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DavidLeMarrec a écrit:

Elvira a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Pour le deuxième, ils se prennent quand même pas trop au sérieux là! c'est assez barré d'un bout à l'autre quand même...

Il faut dire que pour ces deux films, je les ai vus contraint et forcé, en situation à peu près captive, ce qui n'aide pas à prendre du plaisir (j'étais en car, face à l'écran bien sonore... ).

Aaaah les voyages scolaires...

Ah non, désolé, moi c'était dans un car de voyages organisés pour moines grabataires.

Oui bien sur . Tout le monde ici sait que tu es un vieux moine rabougri

calbo a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Elvira a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

Pour le deuxième, ils se prennent quand même pas trop au sérieux là! c'est assez barré d'un bout à l'autre quand même...

Il faut dire que pour ces deux films, je les ai vus contraint et forcé, en situation à peu près captive, ce qui n'aide pas à prendre du plaisir (j'étais en car, face à l'écran bien sonore... ).

Aaaah les voyages scolaires...

Ah non, désolé, moi c'était dans un car de voyages organisés pour moines grabataires.

Oui bien sur . Tout le monde ici sait que tu es un vieux moine rabougri

Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai dit.

Dave a écrit:

Toy Story 3 : Pixar ne sait faire que des super films...

J'en sors. 90 minutes à ne parler de mort, de vieillesse et d'abandon. J'ai pleuré comme un veau.

Oui certains passages sont terribles

Tiens moi je me refais les Buffy... Et j'assume : j'adore cette série !

Picrotal a écrit:

Tiens moi je me refais les Buffy... Et j'assume : j'adore cette série !

Buffy c'est GENIAL ! (Et je suis sérieux).

Grégoire de la Tour a écrit:

Picrotal a écrit:

Tiens moi je me refais les Buffy... Et j'assume : j'adore cette série !

Buffy c'est GENIAL ! (Et je suis sérieux).

Je les lorgnes en DVD depuis un petit moment... mais c'est pas donné... et puis faut avoir le temps... Ah... BUffy... ça c'était une série quand même!!

Picrotal a écrit:

Tiens moi je me refais les Buffy... Et j'assume : j'adore cette série !

Au fait, ça va, toi ? Tu as survécu au rodéo grenoblois de ce samedi ?

Je viens de voir Avatar en blu-ray. Je ne comprends pas que cela ait eu autant de succès. Je sauverai seulement les images (beauté des décors), la poésie du rapport entre les Na'vi et la nature et les scènes d'actions qui sont spectaculaires.

Zeno a écrit:

Picrotal a écrit:

Tiens moi je me refais les Buffy... Et j'assume : j'adore cette série !

Au fait, ça va, toi ? Tu as survécu au rodéo grenoblois de ce samedi ?

Bah c'est très concentré dans certains quartiers en périphérie, c'est même assez marrant d'en entendre parler comme d'un chaos total, ce que c'était sans doute, et de ne se rendre compte de rien quand on habite juste à quelques dizaines de kilomètres de là...

C'est le lendemain chez ma boulangère que j'ai appris que soixante-dix bagnoles avait été cramées et que les flics avaient été pris pour cible par des tirs...

aurele a écrit:

Je viens de voir Avatar en blu-ray. Je ne comprends pas que cela ait eu autant de succès. Je sauverai seulement les images (beauté des décors), la poésie du rapport entre les Na'vi et la nature et les scènes d'actions qui sont spectaculaires.

Ben ça fait quand même 90 % du film en réalité.

Grégoire de la Tour a écrit:

Ben ça fait quand même 90 % du film en réalité.

Le scénario est superficiel.

aurele a écrit:

Grégoire de la Tour a écrit:

Ben ça fait quand même 90 % du film en réalité.

Le scénario est superficiel.

Ce ne sont pas forcément les films au scénario les plus denses qui rencontrent des succès phénoménaux au cinéma... Et puis d'ailleurs, les gens veulent voir du grand spectacle, ça n'a rien d'illégitime... !

