Les plus belles dictions françaises

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J'aime beaucoup aussi R. Massard.

Il n'y a pas plus clair que lui, mais c'est un français toujours un peu prosaïque, très franc, sans apprêts.

Aujourd'hui, j'ai remis depuis très longtemps le Pelléas de Théruel. En termes de beauté du français, ça fait quasiment jeu égal avec Corréas...

Curieusement le français que je préfère est plutôte exotique puisqu'il s'agit de celui de Janet Baker. J'aime particulièrement la manière dont elle ouvre certaines nasales au point de les rendre légères. Dans Gluck ou dans Berlioz je suis captivé. Je ne sais pas cependant si ce n'est pas plutôt la manière dont sa voix sonne en français qui me fait cet effet, plus encore que le travail qu'elle peut faire de ce point de vue.

Mais je comprends, à la lecture du fil plus "sérieux" qu'on soit réfractaire à ce français-là.

Tu pointes effectivement avec justesse la nuance entre la beauté de la voix et du style en français et la beauté du français lui-même. Ici, je me suis efforcé de me limiter à la pureté et à l'inspiration de la langue. Sinon, pour les français les plus électriques en dehors des considérations linguistiques, il y a beaucoup de non francophones pour moi, c'est l'évidence.
Pas spécialement Baker, certes.

David, que penses-tu de la diction d'Irène Joachim, notamment dans Pelléas ?

DavidLeMarrec a écrit:

quelles sont les dictions qui vous enthousiasment.

- chez les femmes: Régine Crespin, Solange Michel, Andrea Guiot, Jane Rhodes, Martha Angelici
- chez les hommes: Robert Massard, Albert Lance, Alain Vanzo, Raoul Jobin, Gabriel Bacquier, Ernest Blanc, Roberto Alagna

Un français francophone que j'aime beaucoup (oui je serais aller la voir au théâtre pour l'entendre phraser la langue française) c'est celui de Jocelyne Taillon. J'ai un souvenir ébloui, de ce point de vue, de sa lettre de Geneviève. Non seulement articulé, mais coloré, profond, senti. Pour un peu on oubliait qu'elle chantait.

Zeno a écrit:

David, que penses-tu de la diction d'Irène Joachim, notamment dans Pelléas ?

Eh bien, c'est parfaitement articulé, mais elle ne me touche pas, ça reste un peu "mécaniste" comme articulation du français, et pas en lien étroit avec le sens et l'émotion - pour moi, parce que tout le monde ne semble pas penser de même, toi le premier d'ailleurs.

D'ailleurs, si je regarde bien, il y a énormément de Mélisande inspirées, mais peu de parfaitement articulées, et celles qui le sont ne sont pas les plus intéressantes, sans doute à cause du manque d'étrangeté (il faut dire aussi qu'elle est captée de beaucoup trop près).

Zeno a écrit:

Léo Ferré.

Restons en bons termes, veux-tu ? Je fais comme si je n'avais pas vu.

Otello a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

quelles sont les dictions qui vous enthousiasment.

- chez les femmes: Régine Crespin, Solange Michel, Andrea Guiot, Jane Rhodes, Martha Angelici
- chez les hommes: Robert Massard, Albert Lance, Alain Vanzo, Raoul Jobin, Gabriel Bacquier, Ernest Blanc, Roberto Alagna

Crespin, ça dépend vraiment des jours (oui pour Cassandre, non pour Brunehild de Sigurd, Dulcinée ou Les Nuits d'Eté). Rhodes, ça manque peut-être un peu de relief, ça reste un peu vocal, je trouve, et il y a plus parfait. Pour le reste, j'ai des réserves à des degrés divers et beaucoup d'accords, très belle liste.

Grégoire de Tours a écrit:

Un français francophone que j'aime beaucoup (oui je serais aller la voir au théâtre pour l'entendre phraser la langue française) c'est celui de Jocelyne Taillon. J'ai un souvenir ébloui, de ce point de vue, de sa lettre de Geneviève. Non seulement articulé, mais coloré, profond, senti. Pour un peu on oubliait qu'elle chantait.

