Vos airs pour basse et baryton préférés

Voila tout est dans le titre!

Ma petite sélection perso:

Le barbier de Seville: "La calumnia" et (bien sur ) "Largo al factotum"

Et mes préférés "La chanson de la puce"

(et dans un style polyphonique, quelque chose que l'on peut trouver en vidéo sous le nom de "We bow down before we cross")

A vot' bon choix

Edition, suite aux informations de Xavier.

Si tu peux mettre les titres plutôt dans ton message, parce que tous ces extraits ne sont pas libres de droits, je dois les retirer.

Voila qui est fait, désolé, c'est vrai que les morceaux sont libres de droits, mais pas les interprétations, autant pour moi


Alors personne
En fait je cherche des titres pour mes cours, mais le problème est que sur "youmotion", on tourne assez vite en rond quand on ne connait pas les titres, et retombe toujours sur des "incontournables", qu'au bout d'un moment on aimerai bien pouvoir...... contourner.

Et puis c'est un topic qui peut être intéressant? Non?

J'aime beaucoup les airs du Wanderer dans le 1er acte de Siegfried de Wagner. Sinon si tu aimes ce type de voix il y a Boris Godounov de Moussorgski.

Glocktahr a écrit:

J'aime beaucoup les airs du Wanderer dans le 1er acte de Siegfried de Wagner. Sinon si tu aimes ce type de voix il y a Boris Godounov de Moussorgski.

Tu peux aussi essayer certains airs de mephistophélès dans Faust de Gounod, c'est un peu kitsch mais assez impressionnant.

Je ne connaissais pas Siegfried de wagner, je vais aller voir ça de plus près.

Boris Godunov était la piste de travail privilégiée, bien vue

Faust est parfois kitch, mais j'adore l'idée de "farce classique" (Quand je raconte l'histoire de la chanson de la puce à mes collègues, ils me disent "En fait on sait se marrer dans le milieux classique?

PS: de proche en proche avec Siegfried, je suis tombé la dessus "Die Beiden Grenadiere" de Schubert Plutot marrant (voir après 2 min 20).

Merci en tout cas

Il y a un air de baryton assez connu dans rigoletto de Verdi, tappe "verdi rigoletto ebben" c'est le premier résultat.

Tient justement j'étais en train d'écouter du Verdi: "Ella giammai m'amo"

Je vais écouter ça!

Glocktahr a écrit:

Il y a un air de baryton assez connu dans rigoletto de Verdi, tappe "verdi rigoletto ebben" c'est le premier résultat.

celui ci: de Garbis Boyagian - Verdi - Rigoletto - Verona (en 1981)?

nouveau venu a écrit:

Glocktahr a écrit:

Il y a un air de baryton assez connu dans rigoletto de Verdi, tappe "verdi rigoletto ebben" c'est le premier résultat.

celui ci: de Garbis Boyagian - Verdi - Rigoletto - Verona (en 1981)?

oui

J'aime érnomément le "Oh misère des rois", l'air d'Hérode dans l'Enfance du Christ de Berlioz.
Le "D'un armour qui me brave ..." / "A moi vient ...", l'air d'Henri dans Lucie de Lammermoor.

J'en citerai au fil du temps, car il y en a tellement qui me font regretter d'être ténor ...

Comme ça, je pense à :

- « Voyez du haut de ces rivages », La Muette de Portici de D-F-E Auber.
- « Nonnes qui reposez », Robert le Diable de Giacomo Meyerbeer. (Il y a aussi l'air pour basse dans Le Prophète, mais je ne me souvient plus du nom)
- « Vous qui du Dieu vivant », La Juive de Fromental Halévy.
- « Si la rigueur », La Juive de Fromental Halévy.
- « Voici des roses », La Damnation de Faust de Hector Berlioz.
- « Ô jour fatal, Ô crime », Jérusalem de Giuseppe Verdi.
- « Oui la vie oui la vie, n'est jolie », Le Toréador de Adolphe Adam.
- « Enfin me voilà seul », Les Noces de Jeannette de Victor Massé.
- « L'orage s'est calmé… », Les Pêcheurs de perles de Georges Bizet.
- « Si les filles d'Arles », Mireille de Charles Gounod.
- « Je t'implore, Ô mon frère », Hamlet de Ambroise Thomas.
- « C'est ici le berceau de notre liberté », Patrie ! de Émile Paladilhe.
- « Voilà donc la terrible cité ! Alexandrie ! », Thaïs de Massenet...

