Self-made playlist (2)

Tu lis dans mes pensées.

Ravel: La Valse

Sympa les harmonies.

Tu arrives à jouer ça ?

Oui, enfin à peu près, et dans la version soft pour deux mains, sans la 3è. (parce que, contrairement à certains pianistes, je n'ai que deux mains!)
Donc pas ce que tu entends chez Angelich ou d'autres par exemples.

C'est quand même super dur... et puis comme tu ne te permets pas de jouer à la louche, ajouter la netté des traits, c'est quand même beaucoup...

Cela dit, la difficulté est sans doute en lecture, pour ce que j'en ai vu, plus qu'en doigts, et tu dois donc être parfaitement à ton aise puisque,à part Roslavets, rien ne te résiste.

Je ne lis que la moitié des notes, j'ai l'oeuvre dans l'oreille.
Mais je ne joue pas tout à fait tout parfaitement, ce n'était qu'un déchiffrage. C'est évidemment l'harmonie qui m'intéresse en premier lieu.

Voilà mon 1° morceau de la méthode rose sur le tube à l'orgue :

https://www.youtube.com/watch?v=WPSl496K3iI

Cololi a écrit:

Voilà mon 1° morceau de la méthode rose sur le tube à l'orgue :

https://www.youtube.com/watch?v=WPSl496K3iI

Le son est magnifique. Ca va, tu n'es pas trop irrégulier !

D'ailleurs, pour qu'on puisse les retrouver, en principe il est prévu qu'on mette les enregistrements plutôt dans ce fil : https://classik.forumactif.com/musique-divers-f8/vos-interpretations-t890-760.htm#561651 .

=> Schönberg, Die Elenden.
C'est incroyable... j'ai joué ça à la louche et c'est immédiatement en place. Et après on se demande pourquoi les gens jouent ça plutôt que Mozart ou Schubert.

=> Meyerbeer, Les Huguenots (ouverture, acte I et grand duo de l'acte IV).
Ca en revanche, c'est bien dur. Ca fait des années que je les joue, et il y a tellement de passages qui réclameraient un travail très précis et minutieux...
Mais c'est tellement beau. J'aimerais bien que les détracteurs de Meyerbeer lisent la partition, tout de même.

=> LULLY, Phaëton, tout Epaphus.

=> LULLY, Armide. Ouverture, Invocation et Scène de la Haine, Passacaille, Scène finale.
Mon premier si bémol 3, et c'est en chantant un Amant fortuné.

=> Charpentier, Magnificat H.73, réalisation basse continue plus dessus de viole en chantant les trois voix.

=> Ravel, Don Quichotte à Dulcinée

=> Thomas, Hamlet. La scène du spectre, les différents rôles.

Cololi a écrit:

Voilà mon 1° morceau de la méthode rose sur le tube à l'orgue :

https://www.youtube.com/watch?v=WPSl496K3iI

C'est du Meyerbeer ?

Pardon.

Zeno a écrit:

Cololi a écrit:

Voilà mon 1° morceau de la méthode rose sur le tube à l'orgue :

https://www.youtube.com/watch?v=WPSl496K3iI

C'est du Meyerbeer ?

Pardon.

Pas de sarcasme ... j'ai commencé il y a 2 semaines

Zeno a écrit:

Cololi a écrit:

Voilà mon 1° morceau de la méthode rose sur le tube à l'orgue :

https://www.youtube.com/watch?v=WPSl496K3iI

C'est du Meyerbeer ?

BIP

Quelques nocturnes de Chopin et déchiffrage des Saisons de Tchaïkovsky. C'est un peu plus dur que ce que j'imaginais, je vais devoir bosser un peu pour que ça sonne correctement.
Demain je fait accorder la bête, ça sera un peu mieux.

Qu'est-ce qui est plus dur ? Les Saisons ? Ca dépend vraiment des pièces, certaines sont faciles, d'autres vraiment difficiles, mais de toute façon ça ne tombe pas sous les doigts et surtout ça ne se timbre pas aussi facilement que du Chopin. Ca fait un moment que je ne les ai pas jouées d'ailleurs.

