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Auteur | Message |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:34 | |
| - Montalte Trout a écrit:
- le plus grand auteur français est probablement quelqu'un de très discret).
Ah. |
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Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:36 | |
| - Montalte Trout a écrit:
- J'aurais dit le plus gros, parce qu'il prend quand même beaucoup de place
Ah, si c'est ça le critère, je pense que le vainqueur sera plutôt Voltaire (si l'on prend en compte la correspondance). |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:37 | |
| Ou, les Scudéry pour le lancer de poids le plus considérable en une seule fois. |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:37 | |
| Et Donizetti le caïd de l'opéra. Wagner, une nullité à côté. |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:38 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Ah.
Ca ne serait pas beaucoup mieux ainsi? (et n'ai-je pas le droit de filer la métaphore sur cette question absurde?) |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:39 | |
| - Montalte Trout a écrit:
- Ca ne serait pas beaucoup mieux ainsi?
Ben non. - Citation :
- (et n'ai-je pas le droit de filer la métaphore sur cette question absurde?)
Ben non. |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:40 | |
| Si c'est un concours de frime, Totor le gras sortira certainement victorieux (tout le monde peut rentrer à la maison). Et puis, puisqu'il faut le dire : manifestons pour la suprématie de Totor le gras. |
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Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:45 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
Après, le plus novateur, le plus touchant, le plus profond, il y aurait sans doute des réponses plus contrastées. Grille très pertinente. Le plus novateur:peut être CélineLe plus profond:sans doute ProustLe plus touchant:surement pas Flaubert @Montalte Trout:Ces hits-parades sont evidemment dérisoires, mais ils ont une visée clairement ludique et badine. |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 19:50 | |
| - Montalte Trout a écrit:
- Si c'est un concours de frime, Totor le gras sortira certainement victorieux (tout le monde peut rentrer à la maison).
Oh, même pas. La Motte qui dit dans sa "traduction" de l'Odyssée qu'il récrit Homère parce que quand même c'est assez maladroit ce truc : - Citation :
- C'est par ces raisons que j'ai réduit les vingt-quatre livres de l'Iliade en douze, qui sont même de beaucoup plus courts que ceux d'Homére. On croiroit d' abord que ce ne peut être qu'aux dépens de bien des choses importantes que j'ai fait cette réduction ; mais si l'on considere que les répétitions, à bien compter, emportent plus de la sixiéme partie de l'Iliade, que le détail anatomique des blessures, & les longues harangues des combattans, en emportent encore bien davantage, on jugera bien qu'il m'a été facile d'abréger, sans qu'il en coûtât rien à l'action principale. Je me flatte de l'avoir fait, & je crois même avoir rapproché les parties essentielles de l'action, de maniere qu'elles forment dans mon abrégé, un tout plus régulier et plus sensible que dans Homére.
- Citation :
- La raillerie me paroît aussi froide que mal placée, et je ne puis m'empêcher de dire, à cette occasion, que les Héros d'Homére sont de fort mauvais railleurs ; ils ne disent jamais rien en ce genre d'ingénieux ni de bien choisi. Sans doute, dans le siécle & dans le pays d'Homére, les esprits n'avoient pas encore acquis là-dessus, la finesse des derniers tems.
Enfin, les discours les plus mal places de tous, sont ceux que les hommes adressent à leurs Chevaux. Heureusement, ils sont en petit nombre dans l'Iliade ; n'est-il pas encore bien étonnant qu'il y en ait ? Qu'on impute tout cela, si l'on veut, à la grossiéreté des tems ; il s'ensuivra que les meilleurs esprits devoient s'en sentir, & que par conséquent les meilleurs ouvrages étoient encore très-imparfaits. - Citation :
- Quant à l'agrément, la différence du siécle d'Homére et du nôtre m'a obligé à beaucoup de ménagemens, pour ne point trop altérer mon original, & ne point choquer aussi des lecteurs imbus de moeurs toutes différentes, & disposés à trouver mauvais tout ce qui ne leur ressemble pas. J'ai voulu que ma traduction fût agréable ; & dès-là, il a fallu substituer des idées qui plaisent aujourd'hui à d' autres idées qui plaisoient du tems d'Homére : il a fallu, par exemple, anoblir par rapport à nous, les injures d'Achille & d'Agamemnon ; éloigner des querelles de Jupiter & de Junon, toute idée de coups & de violence ; adoucir la préférence solemnelle qu'Agamemnon fait de son esclave à son épouse ; & exprimer enfin diverses circonstances, de maniere qu'en disant au fonds la même chose qu'Homére, on la présentât cependant sous une idée conforme au goût du siécle.
