Autour de la musique classique

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 Charlie PARKER...

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2 participants
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MELMOTH
Néophyte



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Charlie PARKER... Empty
MessageSujet: Charlie PARKER...   Charlie PARKER... EmptyDim 27 Juin 2010 - 20:26

*ATTENTION...GÉNIE*...
Que, Je le reconnais, mis bien longtemps à apprécier, connaître et cpmprendre (dans lamesure de Mes faibles compétences)...


*Charlie PARKER*, en une quinzaine d'années seulement, s'est imposé comme l'un _des plus grands CRÉATEURS de jazz_, un _génie de l'improvisation_, digne du grand *Armstrong* lui-même, bien que dans un registre évidemment beaucoup plus moderne. Il a porté l'_émotion du BLUES_ à son point d'incandescence. Doué d'une prodigieuse mémoire, il était capable d'improviser sur n'importe quel thème et d'imaginer des chorus tout simplement inouïs...Attentif à tout ce qui se passait autour de lui, et le transformant immédiatement en figures harmoniques, que ce soit un bruit...un avertisseur sonore de bagnole...la couleur d'un vêtement féminin...ou tout autre événement, il l'intégrait à son discours dans l'immédiateté de l'instant !...Il a _réinventé le blues_, jouant sur les accords de passage et les renversements pour développer des lignes harmoniques nouvelles...Il possédait également un souffle prodigieux et si puissant qu'il pouvait jouer plus fort que les autres alto, et emporter tout un orchestre dans sa sonorité...même lorsqu'il jouait un vieux sax en plastique blanc, quand il avait été obligé de foutre son instrument au clou pour pouvoir se payer sa came !...
On lui doit également des innovations rythmiques importantes, qui se basent essentiellement sur une exploitation nouvelle des accentuations. Il porte en effet l'accent alternativement _sur le temps_ et _à l'intérieur du temps_, en exploitant les différences d'intensité entre les notes...
La force de son *génie* s'est hélas doublée, on le sait, d'une grosse part d'ombre, d'une _tragédie intérieure_ qui finit par l'emporter prématurément, mais qui imprègne son jeu d'une sensibilité à fleur de peau (un peu comme le grand *Chet BAKER*, dont Je vous ai parlé récemment dans un brillantissime exposé) qu'il exalte jusqu'au bout de l'émotion, jusqu'au bout de sa propre existence...

Voilà...
On rentre vraiment dans le sujet quand J'en aurai le courage, Mes gueux [Victor©]...

Charlie PARKER Jr naît le 29 août 1920 à Wyandotte, Kansas, de Charles Parker Sr. et Addie Boyley. Son père est natif de Memphis et bosse comme serveur dans les trains de grande ligne...après avoir été tour à tour danseur et bosseur dans un cirque !...La mère, elle, travaille comme "technicienne de surface", comme on dit maintenant, et élève seule son fils en raison des absences répétées du paternel, d'abord pour raisons professionnelles, mais surtout après la séparation du couple à la fin des années 20.
Au début des années 30, la famille vit à Kansas City, et Charlie fréquente la Crispus Attucks School jusqu'en 1932 et, contrairement à la plupart des gosses de son âge, n'a pas besoin de faire des "petits boulots"...

Absolument rien ne semblait le prédisposer à la musique (comme Moi quand J'étais gosse, quoi...)...Jusqu'à lâge de 13 ans, quand la famille s'installe près du quartier des musiciens que Charlie doit traverser tous les jours que dieu/MELMOTH font pour se rendre à sa nouvelle école, la Missouri's Lincoln High School. Il débute brièvement et à vrai dire sans grand enthousiasme l'apprentissage du saxhorn baryton au sein de la fanfare de l'école, dirigée par un certain Alonso Lewis...
Il tombe ensuite littéralement amoureux du saxophone alto Rudy VALEE, et sa mère lui offre alors son premier instrument...
À partir de 1932, le jeune ado fait bien entendu l'école buissonnière et essaye de participer à des jamm-sessions, où il n'est bien entendu la plupart du temps pas le bienvenu, comppte tenu de la pauvreté de sa technique !...
Il continue cependant son initiation avec acharnement, avec entre autres le pianiste Lawrence KEYES...
En 1935, sa mère lui offre un instrument de meilleure qualité (Ma mère à Moi ne M'a jamais offert le moindre instrument, nom de dieu/MELMOTH...J'ai dû le voler aux Nouvelles Galeries de Rennes, en 1957...c'était un harmonica diatonique...et ce fur Ma grand-mère qui M'offrit un an plus tard un Hohner chromatique à 18 trous...Mébon©...Vous vous en foutez royalement, et vous avez diantrement raison).
Il se marie (ce con) avec sa voisine, Rebecca Hellen Ruffin l'année suivante, et fréquente de plus en plus souvent les clubs de jazz de Kansas City...et va même jusqu'à approcher Pete JOHNSON...Lester YOUNG...Herschel EVANS...Eddie BAREFIELD...Roselle CLAXTON...Count BASIE...et même Coleman HAWKINS et Ben WEBSTER (Mes trois dieux du ténor avec Young), tout en continuant laborieusement son propre apprentissage (il M'a bien fallu 4 ou 5 ans pour jouer à peu près correctement de l'harmonica, en écoutant en boucle Larry ADLER ou le Trio Raisner !...Mébon©...Vous vous en foutez royalement, et vous avez diantrement raison)...