Et puis ça a fait beaucoup de bruit pour la 3D (c'est vrai que c'était assez bluffant, même si je ne suis pas un fan de la 3D au cinéma...)


Sinon, aujourd'hui : Dog Pound... ça faisait longtemps que je n'avais pas pris une telle claque au cinéma... Très dur comme film, mais très bien fait. C'est d'ailleurs pour ça que c'en est si dur!

Une vie volée
Super film, dommage qu'il ne soit pas plus connu. Rarement vu Winona Ryder et Angelina Jolie aussi belles toutes les deux.

Brothers (de Jim Sheridan)
Là par contre je ne comprends pas trop le succès qu'il a eu en Europe : un scénario ultra bateau, plein de clichés... Il y a juste de bons acteurs (et connus) qui l'empêchent d'être tout à fait mauvais.

Cracks
Histoire plutôt originale de triangle amoureux féminin, c'est traité assez subtilement et bien réalisé. Très récent lui aussi, mais on en a malheureusement pas entendu parler...

Tiens une vie volée j'ai cherché pendant des années à le voir ... avant de réaliser qu'en fait ... je l'avais déjà vu

Tu la trouves belles Jolie avec sa perruque blonde ? Pervers ! Impressionnante ça oui par contre.

Sinon j'ai vu The Miniver Story (HC Potter, 1947) (la suite du célèbre Mrs Miniver que vous connaissez tous ). Curieusement je l'ai trouvé plus beau et plus abouti que le premier film mais aussi terriblement déprimant en fait.

Grégoire de la Tour a écrit:

Tu la trouves belle Jolie avec sa perruque blonde ? Pervers !

Oui, mais sans doute parce que je n'avais jamais été sensible à sa beauté très "plastique" auparavant. Ici son visage a vécu, a souffert, du coup je la trouve plus séduisante.
Et impressionnante, bien sûr.

Citation :

]quote="aurele"]Je viens de voir Avatar en blu-ray. Je ne comprends pas que cela ait eu autant de succès. Je sauverai seulement les images (beauté des décors), la poésie du rapport entre les Na'vi et la nature et les scènes d'actions qui sont spectaculaires.

[/quote]

Donc 95% du film ....

Sinon, oui, le scénario a été écrit par des émules de Bové et Besancenot sous acide : totalement neuneu !!!

Mais visuellement, quel pied !!

Montfort

L'autre monde de Gilles Marchand. J'étais assez intrigué de voir ce que le tamdem Marchand / Dominik Moll (à qui on doit notamment, pour mémoire, Harry, un ami qui vous veut du bien et Qui a tué Bambi?, certes pas des chefs-d'œuvre mais des films intéressants dans leur genre) pouvaient faire sur le thème de la "réalité virtuelle". La réponse est malheureusement : rien.

Le film donne la désagréable impression que les auteurs ont passé trop de temps à travailler la conception de leur métavers 3D, "Black Hole" - sorte de mix (bien glauque) entre Second Life et un MMORPG type WoW, et qui, en plus, n'a pas une importance si grande à l'écran... et qu'ils ont juste oublié la question du scénario. Je ne n'aurais pas espéré un Avalon ou un eXistenZ français, d'accord, mais là...

L'exploration des possibilités esthétiques (pour ne pas dire philosophiques) créées par la coexistence du réel et du virtuel ? Réduites à un montage parallèle d'aspect peu soigné en séquence d'ouverture (saut d'un personnage virtuel du haut d'un immeuble / sauts dans la mer), et à la question des hommes (avec forcément de mauvaises intentions...) se cachant derrière des avatars féminins.

