que périssent dans les flammes de l'Enfer, les sciences physiques et les mathématiques.

... écrit-elle en déplaçant ses agiles doigts de fée sur son clavier. Mais dis-toi bien que si tes doigts appuient sur les touches du clavier sans passer au travers, c'est uniquement grâce à l'interaction électromagnétique.

C'est vrai n'envoyons pas les scientifique en enfer, utilisons les comme esclaves pour continuer a avoir accès a la technologie

(sinon message brillant) j'aimerais y comprendre quelques choses

Parsifal a écrit:

Scherzian a écrit:

Bonjour à toutes et à tous.

Elvira a écrit:

Que périssent dans les flammes de l'Enfer, les sciences physiques et les mathématiques.

... écrit-elle en déplaçant ses agiles doigts de fée sur son clavier. Mais dis-toi bien que si tes doigts appuient sur les touches du clavier sans passer au travers, c'est uniquement grâce à l'interaction électromagnétique.

C'est vrai n'envoyons pas les scientifique en enfer, utilisons les comme esclaves pour continuer a avoir accès a la technologie

C'est là où vous faites erreur mon cher ... c'est nous qui sommes esclaves de la technologie !

@Scherzian : A tes souhaits !

Mais par ta démonstration, tu me montres qu'elle n'est qu'une vulgaire science matérialiste, qui, pire ! détruit l'Idée de Beauté en la décortiquant comme une vulgaire carte à puce. Brrrr.

calbo a écrit:

Le polythéisme a cédé le pas au monothéisme il y a 2000 ans

Pas partout

Elvira a écrit:

Mais par ta démonstration, tu me montres qu'elle n'est qu'une vulgaire science matérialiste, qui, pire ! détruit l'Idée de Beauté en la décortiquant comme une vulgaire carte à puce. Brrrr.

 ; et Épicure (ou Lucrèce), alors ?

yamaw a écrit:

Elvira a écrit:

Mais par ta démonstration, tu me montres qu'elle n'est qu'une vulgaire science matérialiste, qui, pire ! détruit l'Idée de Beauté en la décortiquant comme une vulgaire carte à puce. Brrrr.

 ; et Épicure (ou Lucrèce), alors ?

Ce n'est pas exactement le même matérialisme...

Elvira a écrit:

Ce n'est pas exactement le même matérialisme...

Non, mais il y a — je suppose : je n’ai jamais lu Épicure, mais bien Lucrèce — cette même idée que la physique est première mais permet l’esprit, etc. (je ne trouve pas les mots). Non ?

yamaw a écrit:

Elvira a écrit:

Ce n'est pas exactement le même matérialisme...

Non, mais il y a — je suppose : je n’ai jamais lu Épicure, mais bien Lucrèce — cette même idée que la physique est première mais permet l’esprit, etc. (je ne trouve pas les mots). Non ?

Tu parles de sa théorie des atomes, non ?

Elvira a écrit:

Tu parles de sa théorie des atomes, non ?

euh, je ne sais pas : je n’en ai gardé qu’une très vague idée (mais fascinante).

Je t'ai lu trop vite : les atomes, c'est Epicure (enfin, peut-être Lucrère aussi, puisque sa philosophie est teintée d'épicurisme).

Lucrèce, je connais certes (un peu) son de rerum mais simplement pour avoir traduit quelques passages en latin (entre autres le suave mari magno turtantibus etc.)

yamaw a écrit:

ceci étant fait, je t’exhorte de démontrer pour Cololi que sa trinité n’en est pas une.

C'est là chose aisée. Au départ, les tympans cololiens étaient surtout sensibles aux interactions acoustiques induites principalement par les effets de masse M, de densité rho. C'est le stade orchestral, qu'on peut désigner en première approximation par l'adjectif wagnérien. Nous remarquons en effet que, parmi toutes les grandeurs matérielles fondamentales énumérées ci-dessus, la seule qui soit scalaire est la densité rho.

Ensuite, ils se sont montrés sensibles aux grandeurs vectorielles, qu'il s'agisse de la mozartienne vitesse vi ou de la bartokienne force Fi par unité de volume. Un style forgé sur les grandeurs vectorielles relève déjà d'une force d'abstraction assez terrible. Bien sûr, cela reste en partie orchestral (le cas de la musique de Bruckner en est un excellent exemple : surtout orchestrale, mais sans aucun pittoresque, nous la dirons volontiers orchestrocérébrale ou plutôt organoabstraite), mais cela explore aussi de fond en comble les formes musicales les plus abstraites, en particulier celles qui relèvent de la musique de chambre et tout particulièrement du quatuor à cordes (indépendance ou fusion des parties, rigueur de l'écriture à quatre parties, décantation de la pensée musicale, importance dialogique des notions de rapport et d'interaction, etc.).