Charlie intègre un orchestre d'étudiants dirigé par Lawrence KEYES, les /Deans of Swing /, où apparaît alors également le chanteur Walter BROWN...Il est malheureusement victime d'un accident de bagnole (le 28/11/1935), dont il ne sort (heureusement, pour le coup) qu'avec trois c^tes cassées, mais aussi des problèmes de colonne vertébrale. Sa mère lui fait alors installer un piano à la maison (Je Me demande où cette brave femme a trouvé de tels moyens pour s'occuper comme elle l'a fait de son futur génie de fiston)...Il s'achète un nouveau saxe alto et travaille chez lui pendant toute sa convalescence, aidé par Charlie Powell et Lawrence Keyes (qui, eux, ne M'ont jamais aidé, nom de dieu/MELMOTH)...Il travaille aussi avec un ami tromboniste Robert SIMPSON, qui mourra un peu plus tard au cours d'une opération du coeur (dont pour Ma part Je suis revenu vivant, rien que pour vous, bande de veinards, il y a une quinzaine d'années). C'est sans doute à ce moment de sa vie que PARKER commence à prendre des drogues pour combattre ses douleurs, ce qui, les initiés le savent, va avoir des répercussions tout au long de sa vie à la fius extraordinaire et misérable...

Et voilà notre brave Charlie qui, dans les années 36, joue dans le septette de *Tommy DOUGLASS*, clarinettiste et saxophoniste chevronné (mais complètement oublié de nos jours), qui poursuit son éducation, et tente de corriger ses (encore nombreux) défauts...Jusqu'à l'été 1937, Charlie joue dans l'orchestre de *George E. LEE*, qui se produit à /Lake Taneycommo/, avec en particulier *Carlie POWELL* et le guitariste *Efferge WARE*, qui lui prodiguent tout deux de pertinents conseils et poursuivent son éducation harmonique...
Pendant ses heures de repos, il étudie en particulier le jeu de *Lester YOUNG* (un sacré bon, çui-là, c'est Moi qui vous l'assertionne© !)...À la fin de cet engagement, PARKER a fait de réels progrès et et même devenu un saxophoniste plus qu'honorable...mais, trois fois hélas, il a aussi _découvert l'héroïne_...De retour à Kansas City, il joue dans les clubs...C'est à cette époque qu'il va découvrir *Jay MvSHANN* qui, l'entendant au /Barley Duke/, sera littéralement fasciné par _l'originalité de son jeu_...
À l'automne 1937, Charlie intègre la formation de *Buster SMITH*, un sextette dont les sets sont retransmis à la radio, grâce à quoi la réputation d'improvisateur de PARKER va s'amplifier (On n'insistera jamais assez le rôle importantantissime de la *radio* à cette époque pour la connaissance des musiques, qu'elles soient de jazz ou classiques...sans compter évidément la variétoche)...SMITH finira par conduire un grand orchestre qui se produira au /Antler Club/ avant de retourner à NYC, à l'orée des années 38, abandonnant PARKER qui le considérait un peu comme son père, et qui va alors végéter tout au long de cette année (comme Moi J'ai végété pendant maintenant plus de 65 ans), jusqu'à ce qu'il quitte sa conne de meuf et embarque clandestinement dans un train pour Chicago, où il ne restera que quelques jours pour lui faire admirer sa manière de jopuer dans quelques clubs, et surtout de trouver une place dans un bus de musicos partant pour New York La Pomme !...
À peine arrivé, il s'empresse d'aller trouver Buster SMITH chez qui il s'installe. Il se fait alors remarquer en jouant dans des clubs lors des fameuses jamm-sessions, comme au /Monroe's Upton House/, où il joue avec les trompettistes *Vic COULSON* et *Bobby MOORE*...Il travaille aussi comme plongeur (faut bien gagner sa croute, hein) au /Jimmy Chicken Schack/, ce qui lui permet d'y écouter tous les soirs *Art TATUM* (!...Perso, beaucoup trop de notes à Mon goût !)) dont il va s'employer à mémoriser les progressions harmoniques. Il répéète aussi avec *Biddy FLEET*, un guitariste qui comme lui cherche à innover avec les accords. Il commence d'ailleurs à jouer des renversements d'accords et en tirer des mélodies différentes de celles d'origine, et affirme ainsi ses conceptions harmoniques...Désormais, _PARKER possède son propre style_ !...