A défaut, l'exploration de la fascination pour ces univers virtuels ?... Jamais interrogée dans ses causes, et expédiée en deux-trois courtes scènes (le gentil héros n'a pas vu l'heure passer, ses liens avec ses copains se distendent, et pendant que sa pure-et-innocente-petite-amie-qui-vient-de-se-donner-à-lui-pour-la-première-fois s'est endormie il va devant devant son ordinateur pour honorer un rendez-vous avec son béguin virtuel).

Les personnages sont caricaturaux et les ficelles scénaristiques au-delà de la comparaison avec des câbles transatlantiques (le personnage débarque dans un métavers genre Second Life et 36 heures plus tard il a retrouvé l'avatar de la fille qu'il a croisé "en vrai" et dont il ne sait rien, bien sûûûûr, on y croit...). Cerise sur la choucroute, en dépit d'une ou deux (fausses) tentatives de prise de distance au cours du film, c'est bel et bien la bonne vieille morale des familles qui a le dernier mot et un discours qui ne déparerait pas dans un magazine de TF1 : il y a les gentils et les méchants, les parents ont bien raison de se montrer extrêmement protecteurs, et Internet est un repaire de prédateurs qui derrière leurs écrans et de fausses identités ne cherchent qu'à corrompre les innocents et à les attirer dans leurs filets (bien réels ceux-là) pour leur faire du mal.

Si j'ajoute que Louise Bourguoin, qui par sa pétulance et son dynamisme réussissait il y a peu, dans Adèle Blanc-Sec, l'exploit de rendre assez agréable la vision d'un film de Luc Besson (qu'elle portait presque intégralement sur ses épaules), se voit ici cantonnée à une sorte de sous-jeu neutre, blanc, "femme fatale" malgré elle plus souffreteuse que sulfureuse...

Je suis assez d'accord avec toi, un film décevant.

Inception ne l'est pas, quel film de malade

Adieu ma concubine. Plus grand film de tous les temps, tout simplement. Il a détrôné La liste de Schindler sur mon classement personnel, après 15 ans de règne.

Le Patient Anglais. Que je n'avais jamais vu. Je suis encore plus fan de kristin scott-thomas après. Le problème, c'est que l'histoire d'out of africa dans les décors de lawrence d'arabie, ça fait vraiment trop plagiat...

Kristin Scott-Thomas

oleo a écrit:

Adieu ma concubine. Plus grand film de tous les temps, tout simplement. Il a détrôné La liste de Schindler sur mon classement personnel, après 15 ans de règne.

Pas encore vu celui-là, mais de toute manière le plus grand film de tous les temps c'est L'Exorciste (la version de 1973).

La Liste de Schindler par contre, c'est sans doute l'un des films de Spielberg que j'aime le moins, avec Amistad qui est un joli foirage aussi dans le même genre.

Je me demande si mon film préféré de Spielberg ce ne serait pas Duel.
Bon, c'est un téléfilm, alors je ne sais pas si ça compte, mais vraiment j'adore ce truc: c'est rudement efficace et beaucoup moins neuneu que certains de ses grands films suivants.

adriaticoboy a écrit:

Je me demande si mon film préféré de Spielberg ce ne serait pas Duel.
Bon, c'est un téléfilm, alors je ne sais pas si ça compte, mais vraiment j'adore ce truc: c'est rudement efficace et beaucoup moins neuneu que certains de ses grands films suivants.

Très chouette, je suis d'accord!

M'enfin son meilleur, tout de même pas...

adriaticoboy a écrit:

Je me demande si mon film préféré de Spielberg ce ne serait pas Duel.

C'est en effet une merveille, mais Jaws m'apparaît presque comme une sorte de reprise du même film, transposé sur grand écran et dans un autre élément...

Bon, avec des points d'appui et certains développements différents, cela va de soi, mais l'esprit reste le même je trouve.

Mon préféré c'est dur à dire, il y en a beaucoup et dans des styles tellement variés... Disons que mon coeur balance entre Jaws, justement, et Close encounters - qui compte probablement parmi ceux que tu trouves « neuneu », mais moi j'adhère sans complexes !

