Playlist (29)

Froberger a écrit:

J'ai vu le concert Monteverdi de Dumestre à l'Opéra Comique. Et si j'ai beaucoup aimé ce concert, c'est parce que Monteverdi compte parmi mes compositeurs préférés (au même titre que Cavalli), et en dépit de Dumestre. Car j'ai trouvé le concert un peu terne. C'était très beau, mais ça aurait pû l'être plus.

Apparemment, un mois plus tard c'était un peu plus au point, mais là (si mes souvenirs sont toujours bons), outre les défauts pointés par David, le récitant me semblait un peu croûler sous la vitesse de la musique... Et j'ai trouvé que le Lamento della Ninfa, par Lefillâtre, était trop rapide.

Il y avait clairement des problèmes de mise en place, étonnant pour un standard pas très difficile techniquement en plus, un manque de répétitions assez évident. Je suis d'accord pour Mauillon qui trébuchait un peu (mais c'était véniel) par moment.

J'avais aussi trouvé ça prudent par moment, on sentait qu'ils voulaient être en rythme, qu'ils craignaient les difficultés, etc.

Zeno a écrit:

Je vois qu'on critique pas mal Dumestre.

Surtout pas en général ! J'aime beaucoup ce qu'il faut, mais ce concert avait été insuffisamment répété et il y avait quelques scories.
Pour ce qui est du continuo, où il excelle d'habitude, il a eu l'étrange idée d'utiliser trois instruments de tessitures identiques dans le continuo, et de les faire jouer simultanément (plus la basse de violon). Déjà que le lirone, c'est lourd et moche, alors en même temps que la viole de gambe et le violoncelle... Ca donnait quelque chose d'un peu massif dans le médium grave, et à cause du mode de jeu de ces instruments, de pas très agile, surtout par rapport au tempo choisi.

C'est purement pratique, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le Lamento della Ninga dans la même partie.

Citation :

Je me fis à ce que je connais au disque et à un concert de Leçons de Ténèbres où Lefilliâtre m'a fait pleurer.

J'ai été très surpris à la fois par l'ampleur et par l'engorgement de Lefilliâtre que j'adore au disque, mais qui est vraiment trop bizarre en salle.

Citation :

Peut-être a-t-on là le syndrome Savall : stupéfiant d'ampleur sonore au disque, un peu moins opulent au concert.

Non, pas tant que cela, même s'il est bien sûr flatté par les prises de son Alpha. On n'est pas au degré spectaculaire de Savall.

(Mariotte.)

Polyeucte a écrit:

Tout à fait d'accord... sauf que par moments, j'ai envie que Strauss vienne y mettre sa touche. L'arrivée de Jochanaan par exemple, j'attends toujours celle de Strauss...

J'ai beaucoup aimé aussi, et avec la même impression, d'un manque de panache quelquefois. La parenté des deux traitements musicaux est tout de même étonnante !

Hidraot a écrit:

Grétry : Andromaque, je n'ai pas trop accroché ... A réécouter.

Peut-être trop classique pour toi.

Il y a des chances.

Mahler : 7e (Maderna)

Ces jours-ci, notamment :

=> Schubert Sonate 21 Radu Lupu
=> Mantovani, Mit Ausdruck
=> Brahms, Quatuors par le Quatuor Tokyo
=> Brahms, Quatuors chez Simax
=> Villa-Lobos, Quatuors 4 & 14. Assez néo mais sombre.
=> Fernström, Quatuor 3. Belle évocation nordique, de bien belles couleurs.
=> Tchaïkovsky Symphonie 1 Marriner.
=> Songe d'automne devant la coiffeuse (Chen Zhong, pipa)
=> Fauré, Impromptu n°2 op.31 (Perlmuter)
=> Fauré, Madrigal à quatre voix op.35 (Pennetier)
=> Rota, Concerto pour basson
=> Hindemith, Sonate pour basson et piano
=> Strauss, Duett-Concertino pour clarinette, basson, orchestre à cordes et harpe (Kempe)
=> Elgar, Romance pour basson et orchestre op.62 (Goodwin)
=> Eric Fogg, Concerto pour basson et orchestre en ré Majeur (1931)
=> Milhaud, La Cheminée du Roi René (Quintette à vents de l'ONF)
=> André Jolivet, Pastorale de Noël, pour flûte, basson et harpe
=> Milhaud, Pastorale
=> Poulenc, Sonate pour clarinette et basson (Gauthier / Carry-Colas)
=> Poulenc, Aubade (Le Sage / Denève)
=> Danses renaissance par les Sacqueboutiers (Adson, Holborne...)
=> Takemitsu, Garden Rain
=> Gil Evans, Solea (in Spanish Sketches)
=> Wagner, Tristan, Runnicles

