Les auteurs que vous aimez le plus

1802-1885... Hugo pourrait m'intéresser en tant que témoin de son temps. Mais pas en tant qu'auteur de roman historique (genre "Notre-Dame de Paris")

Dommage, il ne semble pas avoir écrit de roman sur le siège de Paris en 1870.

Il y a bien de la poésie, mais ça ne m'intéresse pas.

Stanislas Lefort a écrit:

1802-1885... Hugo pourrait m'intéresser en tant que témoin de son temps. Mais pas en tant qu'auteur de roman historique (genre "Notre-Dame de Paris")

Dommage, il ne semble pas avoir écrit de roman sur le siège de Paris en 1870.

Il y a bien de la poésie, mais ça ne m'intéresse pas.

Tu peux lire Choses vues, un recueuil de nombreux écrits régigés tout au long de sa longue vie à propos de son siècle.

Pour ce qui est des nouvelles, non je ne connais pas.

Mes préférences vont d'emblées vers Stefan Zweig dont Vingt-quatre heures de la vie d'une femme mais surtout La Confusion des sentiments m'ont beaucoup marqué. J'adore son écriture très fluide et si subtile, c'est pour moi l'écrivain qui a le mieux su comprendre les femmes.
J'aime aussi beaucoup Maupassant, ainsi que Kafka et en théâtre Corneille (Le Cid, c'est sublime) et chez les contemporains j'aime bien l'univers d'Amélie Nothomb, j'ai eu aussi une période Bernard Werber et j'avoue même que c'est avec Dan Brown que j'en suis venu à l'histoire des arts...

Wolferl a écrit:

Mes préférences vont d'emblées vers Stefan Zweig dont Vingt-quatre heures de la vie d'une femme mais surtout La Confusion des sentiments m'ont beaucoup marqué. J'adore son écriture très fluide et si subtile, c'est pour moi l'écrivain qui a le mieux su comprendre les femmes.
J'aime aussi beaucoup Maupassant, ainsi que Kafka et en théâtre Corneille (Le Cid, c'est sublime) et chez les contemporains j'aime bien l'univers d'Amélie Nothomb, j'ai eu aussi une période Bernard Werber et j'avoue même que c'est avec Dan Brown que j'en suis venu à l'histoire des arts...

à part le dernier, tu as plutôt bon goût donc. L'illusion comique et Sertorius, oui c'est sublime!

Hermann HESSE
Arthur RIMBAUD

CIORAN
Paul VALERY
Robert DESNOS
APOLLINAIRE
Christian BOBIN
Yves SIMON
Milan KUNDERA
Serge REZVANI
Philippe DELERM
Gérard de NERVAL
André DHÖTEL
Michel ONFRAY
Khalil GIBRAN
Patrick MODIANO
JMG Le CLEZIO
Albert COHEN

Non, je ne ferai pas copier-coller !

Etablir une liste est forcément un exercice périlleux, j'indiquerai juste trois noms qui comptent énormément pour moi, et cela pour plein de raisons diverses et variées : Louis-Ferdinand Céline, Boris Vian et Théophile Gautier.

Racine (beauté des vers, science du rythme, tragédies sanglantes,...)
Mallarmé (densité, beauté, étrangeté)
Baudelaire (l'Artiste)
Stendhal (et son plaisir communicatif)
Lafontaine (toujours le mot juste)
Verlaine (l'art de l'évoquation avec des mots simples)
Echenoz (ses descriptions, ses adjectifs, ses phrases qui ne se terminent pas toujours comme on le pensait)
...

AArghh, encore pire que choisir mes compositeurs préferés. Je suis une lectrice compulsive, enfin, surtout à l'adolescence, là je sature déjà avec la littérature scientifique
Mes auteurs préferés sont Proust, Joyce, Borgès, Mann, Melville et Nerval.
Sinon, j'aime beaucoup la poésie anglaise de la Renaissance

Fuligo a écrit:

Mes auteurs préferés sont Proust, Joyce, Borgès, Mann, Melville et Nerval.

Belles références ! Ne serais-tu pas une adepte du « dense » ? — Auquel cas, je suis prêt à parier qu'un roman comme La Conjuration des imbéciles ne doit pas non plus te laisser indifférente...

Dur de choisir en effet. Surtout qu'il y a les auteurs qu'on admire mais qu'on ne lit pas beaucoup ou souvent, et ceux dont on se méfie mais auxquels on ne peut s'empêcher de revenir!