Il joue ça et là pour survivre jusqu'à la fin de l'année 1939, jusqu'à ce qu'il soit engagé à Kansas City dans les /Rockets/ de *Harlan LEONARD*, où il retrouve *Efferge WARE* et fait la connaissance de *Tad DAMERON*.
En 1940, alors que ce con a refisé un engagement dans l'orchestre du *Duke* (!), il rencontre *Dizzie GILLESPIE* qui est de passage dans la ville, avec *Cab CALLOWAY*, et qui sera immédiatement conquis par ce musicien _qui joue de la même manière que lui_...Bird, pour sa part, comprend qu'il est loin d'être le seul à vouloir bousculer les habitudes du jazz. Cette rencontre avec Dizzie s'avérera donc déterminante par la suite.
À l'été 1940, PARKER intègre l'orchestre de *Jay McSHANN*, une grande formation au répertoire étendu et au swing efficace dont la vocation est d'animer des salles de dance et faire du spectacle...Il y laisse toutefois son empreinte en organisant certaines répétitions...Un octette issu de cette formation enregistrera à /Wichtia/ cinq titres où apparaîtront les influences de Lester YOUNG (/Lady Be Good/, /Honeysuckle Rose/)...de Buster SMITH (/Body & Soul/)...mais aussi la sensualité de Bird et sa faculté à jouer de ballades (/Coquette/), et surtout sa façon personnelle de jouer des gammes majeures (/I've Found aNew Baby/). Cet enregiostrement montre s'il en était besoin qu'à cette époque le jeu de PARKER est déjà farpaitement en place...Au printemps 1941, l'orchestre au complet part en tournée dans le /Deep South/ et enregistre le 30 avril à Dallas un disque qui connaîtra un certain succès.

En janvier4 2, l'orchestre se produit à NYC, au /Savoy/. Bird y fait sensation et devient l'attraction principale de l'orchestre qui enregistre en juillet, en particulier une version de /Sepian Bounce/ dont les deux chorus de Bird vont faire école !...Après les concerts, il poursuit les soirées en allant jouer au /Clark Monroe's/, croisant *GILLESPIE*...*MONK*...*Joe GUY*...*Hot Lips PAGE*...*Kenny KERSEY*...et autres *Roy ELDRIDGE*...*Kenny CLARKE*...*Charlie CHRISTIAN* ou *Vic DICKENSON*...Excusez du peu !...
Il souhaite quitter Mc SHANN pour rejoindre l'orchestre de *Count BASIE*, mais l'audition se passe mal et Mc SHANN l'oblige à repartir en tournéz avec lui...PARKER lâchera l'orchestre brutalement (nonmé© !) à Détroit pour se re-précipiter à New York...En septembre, il est contraint de retourner à Kansas City, où il va enregistrer quelques thèmes avec *Efferge WARE*...Il traîne jusqu'à Noël et rejoint allors *Dizzie GILLESPIE* et *Benny HARRIS* dans la formation d'*Earl HINES*, où il doit remplacer *Bud JOHNSON*. Il joue alors _du ténor_, de la même façon qu'il jouait de l'alto, ce qui lui donne une sonorité particulière...Une _formidable complicité_ est en train de s'établir entre Bird et le trompettiste Dizzie GILLESPIE, qui vont désormais répéter ensemble quotidiennement et donner cours à leur formidable imagination créatrice.
L'orchestre débute à Chicago au /Savoy/ le 14 février 1943. PARKER a sans doute envie d'une autre expérience que celle de l'orchestre ; il préférerait aussi certainement NYC à Chicago, et, bien qu'il se remarie (faut vraiment être décidément con !) en avril avec une obscure meuf danseuse de profession, il finira par quitter Earl HINES en septembre, retrouvera brièvement Jay McSHANN et fera un court passage chez *Noble SISSLE*.
En février 1944, Dizzie et Bird se retrouvent dans l'orchestre de *Billy ECKSTINE* qui part en tournée. Passant par Saint-Louis, PARKER sera "approché par un jeune trompetteiste, *Miles DAVIS* (!), _sur lequel il va avoir une influence déterminante_. PARKER abandonnera cet orchestre (en fait, il n'aura jamais vraiment été à l'aise au sein de grandes formations) fin août et se joint alors à *Ben WEBSTER* qui joue à New York. Le quintette qui se produit à l'/Onyx/ se compose alors de *Ben WEBSTER*, *Charlie PARKER*, *Argonne THORNTON* (piano) et *Denzil BEST* (drums). Quand le quintette ne joue pas, Bird traîne comme dabe dans les boîtes, participant à toutes les jam sessions qui se présentent. Il est souvent accompagné du guitariste *Tiny GRIMES* avec qui il enregistrera en septembre quatre thèmes, dont /Red Cross/. Bird aura aussi l'occasion de croiser la route de l'immense *Bud POWELL* lorsqu'il remplace Eddie WILSON au sein de la formation de *Cootie WILLIAMS*...Il participe à une séance d'enregistrement dirigée par le pianiste *Clyde HART*, avec GILLESPIE et *Don BYAS*, le 4 janvier 1945.
Dizzie l'attendra en vain le 9 février pour une séance d'enregistrement pour laquelle Bird sera remplacé par *Dexter GORDON*. Pourtant, le 18 février, il sera présent pour ce qui restera comme l'acte de naissance d'un musique nouvelle...le *BEBOP*, dont J'ai si brillamment parlé il y a peu de temps...Toutes se particularités y sont exposées avec maîtrise, ruptures tonales, liaisons et chorus acrobatiques, dissonances.../Salt Peanuts/ et /Hot House/, enregistrés le 11 mai, constitueront le _manifeste du bebop_...PARKER et GILLESPIE y rivalisent d'audace et leur complicité musicale est tout simplement superbe et éclatante...