Je crois qu'il y aurait là de quoi contenter les marottes de beaucoup de membres de ce forum.

Et que de très belles choses, en somme.

Pas de baroque !

Hidraot a écrit:

Pas de baroque !

J'en ai beaucoup joué ces derniers jours... et parlé en MP.

Mais c'est vrai que ça manque un peu dans la liste, le XVIIe-XVIIIe. Sans doute parce que j'ai fait l'effort de n'écouter que de la vraie musique et pas des balbutiements d'hominidés archaïques.

Même pas mal

(j'ai sauvegardé le MP "LULLY c'est génial"

Mais LULLY c'est pas pareil, c'est au-dessus des modes, définitivement le plus grand. Evidemment. Après Borgstrøm tout de même.

Elgar c'est le plus humain d'après la révolution industrielle. J'ai aussi ce disque sympathique (Dream Children notamment).

DavidLeMarrec a écrit:

Mais LULLY c'est pas pareil, c'est au-dessus des modes, définitivement le plus grand. Evidemment. Après Borgstrøm tout de même.

Prenez en de la graine !

C'est du très bon Elgar effectivement.

Tchaikovsky, Symphonie n°4 (Mravinsky)

DavidLeMarrec a écrit:

Ces jours-ci, notamment :

=> Schubert Sonate 21 Radu Lupu
=> Mantovani, Mit Ausdruck
=> Brahms, Quatuors par le Quatuor Tokyo
=> Brahms, Quatuors chez Simax
=> Villa-Lobos, Quatuors 4 & 14. Assez néo mais sombre.
=> Fernström, Quatuor 3. Belle évocation nordique, de bien belles couleurs.
=> Tchaïkovsky Symphonie 1 Marriner.
=> Songe d'automne devant la coiffeuse (Chen Zhong, pipa)
=> Fauré, Impromptu n°2 op.31 (Perlmuter)
=> Fauré, Madrigal à quatre voix op.35 (Pennetier)
=> Rota, Concerto pour basson
=> Hindemith, Sonate pour basson et piano
=> Strauss, Duett-Concertino pour clarinette, basson, orchestre à cordes et harpe (Kempe)
=> Elgar, Romance pour basson et orchestre op.62 (Goodwin)
=> Eric Fogg, Concerto pour basson et orchestre en ré Majeur (1931)
=> Milhaud, La Cheminée du Roi René (Quintette à vents de l'ONF)
=> André Jolivet, Pastorale de Noël, pour flûte, basson et harpe
=> Milhaud, Pastorale
=> Poulenc, Sonate pour clarinette et basson (Gauthier / Carry-Colas)
=> Poulenc, Aubade (Le Sage / Denève)
=> Danses renaissance par les Sacqueboutiers (Adson, Holborne...)
=> Takemitsu, Garden Rain
=> Gil Evans, Solea (in Spanish Sketches)
=> Wagner, Tristan, Runnicles

Je crois qu'il y aurait là de quoi contenter les marottes de beaucoup de membres de ce forum.

Et que de très belles choses, en somme.

Quel panorama!

Mozart: Concerto pour violon No.1 (Incroyable le nombre de cadences invariablement précédées de trémolos au violon solo!)
Scriabine: Acte Préalable: I. Univers
Strauss: Mort et transfiguration (Karajan)
Debussy: Estampes, Richter (bof pour Richter)

Percy Bysshe a écrit:

Debussy: Estampes, Richter (bof pour Richter)

C'est du DG ?
J'ai encore un peu de mal avec le Debussy de Richter. Mais dans les préludes j'ai quand même entendu des choses fabuleuses.