Il en manque tellement.

Il y a en a beaucoup. J'en cite quelques uns.
"Ella giammai m'amò...Dormirò sol sul manto mio regal"
Monologue de la Mort de Boris
Monologue de Marke
Monologue de Vodnik dans Rusalka
air de la calomnie de Don Basilio dans Il Barbiere di Siviglia
air du Catalogue de Leporello
"Se vuol ballare" et "Non più andrai"
sérénade de Méphistophélès dans Faust
"Per me è giunto il di supremo" de Rodrigo dans Don Carlo
"O Carlo ascolta la madre" de Rodrigo
"Cortigiani vil razza dannata"
"Nemico della patria" de Carlo Gerard dans Andrea Chénier

Ahhh oui l'air de Mark et l'air du catalogue

Mozart :

Air de Sarastro dans la Flûte enchantée
Air de concert Mentre ti lascio, o figlia K 513
Air de concert Per questa bella mano K 612 (pour basse et contrebasse)

On peut inclure les mélodies et lieder ? Mais c'est sans fin. Je vais essayer d'en proposer quelques-uns de fantastiques, mais ce sera plus ou moins au hasard, je le crains.

Hé bé Ça s'appelle l'embarras du choix

J'aime beaucoup Don Carlo, et celles de Mozart Certaines je n'ai pas réussi à trouvé (comme le monologue de Marke? d'autres que je n'ai pas eu encore le temps d'écouter )

De proche en proche, je suis tombé sur: "E Lucevan Le Stelle" que je trouve superbement subtile.

Ca fait du bien de sortir des "standards" (Con te partira... )

Merci! Et n'hésitez pas à continuer, je ne pense pas être le seul que ce sujet intéresse.
(Il n'est pas loin d'un autre fil sur "comment débuter dans le classique")

J'vous laisse, je retourne à mes HP Merci encore!

Pour Aurele, et ceux qui aiment ce morceau, un gars se nommant: heildirgunther a mis avec une belle version de "Nemico della Patria", des "traductions interactives" dont une en français.

Je commence ma sélection. Evidemment, il en manque plein, mais ce sont quelques pistes rapides.

Baryton XVIIe :
- LULLY, Cadmus & Hermione, air de Cadmus "Belle Hermione"
- LULLY, Phaëton, air d'Epaphus "Dieu qui vous déclarez mon père"
- LULLY, Armide, récit d'Aronte "O Ciel, ô disgrâce cruelle"

Basse XVIIe :
- LULLY, Roland, fureur de Roland (fin)
- LULLY, Armide, Entrée d'Hidraot "Armide, que le sang qui m'unit avec vous"

Baryton XVIIIe :
- Campra, Tancrède, air de Tancrède "Sombres forêts"
- Gluck, Iphigénie en Aulide, air d'entrée d'Agamemnon "Diane impitoyable - Brillant auteur de la lumière"
- Gluck, Iphigénie en Tauride, air de Thoas
- Gluck, Iphigénie en Tauride, air d'Oreste "Dieux qui me poursuivez"
- Mozart, Le Nozze di Figaro, air du Comte "Hai già vinto la causa - Vedrò mentr'io sospiro"
- Mozart, Don Giovanni, air de Don Giovanni "Fin ch'han dal vino" (dit "du champagne")
- Monsigny, Le Déserteur, air d'Alexis "Mourir n'est rien"
- Monsigny, Le Déserteur, air d'Alexis "Il m'eût été si doux"
- Grétry, Céphale & Procris, air de Céphale "De mes beaux jours"
- Grétry, Céphale & Procris, air de Céphale "Parais, mortel amoureux"
- Grétry, Andromaque, monologue final d'Oreste
- Grétry, Richard Coeur de Lion, air de Blondel "O Richard, ô mon roi"