Et les Aventuriers de l'arche perdue, c'est neuneu?

Xavier a écrit:

Et les Aventuriers de l'arche perdue, c'est neuneu?

Je ne veux pas répondre pour lui, mais j'imagine qu'Adria visait plus, non sans raison même si ce n'est pas mon point de vue, des films comme ET ou Close encounters...

Mais enfin, là évidemment je m'avance un peu...

Le premier Indiana Jones me fascine : un film qui a trente ans et n'a quasiment pas pris une ride... Spielberg a donné le ton de tous les films d'aventure contemporain, tout en jouant sciemment sur la corde du rétro. C'est ce genre de choses qui font que j'admire cet homme !

Picrotal a écrit:

adriaticoboy a écrit:

Je me demande si mon film préféré de Spielberg ce ne serait pas Duel.

C'est en effet une merveille, mais Jaws m'apparaît presque comme une sorte de reprise du même film, transposé sur grand écran et dans un autre élément...

Bon, avec des points d'appui et certains développements différents, cela va de soi, mais l'esprit reste le même je trouve.

Je n'y avais jamais pensé, mais maintenant que tu le dis, c'est vrai qu'il y a un parallèle à faire.

Sinon, je place très haut Munich. Au grand dam de certains, Spielberg a réussi le tour de force de traiter ce sujet brûlant de manière quasiment pas idéologique, pour en faire un thriller intense, passionnant, humain. Ça ne correspond sans doute pas vraiment à la réalité historique mais c'est peut-être pour ça que le film marche justement, du moins pour moi.

Picrotal a écrit:

Xavier a écrit:

Et les Aventuriers de l'arche perdue, c'est neuneu?

Je ne veux pas répondre pour lui, mais j'imagine qu'Adria visait plus, non sans raison même si ce n'est pas mon point de vue, des films comme ET ou Close encounters...

Mais enfin, là évidemment je m'avance un peu...

Non, pas du tout, c'est ça. Jurassic Park aussi.


Les Indiana Jones, je les mets à part. Il y a de la niaiserie parfois, mais c'est autre chose, plus second degré.

adriaticoboy a écrit:

Sinon, je place très haut Munich. Au grand dam de certains, Spielberg a réussi le tour de force de traiter ce sujet brûlant de manière quasiment pas idéologique, pour un faire un thriller intense, passionnant, humain. Ça ne correspond sans doute pos vraiment à la réalité historique mais c'est peut-être pour ça que le film marche justement, du moins pour moi.

Ah pour le coup Munich m'a laissé un peu froid, trop « impeccable », ce qui est le reproche que je ferais en général au travail du Spielberg d'aujourd'hui. Pas question de dire que c'est mauvais, mais ça m'est apparu somme toute un petit peu insipide. De sa collaboration avec Cruise, je retiens surtout Minority report qui en jette un max je trouve, malgré ses jolies incohérences, et je fiche au caniveau sa Guerre des mondes qui vraiment ne vaut pas grand chose...

Au grand dam de certains à mon tour, j'ai envie de dire que la dernière grandissime réussite de Spielberg à ce jour, c'est Jurassic Park. Plein de bons voire très bons films l'ont suivi, mais celui-ci est énorme !

adriaticoboy a écrit:

Non, pas du tout, c'est ça. Jurassic Park aussi.

Ben faut croire que j'aime le Spielberg que tu trouves « neuneu » !

Attention, je les trouve neuneu, mais je prends quand même toujours un grand plaisir à les (re)voir. Et j'admire le métier, forcément.

Pour Munich, je peux comprendre ton ressenti. Mais moi c'est justement parce que je craignais quelque chose de trop passionné et larmoyant (façon Liste de Schindler) que j'ai finalement été agréablement surpris par la sobriété de la réalisation, sa concentration dramatique.

Citation :

Attention, je les trouve neuneu, mais je prends quand même toujours un grand plaisir à les (re)voir. Et j'admire le métier, forcément.