Chostakovitch : Symphonie N°5.

alexandreg a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Debussy: Estampes, Richter (bof pour Richter)

C'est du DG ?
J'ai encore un peu de mal avec le Debussy de Richter. Mais dans les préludes j'ai quand même entendu des choses fabuleuses.

Oui, c'est un récital, avec une Sonate de Scriabine et du Prokofiev.
Jamais écouté les Préludes interprétés par Richter. Mais j'ai déjà deux versions de références (Arrau et Haas), ainsi qu'une version qui me plaît beaucoup (Zimerman).

Percy Bysshe a écrit:

alexandreg a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Debussy: Estampes, Richter (bof pour Richter)

C'est du DG ?
J'ai encore un peu de mal avec le Debussy de Richter. Mais dans les préludes j'ai quand même entendu des choses fabuleuses.

Oui, c'est un récital, avec une Sonate de Scriabine et du Prokofiev.
Jamais écouté les Préludes interprétés par Richter. Mais j'ai déjà deux versions de références (Arrau et Haas), ainsi qu'une version qui me plaît beaucoup (Zimerman).

Je n'aime pas beaucoup Arrau, et même si je suis impressionné par le pianisme de Zimerman, j'ai du mal avec lui dans Debussy (c'est vraiment glacial).

alexandreg a écrit:

Je n'aime pas beaucoup Arrau, et même si je suis impressionné par le pianisme de Zimerman, j'ai du mal avec lui dans Debussy (c'est vraiment glacial).

Pfiou, quelle sentence!
Zimerman est très froid, c'est vrai, pas bien ample et très propre. Mais au niveau des intentions poétiques, c'est un vrai régal je trouve.

Percy Bysshe a écrit:

alexandreg a écrit:

Je n'aime pas beaucoup Arrau, et même si je suis impressionné par le pianisme de Zimerman, j'ai du mal avec lui dans Debussy (c'est vraiment glacial).

Pfiou, quelle sentence!
Zimerman est très froid, c'est vrai, pas bien ample et très propre. Mais au niveau des intentions poétiques, c'est un vrai régal je trouve.

T'as entendu un peu ce que faisait Bavouzet dans ces préludes ? C'est très intéressant même si comme chez tout le monde ça n'est pas parfait sur la totalité du recueil.
Pour la sentence ne t'inquiète pas, c'est à Arrau que je coupais la tête, pas à toi.

alexandreg a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

alexandreg a écrit:

Je n'aime pas beaucoup Arrau, et même si je suis impressionné par le pianisme de Zimerman, j'ai du mal avec lui dans Debussy (c'est vraiment glacial).

Pfiou, quelle sentence!
Zimerman est très froid, c'est vrai, pas bien ample et très propre. Mais au niveau des intentions poétiques, c'est un vrai régal je trouve.

T'as entendu un peu ce que faisait Bavouzet dans ces préludes ? C'est très intéressant même si comme chez tout le monde ça n'est pas parfait sur la totalité du recueil.
Pour la sentence ne t'inquiète pas, c'est à Arrau que je coupais la tête, pas à toi.

Bavouzet, non, je ne connais pas, je vais essayer d'écouter cela.

Bavouzet, c'est en général impeccable. J'aime beaucoup. Plus encore dans Debussy que dans Ravel, plus inégal.

Ben j'écoute son Liszt du coup; Invocation des Harmonies poétiques et religieuses et plié en 3 minutes (!), mais m'a bien convaincu finalement.
Maintenant, j'écoute le Grosses konzertsolo, le genre de truc jamais enregistré!

Puisqu'on parle de Mödl à côté j'écoute la scène de Waltraute qui me fait battre des bras dans tous les sens comme un gros poussin subjugué.

Durosoir: Jouvence, fantaisie pour violon et octuor, Ensemble Calliopée
Rafraîchissant!

Telemann: Concertos pour flûte (Steger)

Percy Bysshe a écrit:

Durosoir: Jouvence, fantaisie pour violon et octuor, Ensemble Calliopée
Rafraîchissant!

Grégoire de Tours a écrit:

Bon là en fait je dois reconnaitre que, dans la première version, cette scène me fait battre des bras dans tous les sens comme un gros poussin subjugué.