Sans trop réfléchir:
Rabelais
Shakespeare
Schiller
Heine
Dostoïevski
Stendhal
Baudelaire
Conrad
Kessel
Jünger
Saint Exupéry
Gracq
Céline
Gary
Malaparte
Erwan Bergot (ça, c'est vraiment mon pêché mignon !)

Picrotal a écrit:

Fuligo a écrit:

Mes auteurs préferés sont Proust, Joyce, Borgès, Mann, Melville et Nerval.

Belles références ! Ne serais-tu pas une adepte du « dense » ? — Auquel cas, je suis prêt à parier qu'un roman comme La Conjuration des imbéciles ne doit pas non plus te laisser indifférente...

Bien vu! J'aime le dense, et j'ai bien apprécié "la Conjuration"

Fuligo a écrit:

Bien vu! J'aime le dense, et j'ai bien apprécié "la Conjuration"

Je ne sais pas si tu as lu Mort à crédit de Céline mais autrement je te le recommande dans ce cas, il y a des chances que ça te plaise...

Picrotal a écrit:

Fuligo a écrit:

Bien vu! J'aime le dense, et j'ai bien apprécié "la Conjuration"

Je ne sais pas si tu as lu Mort à crédit de Céline mais autrement je te le recommande dans ce cas, il y a des chances que ça te plaise...

J'ai tenté. Le format pourrait me plaire, mais l'écriture est (pour moi) illisible


Rien à voir mais je repense à un livre que j'adore, mais plus pour l'atmosphère que pour l'écriture : Manuscrit trouvé à Saragosse de Potocki

Et dire que j'ai loupé ce sujet... Difficile de mettre de l'ordre dans tout ça. Pour que ça ne parte pas trop dans tous les sens, je vais les classer par langue.

En français: je suis assez friand du 20ème siècle Perec, Butor, Gracq, Tournier, Camus et Céline. Le 19ème par contre, j'ai du mal, à part Baudelaire (pour le coup, là, j'aime beaucoup) et Flaubert. Plus loin, il faut remonter à Rabelais pour retrouver un auteur que j'aime mais j'avoue très mal connaître la période avant 1800. Quand j'étais ado, j'adorais Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos. Pas sûr que ça me plaîse toujours autant aujourd'hui.

En anglais: Shakespeare avec une légère préférence pour les tragédies mais franchement, tout est brilliant. C'est bateau mais une telle évidence. Il y a aussi beaucoup de femmes écrivains que j'aime comme Emily Brontë (Wuthering Heights), Virginia Woolfe (tout) ou Margaret Atwood (Surfacing). Et puis, dans l'ordre chronologique, le poète John Donne, la Renaissance anglaise en général, les poètes (pré)-romantiques (Blake, Wordsworth, Coleridge, Keats). Au 20ème siècle, je dois encore citer Dos Passos, Golding (Free Fall, Pincher Martin) et le poète e.e. cummings. Il faudrait aussi citer des oeuvres majeures d'auteurs anonymes ou très peu connus du Moyen-Age (Beowulf, La Morte d'Arthur)

En russe: Gogol est fantastique. Les Récits de Pétersbourg en particulier. Boulgakov avec le Maître et Marguerite (un livre qui m'a profondément marqué). Tourgueniev aussi.

En dehors de ça, je connais moins mais disons: Borges (absolument fascinant) et Calvino (délicieusement inventif, drôle, très profond sous un ton léger). Je me souviens avoir aussi beaucoup aimé Cortázar mais c'était il y a longtemps, il faudrait que je relise. Les récits anciens me fascinent aussi: Gilgamesh, les Sagas islandaises, le Kalevala...

Et allez, en souvenir du Cello adolescent, dévoreur de livres d'horreur, Lovecraft. Un style calamiteux, une totale absence de profondeur psychologique, les mêmes "trucs" recyclés sur plusieurs histoires (le narrateur au bord de la folie qui veut raconter ce qu'il a vécu avant de sombrer/mourir/être dévoré)... Mais en dépit de cela, il a créé un des "mondes" de l'horreur les plus fascinants et visionnaires qui a influencé, de près ou de loin, toute l'horreur du 20ème siècle.

Ma foi, il y a du bon dans ta liste, Cello.

