Lectures

Je ne connais pas.
Il faut dire que Flaubert me laisse completement froid (je sais, je sais, c'est un crime de ne pas l'admirer ).

Sinon je viens de finir La Peau de Chargin de Balzac qui m'a envouté de bout en bout.

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

L'Homme qui Rit m'avait totalement enthousiasmé, on va voir ce que vaut le roman le plus célèbre de Hugo.

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

Vu la taille du machin, je pense qu'au contraire ceux qui l'ont vraiment lu sont plutôt les exceptions .

Et je rejoins promptement et avec fierté les rangs des anti-Flaubertiens du forum.

Il est vrai que le caractère volumineux de la chose est ce qui m'a en partie attiré (j'ai un faible pour les oeuvres grandioses, colossales et épiques)

Par ailleurs, je suis enchanté de rencontrer un Anti-Flaubertien.

Il va falloir que je le relise (enfin que je le lise en fait) : il y a un grand passage sur Waterloo...

arnaud bellemontagne a écrit:

Il est vrai que le caractère volumineux de la chose est ce qui m'a en partie attiré (j'ai un faible pour les oeuvres grandioses, colossales et épiques)

Tu sais, Arnaud Bellemontagne, ce n'est pas la taille qui compte...

Montalte Trout a écrit:

je rejoins promptement et avec fierté les rangs des anti-Flaubertiens du forum.

La liste s'allonge. C'est bon à savoir, les jours où on a envie de faire un peu d'élagage...

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

je n'ai jamais lu un livre aussi peu réaliste, avec autant de hasards improbables dans les rencontres entre les différents personnages...

arnaud bellemontagne a écrit:

L'Homme qui Rit m'avait totalement enthousiasmé, on va voir ce que vaut le roman le plus célèbre de Hugo.

OK... alors dans ce cas tu devrais aimer Hugo, car dans le genre exagérations, il est énorme celui-là (on croirait vraiment qu'il cherche à créer les personnages les plus malheureux du monde... mais tant qu'à faire, il devrait leur ajouter encore quelques maladies en plus, histoire d'enfoncer encore plus le clou).
De lui, essaie les Travailleurs de la Mer ou 1793 : ce sont ses meilleurs, même si j'ai toujours un peu de mal avec les descriptions lourdingues, outrancières.

Enfin bon, Hugo, pour moi, c'est un peu le Serge Lama (je suis malaaaaaaaaaaade) ou le Jacques Brel de la littérature.

Tu as déjà essayé ses poèmes OT ? Ils sont juste... somptueux.

OYO TOHO a écrit:

Enfin bon, Hugo, pour moi, c'est un peu le Serge Lama (je suis malaaaaaaaaaaade) ou le Jacques Brel de la littérature.

Son écriture est d'une telle puissance et d'une telle hauteur de vue (ce qui n'est pas franchement le cas de ceux que tu cites), que je ne vois pas du tout Hugo comme quelqu'un de maladif ou un écrivain de la douleur.

oui j'aimais assez celui qui parle de la campagne de Napoléon en Russie, que j'ai lu quand j'étais gamin. Mais je ne sais pas si je l'aimerai encore aujourd'hui (quand on est gamin, on aime les trucs qui tachent !)

alexandreg a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Enfin bon, Hugo, pour moi, c'est un peu le Serge Lama (je suis malaaaaaaaaaaade) ou le Jacques Brel de la littérature.

Son écriture est d'une telle puissance et d'une telle hauteur de vue (ce qui n'est pas franchement le cas de ceux que tu cites), que je ne vois pas du tout Hugo comme quelqu'un de maladif ou un écrivain de la douleur.

je comprends qu'on puisse trouver ça puissant : c'est effectivement une écriture puissante. Mais Carmina Burana aussi c'est puissant ! Et le Tabasco encore plus !

Vous êtes tellement lamentables que ce sont Elvira et Wolferl les seuls à avoir bon goût sur cette page. Vous mesurez l'étendue de mon horreur.

OYO TOHO a écrit:

alexandreg a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Enfin bon, Hugo, pour moi, c'est un peu le Serge Lama (je suis malaaaaaaaaaaade) ou le Jacques Brel de la littérature.

