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 Grand Théâtre de Genève - 2010-2011

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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyMar 28 Déc 2010 - 15:24

Une critique de la Witwe du GTG : http://www.resmusica.com/article_8912_scene_lyrique_la_veuve_joyeuse_geneve_une_veuve_polyglotte.html.
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aurele
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyDim 30 Jan 2011 - 2:40

http://www.tdg.ch/geneve/actu-geneve/grand-theatre-spectatrice-chute-balcon-2011-01-29

affraid Heureusement, plus de peur que de mal d'après l'article mais cela devait être effrayant et impressionant.
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Pelléas
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyDim 30 Jan 2011 - 10:06

aurele a écrit:
http://www.tdg.ch/geneve/actu-geneve/grand-theatre-spectatrice-chute-balcon-2011-01-29

affraid Heureusement, plus de peur que de mal d'après l'article mais cela devait être effrayant et impressionant.

On vit dangereusement en allant à l'Opéra, surtout pour les Puritains ! hehe
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aurele
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyLun 31 Jan 2011 - 21:07

http://resmusica.com/article_9018_scene_lyrique_i_puritani_geneve_qui_apres_joan_sutherland_.html

Le titre de la critique est extrêmement bâteau. Par ailleurs, ce critique cite Mirella Freni plutôt que Beverly Sills, June Anderson ou Mariella Devia qui ont été de très bonnes interprètes du rôle même si je ne connais que des extraits par Sills et Anderson alors que je connais Devia en intégralité dans le rôle.
Alex nous fera certainement un compte-rendu puisqu'il doit assister à une représentation.
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Ino
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyMer 2 Fév 2011 - 23:27

aurele a écrit:
http://resmusica.com/article_9018_scene_lyrique_i_puritani_geneve_qui_apres_joan_sutherland_.html

Le titre de la critique est extrêmement bâteau. Par ailleurs, ce critique cite Mirella Freni plutôt que Beverly Sills, June Anderson ou Mariella Devia qui ont été de très bonnes interprètes du rôle même si je ne connais que des extraits par Sills et Anderson alors que je connais Devia en intégralité dans le rôle.
Alex nous fera certainement un compte-rendu puisqu'il doit assister à une représentation.

Je fais mon Aurèle : voici la critique de FO, mauvaise sur le plateau et assez bonne pour la fosse :

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=2308&cntnt01origid=53&cntnt01detailtemplate=gabarit_detail_breves&cntnt01dateformat=%25d-%25m-%25Y&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54

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aurele
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyMer 2 Fév 2011 - 23:31

Diana Damrau est visiblement plutôt inconsistante d'après les critiques sur le plan dramatique. Ce critique pour FO mentionne Sills seulement et pas Sutherland qui reste l'interprète la plus célèbre du rôle avec Callas, bien que Callas l'ait peu chanté d'ailleurs.
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bAlexb
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyDim 6 Fév 2011 - 17:57

aurele a écrit:
Diana Damrau est visiblement plutôt inconsistante d'après les critiques sur le plan dramatique. Ce critique pour FO mentionne Sills seulement et pas Sutherland qui reste l'interprète la plus célèbre du rôle avec Callas, bien que Callas l'ait peu chanté d'ailleurs.

Je vais te dire que citer Sills, ici, n'est pas totalement hors de propos ; mais je vais y revenir.

Donc, petit CR de la représentation des Puritani vendredi soir.

Je ne m'étendrai pas sur la mise en scène de Francisco Negrin, plutôt bienvenue d'ailleurs. Dispositif scénique à la fois minimaliste, imposant (tout ce qui dépasse les personnages, les conditionne), finalement plutôt plastique et aussi plutôt très bien éclairé. J'ai aimé l'aspect cinématographique des "boîtes" qui enferment les personnages et permettent l'évolution de "mondes" simultanés. J'ai aussi aimé la stature naturelle, l'aura naissant de figures comme celle de Giorgio ; je suis moins convaincu par la direction d'acteurs, inconsistante, à mon goût (un peu d'agitation, beaucoup de marbre, une gestion minimaliste des choeurs, pourtant bien présents).