Les deux virtuoses vont ensuite se produire au /Three Deices/, en quintette avec *Al HAIG*, *Curley RUSSELL*, *Stan LEVEY* (remplacé par *Sid CATLETT* ou *Max ROACH*). La cohésion de cet ensemble est remarquable et la musique qu'ils jouent atteint un rare degré d'énergie et de vitalité. Le 6 juin, les deux compères se retrouvent en studio pour accompagner le vibraphoniste *Red NORVO* qui, pour la circonstance, est entouré de *Flip PHILLIPS*, *Teddy WILSON*, l'inénarrable *Slam STEWART*...(Vous savez...celui qui ne joue de sa basse quasiment qu'à l'archet tout en s'accompagnant à l'octave de sa voix !), *Gordon POWELL* ou *J?C.HEARD*...Après cette séance, GILLESPIE va (enfin) former son prpore orchestre, _sans Bird_ qu'il ne trouve pas assez fiable, du fait de ses trop nombreux retards et absences.
PARKER est alors engagé comme tête d'affiche au /Spotlite/, puis au /Three Deuces/, participe au nouveau groupe de GILLESPIE avec *Bud POWELL*, *Ray BROWN* et *Max ROACH* (rien que ça !!)...
La complicité entre DIZZIE et BIRD va hélas se transformer en concurrence, que PARKER vit plutôt mal, considérant que GILLESPIE lui fait de l'ombre.
Pour la séance d'enregistrement du 26 novembre sous son nom, PARKER embauche pour tenir la trompette un jeune fan fraîchement débarqué de son Saint-Luis natal, *Miles DAVIS*, et Dizzie joue alternativement de la trompette et du piano...C'est que le jeune Miles est encore trop timide et inexpérimenté pour pouvoir assurer la trompette seul !...

En décembre 45, GILLESPIE forme un nouvel orchestre qui doit se peroduire en Californie. Mais l'accueil est plutôt mitigé, maus Bird et Dizzy sont tout de même invités à participer à une séance d'enregistrement de *Slim GAILLARD* (le fameux compère de *Slam STEWART* !) le 29 décembre, puis participent aux concerts /Jazz At The Philharmonic/, où Bird apparaît aux côtés de *Lester YOUNG*...Dizzy quitte alors la Californie et PARKER se produit au /Finale/. Il y sera rejoint par Miles qui a débarqué à L.A. avec l'orchestre de *Benny CARTER*, qu'il quitte rapidement pour rester auprès de Bird...L'orchestre qui se produit au /Finale/ comprend, outre Miles et Bird, le pianiste *Joe ALBANY*, le batteur *Chuck THOMSON* et le bassiste *Addison FARMER*, jusqu'à la fermeture du club.
Miles part alors pour Chicago, et PARKER se retrouve...au chômage !...
Il _sombre alors dans l'alcoolisme_...
*Howard McGHEE* l'engage pour tenir l'alto dans l'octette qu'il forme pour jouer au /Swing Club/. Mais PARKER ne s'y sent pas à l'aise et continue d'absorber de fortes quantités d'alcool et de benzédrine, ce qui détruit complètement son système nerveux, forcément...

Bon...Je vous laisse pour aller baffrer...
À plus, si Je n'ai pas camardé entre temps...

Fin juillet 1946, Bird, probablement encore chargé à mort, met le feu à sa chambre en s'endormant avec un clope allumé...Direction hosto pour une dizaine de jours, puis cure de rétablissement de 6 mois à /Camarillo/...Il en ressort en janvier 1947 et se rend immédiataement au /Jack's Basket Room/ où le public l'ovationne quand il fait le boeuf avec son poteau *Eroll GARNER* (+ *Red CALLENDER*, *Joe JONES*, et *June CHRISTIE*)...Une soirée de bienvenue sera organisée pour le "héro" le 1er février, où il apparaîtra en pleine forme !...