Objectivement, ils sont « neuneus ». Disons que je n'emploierais pas forcément ce mot là, mais ils ont un caractère très familial, très bons sentiments qui sautent aux yeux. Chez Spielberg cela ne me dérange pas tellement parce qu'il y a toujours beaucoup de créativité, beaucoup de poésie, une jolie âme d'enfant qui s'en dégage et, comme tu le dis si bien, un sacré métier derrière. Ce sont des films qui ne prennent pas les spectateurs pour des cons, en somme, même en jouant sur la corde sensible du joli spectacle avec ce qu'il faut de belles images et de larmes inoffensives.

Citation :

Pour Munich, je peux comprendre ton ressenti. Mais moi c'est justement parce que je craignais quelque chose de trop passionné et larmoyant (façon Liste de Schindler) que j'ai finalement été agréablement surpris par la sobriété de la réalisation, sa concentration dramatique.

Oui, c'est en effet une qualité qu'on ne peut pas lui dénier : la sobriété, et une certaine intelligence dans le propos. Mais je l'ai tout de même trouvé assez stéréotypé, y-compris dans sa volonté d'échapper aux stéréotypes, si tu vois ce que je veux dire... Après, on est bien au-dessus de La Liste de Schindler ou d'Amistad, c'est certain !

Picrotal a écrit:

Citation :

Pour Munich, je peux comprendre ton ressenti. Mais moi c'est justement parce que je craignais quelque chose de trop passionné et larmoyant (façon Liste de Schindler) que j'ai finalement été agréablement surpris par la sobriété de la réalisation, sa concentration dramatique.

Oui, c'est en effet une qualité qu'on ne peut pas lui dénier : la sobriété, et une certaine intelligence dans le propos. Mais je l'ai tout de même trouvé assez stéréotypé, y-compris dans sa volonté d'échapper aux stéréotypes, si tu vois ce que je veux dire...

Oui, bien sûr: les gentils Israéliens, qui sont quand même un peu salauds, face aux méchant Arabes, qui ont quand même un coeur etc.
On est pas dans des trésors de subtilités et de psychologie. Ça reste du Spielberg quoi.
Mais là, vu qu'on hiérarchise seulement ses films à lui, je mets Munich dans le haut du panier.

Par contre, dans l'absolu, si tu me demandes un très grand film sur le Mossad, bien avant de penser à Munich je te répondrai Les Patriotes. Qui est peut-être même tout simplement l'un des plus grands films d'espionnage jamais réalisés. Tu connais ?

Ah non, j'avoue n'en avoir jamais entendu parler...

Sinon, je viens de revoir Land of the dead. Dernier opus de la première tétralogie des morts vivants de Romero, un film d'action étrange et pas con du tout, sur lequel j'ai rédigé un petit texte que vous trouverez ici si le coeur vous en dit !

Ah tiens, je viens justement de me le procurer. (je suis dans une phase films d'horreur)
J'avais été chouilla déçu au cinéma par rapport au précédent, mais j'ai quand même envie de le revoir.

Shutter Island : bonne idée mais trop de longueurs et des effets façon Scorsese que je déteste (plans exagérés, flashbacks, etc.)

OYO TOHO a écrit:

Shutter Island : bonne idée mais trop de longueurs et des effets façon Scorsese que je déteste (plans exagérés, flashbacks, etc.)

Je n'ai ressenti aucune longueur et les effets bah... rien à foutre ! Ce film est d'une puissance incroyable

C'est quoi un plan exagéré ?

la caméra qui nous montre de manière insistante tel ou tel détail d'un air de dire : "ça c'est vachement important que tu t'en souviennes" ou "ça c'est très joli et ça a coûté super cher donc profite bien de la vue"

OYO TOHO a écrit:

la caméra qui nous montre de manière insistante tel ou tel détail d'un air de dire : "ça c'est vachement important que tu t'en souviennes"

Sans ce genre de plan, le film se passe, tu ne vois presque rien venir et tu te retrouves con à la fin sans trop comprendre. J'aime pas trop ça... J'ai justement passé tout le film à me creuser le cerveau pour essayer de voir venir la fin, sans arriver à la vérité exacte

Et ce genre de plan permet d'apprécier encore plus le second visionnage du film, qui me semble indispensable

Donc tu lui reproches d'être trop visuel et trop narratif, pas assez subtil en gros.