Concernant Shakespeare, il est vrai qu'on en perd bien la moitié de la saveur en le lisant en français. Il a fallu que je le lise en anglais pour les tragédies, ou que je le voie fonctionner sur scène pour les comédies, pour en saisir véritablement les attraits, et en premier lieu cette langue formidable.

Côté Cortázar, je n'ai pas été ébloui par Los Reyes, une relecture à la mode contemporaine des mythes, un peu banale à mon sens. Dans le même genre, je préfère Christa Wolf qui fait au moins des expérimentations formelles. A noter, ça a été mis en opéra (plutôt imbitable) par Philippe Fénelon.

Ca me fait sourire à chaque fois que je vois le nom de Cortazar
La première chose que j'ai lu en espagnol c'était Axolotl. Je croyais bêtement que ç'allait être une description naturaliste et au bout d'un moment j'ai commencé à me poser de sérieuses questions sur mon niveau d'espagnol

DavidLeMarrec a écrit:

Concernant Shakespeare, il est vrai qu'on en perd bien la moitié de la saveur en le lisant en français. Il a fallu que je le lise en anglais pour les tragédies, ou que je le voie fonctionner sur scène pour les comédies, pour en saisir véritablement les attraits, et en premier lieu cette langue formidable.

Et une fois qu'on a goûté à Shakespeare en VO, impossible de revenir à une quelconque traduction qui paraît aussitôt ridicule. Et c'est évident dès les premières répliques de n'importe lequel de ses chefs-d'oeuvre.


GREGORY
The quarrel is between our masters and us their men.

SAMPSON
'Tis all one, I will show myself a tyrant: when I
have fought with the men, I will be cruel with the
maids, and cut off their heads.

GREGORY
The heads of the maids?

SAMPSON
Ay, the heads of the maids, or their maidenheads;
take it in what sense thou wilt.

GREGORY
They must take it in sense that feel it.


Comment traduire un tel passage sans lui faire perdre toute sa saveur ?

Je ne comprends rien mais c'est magnifique.

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Concernant Shakespeare, il est vrai qu'on en perd bien la moitié de la saveur en le lisant en français. Il a fallu que je le lise en anglais pour les tragédies, ou que je le voie fonctionner sur scène pour les comédies, pour en saisir véritablement les attraits, et en premier lieu cette langue formidable.

Et une fois qu'on a goûté à Shakespeare en VO, impossible de revenir à une quelconque traduction qui paraît aussitôt ridicule. Et c'est évident dès les premières répliques de n'importe lequel de ses chefs-d'oeuvre.

Oui, le rythme, les sonorités ! Ne serait-ce que la platitude du vers français par rapport au pentamètre iambique, même standard...

Cela dit, pour les non anglophones, les traductions en décasyllabes d'André Markowicz sont vraiment remarquables, belles en tant que telles, une vraie recréation, et extrêmement fidèles.

Alors, mes auteurs préférés :

Pour les Russes : Pouchkine, bien sûr, Gogol, Gonycharov, Dostoïevski, Leskov, Platonov, Zamiatine, Boulgakov

Les Anglais : Shakespeare, Marlow, Sterne, Fielding, Walpole, Dickens.

Les Allemands : Goethe, Jean-Paul Richter, Hoffmann, Eichendorf, Bonaventura, Brentano, Kleist, Büchner, Stifter, Musil, Hofmannsthal, Canetti, Perutz, Hesse (un peu moins maintenant, peut-être, mais quand même), T. Mann, T. Mann. T. Mann.

Les Français : Musset, Baudelaire, Céline, Queneau.

Les Nordiques : Andersen, Lagerlöf, Hamsun.

Et encore, en vrac : Cervantes, Melville, Poe, James, Nabokov (je ne le mets pas parmi les Russes car je préfère ses livres américains), Borges.

Et voilà, j'en ai certainement oublié quelques-uns, mais bon, ce n'est pas grave, si ?

adriaticoboy a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Concernant Shakespeare, il est vrai qu'on en perd bien la moitié de la saveur en le lisant en français. Il a fallu que je le lise en anglais pour les tragédies, ou que je le voie fonctionner sur scène pour les comédies, pour en saisir véritablement les attraits, et en premier lieu cette langue formidable.

Et une fois qu'on a goûté à Shakespeare en VO, impossible de revenir à une quelconque traduction qui paraît aussitôt ridicule. Et c'est évident dès les premières répliques de n'importe lequel de ses chefs-d'oeuvre.


GREGORY
The quarrel is between our masters and us their men.