Basse XVIIIe :
- Destouches, Callirhoé, air de Corésus "Que vois-je - Redoutable enfant du tonnerre"
- Destouches, Omphale, fureur d'Alcide (fin)
- Haendel, Agrippina, arioso de Claudio "Vieni o cara"
- Haendel, Rinaldo, air d'Argante "Sibillar"
- Haendel, Rinaldo, air d'Argante "Vieni o cara"
- Haendel, Serse, récit d'Elviro "Me infelice, ho smarrito il mio padrone !"
- Haendel, The Messiah, "Why do the Nations"
- Haendel, The Messiah, "Behold, I tell you - The trumpet shall sound"
- Vivaldi, Motezuma (version originale), air de Montezuma "Dov'è la figlia ?"
- Bach, Passion selon saint Jean, "Mein teurer Heiland, laß dich fragen"
- Bach, Passion selon sain Matthieu, "Mache dich, mein Herze, rein"
- Bach, Passion selon sain Matthieu, "Ja, freilich - Komm, süßes Kreuz"
- Mozart, Die Entführung aus dem Serail, air d'entrée d'Osmin "Wer ein Liebchen hat gefunden"
- Mozart, Le Nozze di Figaro, cavatine de Figaro "Se vuol ballare"
- Mozart, Le Nozze di Figaro, air de Figaro "Non più andrai"
- Mozart, Don Giovanni, air de Leporello "Madamina" (dit "du catalogue")
- Mozart, Così fan tutte, arioso d'Alfonso "Tutti accusan le donne"

Baryton XIXe :
- Le Sueur, La Caverne, air du dilemme
- Kreutzer, La Mort d'Abel, air d'Adam "L'aurore a dissipé les ombres de la nuit"

Reste maintenant à faire le XIXe. Je vais laisser le lied et la mélodie, parce qu'il existe pour pas mal d'entre eux des versions transposées, donc ça revient à explorer tout le répertoire...

Ce qu'il y a de bien avec tout le baroque français, c'est que c'est une tessiture de basse chantante très central : la1-ut3.

Même Corésus et Hidraot, ça descend en-dessous du sol1 ? (Hidraot, peut-être sur : ses charmes les plus forts sont ceux de ses beaux "yeux" ?)

T-A-M de Glédel a écrit:

Ce qu'il y a de bien avec tout le baroque français, c'est que c'est une tessiture de basse chantante très central : la1-ut3.

Je dirais plutôt sol1-mi3. Mais les extrêmes sont peu (et confortablement) sollicités.

Citation :

Même Corésus et Hidraot, ça descend en-dessous du sol1 ? (Hidraot, peut-être sur : ses charmes les plus forts sont ceux de ses beaux "yeux" ?)

Je parle de tessiture générale, pas d'ambitus. Corésus, non, ça ne descend pas bas du tout. Hidraot, ça descend jusqu'au fa 1, je crois bien. En tout cas jusqu'au sol1 minimum, il faudra que j'aille vérifier, pourtant je l'ai chanté intégralement.

DavidLeMarrec a écrit:

T-A-M de Glédel a écrit:

Ce qu'il y a de bien avec tout le baroque français, c'est que c'est une tessiture de basse chantante très central : la1-ut3.

Je dirais plutôt sol1-mi3. Mais les extrêmes sont peu (et confortablement) sollicités.

Sol 1, de temps en temps.
Fa1, rare.
Plus bas, je ne sais même pas si ça existe.