C'est vrai. La voix n'est pas très belle, la musicienne très bonne mais pas forcément superlative... En revanche, niveau diction, c'est extraordinaire, tout à fait d'accord
Nadine Denize, dans un genre similaire, c'est fort aussi.

DavidLeMarrec a écrit:

Rhodes, ça manque peut-être un peu de relief, ça reste un peu vocal, je trouve

petite question pour bien comprendre ton point de vue: c'est un souci à l'opéra une voix qui est vocale ???

Otello a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Rhodes, ça manque peut-être un peu de relief, ça reste un peu vocal, je trouve

petite question pour bien comprendre ton point de vue: c'est un souci à l'opéra une voix qui est vocale ???

Otello découvre David !
Tu vas voir ça surprend au début, mais on s'y fait, on comprend, on fait abstraction de ce qu'il écrit sur Nilsson et Ghiaurov ,et on arrive même à se trouver des goûts en commun !

Je n'ai pas remonté pour voir s'il a été cité, mais en scène, Alain Vernhes m'a toujours impressionné côté diction.

Otello a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Rhodes, ça manque peut-être un peu de relief, ça reste un peu vocal, je trouve

petite question pour bien comprendre ton point de vue: c'est un souci à l'opéra une voix qui est vocale ???

C'est David

Tout ce qui peut être vocal doit être proscris L'idéal étant de sussurer tout le temps, d'être toujours la voix parlée. En fait il préfère le théâtre parlé

Mais ne t'y trompe pas : le virus de la glotte est présent chez lui, simplement il le refoule

Cololi a écrit:

C'est David
Tout ce qui peut être vocal doit être proscris L'idéal étant de sussurer tout le temps, d'être toujours la voix parlée. En fait il préfère le théâtre parlé
Mais ne t'y trompe pas : le virus de la glotte est présent chez lui, simplement il le refoule

ah ok! puis je me permettre de dire que ce mot est très laid et péjoratif pour ce que vous lui faites désigner ?

J'en vois qui m'ont méchamment (et justement ) cerné. Alors je précise juste le mode d'emploi et le vocabulaire.

Par "vocal", j'entends que la texture de la voix est prioritaire chez cet interprète sur le relief verbal. Pour Jane Rhodes, ce n'est pas à ce degré bien sûr, mais je veux dire que j'entends d'abord le son de la voix, et les mots ensuite posés dessus. Quand j'écoute les interprètes que j'ai cités en première page, j'ai l'impression que le mot arrive beaucoup plus tôt dans la confection du son.

Ensuite, je plaide coupable pour la création du néologisme "glottophile". Il désigne ceux pour qui l'art lyrique est avant tout affaire de performance vocale. Ceux qui comparent les contre-ut, ceux qui vont voir Huntel dans Thelroll plutôt qu'un titre d'opéra. L'immense majorité des amateurs d'opéra, dont je ne m'exclus pas d'ailleurs, est sensible à cet aspect à des degrés divers. Je parle de mélomanes "de catégorie 2" (qui sont avant tout séduits par l'interprétation, disons : virtuosité instrumentale, beauté vocale...), et par extension, on peut parler de "glotte" pour désigner ces plaisirs.

Oui, ce n'est pas très beau comme mot parce que c'est un peu moqueur.

Cololi a écrit:

Tout ce qui peut être vocal doit être proscris L'idéal étant de sussurer tout le temps, d'être toujours la voix parlée. En fait il préfère le théâtre parlé

Mais ne t'y trompe pas : le virus de la glotte est présent chez lui, simplement il le refoule

Tu exagères à peine.

Cela dit, c'est vrai que je prends un plaisir très proche avec une pièce de théâtre en langue étrangère et avec un opéra. Et le plaisir est plus intense avec une pièce parlée bien jouée qu'avec un opéra splendidement mais très "vocalement" interprété, c'est vrai.