- Citation :
- Ainsi, j'ai changé sans scrupule toutes ces circonstances, pour rétablir la gloire des deux Héros de l'Iliade.
Et il se vante aussi d'avoir supprimé les épithèques homériques. Quand on voit en plus la médiocrité coutumière de ce poëte au théâtre (il n'était pas mauvais, sinon !), on rit de son effronterie. (Effronterie qui au demeurant m'est particulièrement sympathique. ) |
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Percy Bysshe Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9940 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:01 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- DavidLeMarrec a écrit:
Après, le plus novateur, le plus touchant, le plus profond, il y aurait sans doute des réponses plus contrastées. Grille très pertinente.
Le plus novateur:peut être Céline Le plus profond:sans doute Proust Le plus touchant:surement pas Flaubert
@Montalte Trout:Ces hits-parades sont evidemment dérisoires, mais ils ont une visée clairement ludique et badine. En plus novateur, j'y mettrais bien plus Proust que Céline. En plus profond, Tolstoï évidemment. Certains traits de Novalis aussi. Le plus touchant? Tosltoï aussi. Sinon, je commence Guillaume Tell de Schiller. |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:03 | |
| Tolstoï est français ? |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:05 | |
| - DavidLeMarrec a écrit:
- Oh, même pas. La Motte qui dit dans sa "traduction" de l'Odyssée qu'il récrit Homère parce que quand même c'est assez maladroit ce truc :
Ah non, là c'est de la frime ostensible : la frime supérieure est entièrement spirituelle et totalement trans-historique, et ne s'abaisserait pas à s'adresser au chaland : elle ne s'adresse qu'à Dieu (qui lui répond). |
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:06 | |
| Pas d'accord, la frime assumée, c'est autre chose que les faux-nez d'Inspiration et autres postures prophétisantes. |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:07 | |
| Mais ça c'est parce que tu es une petite âme, et que tu ne te rends pas compte. (ceci étant, je suis tout à fait pour la frime assumée, et avec une louche de vague mépris c'est encore mieux)
Dernière édition par Montalte Trout le Mar 12 Oct 2010 - 20:15, édité 1 fois |
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Percy Bysshe Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9940 Date d'inscription : 06/04/2009
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DavidLeMarrec Mélomane inépuisable
Nombre de messages : 97901 Localisation : tête de chiot Date d'inscription : 30/12/2005
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:15 | |
| Une petite grande âme s'il te plaît : restons dans le sujet. |
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Montalte Trout Mélomaniaque
Nombre de messages : 602 Date d'inscription : 02/09/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:17 | |
| Un pauvre petit être mystérieux comme tout le monde? |
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Bertram Mélomaniaque
Nombre de messages : 1722 Age : 44 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:18 | |
| ça me paraît bizarre de parler de la profondeur de Proust, alors qu'il ne fait que peindre des anecdotes ou des conversations superficielles de personnages la plupart du temps stupides. Certes, il y a les sensations incroyablement détaillées, mais c'est moins profond que subtil. |
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Percy Bysshe Mélomane chevronné
Nombre de messages : 9940 Date d'inscription : 06/04/2009
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 20:27 | |
| - Bertram a écrit:
- ça me paraît bizarre de parler de la profondeur de Proust, alors qu'il ne fait que peindre des anecdotes ou des conversations superficielles de personnages la plupart du temps stupides. Certes, il y a les sensations incroyablement détaillées, mais c'est moins profond que subtil.