Je fais partie de ceux qui considèrent (à tort, je veux bien l'admettre) que Bellini, mélodiste ineffable était aussi un orchestrateur générique, piètre coloriste. J'ai entendu, en live, notamment Norma, Sonnambula, les Capuleti et ces Puritani. Or, Lopez-Cobos m'a révélé des perspectives inédites dans la partition. J'ignore s'il travaille sur une édition critique (sur laquelle ; est-elle publiée ?) ; toujours est-il qu'en-dehors du fait que l'action est développée très au-delà des éditions "courantes" que je connais (je pense à celle utilisée par Bonynge, au MET, avec Sutherland et Blake), l'orchestre m'est apparu comme une partie intégrante du drame. Il faut dire que la main de Cobos est ferme, généralement rapide, dynamique (dans tous les sens du terme ; du point de vue de l'avancée et des nuances) mais, surtout, qu'elle sculpte comme rarement les contre-chants, les frictions harmoniques, etc. Bref, une immense réussite et, à ce jour, la direction la plus complète, la plus enthousiasmante que je connaisse dans l'oeuvre.

Côté plateau, il faut noter de belles présences, jusque chez les comprimarii (notamment la sublime Enrichetta, fervente, d'Isabelle Henriquez). Deux mentions particulières d'une part pour le Riccardo de Vassallo et, d'autre part, pour le Giorgio de Regazzo. Le premier assume d'une voix crane sa partie ; peu de nuances, certes, un airain généralement brillant, une projection, surtout, assez exceptionnelle, un soin de la ligne constant malgré une présence, somme toute, générique. Un bon titulaire du rôle, en tout cas qui ne remplace ni Panerai ni Bruscantini dans mon imaginaire mais qui ne dépare pas dans cette production d'ambition internationale. Regazzo affiche, lui, une ligne souveraine, une autorité tendre, une présence bouleversante, droite ; la voix bouge quelque peu (des sonorités alla Ramey des années 90) mais n'handicape ni le personnage ni l'artiste, Giorgio parmi les meilleurs actuels, à mon sens.

Que dire des amoureux ? Que Kudrya est d'une légèreté insigne (Florez, à côté, passerait pour un fort ténor), avec une ligne étrange (une espèce de ressac, comme une successions de micro-aspirations/expirations sur les notes mêmes, dès son entrée), des couleurs médiocres, malgré un suraigu sonnant (mais fragile, fragile) et une présence sympathique. Bref, pas de miracle de ce côté-là. Il est plus compliqué de décrire la prestation de Damrau. L'artiste paraît comme Minerve, sortir tout armée, comme sans passé, au jour de cette prise de rôle ; laquelle, maîtrisée sans conteste paraît d'autant plus enivrante. La ligne est ensorceleuse, le legato sans faille, les nuances inouïes, le caractère, même, ineffable ; ceci en dépit d'une imagination moyenne dans l'ornementation des reprises (surtout drivée par Cobos) et d'un suraigu un brin induré à mon goût (d'autres en exposent moins, certes, mais surtout le tiers supérieur de la voix sonne un peu acide, ici). Je parlais de Sills, au début de mon post ; et c'est effectivement à elle que Damrau fait d'abord penser (sans, pourtant, et l'ampleur et la folie dans la colorature). Pas à Sutherland, pas à Gencer, jamais à Callas. Clairement la voix est légère ; agile certes mais les colorations sont limitées et, partant, l'investissement un peu univoque. Certes, donc, la prestation est de haute volée mais, dans le cadre de cette prise de rôle, il manque un peu de vie/vécu (je fais, ici, une différence avec la vie/théâtre, parfaitement assumée par ailleurs, de son Elvira), un peu d'abandon, aussi, de liberté, d'aisance peut-être, pour compenser ces quelques points que lui font perdre un timbre qui n'est pas, à mon avis, naturellement fait, à ce stade-ci de sa carrière, pour se frotter à un romantisme italien dans lequel je suis sûr qu'elle peut avoir beaucoup à dire.
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aurele
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyDim 6 Fév 2011 - 18:09

Merci beaucoup pour ce compte-rendu très développé. J'espère qu'il y aura une diffusion sur RSR 2 pour que je puisse me faire une idée.
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MessageSujet: Re: Grand Théâtre de Genève - 2010-2011   Grand Théâtre de Genève - 2010-2011 - Page 2 EmptyMar 17 Mai 2011 - 15:42

Au sujet des Vêpres siciliennes au GTG. Un compte-rendu ici :

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=2583&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54

Je ne suis pas sûr d'avoir assisté à la même production.