Son écriture est d'une telle puissance et d'une telle hauteur de vue (ce qui n'est pas franchement le cas de ceux que tu cites), que je ne vois pas du tout Hugo comme quelqu'un de maladif ou un écrivain de la douleur.

je comprends qu'on puisse trouver ça puissant : c'est effectivement une écriture puissante. Mais Carmina Burana aussi c'est puissant ! Et le Tabasco encore plus !

Les Carmina Burana ça n'est pas franchement puissant d'intelligence, ça fait surtout du bruit pour rien. Alors que dans les poèmes d'Hugo, je ressens une force d'écriture assez impressionnante. Puissance de l'érudition aussi, surtout dans la Légende des Siècles.

La Vérité éclate enfin au grand jour.

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David, pour toi ce sera directement le sixième bolge.

Les anti-flaubertiens !

ah par contre j'adore Flaubert, moi ! c'est tellement plus fin !

Wolferl a écrit:

David, pour toi ce sera directement le huitième cercle, sixième bolge.

Pourtant il me semble avoir été sans ambiguïté...

OYO TOHO a écrit:

ah par contre j'adore Flaubert, moi ! c'est tellement plus froid !

Accordé!

Quand même, Hernani, c'est quelque chose !

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non mais il a modifié ce que j'avais écrit

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Montalte Trout a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

Vu la taille du machin, je pense qu'au contraire ceux qui l'ont vraiment lu sont plutôt les exceptions .

Ça me rappelle mon prof de français de première qui disait "de toute façon, les Misérables, tout le monde en parle, mais personne de l'a lu"

.

jonjon a écrit:

Era a écrit:

Montalte Trout a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

Vu la taille du machin, je pense qu'au contraire ceux qui l'ont vraiment lu sont plutôt les exceptions .

Ça me rappelle mon prof de français de première qui disait "de toute façon, les Misérables, tout le monde en parle, mais personne de l'a lu"

C'est évident. Je cale toujours vers le tiers. Mais c'est pas une exception : Hugo partage cette caractéristique d'auteur dont on parle mais qu'on ne lit pas (enfin je parle pas pour moi, là) avec Homère, Tolstoï, Dostoievski, Balzac et quelques autres encore...

Il y avait un livre marrant sur ce thème, de Bayard, Comment parler des livres qu'on n'a pas lus ? ou un titre dans ce genre. Enfin j'en parle, mais je l'ai pas lu .

pour ma part, je n'ai lu que les grands classiques alors je cale plus sur les trucs genre Marc Levy, Amélie Nothomb ou Michel Houellebecq que je n'ai jamais lus.
Et Dostoïevski est à lire d'urgence, au même titre que Balzac, Homère ou Tolstoï d'ailleurs !

Ah oui tu choisis bien tes frequentations: Levy/Notomb/Houllebecq quel trio d'affreux.

Bon, le dernier à beaucoup plus d'envergure que les deux autres, ne serait-ce que par son aptitude "sociologique" à proposer des plans de coupe de l'epoque, mais sa complaisance pour la neurasthénie blafarde n'entre pas en résonance avec mes affects.

Je te rejoins sur Dosto, Balzac et les autres.

.

Je ne comprends pas trop vos remarques. Pour ma part, j'ai lu à peu près toute la "production" de Nothomb sauf son tout dernier et je trouve ça plutôt bon et parfois même excellent. Le récit est souvent très original et la maîtrise de la langue française quasi-parfaite - elle est Belge ce qui explique peut-être cela
Mais, comme le dit OYO TOHO, Dostoïevski est vraiment à lire d'urgence. Je confirme !!!

jonjon a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Et Dostoïevski est à lire d'urgence, au même titre que Balzac, Homère ou Tolstoï d'ailleurs !

Tout à fait, je ne parlais vraiment pas pour moi .

Quant à Lévy/Nothomb/Houellebecq, je plusseoie arnaud, c'est un peu Lévy<Nothomb<Houellebecq quand même, bien que tout ça reste un peu difficile à lire. Lévy, c'est vraiment pour se torcher avec, comme Musso, Pancol ou Gavalda. Nothomb, ça allume le barbecue. Houellebecq, ça cale l'armoire à mémé.

En exclusivité, les futurs titres de Guillaume Musso :

"Je l'aimais, et elle est morte".
"Toujours avec toi par delà la mer".
"Rejoins moi"

.....