Absolument d'accord. |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 21:19 | |
| Absolument pas d'accord. Le livre est truffé d'analyses introspectives sur la perception (amoureuse, esthétique, sensorielle...). Je regrette, mais il y a une vraie profondeur analytique dans la recherche du temps perdu. |
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Bertram Mélomaniaque
Nombre de messages : 1722 Age : 44 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 21:29 | |
| oui oui, c'est très analytique, mais tout dépend de ce qu'on appelle "profondeur". Par exemple il y a de très beaux passages sur l'image qu'on a de soi et celle que les autres ont de nous, mais le propos peut être résumé en une ou deux phrases, du genre "on ne se voit pas comme on est". |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Lectures Mar 12 Oct 2010 - 22:16 | |
| Et ses reflexions sur l'art et la création (notamment dans le Temps Retrouvé)? |
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Montfort Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4155 Age : 75 Localisation : Paris 16 Date d'inscription : 11/05/2010
| Sujet: Re: Lectures Mer 13 Oct 2010 - 11:11 | |
| Petit complément sur Vargas Llosa : Son prochain roman traitera de la colonisation du Congo belge à la fin du XIXème siècle. Ce thème a déjà été traité par Joseph Conrad dans "Au coeur des ténèbres" - il a aussi fait l'objet d'études historiques - j'en ai lu une : "Les fantômes du Roi Léopold - un holocauste oublié" d'Adam Hoschchild - passablement terrifiant.
Montfort
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Lectures Mer 13 Oct 2010 - 19:41 | |
| Je commence La conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole. |
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Bertram Mélomaniaque
Nombre de messages : 1722 Age : 44 Localisation : Paris Date d'inscription : 11/04/2009
| Sujet: Re: Lectures Mer 13 Oct 2010 - 19:59 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- Et ses reflexions sur l'art et la création (notamment dans le Temps Retrouvé)?
Oui, mais encore une fois, ça dépend de ce qu'on veut dire par "profond" : si c'est la précision et la capacité à détailler une idée, oui, mais moins si c'est la complexité et la valeur philosophique de l'idée elle-même. |
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Francesco Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4116 Localisation : Paris Date d'inscription : 20/05/2010
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 18:55 | |
| J'ai commencé Illusions perdues. Lucien pour le moment n'est pas apparu. Le personnage de l'Ours ou du vieil Ours c'est-à-dire le Vieux Séchard, le père de David est vraiment détestable. C'est l'anti-père Goriot (je n'ai pas lu ce roman s'inscrivant dans le cycle de Vautrin mais je connais un résumé du roman). Le début avec la suite de descriptions comme dans la plupart des romans de Balzac est chiant mais cela s'anime un peu dès le dialogue entre le père et le fils. David ne se laisse pas faire par son vieil avare de père et cela me plaît. Il paraît que c'est un des meilleurs romans de Balzac. J'ai décidé de le commencer avant les vacances car c'est une des lectures à faire pour la 2e khôlle de français. On est pas obligé de lire le roman d'après la prof. Il suffit de connaître un résumé de l'Histoire du Lagarde et Michard mais je préfère lire le roman. Par ailleurs, cela peut servir dans le cadre de l'épreuve de dissertation, surtout si on a un sujet en rapport avec la représentation littéraire voire un sujet sur l'oeuvre et l'auteur car dans le personnage de Lucien, Balzac a mis bcp de lui-même. |
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arnaud bellemontagne Gourou-leader
Nombre de messages : 25927 Date d'inscription : 22/01/2010
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 20:05 | |
| Surtout ne le lache pas. C'est un absolu chef d'oeuvre!!! |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 20:35 | |
| - arnaud bellemontagne a écrit:
- Surtout ne le lache pas.
C'est un absolu chef d'oeuvre!!! C'est considéré comme un des meilleurs romans de Balzac. Je ne vais pas l'abandonner car c'est une lecture obligatoire mais qui je l'espère sera plaisante. |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 21:41 | |
| J'ai continué un peu ma lecture de Illusions perdues. Les portraits de David et Lucien sont superbes. Les images utilisées par Balzac sont très belles et inspirées. Balzac était un maître dans l'art de faire le portrait de ses personnages. |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 23:26 | |
| Ouais, bah, ce ne sera sûrement pas comme La Route des Flandres.
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 23:29 | |
| - Elvira a écrit:
- Ouais, bah, ce ne sera sûrement pas comme La Route des Flandres.
On commence à travailler dessus la semaine prochaine. On a une préparation. J'ai une explication de texte à faire car je passerai à l'oral. Cela va pas être du gâteau. |
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Pison Futé patate power
Nombre de messages : 27496 Age : 33 Localisation : CAEN, la meilleure ville de toute la Normandie. Date d'inscription : 23/03/2008
| Sujet: Re: Lectures Jeu 14 Oct 2010 - 23:34 | |
| Bon courage. Moi ce sera après les vacances. (et avec ça, on va se farcir Montaigne aussi. Bing. ) |
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Picrotal Parano lunatique
Nombre de messages : 12620 Age : 48 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:21 | |
| - aurele a écrit:
- J'ai continué un peu ma lecture de Illusions perdues. Les portraits de David et Lucien sont superbes. Les images utilisées par Balzac sont très belles et inspirées. Balzac était un maître dans l'art de faire le portrait de ses personnages.