Si, il y a les fameuses basse-contres (je t'en avais parlé) dont on trouve trace dans les livres mais qui sont inexistantes en partition.
J'ai retrouvé un article (mais pas l'original d'un mec du XVIIIE) : http://www.cosmovisions.com/basse.htm

T-A-M de Glédel a écrit:

Si, il y a les fameuses basse-contres (je t'en avais parlé) dont on trouve trace dans les livres mais qui sont inexistantes en partition.
J'ai retrouvé un article (mais pas l'original d'un mec du XVIIIE) : http://www.cosmovisions.com/basse.htm

Super le lien, merci

Je comprend mieux, tous mes airs de basses qu'on me donne à travailler (depuis deux mois que j'ai commencé ), je reviens en cours la semaine suivante, je m'entend dire "Très bien, mais c'est écrit une octave plus haut?!" (Et M....., va encore falloir que j'aille à la pèche à l'aigu! ) A part dans les chants orthodoxes, j'ai l'impression que, la moitié basse de la portée et souvent peut utilisée?

PS: comme j'ai toujours un peu de mal avec les notation (voire avec les octaves elles mêmes)... un contre-do, c'est un do1? En fait ces notes sont si peut utilisées?

nouveau venu a écrit:

T-A-M de Glédel a écrit:

Si, il y a les fameuses basse-contres (je t'en avais parlé) dont on trouve trace dans les livres mais qui sont inexistantes en partition.
J'ai retrouvé un article (mais pas l'original d'un mec du XVIIIE) : http://www.cosmovisions.com/basse.htm

Super le lien, merci

Je comprend mieux, tous mes airs de basses qu'on me donne à travailler (depuis deux mois que j'ai commencé ), je reviens en cours la semaine suivante, je m'entend dire "Très bien, mais c'est écrit une octave plus haut?!" (Et M....., va encore falloir que j'aille à la pèche à l'aigu! ) A part dans les chants orthodoxes, j'ai l'impression que, la moitié basse de la portée et souvent peut utilisée?

PS: comme j'ai toujours un peu de mal avec les notation (voire avec les octaves elles mêmes)... un contre-do, c'est un do1? En fait ces notes sont si peut utilisées?

contre-do c'est contre ut donc c'est le do4 (pour les ténors), le do5 (pour les sopranes, ou les mezzo quand elles y arrivent ^^). Le do1 c'est le do grave des basses profondes : très peu utilisés à l'opéra, tout simplement car les voix qui arrivent à le faire sonner sont extremement rares. Les seuls do1 que je connaissent c'est le do1 de Ochs dans Rosenkavalier, Marcel dans les Huguenots, et Sénèque et Nettuno chez Monteverdi.

Je te conseille ce site : http://droubaud.perso.neuf.fr/david/basses/

nouveau venu a écrit:

je reviens en cours la semaine suivante, je m'entend dire "Très bien, mais c'est écrit une octave plus haut?!" (Et M....., va encore falloir que j'aille à la pèche à l'aigu! )

Oui, j'ai même rencontré ce problème chez des gens qui avaient une excellente oreille pour les intervalles... et qui trouvaient les rôles de basse vraiment bas à changer.

Citation :

A part dans les chants orthodoxes, j'ai l'impression que, la moitié basse de la portée et souvent peut utilisée?

En effet, du moins en classique : tout simplement parce que la voix y est moins sonore et qu'à de rares exceptions près, le chanteur ne pourrait donc pas tout y faire. Et surtout, ça manque d'impact dramatique : un grave ne peut pas avoir l'effet spectaculaire d'un médium ou d'un aigu, sauf ponctuellement.

Cela dit, on pourrait imaginer un rôle tout entier écrit dans le très grave (du type Grand Inquisiteur...).

Citation :

PS: comme j'ai toujours un peu de mal avec les notation (voire avec les octaves elles mêmes)... un contre-do, c'est un do1? En fait ces notes sont si peut utilisées?

Le contre-ut, c'est l'ut4, mais dans l'autre sens, je n'ai pas vraiment idée si ça désigne l'ut1 ou l'ut0...

Merci pour le lien (un nombre impressionnant de fichiers midi ), et pour les titres: notemment pour les hugenots, j'adore le titre de l'air: "Pifff Paff!" (à écouter pour bien commencer la journée!)