Cocotier a écrit:

Je ne comprends pas trop vos remarques. Pour ma part, j'ai lu à peu près toute la "production" de Nothomb sauf son tout dernier et je trouve ça plutôt bon et parfois même excellent. Le récit est souvent très original et la maîtrise de la langue française quasi-parfaite - elle est Belge ce qui explique peut-être cela

J'aime bien aussi, mais je n'airais pas jusque là. C'est sympathique, inconsistant... idéal pour se rafraîchir entre deux volumes de la Recherche.

Richard a écrit:

jonjon a écrit:

OYO TOHO a écrit:

Et Dostoïevski est à lire d'urgence, au même titre que Balzac, Homère ou Tolstoï d'ailleurs !

Tout à fait, je ne parlais vraiment pas pour moi .

Quant à Lévy/Nothomb/Houellebecq, je plusseoie arnaud, c'est un peu Lévy<Nothomb<Houellebecq quand même, bien que tout ça reste un peu difficile à lire. Lévy, c'est vraiment pour se torcher avec, comme Musso, Pancol ou Gavalda. Nothomb, ça allume le barbecue. Houellebecq, ça cale l'armoire à mémé.

En exclusivité, les futurs titres de Guillaume Musso :

"Je l'aimais, et elle est morte".
"Toujours avec toi par delà la mer".
"Rejoins moi"

.....

C'est oublier la forme souvent interrogative des titres, révélatrice d'une angoisse profonde, des livres de Musso : Que serais-je sans toi ?, Seras-Tu la ?...). Pour son prochain livre, je parierai donc plutôt sur quelque chose du style As-tu pensé au pain ma chérie?.

jonjon a écrit:

Il y avait un livre marrant sur ce thème, de Bayard, Comment parler des livres qu'on n'a pas lus ? ou un titre dans ce genre. Enfin j'en parle, mais je l'ai pas lu .

J'ai dû le lire pour une trad'. C'est un bon petit condensé de fumisteries. Vaut pas l'coup.

arnaud bellemontagne a écrit:

complaisance pour la neurasthénie blafarde n'entre pas en résonance avec mes affects.

Tu n'as jamais songé à publier ? J'achète.

Avec ça, je m'étonne tout de même que Salammbô ne soit pas ton genre de came verbale.

Era a écrit:

Montalte Trout a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

J'entame à present Les Misérables de Victor Hugo:aussi incroyable que ça puisse paraitre je ne l'ai jamais lu...je dois être le seul en France

Vu la taille du machin, je pense qu'au contraire ceux qui l'ont vraiment lu sont plutôt les exceptions .

Ça me rappelle mon prof de français de première qui disait "de toute façon, les Misérables, tout le monde en parle, mais personne de l'a lu"

J'ai encore mieux (en première moi aussi) : "de toute façon, personne n'a jamais lu les Misérables en entier".

Quelques réactions en vrac :

Les anti-flaubertiens : vu la diversité de ce qu'a produit Flaubert, je m'étonne quand même un peu qu'on puisse tout détester à la fois chez lui, Madame Bovary et Salammbô, L'Éducation sentimentale et les Trois contes, La Tentation de saint Antoine et Bouvard et Pécuchet... Remarquez, il y en a bien pour tout adorer à la fois, donc pourquoi pas ? mais quand même...

Hugo romancier : Les Misérables, pas lu, j'avoue, faudra que je m'y mette un jour (mais dans le genre massif incontournable de Notre Littérature j'ai toujours Proust qui m'attend avant lui sur la liste...). L'Homme qui rit : le plus hugolien des romans hugoliens, c'est énorme, complètement dément, Hugo ose tout, il m'a fallu plusieurs tentatives pour y entrer, maintenant j'adore. Mais je reconnais que c'est spécial. 93 : retour à un certain "classicisme" tout de même après l'échec de l'HQR, mais c'est extrêmement bien fait, un des tout meilleurs romans de Hugo sans doute.

Les classiques : « Les classiques sont ces livres dont on entend toujours dire : "Je suis en train de le relire..." et jamais : "Je suis en train de le lire..." » (Italo Calvino).