Il va cependant avoir du mal à trouver un boulot, malgré sa réputation désormais bien établie de musicos pro et exceptionnel. Dans un premier temps, il ne peurt rien faire d'autre que de participer aux jam-sessions organisées par *Howard McGHEE*, et jouer avec le trio d'Eroll, avec lequel il enregistrera pour /DIAL/ le 19 février derrière le chanteur *Earl COLEMAN* (franchement, c'est loin d'être un de ses meilleurs disques, hein !). Le ritre /Dark Shadow/ fera malgré tout un malheur, grâce essentiellement aux splendides contrechants de Bird. Enfin, il réussit à former un /All Stars Band/ à Hollywood, avec rien moins que *Barney KESSEL*, *Wardell GREY*, *Howard McGHEE*, *Dodo MARMAROSA*, *Red CALLENDER* et *Don LAMOND* (grand batteur, complètement oublié de nos jours)...Et y enregistrera quelques blues somptueux, dont le fameux /Relaxin at Camarillo/.
Début mars 47, il retourne dans la formation de McGHEE avec qui il interprète des standards, mais où, pour une fois, il se montre calma, serein et...sobre !...
Le 7 avril, il est de retour à NYC où triomphe son pote *GILLESPIE* qui conduit à nouveau une grande formation (ça a toujours été son truc, à ce génie de la trompette aux joues de crapeau en rut !), laquelle se produit au /Savoy/. Bird y débarque en plein concert(!) le 8 avril, traversant la salle en jouant !...Ces retrouvailles vont lui donner l'ocdcasion de s'intégrer à l'orchestre de DIZZY, dans lequel on ne trouve pas mois que les grosses pointures que sont *Miles DAVIS*...**Fats NAVARRO*...*Kenny DORHAM* et, moins connu, *Freddie WEBSTER*. Malheureusement l'expérience tourne court, PARKER refusant de jouer...autre choses que ses propres solos !
Malgré ça, il rejoint /Jazz At The Philharmonic/ pour la deucième fois, pour sic concerts au /Carnegie Hall/ à partir du 5 mai...La firmation se compose alors de *RoyELDRIDGE*...*Coleman HAWKINS*...*Eddie SAFRANSKI*...*Buddy RICH et *Hank JONES* !...Et les concerts du lundi rencontrent un très vif succès. D'autres concerts à cette période vont réunir BIRD et GILLESPIE, durant lesquels les auditeurs prendront parti pour l'un ou pour l'autre en exhibant des pancartes, rendant manifeste cette concurrence larvée qui couvait (vous êtes sensés le savoir, si vous avez lu les chapitres précédents, bande de pignoufs) derrière une apparente complicité, peut-être même d'ailleurs à l'insu des protagonistes eux-mêmes !...Le public ressent-il ce qui éloigne ces deux génies, ou cette opposition n'est-elle qu'une manifestation superficielle des fans ? Jeposelaquestion©...Toujours est-il que ces divergences, d'ordre _musical, vont perdurer. D'une manière encore subtile, DIZZY a tendance à s'éloigner des formes "bluesy" qui constituent le fond émotionnel du jeu de BIRD, pour s'orienter de plus en plus vers une musique à caractère plus "festif" et gai, où commencent à pointer ça et là des accents carraïbéens, même si PARKER ne va pas lui aussi tarder à s'intéresser à cette musique, quand il rencontre l'orchestre afro-cubain de *Machito* en décembre 1948...
En même temps, cette opposition, si on peut la nommer ainsi, enrichit le résultat de l'ensemble à travers les différences de coloration qui s'inscrivent à l'intérieur du développement d'un thème unique, ainsi que par la qualit" des chorus qui oppose chacun des deux musicienn malgré tout toujours profondément amis...

Le 8 mai 47, BIRD retrouve le chemin des studios, accompagné pour la circonstance de *Miles DAVIS*, *Bud POWELL*, *Tommy POTTER* et *Max ROACH*. Mais l'enregistrement sera laborieux et PARKER remplacera POWELL par *Duke JORDAN* au moment où le quintette sera engagé au /Three Deuces/ (août). PARKER jouera et enregistrera avec cette formule tout au long de l'année 48. Il fera une tournée dans le /Middle West/, participera de nouveau au /JATP/ et recvra même deux trophées décenés par la célèbre revue /Metronome/ (celui du "Top Jazz Influence" et ce lui du meilleur saxo alto). Il est alors _au sommet de sa gloire_ !!...

Bon...Je fatigue là...
La France se fera forcément battre ce soir...Mais comme de toute façon le "foute" Me fait royalement chier, n'est-ce pas, Je serai davent Mes Klipshorn Heritage en train de savourer Bach...Ligeti...Boulez...Et pourquoi pas PARKER !?...Jeposelaquestion©?...

Bon...Comme Je l'avais assertionné, la France s'est fait _humilier_ par les Mexicos...Bien fait pour cette équipe de merde...Mébon©...Personnellement, Je M'en bats ce qui Me reste de couilles à un point que vous ne pouvez imaginer, ô Amis mélosiciens...

Continuons donc notre aventure de ce *génie* de *Charlie PARKER*, si vous le voulez bien...