En recoupant les infos, ce que mon prof de solfège appelle contre-do est bien un do 1.
Comme j'ai appris à chanter avec le rock, je ne suis pas encore très familier avec les notations. (et avec les infos sur youmotion.... )

Effectivement, le volume sonore produit est moindre dans le basses profondes, je pensais à une orchestration avec juste un piano par exemple (avec un orchestre en forte, autant faire du play-back )

Je repense toujours au morceau que l'on peut trouver sous le nom de "We bow down before we cross" ou le contraste entre les pédales de basses (en trio effectivement), et les montées de sopranes sont tout bonnement magnifiques!

Effectivement un aire tout en basse serait difficilement... intelligible. Mais l'effet de contraste, voir "l'effet de prétoire" (comme l'avocat qui parle doucement pour obliger le jury à "l'écouter". Pour ensuite les "saisir" par une montée subite), me semble un procédé qui à fait ses preuves. (Un de mes prof le faisait en cours, effet garanti! )

Je comprend maintenant mieux, pourquoi ma prof me pousse à travailler mes "aigus" (un do3 aie, ré3 aie-aie, mi3 j'ai vraiment pas le droit de le chanter à la Bee-Gees? Quoi escroc? ) Et jamais les graves. Merci encore!

Et oui ce sont les aigus qui vont déterminés ce que tu vas pouvoir chanter, plus que les graves.

Tu arrives à descendre au do1 ?

nouveau venu a écrit:

Merci pour le lien (un nombre impressionnant de fichiers midi ), et pour les titres: notemment pour les hugenots, j'adore le titre de l'air: "Pifff Paff!" (à écouter pour bien commencer la journée!)

Alors si tu aimes bien l'air des Huguenots, dans le même genre, tu peux trouver :

Le Caïd (Thomas) : Couplets du Tambour major ("Le tambour-major, tout galonné d'or...)
La Grande Duchesse de Gérolstein (Offenbach) : Air du général Boum ("A cheval sur la discipline")
Le Médecin Malgré Lui (Gounod) : Air des glouglou ("Qu'ils sont doux, qu'ils sont doux")
Philémon et Baucis (Gounod) : Air de Vulcain ("Au bruit des lourds marteaux d'airain")

Et puis il doit bien y en avoir d'autres dans le genre!

(Apparemment tu l'as pas vu, du moins je n'en suis pas certain, mais j'ai commencé une liste à ton intention en fin de page précédente. )

nouveau venu a écrit:

En recoupant les infos, ce que mon prof de solfège appelle contre-do est bien un do 1.
Comme j'ai appris à chanter avec le rock, je ne suis pas encore très familier avec les notations. (et avec les infos sur youmotion.... )

Attention, la notation anglaise débute au la, et ça décale donc les valeurs d'autant.

Citation :

Effectivement, le volume sonore produit est moindre dans le basses profondes, je pensais à une orchestration avec juste un piano par exemple (avec un orchestre en forte, autant faire du play-back )

Oui, avec un piano c'est possible, mais il y a peu de lieder et mélodies pour voix graves, ça sonne moins bien, ça s'entrechoque trop avec l'harmonie du piano.

Citation :

Je comprend maintenant mieux, pourquoi ma prof me pousse à travailler mes "aigus" (un do3 aie, ré3 aie-aie, mi3 j'ai vraiment pas le droit de le chanter à la Bee-Gees? Quoi escroc? ) Et jamais les graves. Merci encore!

C'est-à-dire qu'un grave raté, ça brise pas une ligne, il est juste peu sonore. Un aigu, ça couronne une phrase, il faut vraiment qu'il sorte et soit timbré sinon tu ne pourras à peu près rien chanter du répertoire classique.
Répertoire qui est, tu l'auras remarqué, sensiblement plus haut que la voix pop, surtout que la voix parlée !

Polyeucte a écrit:

nouveau venu a écrit:

Merci pour le lien (un nombre impressionnant de fichiers midi ), et pour les titres: notemment pour les hugenots, j'adore le titre de l'air: "Pifff Paff!" (à écouter pour bien commencer la journée!)