DavidLeMarrec a écrit:

Qu'est-ce qui est plus dur ? Les Saisons ? Ca dépend vraiment des pièces, certaines sont faciles, d'autres vraiment difficiles, mais de toute façon ça ne tombe pas sous les doigts et surtout ça ne se timbre pas aussi facilement que du Chopin. Ca fait un moment que je ne les ai pas jouées d'ailleurs.

Je parle des Saisons (pour les nocturnes je les ai à peu près tous évalués en difficulté).
C'est pas très pianistique et j'ai pas mal de difficultés à faire ressortir le chant (ce qui est capital ici). C'est pas gratifiant pour le moment, mais j'espère en tirer quelque-chose de correct pour certaines pièces.

alexandreg a écrit:

C'est pas très pianistique et j'ai pas mal de difficultés à faire ressortir le chant (ce qui est capital ici).

Pas très pianistique en effet et des accords difficiles à timbrer, surtout pour le chant (juillet est vraiment typique du faux morceau facile). Bien d'accord donc.

DavidLeMarrec a écrit:

Pas très pianistique en effet et des accords difficiles à timbrer, surtout pour le chant (juillet est vraiment typique du faux morceau facile). Bien d'accord donc.

J'ai été un peu dérouté par la partition parce-qu'à l'écoute, ce recueil me paraissait pas difficile, avec des mélodies simples à mettre en place.
Quand je suis arrivé à décembre, je pensais que j'allais pouvoir me frapper cette valse correctement en déchiffrage, et finalement c'était très moyen, très dur de détacher un chant qui ne se trouve que sur des doigts faibles avec des accords en-dessous.
C'est pas grave, je vais juste rester un peu plus longtemps sur la partition.

=> Schönberg, Die Elenden
=> LULLY, Atys est trop heureux
=> Schubert, Schwanengesang
=> Schubert, Liederkreis Op.24
=> Schumann, Dichterliebe

J'ai essayé d'appliquer le belting à Schubert, ça procure des résultats intéressants esthétiquement, pour les sons doux et tenus dans l'aigu. (Oui, doux, parce que ce n'est pas vraiment du belting mais l'application de certaines de ses recettes à la place du mixage.)

Voilà, je touille mes petits brouets.

C'est clair.

Je découvre les exercices de Brahms....
Je comprends pas pourquoi on m'a jamais fait bosser ça avant cette semaine de stage. C'est juste la base de la technique pianistique...

Je me lance dans mon défi pianistique de la rentrée, le 1er mouvement de la sonate n°12 Kv 332 en fa majeur. Début du déchiffrage et notation des doigtés.
Je finis aussi mon lied de Schubert qui m'aura donné beaucoup plus de fil a retendre que prévu. Grosse difficulté pour moi dans les doigtés et les substitutions. (Das Wirtshaus)

Je me régale en massacrant le Prélude, fugue et variation de Franck, dans la version Bauer (transcription pour piano).
Il faut que j'aille me rejouer ça à l'orgue un de ces jours.

Zeno a écrit:

Je me régale en massacrant le Prélude, fugue et variation de Franck, dans la version Bauer (transcription pour piano).
Il faut que j'aille me rejouer ça à l'orgue un de ces jours.

Ca ça va dans le confessionnal mon petit

@ Zeno : Tu as des orgues disponibles comme ça, sur demande ? J'avais mes entrées à Bordeaux, mais c'est quand même pas le même univers que chez vous autres, les Septentrionaux bétonneurs.

[quote="*Niko"]Je me lance dans mon défi pianistique de la rentrée, le 1er mouvement de la sonate n°12 Kv 332 en fa majeur. Début du déchiffrage et notation des doigtés.[/quot]
C'est un bon choix niveau difficulté, surtout comparé à l'autre fa majeur... qui est vraiment difficile.

Citation :

Je finis aussi mon lied de Schubert qui m'aura donné beaucoup plus de fil a retendre que prévu. Grosse difficulté pour moi dans les doigtés et les substitutions. (Das Wirtshaus)

Ah, donc c'est pour bientôt.

DavidLeMarrec a écrit:

@ Zeno : Tu as des orgues disponibles comme ça, sur demande ?

J'ai toujours été très doué pour forcer les serrures...

Zeno a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

@ Zeno : Tu as des orgues disponibles comme ça, sur demande ?