Amélie Nothomb : "inconsistant" est effectivement l'adjectif qui me semble le mieux convenir d'après mon expérience. J'en ai lu quelques-uns à l'époque où j'étais au collège, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'en gardais strictement aucun souvenir le jour suivant ma lecture. D'après plusieurs personnes que je connais qui continuent à lire ce qu'elle sort chaque année, le niveau baisse de titre en titre. J'en frémis.

Guillaume Musso : je vous à ce type un mépris profond (bien plus qu'à n'importe quel Marc Lévy) depuis que je me suis farci sa conversation radiodiffusée et prétentiarde un matin sur France Culture sur tout le trajet pour aller à la fac. D'après ce que j'ai compris, il considère qu'il n'a rien à envier aux Hugo, Flaubert, Proust et autres Dostoïevski cités plus haut, puisqu'il traite de "grands thèmes" (l'amour, la guerre...) et que (contrairement à certains critiques qui osent descendre ses livres) il ne fait pas de faute de français. Je pense que la notion de style doit lui être aussi étrangère qu'à moi celle de la désoxyribose : il a bien dû vaguement entendre le mot au collège, mais aujourd'hui il ne sait plus du tout ce que c'est.

Octavian a écrit:

Amélie Nothomb : "inconsistant" est effectivement l'adjectif qui me semble le mieux convenir d'après mon expérience. J'en ai lu quelques-uns à l'époque où j'étais au collège, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'en gardais strictement aucun souvenir le jour suivant ma lecture. D'après plusieurs personnes que je connais qui continuent à lire ce qu'elle sort chaque année, le niveau baisse de titre en titre. J'en frémis.

Pas tout à fait d'accord, elle a eu une bonne période (Journal d'Hirondelle, Ni d'Eve ni d'Adam, Biographie de la faim) avec des choses poétiques, assez intéressantes. Je n'ai pas lu le dernier mais c'est vrai que les suivants ont été particulièrement mauvais.

DavidLeMarrec a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

complaisance pour la neurasthénie blafarde n'entre pas en résonance avec mes affects.

Tu n'as jamais songé à publier ? J'achète.

Avec ça, je m'étonne tout de même que Salammbô ne soit pas ton genre de came verbale.

Je l'ai à la maison et je persiste à trouver le ton froid, distancié, neutre. En effet, c'est plastiquement inattaquable mais je n'y trouve pas la verve, l'humour, le piquant, le mordant, la truculence et le souffle des grands espaces qui me font tant vibrer chez un Proust, un Sade, un Hugo ou un Balzac.

P.S.:merci du compliment.

Que valent les traductions de Sophocle par Pignarre chez GF? Je n'ai rien trouvé à y redire au point de vue du résultat en français, mis à part un ou deux choix d'expression un peu anachroniques, mais je ne peux pas juger de la fidélité à l'original. Ma connaissance du grec se limite à commander (mal) de la φέτα.

Wolferl a écrit:

Octavian a écrit:

Amélie Nothomb : "inconsistant" est effectivement l'adjectif qui me semble le mieux convenir d'après mon expérience. J'en ai lu quelques-uns à l'époque où j'étais au collège, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'en gardais strictement aucun souvenir le jour suivant ma lecture. D'après plusieurs personnes que je connais qui continuent à lire ce qu'elle sort chaque année, le niveau baisse de titre en titre. J'en frémis.

Pas tout à fait d'accord, elle a eu une bonne période (Journal d'Hirondelle, Ni d'Eve ni d'Adam, Biographie de la faim) avec des choses poétiques, assez intéressantes. Je n'ai pas lu le dernier mais c'est vrai que les suivants ont été particulièrement mauvais.

Oui ! J'ai bien aimé les premiers mais je suis un peu à la traîne, je ne connais pas les derniers. (j'ai toujours pas lu le dernier Harry Potter).
Musso, j'ai essayé, je ne recommencerai plus.

frere elustaphe a écrit:

Wolferl a écrit:

Octavian a écrit:

Amélie Nothomb : "inconsistant" est effectivement l'adjectif qui me semble le mieux convenir d'après mon expérience. J'en ai lu quelques-uns à l'époque où j'étais au collège, jusqu'à ce que je me rende compte que je n'en gardais strictement aucun souvenir le jour suivant ma lecture. D'après plusieurs personnes que je connais qui continuent à lire ce qu'elle sort chaque année, le niveau baisse de titre en titre. J'en frémis.