Ton enthousiasme. Fait plaisir. A voir. |
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OYO TOHO Des chiffres et des Lettres
Nombre de messages : 6996 Localisation : LH Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:23 | |
| moi ya un truc que je n'avais pas aimé. Dans les Illusions. Même si c'est mon Balzac préféré. C'est la description de l'imprimerie. Que je trouve beaucoup trop longue ! |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:26 | |
| - OYO TOHO a écrit:
- moi ya un truc que je n'avais pas aimé. Dans les Illusions. Même si c'est mon Balzac préféré. C'est la description de l'imprimerie. Que je trouve beaucoup trop longue !
Cela se situe au début du roman. Tu la fais démmarer où et tu l'arrêtes où? |
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OYO TOHO Des chiffres et des Lettres
Nombre de messages : 6996 Localisation : LH Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:27 | |
| ouh là ça fait 10 ans que j'ai lu ce livre alors je n'en sais plus rien. Surtout que je l'avais emprunté dans une bibliothèque, en Allemagne; alors je ne l'ai plus sous la main pour te dire. |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:29 | |
| - OYO TOHO a écrit:
- ouh là ça fait 10 ans que j'ai lu ce livre alors je n'en sais plus rien. Surtout que je l'avais emprunté dans une bibliothèque, en Allemagne; alors je ne l'ai plus sous la main pour te dire.
OK. Mais le texte est trouvable en ligne. |
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Picrotal Parano lunatique
Nombre de messages : 12620 Age : 48 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:31 | |
| Elle ne m'a pas marqué, cette description... J'avais trouvé celle de la ville d'Angoulême nettement plus ennuyante, dans son genre... ! |
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OYO TOHO Des chiffres et des Lettres
Nombre de messages : 6996 Localisation : LH Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:32 | |
| Parce que tu n'aimes pas Angoulême ! |
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Picrotal Parano lunatique
Nombre de messages : 12620 Age : 48 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:33 | |
| - OYO TOHO a écrit:
- Parce que tu n'aimes pas Angoulême !
Ah non, ça aurait été une ville que j'aime bien, j'aurais pensé la même chose... Je n'ai jamais été à Angouleme. |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:38 | |
| La description de l'imprimerie est au début du roman. La voici : "Ici peut-être est-il nécessaire de dire un mot de l'établissement. L'imprimerie, située dans l'endroit où la rue de Beaulieu débouche sur la place du Mûrier, s'était établie dans cette maison vers la fin du règne de Louis XIV. Aussi depuis long-temps les lieux avaient-ils été disposés pour l'exploitation de cette industrie. Le rez-de-chaussée formait une immense pièce éclairée sur la rue par un vieux vitrage, et par un grand châssis sur une cour intérieure. On pouvait d'ailleurs arriver au bureau du maître par une allée. Mais en province les procédés de la typographie sont toujours l'objet d'une curiosité si vive, que les chalands aimaient mieux entrer par une porte vitrée pratiquée dans la devanture donnant sur la rue, quoiqu'il fallût descendre quelques marches, le sol de l'atelier se trouvant au-dessous du niveau de la chaussée. Les curieux, ébahis, ne prenaient jamais garde aux inconvénients du passage à travers les défilés de l'atelier. S'ils regardaient les berceaux formés par les feuilles étendues sur des cordes attachées au plancher, ils se heurtaient le long des rangs de casses, ou se faisaient décoiffer par les barres de fer qui maintenaient les presses. S'ils suivaient les agiles mouvements d'un compositeur grappillant ses lettres dans les cent cinquante-deux cassetins de sa casse, lisant sa copie, relisant sa ligne dans son composteur en y glissant une interligne, ils donnaient dans une rame de papier trempé chargée de ses pavés, ou s'attrapaient la hanche dans l'angle d'un banc ; le tout au grand amusement des Singes et des Ours. Jamais personne n'était arrivé sans accident jusqu'à deux grandes cages situées au bout de cette caverne, qui formaient deux misérables pavillons sur la cour, et où trônaient d'un côté le prote, de l'autre le maître imprimeur. Dans la cour, les murs étaient agréablement décorés par des treilles