J'ai toujours été très doué pour forcer les serrures...

Et moi on a toujours vanté ma voix de rossignol. J'ai jamais essayé avec les doigts.

Je pense que mon nouveau programme sera :
- Étude de Chopin op. 25 n°12
- Sonate de Beethoven n°6 (op. 10 n°2)
- Première Ballade de Chopin



J'en ai pour au moins deux mois de pur déchiffrage

Chopin, Beethoven, Chopin...
Et pas de Bach?

*Niko a écrit:

Je me lance dans mon défi pianistique de la rentrée, le 1er mouvement de la sonate n°12 Kv 332 en fa majeur. Début du déchiffrage et notation des doigtés.
Je finis aussi mon lied de Schubert qui m'aura donné beaucoup plus de fil a retendre que prévu. Grosse difficulté pour moi dans les doigtés et les substitutions. (Das Wirtshaus)

je vais me faire un plaisir de chanter sur ton enregistrement du lied !
Je vais aussi le jouer au violon si tu préfères !

C'est fait pour ma part, et je me suis régalé, parce que c'était à la fois rigoureux à l'extrême et très poétiquement incarné.

Un délice pour le chanteur.

OYO TOHO a écrit:

*Niko a écrit:

Je me lance dans mon défi pianistique de la rentrée, le 1er mouvement de la sonate n°12 Kv 332 en fa majeur. Début du déchiffrage et notation des doigtés.
Je finis aussi mon lied de Schubert qui m'aura donné beaucoup plus de fil a retendre que prévu. Grosse difficulté pour moi dans les doigtés et les substitutions. (Das Wirtshaus)

je vais me faire un plaisir de chanter sur ton enregistrement du lied !
Je vais aussi le jouer au violon si tu préfères !

Oui, n'hésites pas à enregistrer une piste de violon, je serais curieux de voir le résultat.

DavidLeMarrec a écrit:

C'est fait pour ma part, et je me suis régalé, parce que c'était à la fois rigoureux à l'extrême et très poétiquement incarné.

Un délice pour le chanteur.

Merci David !

Xavier a écrit:

Chopin, Beethoven, Chopin...
Et pas de Bach?

Peut être bien, faudrait toujours en avoir un sous le coude....

Era a écrit:

- Sonate de Beethoven n°6 (op. 10 n°2)

Le troisième mouvement

J'ai souvent l'impression d'être le frimeur de service dans ce fil finalement assez peu fréquenté. C'est que vous êtes timides, que vous jugez que vous n'y avez pas droit, ou alors parce que vous jouez souvent les mêmes pièces ?

Tant pis, je poste quand même, car les douleurs de la terre nous suivent encore au cloître et que la paix que notre coeur espère, etc.

Chopin Préludes 15, 20, 24
Le 15 que j'avais travaillé jadis et pas joué depuis cinq à dix ans, est facile et il y a beaucoup de choses à faire dans le timbrage de la note répétée. Vraiment sympa.
Le 20 est une pièce facile (largo et accords) et très gratifiante, à recommander aux jeunes pianistes.
Le 24 est un peu physique à cause du martèlement et des grands écarts à la main gauche, mais il n'y a pas de grande difficulté en dehors des traits. Ces traits sont d'ailleurs presque tous exécutables et en plus hors mesure ; tous, à l'exception de la descente en tierces chromatiques... et dans la mesure, et en décalé... ça ce n'est pas jouable, mais tant pis, on supprime une des deux notes et ça passe tout seul.

Schumann Scène d'enfants n°1
C'est une pièce très facile à lire et à mener à bien, mais en déchiffrage, prodigieusement traître. A chaque fois que je la laisse un peu en friche, je me vautre méchamment en la relisant. Il y a cette dernière note de l'accompagnement, qui est dangereuse à placer à la main gauche et déséquilibre facilement le son à la main droite... Et puis c'est tellement fragile et limpide, si on fait une erreur de nuance ou d'accord, on ruine tout.

Schumann Phantiestücke Op.12 : Aufschwung, Warum ?, Grillen
A part la première, du déchiffrage. Non seulement ce sont des pièces magnifiques, mais en plus elles sont d'un bon rapport qualité-prix. Pas foncièrement faciles, mais par rapport à l'énergie qu'elles demandent, elles rétribuent très généreusement en termes d'effet. C'est pas comme les Kreisleriana qui même dans les pièces sages demandent quand même une précision très respectable.
Je recommande, donc.