Mais après ça, je ne renie pas du tout ma composante glottophile, elle est juste plus tempérée que chez d'autres. Je peux même moi aussi observer les contre-notes, les confronter, etc.

Après, c'est vrai que les artistes qui me transportent le plus, ce sont rarement les "voix".

J'ai été vraiment surpris par la qualité de la diction de Samuel Ramey dans Robert le Diable : il est toujours comme ça en français ?

Et je n'avais pas vu le sondage ornant ce topic, et j'ai bien envie de répondre Bastin, à défaut de Vanzo, Massard, Blanc...


Par ailleurs, je trouve Gregory Kunde assez convaincant dans la diction française : son Récit d'Enée est vraiment remarquablement réalisé, même si il reste un peu d'accent anglais.

Bref, j'ai des choses à dire depuis ma phase "Opéra français" là-dessus.

Guillaume a écrit:

J'ai été vraiment surpris par la qualité de la diction de Samuel Ramey dans Robert le Diable : il est toujours comme ça en français ?

Dans tout ce que j'ai entendu de lui oui...

Au sujet de la diction, j'ai un enregistrement de Louise dirigé par Fournet (Philips) avec, pour moi, rien que des inconnus : Berthe Monmart, André Laroze, Solange Michel et Louis Musy. Et pourtant je n'échangerais cette version pour rien au monde : on comprend tout et on n'a jamais besoin du livret. De surcroit, il y a dans cette version un charme un peu surrané qui convient très bien à l'oeuvre.

J'ai par la suite entendu les versions Cambreling (avec Felicity Lott) et Prêtre (avec Cotrubas) et cela m'a paru bien fade et peu intelligible comparé à Fournet qui resserre l'action par des tempi rapides. Bref, si vous aimez l'opéra français bien prononcé et chanté (Monmart et Musy ont en plus des timbres magnifiques), il vous faut ce coffret !

@ Guillaume : Oui, Ramey est toujours comme cela. C'est étonnant d'ailleurs, parce qu'il chante très en arrière de la bouche, mais c'est parfaitement intelligible, et sans aucun effort en français (une langue articulée très en avant, c'est d'habitude un problème avec certains américains qui ont pourtant une bonne diction sur les autres paramètres, comme Lorraine Hunt, par exemple).
Mais à mon humble avis, Bertram est, aussi bien vocalement que dramatiquement, et aussi en ce qui concerne sa diction, son meilleur rôle.

Sinon, je trouve que Blanc n'articule pas aussi clairement que Bastin ; et que Massard n'a pas la distinction d'un français soigné, même s'il est parfaitement net. Soit pour Vanzo, mais le verbe n'est pas aussi acéré, aussi parce que les rôles de ténor l'exigent moins. Et puis il couvre forcément un peu plus, étant ténor.

keane a écrit:

Au sujet de la diction, j'ai un enregistrement de Louise dirigé par Fournet (Philips) avec, pour moi, rien que des inconnus : Berthe Monmart, André Laroze, Solange Michel et Louis Musy. Et pourtant je n'échangerais cette version pour rien au monde : on comprend tout et on n'a jamais besoin du livret. De surcroit, il y a dans cette version un charme un peu surrané qui convient très bien à l'oeuvre.

Monmart, Michel et Musy ont vraiment leur célébrité (surtout Michel, grande Carmen de l'époque, et dont il reste pas mal d'enregistrements).

Et effectivement c'est du grand luxe pour l'articulation du français, la grande époque ! (Parce que la période d'avant était moins rigoureuse...)

J'ai découvert Dens il n'y a pas longtemps (avec un vieux disque de Carmen, enregistré sous Pathé) : vraiment une très belle voix claire, et une diction limpide. De quoi écarter toutes critiques comme quoi l'opéra, ce n'est qu'un baratin incompréhensible hurlé par de grosses dames !...

Elvira a écrit:

J'ai découvert Dens il n'y a pas longtemps (avec un vieux disque de Carmen, enregistré sous Pathé) : vraiment une très belle voix claire, et une diction limpide. De quoi écarter toutes critiques comme quoi l'opéra, ce n'est qu'un baratin incompréhensible hurlé par de grosses dames !...

Et encore, tu ne l'as pas encore entendu dans le duo de l'Escarpolette!!

Mais oui, c'est typique de l'école de chant française de l'époque (Fin 50 début 60), où tu pouvais trouver Dens, mais aussi Blanc, Massard ou Borthayre qui possédaient tous les 4 une très bonne dictin (Borthayre ayant une voix plus sombre et plus large à priori.)

Oui, Blanc aussi c'est excellent (et peut-être meilleur à mon goût) : j'adore son Valentin.

la plus belle diction française?
Camille Maurane.

Ecoutez ses mélodies de Fauré et son Pelleas

Sinon, bien sûr, toute la génération des Vanzo, Massard, Blanc, Borthayre, Depraz, Bastin...

Et pour les dames Suzane Danco (malgré ses "e" muets trop appuyés)

Elvira a écrit:

J'ai découvert Dens il n'y a pas longtemps (avec un vieux disque de Carmen, enregistré sous Pathé) : vraiment une très belle voix claire, et une diction limpide. De quoi écarter toutes critiques comme quoi l'opéra, ce n'est qu'un baratin incompréhensible hurlé par de grosses dames !...

Oui, c'est fantastiquement ciselé. Et vocalement, c'est électrisant aussi.

Cornélius a écrit:

la plus belle diction française?
Camille Maurane.

Ecoutez ses mélodies de Fauré et son Pelleas

Justement, la diction est limpide, mais je ne trouve pas qu'il en fasse grand'chose. Grand regret pour moi.
Sinon, bien sûr d'accord avec la plupart des autres noms que tu cites.

Pour moi, Camille Maurane est le meilleur Pelleas qu'on ait jamais entendu: plein de pudeur, de poésie, de passion retenue.
Il faut absolument l'entendre dans le disque d'extraits avec Suzane Danco, publié chez "INA archives" plutôt que dans l'intégrale Fournet.
Personne d'autre ne met une émotion pareille dans l'aveu "Je t'aime" arraché au silence dans la scène finale de l'acte IV.

Meilleures dictions françaises ? Roger Soyer, Roberto Alagna...

Soyer plus que Depraz?....

Cornélius a écrit:

Pour moi, Camille Maurane est le meilleur Pelleas qu'on ait jamais entendu: plein de pudeur, de poésie, de passion retenue.

Mais souvent, les mots sont alignés assez platement, malheureusement. Dans le même goût, je suis beaucoup plus convaincu par Panzéra.

Pour moi, le sommet en Pelléas, c'est Théruel : la clarté de diction et l'expressivité, la beauté de timbre et l'évanescence.

Cornélius a écrit:

Soyer plus que Depraz?....

Pas plus pas moins...C'est marrant comme les propos sont interprétés...On peut ajouter aussi Paul Cabanel...

Je l'avais beaucoup apprécié en Mephisto dans le Faust mis en scène par Lavelli.
Le petit reproche que je lui fais (à lui et à Courtis que je trouve très proche vocalement), c'est justement d'utiliser une émission plus couverte que Depraz, Cabanel, Journet et Cie qui nuit à la projection des consonnes...
...quoique Van Dam réussissait à concilier les deux: couverture et netteté des consonnes....

Cornélius a écrit:

Le petit reproche que je lui fais (à lui et à Courtis que je trouve très proche vocalement), c'est justement d'utiliser une émission plus couverte que Depraz, Cabanel, Journet et Cie qui nuit à la projection des consonnes...
...quoique Van Dam réussissait à concilier les deux: couverture et netteté des consonnes....