qui, vu la réputation du maître, avaient une appétissante couleur locale. Au fond, et adossé au noir mur mitoyen, s'élevait un appentis en ruine où se trempait et se façonnait le papier. Là, était l'évier sur lequel se lavaient avant et après le tirage les Formes, ou, pour employer le langage vulgaire, les planches de caractères ; il s'en échappait une décoction d'encre mêlée aux eaux ménagères de la maison, qui faisait croire aux paysans venus les jours de marché que le diable se débarbouillait dans cette maison. Cet appentis était flanqué d'un côté par la cuisine, de l'autre par un bûcher. Le premier étage de cette maison, au-dessus duquel il n'y avait que deux chambres en mansardes, contenait trois pièces. La première, aussi longue que l'allée, moins la cage du vieil escalier de bois, éclairée sur la rue par une petite croisée oblongue, et sur la cour par un oeil-de-bœuf, servait à la fois d'antichambre et de salle à manger. Purement et simplement blanchie à la chaux, elle se faisait remarquer par la cynique simplicité de l'avarice commerciale : le carreau sale n'avait jamais été lavé ; le mobilier consistait en trois mauvaises chaises, une table ronde et un buffet situé entre deux portes qui donnaient entrée dans une chambre à coucher et dans un salon ; les fenêtres et la porte étaient brunes de crasse ; des papiers blancs ou imprimés l'encombraient la plupart du temps ; souvent le dessert, les bouteilles, les plats du dîner de Jérôme-Nicolas Séchard se voyaient sur les ballots. La chambre à coucher, dont la croisée avait un vitrage en plomb qui tirait son jour de la cour, était tendue de ces vieilles tapisseries que l'on voit en province le long des maisons au jour de la Fête-Dieu. Il s'y trouvait un grand lit à colonnes garni de rideaux, de bonnes-grâces et d'un couvre-pieds en serge rouge, deux fauteuils vermoulus, deux chaises en bois de noyer et en tapisserie, un vieux secrétaire, et sur la cheminée un cartel. Cette chambre, où se respirait une bonhomie patriarcale et pleine de teintes brunes, avait été arrangée par le sieur Rouzeau, prédécesseur et maître de Jérôme-Nicolas Séchard. Le salon, modernisé par feu madame Séchard, offrait d'épouvantables boiseries peintes en bleu de perruquier ; les panneaux étaient décorés d'un papier à scènes orientales, coloriées en bistre sur un fond blanc ; le meuble consistait en six chaises garnies de basane bleue dont les dossiers représentaient des lyres. Les deux fenêtres grossièrement cintrées, et par où l'oeil embrassait la place du Mûrier, étaient sans rideaux ; la cheminée n'avait ni flambeaux, ni pendule, ni glace. Madame Séchard était morte au milieu de ses projets d'embellissement, et l'Ours ne devinant pas l'utilité d'améliorations qui ne rapportaient rien, les avait abandonnées. Ce fut là que, pede titubante , Jérôme-Nicolas Séchard amena son fils, et lui montra sur la table ronde un état du matériel de son imprimerie dressé sous sa direction par le prote."
Certes, c'est un peu long et pas passionnant mais cela ne s'étend pas sur des pages et des pages, en tout cas dans l'édition que j'ai qui est une édition omnibus avec plusieurs romans et nouvelles de Balzac.
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OYO TOHO Des chiffres et des Lettres
Nombre de messages : 6996 Localisation : LH Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:41 | |
| je la croyais beaucoup plus longue ! comme quoi, les souvenirs... En tout cas c'est typiquement le genre de description qui n'existe pas chez Dostoievski, Céline ou Kafka, mes trois auteurs préférés car ils savent se concentrer sur l'essentiel. |
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Picrotal Parano lunatique
Nombre de messages : 12620 Age : 48 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:44 | |
| Je ne peux m'empêcher de citer l'un de mes auteurs préférés :
« Il n'est pas besoin de vous faire remarquer, judicieux lecteur, que cette description est véritablement superbe et composée d'après les recettes les plus modernes. Elle ne le cède à aucune autre, hormis celle de M. de Balzac, qui seul est capable d'en faire une plus longue. »
Théophile Gautier, Les Jeunes-France, « Le Bol de punch ». |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:45 | |
| - OYO TOHO a écrit:
- je la croyais beaucoup plus longue ! comme quoi, les souvenirs...