Alors si tu aimes bien l'air des Huguenots, dans le même genre, tu peux trouver :

Le Caïd (Thomas) : Couplets du Tambour major ("Le tambour-major, tout galonné d'or...)
La Grande Duchesse de Gérolstein (Offenbach) : Air du général Boum ("A cheval sur la discipline")
Le Médecin Malgré Lui (Gounod) : Air des glouglou ("Qu'ils sont doux, qu'ils sont doux")
Philémon et Baucis (Gounod) : Air de Vulcain ("Au bruit des lourds marteaux d'airain")

Et puis il doit bien y en avoir d'autres dans le genre!

Plus sérieux, il y a aussi tous les airs à boire qui ne sont pas loin de cet esprit-là.

Rien que pour le titre, j'ai commencé par le général Boum! (et ça m'a bien fait rire) Effectivement, j'aime bien apprendre des airs qui sonnent bien, mais qui peuvent faire rire les collègues à l'heure de l'appéro!

J'ai testé le do1 en cours de solfège (ligne de piano), ça à fait rire mon prof ("Cette note c'est pas possible".. "Ha, si, il est là, pas fort mais il est là"). Je peut monter jusqu'a mi3, mais question timbre et comfort, y reste du taf (de toute façon j'ai pas le choix vu ce que je travaille en cours en ce moment)

Pour les listes merci, j'ai du écouter une centaine de morceau en quelques jours, c'est super enrichissant! (Il y en à tant que je préfère ne pas trop "m'accaparer", le topic, en donnant mon ressenti sur chaque. Car je ne pense pas etre le seul à découvrir pleins de choses nouvelles )

Dans les do1 venant d'un autre monde, il y a Moll et Siepi

Au moins tu n'as pas à chercher ta catégorie vocale : tu es basse c'est sur

Cololi a écrit:

Dans les do1 venant d'un autre monde, il y a Moll et Siepi

Au moins tu n'as pas à chercher ta catégorie vocale : tu es basse c'est sur

C'est ce que m'ont dit les profs après l'audition

"Ave signor" (mephistofeles) de siepi est super sympa. Et: "Seigneur, Rampart Et Seul Soutien", heu effectivement, ça descend, est-ce décent! Ok, je Dailleur, il aime bien "Piff Paff" aussi, c'est la chanson suivant sur le disque

PS: merci pour "mein liber Hypolite", l'orchestration est magnifique (virevoltant!) (Hop, en "marque ta page" )

Cololi a écrit:

Le do1 c'est le do grave des basses profondes : très peu utilisés à l'opéra, tout simplement car les voix qui arrivent à le faire sonner sont extremement rares. Les seuls do1 que je connaissent c'est le do1 de Ochs dans Rosenkavalier, Marcel dans les Huguenots, et Sénèque et Nettuno chez Monteverdi.

Celui de Marcel n'est pas écrit (ça descend jusqu'au fa 1, l'ut 1 de Siepi est écrit ut 2 sur la partition), même s'il sonne bien (moins religieux mais plus solennel).

Pour Ochs, c'est un ré 1, et même chose pour Seneca et Nettuno, il me semblait, mais je n'ai pas vérifié (et avec ces histoires de diapason, ça peut au minimum produire un ut# 1 ).

Mais euuuh, Ochs c'est un do1, quand il dit aurevoir à la Maréchale On m'aurait menti ?

Il me semble par contre que le ré c'est à la fin de l'acte 2.

nouveau venu a écrit:

Rien que pour le titre, j'ai commencé par le général Boum! (et ça m'a bien fait rire) Effectivement, j'aime bien apprendre des airs qui sonnent bien, mais qui peuvent faire rire les collègues à l'heure de l'appéro!

Il y a des airs à boire bien sympas de Moulinié aussi, faciles à transposer. Tape "dagmar saskova in taverna" dans le moteur de recherche célèbre, et parmi les premiers résultats tu tomberas sur un site où il y a des extraits de ce type à écouter (par une soprane, mais tu verras le genre).