Bon moi ça ne me dérange pas : c'est une grammaire assez typique d'un certain cinéma que j'aime bien. Et pour le coup je trouve qu'il la maitrise très bien.

Mais mon Scorsese préféré c'est Le Temps de l'innocence. D'ailleurs c'est intéressant parce qu'il est écrit et réalisé de la même manière que les autres, sur une matière complètement différente.

Je ne sais pas si ça correspond à ce que tu appelles "plans exagérés", mais dans mon souvenir la mise en scène, par les perturbations qu'elle apporte à à une forme très "classique" par ailleurs (peut-être même un peu trop), induit ce climat particulier qui fait la réussite du film. En effet, dès lors qu'on pense la possibilité (pas franchement originale en soi dans ce contexte) d'un "retournement" final, on se doute de la nature de celui-ci - mais justement on (se) doute... Et on reste dans cet état mental d' "entre-deux" que décrit un peu Dave, et qui correspond au propos du film. Et cela, ça passe plus par la mise en scène que par le scénario lui-même - sans quoi, là encore je rejoins Dave, la fin arriverait comme un cheveu sur la soupe.

Quant aux flashbacks... il me semble que c'est l'histoire qui veut ça. La traiter au cinéma en se passant des flashbacks, c'est sans doute possible, mais on y perdrait quand même pas mal d'intérêt. Et je ne suis pas bien sûr de voir en quoi ce serait une caractéristique du cinéma de Scorsese, je ne connais certes pas tous ses films mais je ne vois pas tellement d'usage marqué de cette figure chez lui dans ses précédents films. Ou alors c'est la chaleur qui fait fondre mes neurones.

Ce côté "gros sabots" m'a profondément ennuyé... La caméra ultra-nerveuse, les gros plans bien longs et le parallélisme balourd entre les psys et les nazis ... franchement Rien à voir avec le livre, à mon sens ...

@ Wolferl:

je suis d'accord Kiwi... sauf qu'en plus j'attribuais le scénario à Scorsese... Moi qui disais que l'idée était bonne

Mais je préfère quand même largement ce film à Gangs of New York que je trouve atroce (on en a déjà parlé ici).

Scorsese, c'était mieux avant : Taxi Driver, les Affranchis...

pour Wolferl aussi.

@ Kiwi : je n'ai pas lu le livre, donc bon, je ne ferais pas de comparaison. Toutefois je ne me souviens pas vraiment d'un "parallélisme balourd entre les psys et les nazis" ?... Et à tout prendre, si ce parallélisme est fait, c'est de toute façon dans l'esprit du personnage non ?...

Octavian a écrit:

@ Kiwi : je n'ai pas lu le livre, donc bon, je ne ferais pas de comparaison. Toutefois je ne me souviens pas vraiment d'un "parallélisme balourd entre les psys et les nazis" ?... Et à tout prendre, si ce parallélisme est fait, c'est de toute façon dans l'esprit du personnage non ?...

Oui, tu as raison, s'il y a parallélisme - et c'est ce qu'il m'a semblé alors, mais je n'y mettrai pas ma main à couper car, considérant que Scorcese me devait deux heures de ma vie, je me suis empressée d'oublier tout ce que j'ai vu -, ce n'est pas en contradiction avec le personnage.

Bwah, le fait d'avoir adoré le bouquin a dû me rendre, comme cela arrive souvent, démesurément exigente avec l'adaptation cinématographique.

@ Octavian, à propos des flash back

Spoiler: