Playlist (29)

(et tant qu'à faire, on pourrait lui conseiller une version avec un chef de théâtre, une Elisabeth avec de la voix et un ténor meilleur que Kollo, non ?)

Excusez moi.

Ouais le numéro commence à être usé.

Bon allez j'exagère : j'aime quand même Solti, Dernesch n'est pas si mal et j'aime bien Kollo habituellement, malgré son chant parfois vraiment laid. (parfois j'ai envie d'entendre un truc débraillé, parfois j'ai envie de beau chant wagnérien) [oui je sais, c'est un sacré oxymore]

A la bonne heure!

Guillaume a écrit:

De toute façon, après Windgassen et mis à part King, je n'aime pas les ténors wagnériens (et plus particulièrement les Helden) des années 70-90. (qui a dit qu'il n'y en avait plus aucun dans ces années-là ? David va vous répondre qu'on avait Jung, Kollo, Cox, Brilioth, Wenkoff et le pire de tous [je réecoutais sa Walkyrie l'autre jour], Peter Hoffmann.. )

Si le but est de m'empêcher de parler...

... t'as gagné.

Eh oui, Jung c'est tellement mieux que Windgassen en Siegfried...en plus, il a l'image en sa faveur... Quelle trouvaille géniale de mise en scène que de figurer Siegfried comme Jospin plus jeune !

Guillaume a écrit:

Eh oui, Jung c'est tellement mieux que Windgassen en Siegfried...

J'ai pas dit ça non plus. C'est très différent, entre Windgassent toujours bien chantant et Jung toujours très incisif, mais j'aime les deux.

La Favorite (Hoppe, Malaniuk/1960) suite à la discussion d'à côté sur Donizetti.

La meilleure version que je connaisse

Cavalli : La Rosinda (Fentross, enregistrement en direct de Potsdam 2008).

Guillaume a écrit:

Amusant, en hurlant l'air du Kaiser par dessus Thomas en prononçant à l'anglaise (oui, ça fait partie de mes occupations), je m'aperçois que c'est presque ça en fait dans la diction du chanteur.
Il est assez maniéré malgré des qualités de timbre indéniables mais mal mises en valeur par le rôle de l'Empereur, à mon avis.


De toute façon, après Windgassen et mis à part King, je n'aime pas les ténors wagnériens (et plus particulièrement les Helden) des années 70-90. (qui a dit qu'il n'y en avait plus aucun dans ces années-là ? David va vous répondre qu'on avait Jung, Kollo, Cox, Brilioth, Wenkoff et le pire de tous [je réecoutais sa Walkyrie l'autre jour], Peter Hoffmann.. )




Heureusement qu'il a vite compris qu'il valait mieux qu'il se reconvertisse en chanteur pour midinettes.

Parce que tu n'as encore rien écouté !
Il te manque tout les Rings en DVD ... et je ne parle pas de Boulez / Chéreau !
En premier lieu ceux de Barenboïm / Kupfer à Bayreuth et de Levine / Schenck au MET. Après pourquoi pas Copenhague ... mais là tu vas faire une allergie Regietheater ! (Et je te conseille aussi fortement le Crépuscule de Levine à Bayreuth en 97, et la Walküre d'Aix 2007).

Les autres sont dispensables : Stuttgart, c'est du Regie dans le mauvais sens du terme (et les chanteurs sont pas bons, contrairement à Copenhague), Amsterdam ça m'a l'air très moyen (j'ai vu que Rheingold), Kupfer II / Billy à Barcelone très en dessous de la version à Bayreuth.

Quand à Valence j'ai pas encore regarder.

Tout ça pour dire qu'il faut avoir vu tout ça pour dire qu'il n'y a que Windgassen ...
Mon Siegfried préféré reste Jérusalem (p être à égalité avec Windgassen - Jerusalem a l'avantage qu'on a 2 Rings complets en vidéo - qui sont quasiement les 2 meilleures versions de l'oeuvre - pour le voir ...)
J'ai même beaucoup aimé Schmidt à Bayreuth en 97 (mais là je reconnais que c'est plus pervers comme gout vu comme la critique ne l'aime pas).

Côté ténor de caractère, tu verras en ayant vu et entendu Clark (qui joue Loge et Mime dans le cycle Barenboïm), qu'il enterre les autres du passé ... Comment dire : c'est Zeidnik avec un plus beau timbre, et encore meilleur comédien (ce qui est pas mal ^^).

Et côté voix graves, tu verras que Tomlinson en Wotan (Barenboïm) (il fait aussi miracle en Hagen je trouve), ou Salminen en Hagen (Levine) ou encore l'Alberich de von Kannen (Barenboïm ... car après à Barcelone il n'a plus le même âge il est vraiment fatigué) n'ont rien a envier aux chanteurs du passé.

Début de journée en douceur :

Barber : Vanessa, acte I (Mitropoulos)

Vanessa, actes II-IV

@Cololi:

Citation :

Côté ténor de caractère, tu verras en ayant vu et entendu Clark (qui joue Loge et Mime dans le cycle Barenboïm), qu'il enterre les autres du passé ... Comment dire : c'est Zeidnik avec un plus beau timbre, et encore meilleur comédien (ce qui est pas mal ^^).

Clark meilleur comedien que Zeidnik, ça se discute (je precise que je les aime tous les deux).

Brahms : Rhapsodie pour Alto, par Janet Baker... c'est tellement beau...


Et puis maintenant :


J'ai nommé le Dialogues des Carmélites! Version Dervaux de 58 bien sûr!

arnaud bellemontagne a écrit:

@Cololi:

Citation :

Côté ténor de caractère, tu verras en ayant vu et entendu Clark (qui joue Loge et Mime dans le cycle Barenboïm), qu'il enterre les autres du passé ... Comment dire : c'est Zeidnik avec un plus beau timbre, et encore meilleur comédien (ce qui est pas mal ^^).

Clark meilleur comedien que Zeidnik, ça se discute (je precise que je les aime tous les deux).

Oui oui ça se discute. C'est assez proche je trouve. La différence vient p être du fait que Clark chez Barenboïm bénéficie d'une vraie direction d'acteur, alors que Zeidnik chez Levine beaucoup moins.
2 grands talents en tout cas (et ils chantent exactement les mêmes rôles : Loge, Mime, le Capitaine dans Wozzeck, David dans Meistersinger, Valzacchi dans Rosenkavalier ...)

Je pensais surtout au Zeidnik de Chereau en fait.

Les Razumovsky par les Vlach

Schoenberg - la Nuit transfigurée - Boulez

Je préfère au sextuor.

Schoenberg - Variation pour orchestre op31 - idem

Scriabine - poème de l'extase - Ashkenazy

Qu'écouter après le dernier coup de guillotine du Dialogues des Carmélites? J'en reste tout flagada...

Histoire de continuer dans les trucs qui me rendent KO, un petit air de la Comtesse de la Dame de Pique, par Preobrazhenskaya bien sûr...

Monteverdi > Livre V La Venexiana
Lully > Grands Motets cd Herreweghe
Boulez > Pli selon Pli cd Boulez

Ophanin a écrit:

Schoenberg - la Nuit transfigurée - Boulez

Je préfère au sextuor.

Schoenberg - Variation pour orchestre op31 - idem

Scriabine - poème de l'extase - Ashkenazy

Du tout bon tout ça.
Tout bien reflechi, au niveau de la Nuit Tranfigurée ,les 2 incarnatinos me conviennent.

J'ai pas compris ton "Idem" au sujet de l'Opus 31.... à moins qu'il y ait une version pour sextuor(bonjour les virtuoses!!!!! )

Elvira a écrit:

Boulez > Pli selon Pli cd Boulez

Tu adores Pli selon Pli de la 1ere à la derniere minute?

Dis m'en plus ça m'interesse!!!!

Mandelssohn : Symphony n°3, dirigé par Karajan.

arnaud bellemontagne a écrit:

Elvira a écrit:

Boulez > Pli selon Pli cd Boulez

Tu adores Pli selon Pli de la 1ere à la derniere minute?

Dis m'en plus ça m'interesse!!!!

En fait, mes smileys concernent mon écoute de l'après-midi : en gros, ça veut dire que le tout m'enthousiasme ! Mais oui, j'aime beaucoup Pli selon Pli, rendez-vous dans le fil idoine.

Berlioz : La Mort de Cléopâtre, Herminie (par Baker), et 5 mélodies (le tout dirigé par COlin Davis...)

Houla... Baker a perdu en quelques années quand même. Le ton est toujours le même, mais les aigus...

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Boulez)
Schoenberg : Symphonie de chambre n°1 (Boulez)

1° écoute pour le concerto (et oui faut bien préparer les concerts ^^). Pas mal du tout

LULLY : Psyché, prologue, actes 1 et 2
LULLY : Armide

Cololi a écrit:

Bartok : Concerto pour piano n°2 (Boulez)
Schoenberg : Symphonie de chambre n°1 (Boulez)

1° écoute pour le concerto (et oui faut bien préparer les concerts ^^). Pas mal du tout

Oui j'adore ce concerto plein d'entrain et au souffle épique, mon préféré de Bartok.
Ca groove à max!!!!

Petit après-midi Beethoven :

Sonate opus 109, Byron Janis
Sonate opus 111, Jacob Lateiner

Quatuors opus 59 n°1, op. 130, op. 133, op. 132 par le Beethoven Q.

Mon disque préféré : opus 95 et 131 par le Vlach Q.

Guillaume a écrit:

Amusant, en hurlant l'air du Kaiser par dessus Thomas en prononçant à l'anglaise (oui, ça fait partie de mes occupations), je m'aperçois que c'est presque ça en fait dans la diction du chanteur.
Il est assez maniéré malgré des qualités de timbre indéniables mais mal mises en valeur par le rôle de l'Empereur, à mon avis.


De toute façon, après Windgassen et mis à part King, je n'aime pas les ténors wagnériens (et plus particulièrement les Helden) des années 70-90. [size=9](qui a dit qu'il n'y en avait plus aucun dans ces années-là ? David va vous répondre qu'on avait Jung, Kollo, Cox, Brilioth, Wenkoff et le pire de tous [je réecoutais sa Walkyrie l'autre jour], Peter Hoffmann.. )

Heureusement que tu fais exprès d'omettre le meilleur, celui qui est dans les studios de Levine et Haitink, c'est-à-dire Jerusalem.
Et King n'est pas un helden, il n'a chanté ni Tristan ni Siegfried.

Die Zauberflöte, Acte II, version Levine studio

opus 59 n°1 par le Lindsay Q. C'est propre

Des motets de Weckmann et le 1er quatuor de Durosoir .

opus 59 n°1, Italiano Q. Oui, encore C'est vraiment les Vlach que je préfère.

Schubert, Symphonie n°8, Mravinsky (live 1959)

C'est extrêmement noir, tout est joué d'un seul bloc avec une tension énorme. Ça en devient presque étouffant mais j'adore ça. Et quel pupitre de cordes

Dvorak : 7ème symphonie dirigé par Kubelik.

Assez bien exécuté, j'aime bien.

Gregoryh a écrit:

Dvorak : 7ème symphonie dirigé par Kubelik.

Assez bien exécuté, j'aime bien.

Vienne ou Berlin ?

alexandreg a écrit:

Gregoryh a écrit:

Dvorak : 7ème symphonie dirigé par Kubelik.

Assez bien exécuté, j'aime bien.

Vienne ou Berlin ?

Berlin.

Gregoryh a écrit:

alexandreg a écrit:

Gregoryh a écrit:

Dvorak : 7ème symphonie dirigé par Kubelik.

Assez bien exécuté, j'aime bien.

Vienne ou Berlin ?

Berlin.

Si tu aimes ça essaye d'écouter aussi Vienne. C'est moins propre mais il y a plus de tension.

Tiens, Cololi me donne envie de l'imiter:
Bartok:Concerto pour piano n°2 (Boulez)

=> Dukas Symphonie en ut Slatkin, superbe
=> Haydn, un opéra tout miteux en italien
=> Bellini, Puritani par Kuhn (Bonfadelli, Secco, Chernov, Pertusi). Pour moi qui aime le climat, c'est ce que j'ai entendu de mieux au disque pour le moment, encore plus vivant que Serafin (pas de baisses de tension). On y entend d'ailleurs typiquement ce que Donizetti n'est pas capable de faire : créer des couleurs singulières pour y faire baigner un opéra. Bellini n'écrit pas dans Puritani ou Norma des choses interchangeables.