Sinon :
Wagner : Tristan et Isolde, Acte I (Bernstein : Berhens, Hoffmann, Minton, Weikl, Sotin...)

Orchestralement, c'est un enchantement... Berhens et Minton me plaisent bien, mais Hoffmann, on verra parce que pour le moment...

Golijov: La Pasion segun San Marcos, dirigé par Golijov apparemment.
Ce compositeur me laisse toujours plus circonspect.

Après Waltraute (j'étais persuadé d'avoir mis la main sur une version que je ne connaissais et je me plantais complètement, écoutant Böhm comme d'hab quoi ) je passe à l'Immolation, toujours par Mödl.

Percy Bysshe a écrit:

Golijov: La Pasion segun San Marcos, dirigé par Golijov apparemment.
Ce compositeur me laisse toujours plus circonspect.

Je l'écoute demain - mais il me semble qu'aucune des versions sur le marché n'est dirigée par Golijov lui-même.

Polyeucte a écrit:

Sinon :
Wagner :Tristan et Isolde, Acte I (Bernstein : Berhens, Hoffmann, Minton, Weikl, Sotin...)

Orchestralement, c'est un enchantement... Berhens et Minton me plaisent bien, mais Hoffmann, on verra parce que pour le moment...

Behrens

Dave a écrit:

Behrens

Mince, je vais me faire pincer par le chef...

Behrens Behrens Behrens Behrens Behrens Behrens Behrens Behrens

Comme Scherzian la recommande comme meilleure version, je l'ai enfin écoutée.
Liszt: Après une lecture du Dante, Nyíregyházi
Beaucoup d'intentions très intéressantes, mais alors beaucoup trop de pains!

Rameau - suites pour clavecin - Baumont



Royer - premier livre - Rousset

Grégoire de Tours a écrit:

C'est plutôt agréable de voir qu'on peut être baroqueux dans l'âme et connaitre Cavalli par coeur mais ne pas renier pour autant ces balbutiements hasardeux et attachants. On a parfois l'impression que le style fait TOUTE la musique. Je crois, au contraire, que des gens qui sont des musiciens (je veux dire de vrais musiciens) en font toujours (de la musique) et sont donc instinctivement dans le style en fait.

Bon après évidemment je ne suis absolument pas pour un retour en arrière, hein !

Tu résumes magnifiquement bien ma position actuelle. Je précise que je n'y suis pas arrivé seul, et qu'il y a peu j'aurais probablement rechigner par principe la traduction d'une oeuvre... Il faudra que j'écoute DG en hongrois !!

Il y a aussi le fait qu'il toujours intéressant de voir ce que fait une oeuvre : est-ce des mots, précis ? est-ce un sens ? est-ce une instrumentation ? ou est-ce un esprit, une impulsion, une intention ? Si je joue Monteverdi sur des instruments modernes, avec un texte traduit, une réalisation du continuo inavouable, et un redécoupage des actes fantaisiste, est-ce que c'est toujours du Monteverdi -- est-ce que ça me plaît toujours, est-ce que j'y trouve encore ce qui dans cette oeuvre me touche, me plaît ?

Ou peut-être que je parle en clichés.

Hidraot a écrit:

Grétry : Andromaque, je n'ai pas trop accroché ... A réécouter.

Il faut te faire une petite cure Grétry, un petit séminaire musique révolutionnaire. Probablement, plus que tout, il faut que tu regardes l'Amant Jaloux. Je précise que sans l'Amant Jaloux, je n'aurais peut-être jamais mis un pied hors du baroque, très sérieusement.

Hm... trop classique pour toi, mais pourtant tu aimes Mozart ?

Dave a écrit:

Polyeucte a écrit:

Sinon :
Wagner :Tristan et Isolde, Acte I (Bernstein : Berhens, Hoffmann, Minton, Weikl, Sotin...)

Orchestralement, c'est un enchantement... Berhens et Minton me plaisent bien, mais Hoffmann, on verra parce que pour le moment...

Behrens

J'allais le dire.


Et Hofmann mais ça on s'en fout.