Cette formule de quintette (qui sera selon Moi celle qui conviendra toujours le mieux à Notre Ami), qui semble la plus apte à offrir la liberté musicale dont BIRD a besoin, ne suffit cependant pas à le satisfaire pleinement...PARKER ressent en effet l'impérieuse nécessité de multiplier les expérimentations orchestrales. MILES commence de son côté à vouloir voler de ses propres ailes, et reproche à BIRD sa toxicomanie (que lui aussi pourtant "pratiquera" !), ainsi que de ne pas payer ses musicos régulièrement...
En 1949, il participe au /Metronome All Star/, avec *GILLESPIE*...*DAVIS*...*NAVARRO*...*J.J.JOHNSON*...*Kay WINDING*...*Buddy DeFRANCO*...*Charlie VENTURA*...*Ernie CACERES* et autres *Lennie TRISTANO*...*Billie BAUER*...*Eddie SAFRANSKI*...*Shelly MANNE* et *Pete RUGOLO*...
Il participe également au /Festival de jazz de Paris/ où il partage la vedette avec *Sidney BECHET*, et se produit salle Pleyel, qui programme également *Miles DAVIS* et *Tad DAMERON* (putain !...la belle et grande époque !...Imagine-t-on ça de nos jours ?...Jeposelaquestion©), et où il sera reçu et acceuilli chaleureusement. Il songe alors à revenir à Paris pour étudier et parfaire ses connaissances en _musique classique_ (!)...Il écoutait déjà *Hindemith*...*Stravinski*...*Bartok*...*Debioussy*...*Milhaud* et autres *Schoenberg*...*Ravel*...*Beethoven*...*Bach* ou *Brahms* (que vous, bien entendu, qui Me lisez, ne connaissaient forcément pas, bande de nazes)...et rêvait de s'essayer à la _musique européenne_.
De retour au States, il change son répertoire et, à la fin des années 49, travaille avec un orchetre à cordes (d'innombrables "grands" du jazz ont rêvé de faire la même chose, et l'ont d'ailleurs bien souvent réalisé...Ce qui a donné à Mon sens des enregistrements pour le moins sirupeux et guère intéressants sur le plan purement jazzistique), et délaisse l'improvisation pour jouer des paries écrites (on se rapproche de la WEST COAST, là !). Les arrangements sont écrits par *Jimmy CAROLL* que BIRD trouve à la fin trop conventionnel, et qu'il remplacera par *Jimmy MUNDY*, pui *Joe LIPMAN*...en fin de compte guère plus original que ses prédécesseurs, mais qui lui laisse de l'espace pour jouer ses chorus. Malgré cette forme musicale de l'accompagnement soumise à l'_écriture_ et, de fait, toujours joué de la même façon, BIRD, lui, ne joue jamais deux fois la même chorus (!) et reste malgré tout _maître de ses impros_ !...
Cependant, tout ceci constitue malgré tout une entrave à l'expression des immenses qualités de BIRD, ce que remarqueront des musiciens tels que *TRISTANO*, qu'on ne peut accuser d'être réfractaire à la musique classique et qui n'hésitera pas à stigmatiser la pauvreté de ces arrangements, et qui restera persuadé que BIRD joue, dans ce type de formation, _contre nature_...
Et en effet, comment ce _génie absolu de l'improvisation_ aurait-il puexprimer toute sa puissance créatrice et émotionnelle dans des formes si étrangement figées et banales ?...Jeposelaquestion©...
Le rêve de "musique sérieuse" aura très souvent, chez les plus grands jazzmen, fonctionné comme un _fantasme_...une espèce de _complexe_ que ces génies de la Musique Noire Américaine développeront souvent envers leurs homologues classiques, et qui hante leur imaginaire au point, pour certains d'entre eux, d'y _perdre leur âme_...BIRD ne pouvait se sentir à l'aise que dans une formation orchestrale qui lui permettait d'_improviser_ et de jouer ses chorus comme il l'entendait...Le problème, c'est que cette formule jazzistique _bâtarde_ rencontrait l'adhésion du public qui se prenait au jeu de la musique dite "savante", et que les enregistrements réalisés par ce curieux ensemble rencontrèrent un succès certain !...Putain de public !...
Cependant, PARKER n'abandonne pas la formule du _quintette_ et joue en alternance avec un orchestre ou l'autre. Fin 1949, il se produit au /Carnegie Hall/ avec son quintette, dans lequel *Red RODNEY* a remplacé *Kenny DORHAM* à la trompette, et où *Roy HAYNES* tient désormais la batterie. L'alternance des formules aura pour conséquence que le quintette entre dans une période de changement constants de ses membres, les uns remplaçant les autres au gré des engagements de chacun, l'homogénéité de l'ensemble s'en ressentira, même si la présence de BIRD au sommet de son art illumine chacune de ces formations...
Enfin, BIRD s'intéresse au projet de l'arrangeur *Gene ROWLAND* de monter un orchestre de _28 musiciens_ (!), projet qui n'aboutira d'ailleurs jamais (et on ne le regrettera pas !) à autre choses que de gigantesques jamm-sessions chez *Joe MAINI*, un musicien ami de *Lennie BRUCE*, et toxico lui aussi...Bien que la plupart des "pointures" de NYC (entre autres *MILES*...*DIZZY*...*ROACH* ou *MULLIGAN*) participeront à ces boeufs, le seul effet de ces réunions sera d'attirer l'attention...de la brigade des stups !...

Bon...Je Men vas écouter la suite de l'intégrale des cantates de Mon Ami J.S.BACH, le "Cantagrel" sur les genoux...Et remplacerai Gaugin par Degas, pour changer...