Schütz : symphoniae sacrae II. Je redécouvre cette période avec bonheur.

arnaud bellemontagne a écrit:

@Cololi:

Citation :

Côté ténor de caractère, tu verras en ayant vu et entendu Clark (qui joue Loge et Mime dans le cycle Barenboïm), qu'il enterre les autres du passé ... Comment dire : c'est Zeidnik avec un plus beau timbre, et encore meilleur comédien (ce qui est pas mal ^^).

Clark meilleur comedien que Zeidnik, ça se discute (je precise que je les aime tous les deux).

Je suis pourtant entièrement d'accord avec Cololi : voix plus pleine, diction plus nette, inflexions plus précises, expression plus forte et jeu de scène plus convaincant. Vu où on était déjà Zednik, on peut dire que c'est miraculeux.

=> Wagner : Götterdämmerung
Hier sitz ich zur Wacht
Josef Greindl

Terrifiant, même à la Xe réecoute. Je n'ai jamais entendu les accents diaboliques de Greindl chez d'autres Hagen : je trouve Frick seulement impressionnant, Ridderbusch très bonhomme, et les Greindl des années précédentes sont moins bons.

=> Donizetti : Lucia di Lammermoor
Karajan
Callas, di Stefano, Panerai

Puisqu'on parle de Donizetti...
J'aime beaucoup les cuivres acides et faux de cette version, et puis la distribution...

le final du II des Huguenots, je sautille un peu partout tellement c'est excitant.

(un de mes dix opéras préférés au moins)

Tchaïkovsky, Symphonie n°6, Mravinsky (DG II)

Ce que fait Mravinsky à partir de 9' dans le I. est incroyable. La tenue de l'orchestre est parfaite (toujours ces cordes, le pupitre de contrebasse arrache tout).
Vive la tyrannie.

Guillaume a écrit:

le final du II des Huguenots, je sautille un peu partout tellement c'est excitant.

(un de mes dix opéras préférés au moins)

Tu écoutes quelque fois le final dans Gioconda à partir du duo Gioconda-Laura ? Ca me fait un peu le même effet.

alexandreg a écrit:

Tchaïkovsky, Symphonie n°6, Mravinsky (DG II)

Ce que fait Mravinsky à partir de 9' dans le I. est incroyable. La tenue de l'orchestre est parfaite (toujours ces cordes, le pupitre de contrebasse arrache tout).
Vive la tyrannie.

Tu découvres Mravinsky Veinard !

Mariefran a écrit:

alexandreg a écrit:

Tchaïkovsky, Symphonie n°6, Mravinsky (DG II)

Ce que fait Mravinsky à partir de 9' dans le I. est incroyable. La tenue de l'orchestre est parfaite (toujours ces cordes, le pupitre de contrebasse arrache tout).
Vive la tyrannie.

Tu découvres Mravinsky Veinard !

Ça fait déjà longtemps que le fréquente.
Mais à chaque fois que je l'écoute c'est le même émerveillement devant cet orchestre fabuleux et cette direction que l'on pourrait croire cassante mais qui au contraire est une merveille de tension et de drame. En ce moment je découvre plutôt Kondrachine, Svetlanov et Rojdestvensky.

Aller, avant de me coucher un truc tout doux et très beau :
Beethoven, 5e concerto pour piano - II. , Guilels, Philharmonie Tchèque - Böhm

Grégoire de Tours a écrit:

Guillaume a écrit:

le final du II des Huguenots, je sautille un peu partout tellement c'est excitant.

(un de mes dix opéras préférés au moins)

Tu écoutes quelque fois le final dans Gioconda à partir du duo Gioconda-Laura ? Ca me fait un peu le même effet.

Ah non, je ne connais pas extrêmement bien Gioconda, je vais réecouter ce finale donc. (Callas 52 ou 59 ?? quel dilemme !)