Pas tout à fait d'accord, elle a eu une bonne période (Journal d'Hirondelle, Ni d'Eve ni d'Adam, Biographie de la faim) avec des choses poétiques, assez intéressantes. Je n'ai pas lu le dernier mais c'est vrai que les suivants ont été particulièrement mauvais.

Oui ! J'ai bien aimé les premiers mais je suis un peu à la traîne, je ne connais pas les derniers. (j'ai toujours pas lu le dernier Harry Potter).
Musso, j'ai essayé, je ne recommencerai plus.

Je saisis mal le lien le lien logique entre les dernier Nothomb et le dernier Harry Potter...

Je n'arrive jamais à lire le "dernier sorti" en général car j'en ai toujours un à finir avant.

Cello a écrit:

Que valent les traductions de Sophocle par Pignarre chez GF? Je n'ai rien trouvé à y redire au point de vue du résultat en français, mis à part un ou deux choix d'expression un peu anachroniques, mais je ne peux pas juger de la fidélité à l'original. Ma connaissance du grec se limite à commander (mal) de la φέτα.

C'est très correct vis-à-vis de l'original. De toute façon, la formation des hellénistes est telle qu'ils sont bien incapables dans la plupart des cas de faire autre chose que des hellénismes. Il y a plus élégant que Pignarre (et aussi exact), mais ça se lit bien et c'est pas cher, on fait souvent acheter ça aux élèves ou étudiants.

DavidLeMarrec a écrit:

Cello a écrit:

Que valent les traductions de Sophocle par Pignarre chez GF? Je n'ai rien trouvé à y redire au point de vue du résultat en français, mis à part un ou deux choix d'expression un peu anachroniques, mais je ne peux pas juger de la fidélité à l'original. Ma connaissance du grec se limite à commander (mal) de la φέτα.

C'est très correct vis-à-vis de l'original. De toute façon, la formation des hellénistes est telle qu'ils sont bien incapables dans la plupart des cas de faire autre chose que des hellénismes. Il y a plus élégant que Pignarre (et aussi exact), mais ça se lit bien et c'est pas cher, on fait souvent acheter ça aux élèves ou étudiants.

Ca marche aussi pour les éternels étudiants ?

Sinon, quelle traduction a ta préférence?

Elvira a écrit:

Il va falloir que je le relise (enfin que je le lise en fait) : il y a un grand passage sur Waterloo...

Je viens de terminer ce passage des Misérables.




Mon Dieu.

Je n'ai jamais rien lu d'aussi épique de ma vie.


Je suis encore sous le choc.

arnaud bellemontagne a écrit:

Elvira a écrit:

Il va falloir que je le relise (enfin que je le lise en fait) : il y a un grand passage sur Waterloo...

Je viens de terminer ce passage des Misérables.




Mon Dieu.

Je n'ai jamais rien lu d'aussi épique de ma vie.


Je suis encore sous le choc.

Et après tu t'attaques à Guerre et Paix, histoire d'avoir une description de la bataille de Borodino?
(que ce soit dans les Misérables ou dans Guerre et Paix, j'ai trouvé ces passages longs... mais longs... )

Je n'ai pas lu Guerre et Paix.

Cette séquence stellaire de la bataille de Waterloo t'as ennuyé?!?

Pour ma part, j'ai trouvé ça absolument delectable!!!!

P.S.:Sinon la bataille de Borodino c'est aussi ample et puissant que cette bataille de Waterloo par Hugo?

arnaud bellemontagne a écrit:

Cette séquence stellaire de la bataille de Waterloo t'as ennuyé?!?

Un peu comme tout le livre en fait... mais en pire!
Mais j'étais jeune à cette époque... peut-être que maintenant... mais bon en fait non...

Citation :

P.S.:Sinon la bataille de Borodino c'est aussi ample et puissant que cette bataille de Waterloo par Hugo?

C'est hyper détaillé, tu vois tout ce qu'il se passe, les différents revirements de situations, le moral des différents côtés... et une grande réflexion sur la tactique et l'influence du moral...
Par contre, si tu veux bien suivre, tu as intérêt de sortir tes soldats de plombs et de jouer à la guerre!