SAMPSON
'Tis all one, I will show myself a tyrant: when I
have fought with the men, I will be cruel with the
maids, and cut off their heads.

GREGORY
The heads of the maids?

SAMPSON
Ay, the heads of the maids, or their maidenheads;
take it in what sense thou wilt.

GREGORY
They must take it in sense that feel it.


Comment traduire un tel passage sans lui faire perdre toute sa saveur ?

J'avais oublié et c'est vrai que c'est un vrai casse-tête à traduire. Dans la même pièce, j'ai toujours aimé "... ask for me to-morrow and you shall find me a grave man", dit par Mercutio alors qu'il agonise. Ce n'est pas un échange de jeux de mots comme le passage que tu as cité mais rendre ça en français... Et les pièces de Shakespeare sont remplies de choses de ce genre.

J'avais un professeur qui disait: "Shakespeare en français, c'est juste une histoire". Je suis plutôt d'accord. Même quand c'est bien traduit, on perd beaucoup.

C'est marrant à part S. King qui est cité au début, personne ne cite d'auteurs SF/fantastique. Pourtant il y a du bon du très bon même (même si malheureusement ces 2 genres sont gangrenés par des sous auteurs)

HP Lovecraft, Ray Bradbury, Philip K. Dick, O. S. Card, R.Feist, M. Zimmer-Bradley,R. Matheson pour ne citer qu'eux.

Sinon pour les fans de bouquins d'horreur à la S. King, un seul nom à retenir Graham Masterton (mais bon là c'est pas de la grande littérature)

Lonely a écrit:

Sinon pour les fans de bouquins d'horreur à la S. King, un seul nom à retenir Graham Masterton (mais bon là c'est pas de la grande littérature)

Bah, la Grande Littérature ça ne veut pas dire grand-chose je trouve. On peut être fan de Balzac et de Harry Potter, après tout. Sinon, je trouve que dans ce domaine, il serait dommage de faire l'impasse sur Clive Barker !

Lonely a écrit:

C'est marrant à part S. King qui est cité au début, personne ne cite d'auteurs SF/fantastique. Pourtant il y a du bon du très bon même (même si malheureusement ces 2 genres sont gangrenés par des sous auteurs)

HP Lovecraft, Ray Bradbury, Philip K. Dick, O. S. Card, R.Feist, M. Zimmer-Bradley,R. Matheson pour ne citer qu'eux.

J'avais parlé de Werber mais ce n'est pas la même pointure. Sinon, on peut évidemment citer Huxley, par contre je n'ai jamais lu de K. Dick (seulement en film ^^) ni de King. La SF n'est pas trop mon dada mais qu'est ce que je pourrais essayer chez ce dernier ?

King ce n'est pas QUE de la SF, attention ! Sans être un grand amoureux de cet auteur (qu'en aucune façon je ne mésestime, néanmoins), je recommande chaudement Charlie, ainsi que Le Fléau (même si le troisième tome est plutôt faible). A lire également : Rage. Mais là il faut faire les bouquinistes, je crois savoir que King a demandé à ce que ce bouquin ne soit plus édité, rapport aux tueries dans les College américains.

K.Dick ce n'est pas que de la SF non plus, et les films qu'on en a tiré sont en général d'assez mauvaises adapatations, ou des réussites très éloignées des histoires d'origine (Total recall ou Blade runner). Il y a aussi des romans "mainstream" comme Confessions d'un barjo, mais même ses derniers romans sont autre chose que de la SF: Radio libre Albemuth, Siva (Valis), La transmigration de Tim Archer sont de très grands textes, les dernières nouvelles aussi, Cadbury le castor en manque par exemple n'a rien à voir avec l'anticipation. Mes préférés de toute sa production sont Le dieu venu du Centaure (The three stigmatas of Peter Eldrich) Glissement de temps sur mars (All we Martians, nous les martiens) Coulez mes larmes, dit le policier (très mal traduit malheureusement), Ubik. C'est vraiment un très grand auteur, parfois assez proche de Borges du point de vue thématique, parfois même de Pirandello et Gogol.

sud273 a écrit:

Il y a aussi des romans "mainstream" comme Confessions d'un barjo.

Le seul roman que j'aie jamais lu de K. Dick, et un putain de bon bouquin ! C'est quand les ricains écrivent des bouquins pareils qu'ils me font plaisir : déjantés, inventifs, surprenants et cyniques !