En juin 1950, PARKER se produit au /Birdland/ avec *Fats NAVARRO*, pour un concert qui sera diffusé à la radio, puis enregistré le même mois avec *GILLESPIE* et *MONK*...Après l'interruption du tournage d'un court métrage dans lequel il devait apparaître, BIRD s'envole pour la Scandinavie (on sait que de très nombreux jazzmen ont toujours aimé cette région d'Europe, et certains s'y sont même installés à demeure !) le 18 novembre où il doit se produire en même temps que *Roy ELDRIDGE (Ah ! Les fameuses "bagarres" entre ELDRIDGE et GILLESPIE dans les boeufs des boîtes de NYC !). La tournée est un succès et BIRD rejoint Paris, pensant sans doute à nouveau pouvoir y parfaire ses connaissances musicales. Mais il doit retourner à NYC en toute hâte, souffrant d'un ulcère à l'estomac.
Le 21 décembre, il retrouve *Machito* dans l'orchestre duquel il va remplacer comme soliste le trompettiste *Harry EDISON*. Il participe à quelques enregistrements avec *MILES* et *MAX* (Roach) et, le 31 mars 1951, donne un concert au /Birdland/ où apparaissent GILLESPIE, POWELL, POTTER, et HAYNES...Mais son comportement et des nombreux retards l'isolent de plus en plus, au point où ses accompagnateurs finiront par déposer une plainte au syndicat des musiciens !...
En mars 1951, il enregistre des thèmes sud-américains avant de se produire avec Machito au /Birdland/ en juin.
C'est alors que la /State Liquor Authority/ lui retire pour 15 mois sacarte de travail (on se doute bien pourquoi !), de sorte qu'il n'a plus le droit de se produire dans les cabarets de New York. Il part donc pour Kansas City (une fois de plus !) où il intègre l'orchestre de...*Woody HERMANN* !. Le 8 août, il est de retour à NYC pour un enregistrement à la tête d'un quintette avec *Red RODNEY*, *John LEWIS*, *Kenny CLARKE* et *Ray BROWN*. Il enregistrera ensuite mour le label de *Norman GRANZ* (qui a tant fait pour le jazz !), avec un big band de studio, une sélection de standards arrangés par Joe LIPMAN. Le disque se vendra bien malgré (ou grâce) à l'ambiance aseptisée et sirupeuse qui se dégage de son orchestration, et où BIRD joue seul en avant, comme un chanteur !...

En février 1952, il est de nouveau récompensé par la revue /Downbeat/ et il part en juin pour la Californie afin d'enregistrer avec *Johnny HODGES* et *Benny CARTER*, en même temps qu'il est engagé au /Tiffany Club/. Il embauche comme sideman un tout jeune trompettiste blanc, *Chet BAKER* (cf. Mon prodigieux article sur ce grand bonhomme), avec qui le sourant passe. Le duo fonctionne farpaitement et se produira ensuite au /Trade Winds/. L'approche instinctive de CHET et l'émotion qu'il met dans sa façon de jouer le blues font de sa trompette un écho au souffle de BIRD, à travers ses contre-chants inspirés...

De retour à New York au début du mois de septembre, BIRD, qui vient d'avoir un fils prénommé *BAIRD*, récupère sa carte de musicien et se produit alternativement avec son quintette et sa formation à cordes.
En décembre, il enregistre pour la 1ère fois en _quartet_ avec *Hank JONES*, *Teddy KOTICK* et *Max ROACH*, puis en janvier 53 participe à une séance d'enregistrement houleuse avec MILES, où il croise *Sonny ROLLINS* qu'il incite à abandonner la drogue (faudra qu'un jour Je vous ponde aussi un opus sur cet immense ténor que fut ROLLINS). En mai, BIRD participe à un _concert mythique_ à Toronto, avec POWELL, ROACH, GILLESPIE et MINGUS, ensemble dénommé pour l'occasion /The Quintette Of The Year/...Les initiés savent dans quelles conditions s'est déroulé ce concert hallucinant...Le même soir avait lieu un chmapionnat de boxe de poids lourds, ce qui fait que la salle de concert était à moitié vide...De plus, tous les musicos étaient bourrés à mort...Et c'est le réflexe qu'eut MINGUS d'appuyer sur un magnétophone à fil qui traînait au fond de la scène qi permit d'enregistrer ce concert _légendaire_ (que J'ai bien dû écouter de centaines de fois, en vinylme puis CD !)...