Comme pour la Donna del Lago (moins tant d'ailleurs que pour la Veuve, en décembre) je salue la force de proposition que représente la mise en scène de Loy. Comme pour ces deux productions l'assistance était partagée voire franchement hostile (huées, commentaires ; tout cela très attendu, autant que la mise en scène, si j'ose dire voire "folklorique"). Aucun tension vers une quelconque esthétique, ici mais bien la recherche d'une crudité des images (la guerre, c'est moche !) ; complaisant à sa façon mais dans une volonté affichée de débarasser l'oeuvre d'oripeaux encombrants (inutiles, même, d'une certaine manière). Une tentative d'aggiornamento qui joue à la fois le jeu de la tradition (il aurait été facile, dans ce contexte, de couper un ballet par ailleurs diablement bien utilisé à mon goût) pour mieux s'en jouer, justement (quelques tutus, quelques costumes "d'époque", à l'image des poncifs réutilisés/décalés dans la Dona). Je parlais du ballet : il me semble que chercher à superposer un état antérieur (rêvé ? Folâtre, en tout cas) à l'action, qui introduit l'humour dans une narration naturellement pompeuse, comme un conte (comme, aussi, l'intermède/irruption de/dans la vie de trois écoliers) n'est ni totalement gartuite, ni parfaitement inutile.

Au-delà de ça, je reproche un moindre intérêt envers les chanteurs/acteurs (à la différence des deux productions précédentes de Loy, à Genève) et des idées dont on peine à saisir le sens. C'est sans doute la trace ultime de l'échec du metteur en scène, malgré un positionnement que je trouve, moi, à la fois intelligent et courageux (en dépit de la gratuité du déplacement de l'ouverture entre l'acte I et II, lequel dispose, déjà, d'une introduction orchestrale importante).

Quant à la musique, j'avoue une assez grande déception.

Habitué de la version italienne, j'avoue avoir trouvé la version française (pourtant princeps, si j'ose dire) maladroite, verbeuse voire franchement longue. L'action était pourtant plutôt bien menée/amenée par la direction d'Abel, vive, colorée (les instruments solistes) et très intelligente dans la gestion des climax et d'une intimité d'autant plus significative au milieu des grands épisodes épiques ("Courage" au I, par exemple).

Il me semble, par contre, que le GTG a été incapable de réunir une distribution réellement apte à transformer l'essai du retour au français. D'abord parce que la langue elle-même est très rudement malmenée, allant du correct (Montfort) à l'exotique (Hélène, Procida) voire à un volapük indigne (Henri). Henri (Fernando Portinari) me semble être la pire voix de la soirée, engorgée, distordue, lestée d'un vibrato important et d'une justesse aléatoire (le tiers supérieur de la voix, ici très sollicité) ; les demi-teintes sont très aproximatives, le personnage falot pour ne pas dire pénible. Un cran au-dessus, le Procida de Balint Szabo ; le timbre en lui-même est sympathique mais le chanteur parvient à chanter quasiment tout son air "Et toi, Palerme" quelque part au-dessus ou en-dessous des notes écrites (et paraît s'en excuser au rideau final). Le reste est à l'avenant et l'écoute est, d'emblée déconcertée et le personnage perdu, pour moi. Hélène (Malin Byström entendue, naguère dans Cosi à Lyon) est le caractère le mieux dessiné du plateau. Et, si la chanteuse affiche un aigu crâne, la tessiture de falcon dans laquelle est écrit le rôle d'Hélène la met souvent dans une position manifestement inconfortable (medium détimbré, grave étouffé, etc. ; elle vient, par ailleurs, de faire Mathilde avec Pappano) ; en-dehors d'une entrée assez phénoménale ("Courage") et d'un dernier acte bien mené, les moments clés de la partition airs au IV et au V, duo du IV et "De Profundis" passent sans susciter l'émotion ni l'édhésion. Finalement c'est le Montfort de Tassis Christoyannis qui satisfait le plus ; beau caractère, présence réelle. Mais la voix, en-deçà des caractéristiques du baryton-Verdi et sans l'empreinte qui fait les belles clés de fa françaises (la voix plie dans l'effort et pâlit devant les enjeux de son air au III) déçoit légèrement. La ligne reste, cependant, la plus musicale de la soirée et l'artiste, le plus finement musicien du plateau.

Une déception assumée, en somme !
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