Bon alors là, sans volonté de choquer, j'avoue que c'est le genre de post qui me laisse interdit tellement je n'entends pas ça mais alors pas du tout.
Si Courtis a effectivement une voix très assombrie (plutôt que couverte, car pour moi la couverture du son, c'est autre chose), on ne peut pas en dire autant de Soyer qui justement n'a jamais cherché à assombrir sa voix, mais à chanter de façon la plus naturelle possible...sans trafiquer l'émission.
Vous l'avez entendu sur scène si je comprends bien ? La voix ne sonnait elle pas d'ailleurs très différemment qu'au disque ?

Je n'emploie peut-être pas les bons termes.

C'est vrai que Soyer ne cherche pas du tout à "assombrir" au sens de grossir et élargir le timbre, mais je sens une mollesse au niveau de la projection des consonnes qui me gêne.

Pourquoi Vanzo n'est il pas cité au même rang qu'Alagna ? Sa diction française me paraît au moins équivalente...

(et Alagna est tout monochrome...brrr... )

Guillaume a écrit:

Pourquoi Vanzo n'est il pas cité au même rang qu'Alagna ? Sa diction française me paraît au moins équivalente...

(et Alagna est tout monochrome...brrr... )

Parce qu'Alagna met un mordant dans les mots que n'a pas Vanzo, qui articule et exprime très bien, mais pas avec cette franchise-là, je trouve.

La diction de Vanzo me semble peut-être un peu moins "naturelle" qu'Alagna, mais j'ai aussi l'impression qu'il y a quelque chose de plus varié et surtout de plus noble.

et Van Dam .... voilà un mariage parfait entre un belle voix et une diction parfaite.
Et ce n'est pas du chauvinisme

Tu es Belge LeKap?

pour la diction française, je ne suis pas spécialiste, mais mon oreille me dit: Victoria de Los Angeles

Tontonjimi a écrit:

Tu es Belge LeKap?

pour la diction française, je ne suis pas spécialiste, mais mon oreille me dit: Victoria de Los Angeles

A ta question je répond par l'affirmative

A ta remarque - je ne peux qu'acquiescer

LeKap a écrit:

et Van Dam .... voilà un mariage parfait entre un belle voix et une diction parfaite.

Certes, mais il y a mieux, parce que van Dam arrondit quand même beaucoup, même si la diction reste très bonne.

Tontonjimi a écrit:

Tu es Belge LeKap?

pour la diction française, je ne suis pas spécialiste, mais mon oreille me dit: Victoria de Los Angeles

Ouille. Non pas que ce soit catastrophique, mais je n'entends pas le français le plus idiomatique ni surtout le plus clair qu'on puisse rêver.

Victoria de Los Angeles et Anna Moffo dans Manon, je les trouvent toutes les deux audibles, mais bon après il y a les rêves et la réalité

DavidLeMarrec a écrit:

LeKap a écrit:

et Van Dam .... voilà un mariage parfait entre un belle voix et une diction parfaite.

Certes, mais il y a mieux, parce que van Dam arrondit quand même beaucoup, même si la diction reste très bonne.

Tontonjimi a écrit:

Tu es Belge LeKap?

pour la diction française, je ne suis pas spécialiste, mais mon oreille me dit: Victoria de Los Angeles

Ouille. Non pas que ce soit catastrophique, mais je n'entends pas le français le plus idiomatique ni surtout le plus clair qu'on puisse rêver.

Tu parles du Belge ou de Victoria ?

LeKap a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

LeKap a écrit:

et Van Dam .... voilà un mariage parfait entre un belle voix et une diction parfaite.

Certes, mais il y a mieux, parce que van Dam arrondit quand même beaucoup, même si la diction reste très bonne.

Tontonjimi a écrit:

Tu es Belge LeKap?

pour la diction française, je ne suis pas spécialiste, mais mon oreille me dit: Victoria de Los Angeles

Ouille. Non pas que ce soit catastrophique, mais je n'entends pas le français le plus idiomatique ni surtout le plus clair qu'on puisse rêver.

Tu parles du Belge ou de Victoria ?

bien vu le catrol