Citation :

Pour les listes merci, j'ai du écouter une centaine de morceau en quelques jours, c'est super enrichissant! (Il y en à tant que je préfère ne pas trop "m'accaparer", le topic, en donnant mon ressenti sur chaque.

Au contraire, ce serait très intéressant et stimulant. Et enrichissant pour tous ceux qui sont intéressés par le sujet.

Zut, j'aurais du le faire au fur et à mesure alors

En résumé:

J'aime l'opéra Italien, pour le travail rythmique qui donne de la dynamique aux textes, et le coté théâtre comique.

J'aime aussi les Russes pour leur coté dramatique et voies profondes (des pros pour les scènes de deuils).

Mozart est aussi plutôt enjoué et dynamique, même si parfois misogyne?
("Cosi van tutte" pourrait presque être traduit par "Toutes des s....." Si j'étais metteur en scène, je placerai bien celle-ci, dans un bar-PMU, un dimanche matin avec un "p'tit jaune", type sortie en boite de nuit sans "prises" )

En français j'aime ce qui est comique. J'en discutais avec un collègue hier, les compositeurs étant malheureusement de modestes écrivains, je préfères quand ils ne se prennent pas trop au sérieux.

En gros, j'aime le rythme, les farces; ou le drame (plutôt chez les russes pour ce dernier).

J'ai du mal, avec les textes en français type: "Dieu je me repent, que le sexe est condamnable" "Qu'il est joli, le bel oiseau, sur sa branche de laurier", "qu'il est beau le mois de mai, quand les bourgeons ornent la plaine"...

En règle général, je trouve dommage que les chanteurs ne prêtent (à mon gout), pas assez comptent de l'aspect "récitateur". Qui est de mon point de vue, la base de ce que je considère, comme du "théâtre chanté" (voir que beaucoup, jouent ce qu'on pourrait appeler du "cabotinage", ce qui est souvent considéré, en théâtre, comme une faute de gout). J'exagère bien sur, mais c'est un ressentit, que pas mal de gens extérieur au classique (bien que musiciens) font .

J'aime bien comprendre "l'esprit général" du tableau, même si je n'en connais pas la langue, pour ça Placido Domigo par exemple, est pour moi un interprète magistral!

Désolé de ne pas le faire plus en détail, il faudrait que je réécoute tout.

PS: pour : "dagmar saskova in taverna" j'ai cru lire que c'était en lien avec "Le triomphe de Bacchus". (Ce qui semble logique pour une chanson à boire )

Mais pour les vidéo, je me retrouve avec, "lien le plus proche": "Le triomphe de Babar"

PPS: Concernant le texte, je ne me lasse pas de re-re-regarder "Placido Domingo Masterclass" (surtout le 1), juste mémorable!


PPPS: je sais c'est une soprane, mais je trouve qu'elle est un superbe exemple (je sais pas du tout de quoi ça parle, mais ça "me parle"), l'interprétation de Susan Mentzer, à voir dans la deuxième "master classe de Pavarotti".

Quel choix faire ???

Chez Verdi, j'aime quasiment tous les airs de barytons et de basses mais disons ...
Dio di Guida et Come notte (Nabucco) - Mentre gonfiarsi l'anima (Attila)

et ensuite ...
Vieni la mia vendetta - Lucrezia Borgia - Donizetti
Ite sul colle, o Druidi - Norma - Bellini
Il rival salvar tu dei - I Puritani - Bellini (celui que je préfère, je crois)
O Isis und Osiris - Die Zauberflote - Mozart
Non piu andrai - Les Noces de Figaro - Mozart
Air du Frère Laurent (Dieu qui fit ...) - Roméo et Juliette - Gounod
Les filles d'Arles - Mireille - Gounod
Te Deum - Tosca - Puccini
Au fond du temple saint - Les Pêcheurs de Perles - Bizet
Riez du pauvre idéologue - Don Quichotte - Massenet (à moins que ce soit celui-là que je préfère )
Alexandrie - Thaïs - Massenet
Scintille diamant - Les Contes d'Hoffamann - Offenbach

et tout ceux qui ne me reviennent pas directement à la mémoire (dont quelques Rossini par Ramey ...)