Vous aviez eu un indice avec mon avatar.

1) Dostoievski
2) Kafka
3) Céline

mais aussi Flaubert, Balzac, Stendhal, Zweig, Tolstoi, Gogol, etc.

Je vous conseille de commencer par Crime et Châtiment, puis l'Idiot, puis Les Frères Karamazov pour Dostoi.

Je vous conseille La métamorphose, puis Le Procès, puis Le Château pour Kafka

Je vous conseille Mort à crédit puis le Voyage au bout de la nuit pour Céline.

Vous m'en direz des nouvelles !

Alors, sans prétentions, très incomplète, et balancé en vrac:

- A. Gavalda - Excepté "Je l'aimais" que je n'ai pas bien compris... Le reste:
- S. King: Particulièrement Simetierre, Dreamcatcher et La Ligne Verte: . Par contre je ne suis pas parvenue à terminer Misery...
- Bernard Werber: La Trilogie des fourmis, et l'encyclopédie du savoir relatif et absolue.
- Victor Hugo: Je n'ai lu pour le moment que Hernani, Le dernier jour d'un condamné, les Châtiments. Mais j'ai l'intention de m'attaquer aux Contemplations.
- P. Coelho: Veronika décide de mourir (L'alchimiste aussi, mais sans plus..)
- G. Orwell: 1984 (Absolument magnifique: ).
- Baudelaire: Les fleurs du mal.


Par contre, j'ai été obligé de lire La Métamorphose de Kafka...
J'ai lutté pour le terminer: j'étais tellement mal à l'aise vis-à-vis de l'ambiance de ce livre ... cette ambianceest vraiment bien réussie, et elle m'a tellement mit mal à l'aise que j'en ai ch*** pour terminer ce bouquin...
Mais je n'ai cependant pas aimé le scénario... Je n'ai pas perçu l'intérêt ni le message du bouquin...
Alors en gros, j'ai trouvé l'écriture efficace, mais je n'ai pas aimé le livre en lui même et je n'ai pas envie de m'attaquer à d'autres de ces écrits...

Victor Hugo: commence donc par "Les Misérables"...

c'est drôle j'ai failli dire la même chose... (ou si tu veux des vers la Légende des siècles)

Ne commence pas!

Pas facile, il y en a tellement...

Flaubert, Maupassant. Proust.
Malraux.
Yourcenar.
Céline.

Edgar Poe.
Virginia Woolf.
Steinbeck. Hemingway.
Orwell.

Tolkien.

Poe en Anglais c'est quand même costaud..

Poulet a écrit:

Poe en Anglais c'est quand même costaud..

Pas plus qu'en Serbo-croate.

Si si

d'où les admirables traductions de Baudelaire qui, ne comprenant que fort peu l'anglais a tout réinventé à sa sauce, ce qui fait que les textes de Poe (en prose du moins) sont parfois moins intéressants dans la langue originale qu'en français

je suis contre la traduction ça enlève tellement de choses ... Rien qu'à lire les traductions de Poe par Baudelaire ..

là ça en rajoute plutôt, enfin c'est tout à fait autrechose, et Poe s'est fait une réputation grâce aux versions de Baudelaire, sans quoi les américains l'ignoreraient peut-être encore (Bruce Benderson, Raymond Carver, John Fante sont plus connus en France que dans leur pays d'origine)... Par ailleurs on peut difficilement maîtriser plus de 7 à 8 langues donc la traduction peut s'avérer utile. Même la re-traduction, à l'exception du Pavillon d'Or, l'essentiel des romans de Mishima sont traduits de l'anglais.

Oh moi j'aime bien les traductions de Woolf par Yourcenar...

Traduttore, traditore

Les traductions de Dostoievski en français ont longtemps été "nawahesques"

Sinon, pour répondre à la question du topic :

Bernard-Marie Koltès, Bret Easton Ellis, Don Delillo, Fiodor Dostoievski, Martin Amis

sud273 a écrit:

là ça en rajoute plutôt, enfin c'est tout à fait autrechose, et Poe s'est fait une réputation grâce aux versions de Baudelaire, sans quoi les américains l'ignoreraient peut-être encore (Bruce Benderson, Raymond Carver, John Fante sont plus connus en France que dans leur pays d'origine)... Par ailleurs on peut difficilement maîtriser plus de 7 à 8 langues donc la traduction peut s'avérer utile. Même la re-traduction, à l'exception du Pavillon d'Or, l'essentiel des romans de Mishima sont traduits de l'anglais.