Tchaïkovsky Romance
Autre pièce très payante, et la partie centrale est prodigieusement exaltante.

Tchaïkovsky, Les Saisons, Juillet
Sympa, peut-être plus à écouter qu'à jouer d'ailleurs.

Gluck, Iphigénie en Aulide, air d'entrée d'Agamemnon

Robert Le Diable, acte III (deux tiers) : Raimbaut, Robert, Bertram

Berlioz, Damnation, large partie des rôles de Faust et Méphisto
J'adore ça, le truc le plus agréable à chanter qui soit... et un chef-d'oeuvre absolu de la musique.


Par ailleurs, l'autre jour, je n'en ai pas parlé, mais j'ai joué les Quatre Ballades de Chopin à la suite. C'est assez intéressant, parce que je m'aperçois que celles que j'ai le plus travaillé (la Première, beaucoup, la Seconde, un peu) ne sont pas forcément les plus en place. Si, les parties calmes du la 2 sont vraiment faciles, et les rapides restent assez carrées, si on fait un peu sursonner la basse, on peut avoir une main droite un peu chancelante, ce n'est pas trop grave.
La Première, bien que je l'aie menée par le passé à un niveau à peu près satisfaisant, est toujours un peu en chantier.
La Quatrième est bien sûr à peu près injouable à moins d'un temps plein.
Mais c'est la Troisième qui m'étonne toujours. Ca semble difficile à lire, et en fait ça se met assez naturellement en place, ça ne demanderait pas tant de travail pour être propre. (Enfin, c'est toujours beaucoup de travail pour faire quelque chose de propre, mais enfin, vous commencez à avoir l'habitude de mes critères de relativité en la matière. )

Oui, on donne souvent la troisième en premier, elle est assez abordable paraît-il.
Les parties rapides de la deuxième sont quand même assez difficiles, et la quatrième est effectivement injouable

Moi j'ai déchiffré un peu de la première hier mais j'étais crevé, je ne suis pas allé loin... et puis qu'est ce que je lis mal, ça me désespère....

Etudes pour la flûte

Du Bach toujours. Et le concerto pour alto de Hoffmeister, en Ré majeur. Il faut parait-il "y passer" pour progresser, que c'est grossier, pénible et vain... Le Classique viennois caricaturé ! Et dire que ce compositeur était parmi les plus joués. J'abandonne.

Opération suicide, je tente de déchiffrer le dernier contrepoint de l'Art de la fugue.

courage !

C'est la 2e fugue la plus dure à lire, avec la toute fin.
Et puis, si tu as l'édition Dover, les tournes toutes les 30 secondes...
En tous cas, toute la première fugue on peut se faire plaisir facilement.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai souvent l'impression d'être le frimeur de service dans ce fil finalement assez peu fréquenté. C'est que vous êtes timides, que vous jugez que vous n'y avez pas droit, ou alors parce que vous jouez souvent les mêmes pièces ?

Tant pis, je poste quand même, car les douleurs de la terre nous suivent encore au cloître et que la paix que notre coeur espère, etc.

...ne se trouve qu'auprès de Dieu !

La voix de l'Empereur !

C'est Charles Quint !

Mon pèèère !

Grand Dieu !

Charles Quint, l'auguste empereur
N'est plus que cendre et poussière.

Citation :

J'ai souvent l'impression d'être le frimeur de service dans ce fil finalement assez peu fréquenté. C'est que vous êtes timides, que vous jugez que vous n'y avez pas droit, ou alors parce que vous jouez souvent les mêmes pièces ?

Oh, mais je peux poster moi ! J'adore faire le karaoké sur le Trouvère, j'adooooooooore faire ça. Mes voisins, moins.

jerome a écrit:

courage !

C'est la 2e fugue la plus dure à lire, avec la toute fin.
Et puis, si tu as l'édition Dover, les tournes toutes les 30 secondes...
En tous cas, toute la première fugue on peut se faire plaisir facilement.