Enfin, et nous venons de le constater cette semaine, ils démontrent une sensibilité de plus en plus exacerbée aux grandeurs tensorielles, encore beaucoup plus abstraites que les grandeurs vectorielles (pour ne rien dire des scalaires). C'est le stade beethovenien, apex zénithal stylistique, seul capable d'engendrer les plus grandes tensions formelles (pij n'est-il pas le tenseur des pressions et des tensions ?) et les plus vives pressions transitives à partir même du matériau le plus élémentaire.

En conséquence, toute trinité (de même d'ailleurs que toute n-ité, avec n = 1, 2, 3, ..., où n désigne un entier fini) ne peut être considérée que comme un état certes nécessaire mais transitoire de l'être, sur la voie du polythéisme intégral et de l'affirmation du soi cosmique triomphant qui conduit le créateur à affirmer « Je suis Dieu » et à composer principalement pour le piano, instrument-roi non déterminé mais apte à tous les sortilèges sonores.

Elvira a écrit:

Je t'ai lu trop vite : les atomes, c'est Epicure.

oui, mais c’est chez Lucrèce aussi.

EDIT. teintée, teintée... copiée, tu veux dire ?

Oui, c'est ce que je me suis dit juste après, vu que Lucrère, c'est aussi de l'épicurisme. Mais bon, autant je connais quelques principes stoïciens, autant Epicure ou Lucrèce... je ne connais que très peu de choses (enfin, encore moins que pour le stoïcisme).


@Scherzian : on retire les quelques lettres mathématiques, et cela devient de la philo.

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Le polythéisme a cédé le pas au monothéisme il y a 2000 ans

Pas partout

Je crois qu'il va falloir utiliser la manière forte dans ton cas . Je pense cependant qu'on devrait pouvoir te sevrer du/des faux Dieux au(x)quel(s) tu t'es si vilainement voué

Scherzian a écrit:

En conséquence, toute trinité (de même d'ailleurs que toute n-ité, avec n = 1, 2, 3, ..., où n désigne un entier fini) ne peut être considérée que comme un état certes nécessaire mais transitoire de l'être, sur la voie du polythéisme intégral et de l'affirmation du soi cosmique triomphant qui conduit le créateur à affirmer « Je suis Dieu » et à composer principalement pour le piano, instrument-roi non déterminé mais apte à tous les sortilèges sonores.

Scherzian, merci, c’est une prose magnifique.

calbo a écrit:

Je crois qu'il va falloir utiliser la manière forte dans ton cas . Je pense cependant qu'on devrait pouvoir te sevrer du/des faux Dieux au(x)quel(s) tu t'es si vilainement voué

mais ce que tu ignore c'est que depuis quelques temps Lully se trouve parmi mes faux dieux

(mais aprés Wagner bien sur)

Parsifal a écrit:

calbo a écrit:

Je crois qu'il va falloir utiliser la manière forte dans ton cas . Je pense cependant qu'on devrait pouvoir te sevrer du/des faux Dieux au(x)quel(s) tu t'es si vilainement voué

mais ce que tu ignore c'est que depuis quelques temps Lully se trouve parmi mes faux dieux

(mais aprés Wagner bien sur)

C'est LULLY et il ne saurait côtoyer Wagner qui, lui, est LE faux Dieu par excellence

Elvira a écrit:

Je t'ai lu trop vite : les atomes, c'est Epicure (enfin, peut-être Lucrère aussi, puisque sa philosophie est teintée d'épicurisme).

Elle n'est pas teintée de, elle est épicurienne (même s'il va, ici ou là, plus loin qu'Épicure, par exemple dans l'athéisme ou le clinamen). Et puis à part Lucrèce, il ne nous en reste plus grand chose de la philosophie épicurienne…

Et les atomes c'est plutôt Démocrite ; Épicure ne fait que se les réapproprier (et ne va pas très loin avec).

D'accord, merci. Si j'en ai l'occasion, je comblerais mes carences dans ce domaine.

Les yeux qui fascinent a écrit:

(et ne va pas très loin avec).

mais SI : il va très très loin !

calbo a écrit:

C'est LULLY et il ne saurait côtoyer Wagner qui, lui, est LE faux Dieu par excellence

a la limite disons que Wagner est Dieu et Lully son prophète

Inacceptable : LULLY est Dieu et Wagner le Diable

mais non : ils tendent tout deux vers la ligne (imaginaire / mythique) qui sépare Paradis / Dieu et Enfer / Diable, sans qu’on puisse dire lequel est de quel côté.

B NJ UR !

Bonjour les bébés les petits

Bonjour tout le monde !

Bonjour chez vous!

BON-jour ! mais si, quand on regarde bien, il y a du soleil.

yamaw a écrit:

mais si, quand on regarde bien, il y a du soleil.

Il y en avait il y a une demi-heure par ici, mais depuis, plus rien. Et puis il fait froid.