Oui naturellement. Tu ne perds pas du message mais tu perds beaucoup de choses de la forme...

Poulet a écrit:

sud273 a écrit:

là ça en rajoute plutôt, enfin c'est tout à fait autrechose, et Poe s'est fait une réputation grâce aux versions de Baudelaire, sans quoi les américains l'ignoreraient peut-être encore (Bruce Benderson, Raymond Carver, John Fante sont plus connus en France que dans leur pays d'origine)... Par ailleurs on peut difficilement maîtriser plus de 7 à 8 langues donc la traduction peut s'avérer utile. Même la re-traduction, à l'exception du Pavillon d'Or, l'essentiel des romans de Mishima sont traduits de l'anglais.

Oui naturellement. Tu ne perds pas du message mais tu perds beaucoup de choses de la forme...

Mais tu perds aussi malheureusement énormément de la forme en lisant dans une langue qui n'est pas la tienne (si tant est qu'on puisse lire dans l'autre langue). Pour les langues que je comprends un peu, j'aime avoir l'original à portée de main même si je lis la traduction, on perd un peu de la forme des deux côtés, mais au final c'est ce que je trouve le plus satisfaisant.

J'aime bien ce topic, ça donne des idées de lecture pour les vacances !

Mes préférés (sans ordre précis) :

Proust
Dickens
Thomas Hardy
R.-L. Stevenson
Faulkner
Jane Austen
Racine
Stefan Zweig
Gabriel Garcia Marquez

Garcia Marquez, Faulkner et Hardy n'ont été cités par personne, je crois, personne n'aime ces écrivains ici ?

Deux auteurs mineurs qui me font rire à chaque fois que je relis certains de leurs livres : P.G. Wodehouse ("l'inimitable Jeeves") et E.F. Benson ("Queen Lucia").

Ceux dont je n'ai lu qu'un seul livre, mais qui m'a beaucoup marqué :

Alain-Fournier (le Grand Meaulnes évidemment)
Georges Pérec ("la vie mode d'emploi")
J.D. Salinger ("l'attrape-coeur")
Agota Kristof ("le grand cahier")

Fuligo a écrit:

Poulet a écrit:

sud273 a écrit:

là ça en rajoute plutôt, enfin c'est tout à fait autrechose, et Poe s'est fait une réputation grâce aux versions de Baudelaire, sans quoi les américains l'ignoreraient peut-être encore (Bruce Benderson, Raymond Carver, John Fante sont plus connus en France que dans leur pays d'origine)... Par ailleurs on peut difficilement maîtriser plus de 7 à 8 langues donc la traduction peut s'avérer utile. Même la re-traduction, à l'exception du Pavillon d'Or, l'essentiel des romans de Mishima sont traduits de l'anglais.

Oui naturellement. Tu ne perds pas du message mais tu perds beaucoup de choses de la forme...

Mais tu perds aussi malheureusement énormément de la forme en lisant dans une langue qui n'est pas la tienne (si tant est qu'on puisse lire dans l'autre langue). Pour les langues que je comprends un peu, j'aime avoir l'original à portée de main même si je lis la traduction, on perd un peu de la forme des deux côtés, mais au final c'est ce que je trouve le plus satisfaisant.

Oui après tout dépend de ton niveau d'exigence et du niveau de la langue corrrespondant!

Clarisse a écrit:

Garcia Marquez, Faulkner et Hardy n'ont été cités par personne, je crois, personne n'aime ces écrivains ici ?

J'aime beaucoup Faulkner, ou devrais-je dire j'ai beaucoup aimé Faulkner, car en fait, si je ne l'ai pas mis, c'est que je ne le lis plus. Il est passé à la trappe de façon inexpliquée il y a une dizaine d'années

Clarisse a écrit:

Garcia Marquez, Faulkner et Hardy n'ont été cités par personne, je crois, personne n'aime ces écrivains ici ?

J'aime beaucoup Faulkner et marquez, Par contre hardy je connais pas (honte à moi)

J'ai acheté en édition bilingue du Poe traduit par Baudelaire. Je suis assez curieux de voir ce que ça va donner, étant donné que j'ai toujours lu Poe en Anglais seulement.

Ce n'est pas très précis, il y a même quelques contresens. Mais c'est Bodo...