En tout cas c'est typiquement le genre de description qui n'existe pas chez Dostoievski, Céline ou Kafka, mes trois auteurs préférés car ils savent se concentrer sur l'essentiel. C'est typique de Balzac ce genre de description. Voulez vous que je vous mette le portrait de David et le portrait de Lucien? Avez vous déjà utilisé le Lagarde et Michard? Chaque volume coûte cher mais cela doit être disponible en théorie du CDI du lycée. Cela donne les textes les plus connus des oeuvres en fonctionnant des époques notamment et il paraît que c'est une bible d'une certaine manière. Je parie que ceux qui n'aiment pas Balzac iront seulement lire quelques passages ou un résumé d' Illusions perdues dedans. L'essentiel pour la prof est qu'on connaisse l'histoire mais c'est de tout de même mieux de lire le roman en entier. |
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OYO TOHO Des chiffres et des Lettres
Nombre de messages : 6996 Localisation : LH Date d'inscription : 05/06/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:49 | |
| tu peux trouver le Lagarde et Michard des éditions précédentes pour pas cher. Après, tout dépend si tu veux celui de l'année en cours (d'ailleurs je pensais que ça n'existait plus). |
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Picrotal Parano lunatique
Nombre de messages : 12620 Age : 48 Localisation : Grenoble Date d'inscription : 03/04/2007
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:49 | |
| - OYO TOHO a écrit:
- je la croyais beaucoup plus longue ! comme quoi, les souvenirs...
En tout cas c'est typiquement le genre de description qui n'existe pas chez Dostoievski, Céline ou Kafka, mes trois auteurs préférés car ils savent se concentrer sur l'essentiel. Je pense que Balzac sait parfaitement se concentrer sur l'essentiel... Que tu n'apprécies pas les descriptions balzaciennes, soit, je suis plutôt dans le même cas, mais elles ont leur raison d'être... Et l'on pourrait fort bien faire à Céline le reproche de s'égarer dans des intermèdes parfaitement inutiles du point de vue purement narratifs... Sauf que ces intermèdes heurtent moins le lecteur parce qu'ils sont nettement plus rock'n' roll... Toujours est-il que, dans les deux cas, les descriptions balzaciennes comme les digressions céliniennes ont leur place et leur utilité dans leur récit. Elles leur sont nécessaires malgré leur nature accessoire. |
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aurele Mélomane chevronné
Nombre de messages : 23541 Age : 33 Date d'inscription : 12/10/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 0:58 | |
| Je viens de lire à l'instant la description d'Angoulême qui est fondamentale même si encore une fois pas transcendante. La voici pour raffraichir la mémoire de ceux qui ont lu le roman ou de de ceux que cela intéresse. Il y a tout un support historique, une réflexion sociologique également en particulier.
"Angoulême est une vieille ville, bâtie au sommet d’une roche en pain de sucre qui domine les prairies où se roule la Charente. Ce rocher tient vers le Périgord à une longue colline qu’il termine brusquement sur la route de Paris à Bordeaux, en formant une sorte de promontoire dessiné par trois pittoresques vallées.
L’importance qu’avait cette ville au temps des guerres religieuses est attestée par ses remparts, par ses portes et par les restes d’une forteresse assise sur le piton du rocher. Sa situation en faisait jadis un point stratégique également précieux aux catholiques et aux calvinistes ; mais sa force d’autrefois constitue sa faiblesse aujourd’hui : en l’empêchant de s’étaler sur la Charente, ses remparts et la pente trop rapide du rocher l’ont condamnée à la plus funeste immobilité. Vers le temps où cette histoire s’y passa, le Gouvernement essayait de pousser la ville vers le Périgord en bâtissant le long de la colline le palais de la préfecture, une école de marine, des établissements militaires, en préparant des routes.
Mais le Commerce avait pris les devants ailleurs. Depuis long-temps le bourg de l’Houmeau s’était agrandi comme une couche de champignons au pied du rocher et sur les bords de la rivière, le long de laquelle passe la grande route de Paris à Bordeaux. Personne n’ignore la célébrité des papeteries d’Angoulême, qui, depuis trois siècles, s’étaient forcément établies sur la Charente et sur ses affluents où elles trouvèrent des chutes d’eau.