Oui, c'est quasiment impossible à tenir. Mais n'empêche, c'est un super bon exercice de lecture ! C'est les liaisons qui rendent dingue !

Je fais essayer le 1er.

C'est fou, rien que d'énoncer le sujet, et d'amorcer le contrepoint, ça m'a fait de l'effet !
Ca doit être grisant de jouer ces pièces quand tu identifies clairement toutes les voix et que tu peux les faire chanter entre elles.

Pour les liaisons, faut faire des substitutions tout le temps, c'est stressant c'est vrai.
(Le contrapunctus 1 est plus dur que la 1ere fugue du 14, de ce point de vue.)

Et bien jouer le tout premier sujet (celui qui est tout seul), c'est déjà presque casse-gueule je trouve !

jerome a écrit:

Pour les liaisons, faut faire des substitutions tout le temps, c'est stressant c'est vrai.
(Le contrapunctus 1 est plus dur que la 1ere fugue du 14, de ce point de vue.)

Et bien jouer le tout premier sujet (celui qui est tout seul), c'est déjà presque casse-gueule je trouve !

Oui, c'est tellement transparent un sujet de fugue...!

Et puis celui-là particulièrement !

C'est un peu un des plus beaux de la galaxie...

Bon, le 1er est bien trop dur pour moi au déchiffrage !
Je vais essayer de me concentrer sur le 1ère du 14.

jerome a écrit:

Et puis celui-là particulièrement !

C'est un peu un des plus beaux de la galaxie...

Sans doute !

(avec celui de la musique pour corde, percussions et célesta )

@ Ophanin : Eh bien moi j'aime ça, comme tout ce que j'ai entendu de Hoffmeister. C'est plus beau qu'un concerto pour violoncelle de Haydn, pour rester dans le même ton... voire qu'un concerto pour violon de Mozart, mais là c'est plus une affaire de goût parce que les trois derniers sont tout de même diablement beaux.

C'est vrai qu'il y a pas mal de tournures caractéristiques des cordes solistes, ce doit être très formateur. Peut-être que tout seul ça sonne trop arpégé (ce peut pas être pire que les concertos pour piano de Beethoven de ce point de vue ).

Elvira a écrit:

Citation :

J'ai souvent l'impression d'être le frimeur de service dans ce fil finalement assez peu fréquenté. C'est que vous êtes timides, que vous jugez que vous n'y avez pas droit, ou alors parce que vous jouez souvent les mêmes pièces ?

Oh, mais je peux poster moi ! J'adore faire le karaoké sur le Trouvère, j'adooooooooore faire ça. Mes voisins, moins.

Strihihihihihihihihidéééééééééééé la vahahahahahampâââââââââââââ !

Vibrato Cossotto intégré.

*Niko a écrit:

Oui, c'est quasiment impossible à tenir. Mais n'empêche, c'est un super bon exercice de lecture ! C'est les liaisons qui rendent dingue !

Oui, les liaisons... et puis l'indépendance non seulement des mains, mais à l'intérieur des mains, si on veut faire sonner les thématiques.

C'est vraiment une technique à part, et faute d'en lire beaucoup, à part pour l'orgue, je trouve vraiment que le polyphonique est ce qu'il y a de plus difficile techniquement (on peut toujours trouver des exceptions avec des oeuvres ultravirtuoses, mais elles sont rares finalement).
Un arpège, c'est toujours la même chose, et puis on peut toujours savonner une gamme sans oblitérer le rendu. Dans le contrepoint, on ne peut pas tricher, c'est clair et exaltant ou brouillon et confondant...

Citation :

Ca doit être grisant de jouer ces pièces quand tu identifies clairement toutes les voix et que tu peux les faire chanter entre elles.

Je confirme, c'est une sensation physique extraordinaire, mais pour ça il ne suffit pas de les identifier et de les maîtriser, il faut en plus de l'aisance. Mais ça donne l'impression d'être à la fois le chef d'orchestre et tous les musiciens, c'est totalement unique comme expérience.

Mais ça réclame tellement de travail que c'est bien mérité.

Citation :

Strihihihihihihihihidéééééééééééé la vahahahahahampâââââââââââââ !

Vibrato Cossotto intégré.

Oh vi ! Mais maintenant, j'aimerais bien le faire façon Verett.