Hier soir :

=> Quatuors Gade (Da Capo). Du romantisme simple et limpide, presque du classicisme sombre. J'ai trouvé ça meilleur que lors de ma précédente tentative.

=> Quatuors Krommer (CPO). Superbe ! Je trouve ça, sans provocation, plus beaux que ceux de Mozart et même que beaucoup de Haydn.

=> Schäfer Abbado Strauss lieder. Etonnant comme ce timbre ressemble à celui de Delunsch !

DavidLeMarrec a écrit:

=> Quatuors Krommer (CPO). Superbe ! Je trouve ça, sans provocation, plus beaux que ceux de Mozart et même que beaucoup de Haydn.

Ce matin :
Chausson : Poème de l'amour et de la Mer (Kozlovksy/Rozhdestvensky)
Saint-Saëns : Nuits Persanes (chez Melba, dirigé par Tourniaire)
Saint-Saëns : Le Déluge (Dirigé par Jacques Mercier, avec Françoise Pollet, Lucile Vignon, Philippe Rouillon...)


Tout ça est splendide!

Beethoven : Fidelio version Christoph von Dohnányi

Xavier a écrit:

Dave a écrit:

Polyeucte a écrit:

Sinon :
Wagner :Tristan et Isolde, Acte I (Bernstein : Berhens, Hoffmann, Minton, Weikl, Sotin...)

Orchestralement, c'est un enchantement... Berhens et Minton me plaisent bien, mais Hoffmann, on verra parce que pour le moment...

Behrens

J'allais le dire.


Et Hofmann mais ça on s'en fout.

D'ailleurs je crois que c'est ce qui va me tenir pour le moment éloigné de cette version... Pourquoi n'ont il pas mis un meilleur hurleur chanteur comme Kollo à la place ?

Bach: Sonates pour viole de gambe et clavecin obligé (Savall/Koopman)

Petite question en passant : Ca veut dire quoi "obligé" ? Pourquoi ne dit-on pas simplement "sonates pour viole de gambe et clavecin" ?

Parce qu'on doit se le frapper sans arrêt.

Era a écrit:

Bach: Sonates pour viole de gambe et clavecin obligé (Savall/Koopman)

Euh ! je préfère de très loin la version Kuijken/Leonhardt. Je trouve que Savall/Koopman est méditerranéen (quelqu'un d'autre que moi a TOUJOURS besoin du correcteur orthographique pour ce mot ??) à souhait, avec de la chaleur, et cela vexe mes sensibilités saxonnes !!

La connais-tu ?

lejoker a écrit:

Petite question en passant : Ca veut dire quoi "obligé" ? Pourquoi ne dit-on pas simplement "sonates pour viole de gambe et clavecin" ?

À l'origine, ces sonates étaient pour flute solo. Mais Bach les a reprise: il a mis le solo de flute à la main droite du clavecin, est a écrit un accompagnement à la main gauche, et à la viole de gambe. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce n'est pas la viole de gambe la "star" de ce recueil... C'est pour ça qu'il y a "obligé" dans le titre. Le clavecin n'est pas en qualité d'accompagnement, et il n'est pas pensable de s'en passer. Par contraste, ce que fait le clavecin dans une sonate, comme la sonate pour flute BWV 1030 tient beaucoup plus de l'accompagnement...

Wolferl a écrit:

Parce qu'on doit se le frapper sans arrêt.

Je vous explique, Wolferl a découvert l'oeuvre avec la plus mauvaise interprétation qu'on aurait pu soupçonner. Cela explique qu'il soit un peu ronchon...

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

=> Quatuors Krommer (CPO). Superbe ! Je trouve ça, sans provocation, plus beau que ceux de Mozart et même que beaucoup de Haydn.

Je ne vois pas le problème, je dis ce que je ressens. Je trouve qu'il y a une substance un peu moins classique dans Krommer, quelque chose de plus souple et frémissant que la seule grammaire classique. Evidemment, il n'y a pas la qualité de construction et l'humour des meilleurs Haydn, mais subjectivement, je crois que j'en fais encore mieux mon affaire - je n'écoute pas n'importe quand du quatuor classique, alors que ceux de Krommer, ce pourrait être à tout moment, comme ceux de Mendelssohn par exemple.