L’État avait fondé à Ruelle sa plus considérable fonderie de canons pour la marine. Le roulage, la poste, les auberges, le charronnage, les entreprises de voitures publiques, toutes les industries qui vivent par la route et par la rivière, se groupèrent au bas d’Angoulême pour éviter les difficultés que présentent ses abords. Naturellement les tanneries, les blanchisseries, tous les commerces aquatiques restèrent à la portée de la Charente ; puis les magasins d’eaux-de-vie, les dépôts de toutes les matières premières voiturées par la rivière, enfin tout le transit borda la Charente de ses établissements.
Le faubourg de l’Houmeau devint donc une ville industrieuse et riche, une seconde Angoulême que jalousa la ville haute où restèrent le Gouvernement, l’Evêché, la Justice, l’aristocratie. Ainsi, l’Houmeau, malgré son active et croissante puissance, ne fut qu’une annexe d’Angoulême. En haut la Noblesse et le Pouvoir, en bas le Commerce et l’Argent ; deux zones sociales constamment ennemies en tous lieux ; aussi est-il difficile de deviner qui des deux villes hait le plus sa rivale. La Restauration avait depuis neuf ans aggravé cet état de choses assez calme sous l’Empire.
La plupart des maisons du Haut-Angoulême sont habitées ou par des familles nobles ou par d’antiques familles bourgeoises qui vivent de leurs revenus, et composent une sorte de nation autochtone dans laquelle les étrangers ne sont jamais reçus. A peine si, après deux cents ans d’habitation, si après une alliance avec l’une des familles primordiales, une famille venue de quelque province voisine se voit adoptée ; aux yeux des indigènes elle semble être arrivée d’hier dans le pays.
Les Préfets, les Receveurs-Généraux, les Administrations qui se sont succédé depuis quarante ans, ont tenté de civiliser ces vieilles familles perchées sur leur roche comme des corbeaux défiants : les familles ont accepté leurs fêtes et leurs dîners ; mais quant à les admettre chez elles, elles s’y sont refusées constamment. Moqueuses, dénigrantes, jalouses, avares, elles se marient entre elles, se forment en bataillon serré pour ne laisser ni sortir ni entrer personne ; les créations du luxe moderne, elles les ignorent. Pour elles, envoyer un enfant à Paris, c’est vouloir le perdre. Cette prudence peint les mœurs et les coutumes arriérées de ces maisons atteintes d’un royalisme inintelligent, entichées de dévotion plutôt que religieuses, qui toutes vivent immobiles comme leur ville et son rocher.
Angoulême jouit cependant d’une grande réputation dans les provinces adjacentes pour l’éducation qu’on y reçoit. Les villes voisines y envoient leurs filles dans les pensions et dans les couvents. Il est facile de concevoir combien l’esprit de caste influe sur les sentiments qui divisent Angoulême et l’Houmeau. Le Commerce est riche, la Noblesse est généralement pauvre ; l’une se venge de l’autre par un mépris égal des deux côtés. La bourgeoisie d’Angoulême épouse cette querelle. Le marchand de la haute ville dit d’un négociant du faubourg, avec un accent indéfinissable : " C’est un homme de l’Houmeau ! "
En dessinant la position de la noblesse en France et lui donnant des espérances qui ne pouvaient se réaliser sans un bouleversement général, la Restauration étendit la distance morale qui séparait, encore plus fortement que la distance locale, Angoulême de l’Houmeau. La société noble, unie alors au gouvernement, devint là plus exclusive qu’en tout autre endroit de la France. L’habitant de l’Houmeau ressemblait assez à un paria. De là procédaient ces haines sourdes et profondes qui donnèrent une effroyable unanimité à l’insurrection de 1830, et détruisirent les éléments d’un durable Etat Social en France. La morgue de la noblesse de cour désaffectionna du trône la noblesse de province, autant que celle-ci désaffectionnait la bourgeoisie en en froissant toutes les vanités."
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Octavian Glasse les fraises
Nombre de messages : 7333 Age : 41 Localisation : Près du Vieux Port Date d'inscription : 07/05/2008
| Sujet: Re: Lectures Ven 15 Oct 2010 - 1:08 | |
| Écrire tout ça sur Angoulême et il ne parle même pas de bande dessinée. Quel mesquin ce Balzac. |
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| Sujet: Re: Lectures | |
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