Il va ensuite tenter de réaliser son rêve d'enregistrer avec sa section rythmique plus un cor, un hautbois, un basson, une flûte et une clarinette, formation qui s'adjoindra les services des *Dave Lambert Singers*. Le projet est supervisé par *Gil EVANS* qui a déjà réalisé les arrangements du nonette de MILES...Faute de temps et de répétitions, le résultat s'avère calamiteux.
En juin, PARKER triomphe au /Birdland/, puis se produit avec *Thelonius MONK* à l'/Open Door/ en septembre et part en tournée dans l'Orégon avec *Chet BAKER*, *Jimmy ROWLES*, *Carson SMITH et *Shelly MANNE*. Il prend ensuite part à une tournée sur la côte Ouest avec *Stan KENTON*, puis se produit à nouveau au /Tiffany Club/ avec le trio de *Joe ROTONDI* dont il sera rapidement viré !...
C'est à ce moment qu'il apprend la _mort de sa fille PREE_...De retour à NYC pour le funérailles, BIRD, qui ne travaille plus beaucoup, est de moins en moins fiable. Sa déchéance physique s'accélère et il traîne son _désespoir_ d'esclandres en esclandres, insulatant ses accompagnateurs en public. C'est alors qu'il tente pour la première fois une _cure de désintoxication alcoolique_, après avoir ingéré le contenu d'un flacon de teinture d'iode (!), et s'installe à la campagne dans l'espoir de remonter la pente...En vain, la mort de sa fille a fini de lui consumer l'âme, et il va quitter sa femme et la campagne pour retourner à ses errances noctambules et désespérées.
Il va cependant à nouveau illuminer de son génie quelques rares instants dans cette descente aux enfers, comme ce concert légendaire lui aussi au /Town Hall/ avec *MONK*, *Art FARMER*, *Sonny ROLLINS*, *Jimmy RANEY*, *Gigi GRYCE*, *HOrace SILVER* et *Winton KELLY*, ou les concerts qu'l donne à l'/Open Door/ avec les trompettistes *Tony FRUSCELLEA* et *Don JOSEPH*.

Sa déchéance s'accélère à partir de l'automne 1954. Le plus souvent _sans instrument_, BIRD assure quelques engagement à droite et à gauche, avec un sax en platique (blanc !), souvent en dehors de New York, alternant l'absence et le sublime...
En décembre, il termine un album consacré à *Cole PORTER*. Il semble cependant de plus en plus seul et désespéré (un peu comme Moi, en quelque sorte), senatnt sans doute sa fin onéluctable. Sans domicile fixe (contrairement à Moi, qui vient pour la première fois de Sa vie de devenir propriétaire, Mes Gueux©Victor), il dort où il peut, souvent dans des cinémas oou, pendant un temps, chez le peintre Harvey CROPPER. Ils onge à se convertir à la religion musulmane, et pense changer son nom pour celui de *Saluda HAKIM* !...Il se plaint sans cesse de ne plus trouver de boulot...
Deux concerts exceptionnels seront organisés pour lui début mars 1955, avec *Bud POWELL*, *Charlie MINGUS*, *Art BLAKEY* et *Kenny DORHAM*...le premier se déroule farpaitement, mais le second donne lieu à un scandale entre BIRD et BUD, et le groupe ne jouera plus qu'en trio...PARKER joue comme à son habitude des tempos d'enfer avec toute l'énergie dont il est encore capable, comme un ultime cri au ciel...

Il décédera d'un arrêt du coeur quelques jours plus tard, le 15 mars 1955, chez la baronne *Pannonica de KOENIGSWARTER*, une mécène du jazz qui l'avait recueilli, comme elle l'avait fait avec *MONK*, qui resta cloîtré chez elle sans dire un mot pendant 10 ans !...

Voic terminé une brève vie de cet Homme Extraordinaire et Sublime que fut *Cherlie PARKER*...Pondue par cet autre Homme Extraordinaire et Sublime qu'est *MELMOTH*...

Lire si vous le trouvez encore l'excellent bouquin de *Ross RUSSEL* : "BIRD - La vie de Charlie Parker" (Éditions Filipacchi - ISBN 2-85018-192-7)...








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MessageSujet: Re: Charlie PARKER...   Charlie PARKER... EmptyMer 5 Jan 2022 - 13:25

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Charlie Parker .Bird songs.Sur Arte

Le médecin qui l'a autopsié le soir de sa mort , le décrivait ainsi. "Homme noir , environ 55 ans".Oui ici, et déjà tout est dit,car  il n'avait seulement que 34 ans ,quand il est mort mais les drogues et ses démons ont eu raison de lui.
Parker le génie, l'éblouissant improvisateur. Plusieurs témoignages interessants dans ce docu ,dont ceux de  Stève Coleman et du grand Archie Schepp, qui  dit en parlant du créateur, qu'il avait éloigné la musique de jazz des thèmes du Sud, pour plus l'urbaniser.
Que j'aime le sourire de Parker,quand il est heureux et joyeux.Que tout paraît simple et facile quand il joue, et on oublie tout le travail et l'acharnement des débuts, et comme beaucoup  de grands musiciens novateurs, c'était  aussi un autodidacte.
Pour moi Parker à été une révélation et comme une fulgurance, comme Coltrane l'a été aussi un peu plus tard.N'oublions jamais cette Amérique ségrégationiste, toujours là,présente au quotidien et en fond .les difficultés journalières pour vivre et exister .Ses relations parfois tendues,avec son alter-égo Dizzy Gillepsie et plus tard Miles Davis.
Parker a plein d'influences , dans sa musique,qu'on néglige aujourd'hui  Lester Young, Ellington et d'autres; Bref plein de bonnes raisons de voir ce docu sur Parker,personnage super attachant, mais sans doute pas facile à vivre .
Quelques notes vite fait ,pour signaler ce bon docu sur un génie du saxophone alto.
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