nouveau venu a écrit:

Mozart est aussi plutôt enjoué et dynamique, même si parfois misogyne?
("Cosi van tutte" pourrait presque être traduit par "Toutes des s....." Si j'étais metteur en scène, je placerai bien celle-ci, dans un bar-PMU, un dimanche matin avec un "p'tit jaune", type sortie en boite de nuit sans "prises" )

Wolferl a écrit:

nouveau venu a écrit:

Mozart est aussi plutôt enjoué et dynamique, même si parfois misogyne?
("Cosi van tutte" pourrait presque être traduit par "Toutes des s....." Si j'étais metteur en scène, je placerai bien celle-ci, dans un bar-PMU, un dimanche matin avec un "p'tit jaune", type sortie en boite de nuit sans "prises" )

Je rajoute

Au temps pour moi alors, je retires. C'est ce qu'en j'en avais compris dans ce que j'en ai vu sous-titré, trois gars en désespoirs amoureux qui crient en cœur "Elles sont toutes comme ça" (inconstantes comme le temps) Ce qui m'a fait rire!
Rien de grave de toute façon, Mozart n'était lui même que peu sérieux , mais si ça peut froisser, je m'en dédit sans problème.

L'explication est juste que c'est un opéra beaucoup plus riche que ça, mais effectivement, il y a de ce que tu dis (ta mise en scène Regietheather cheap, en revanche, tu peux la garder ).

DavidLeMarrec a écrit:

L'explication est juste que c'est un opéra beaucoup plus riche que ça, mais effectivement, il y a de ce que tu dis (ta mise en scène Regietheather cheap, en revanche, tu peux la garder ).

J'ai jamais dit que j'étais metteur en scène.

Et puis Sellars l'a fait, dans un drugstore eighties. C'est affreusement laid, mais pas plus que certaines mises en scènes traditionnelles, et ça fonctionne très bien.

Pour revenir aux airs de baryton difficiles mais beaux : celui des Pêcheurs de perles, celui de Guillaume Tell.

Ha Guillaume Tell, rien que l'ouverture (je vais vais encore jouer mon néophyte, mais c'est grâce à Orange mécanique, que j'ai découvert ça, et j'avoue que ça m'a marqué). Je ne savais pas qu'il y avais une belle version en français (avec Thomas Hampson que je viens de découvrir).

Je ne connaissais pas, Les pécheurs de perles , très beau duo.

Oui oui, et l'air de Zurga aussi, "O Nadir, tendre ami"

Les airs enchainés "Soleil, on a detruit tes superbes asiles" et "Brillant soleil" des Indes Galantes.
"Osons achever des grands crimes" de Zoroastre. Un air vraiment cynique.
"S'il cor guerriero invita all'armi" de l'Orlando furioso vivaldien.

Orfeo Euclides a écrit:

Les airs enchainés "Soleil, on a detruit tes superbes asiles" et "Brillant soleil" des Indes Galantes.
"Osons achever des grands crimes" de Zoroastre. Un air vraiment cynique.
"S'il cor guerriero invita all'armi" de l'Orlando furioso vivaldien.

Je n'en ai trouvé aucun. Pire en essayant le dernier, je suis d'abord tombé sur un hymne fasciste Italien. Avant de trouver effectivement en tapant: "Orlando furiosso", mais que des airs pour soprane (ou Jaroussky ).



Ps: à défaut de cours cette semaine, je me suis risqué à faire un enregistrement de ce que je travail ( voir vos "interprétations"). A capella et après une rechute tabagique, mais si certains pouvaient me donner leurs suggestions (j'en suis à mon 5ème cours, des avis extérieurs me sont donc toujours précieux), si le cœur vous en dit.

"Brillant soleil" ici


"S'il cor guerriero" est un air de Tito Manlio, mais je me souvenais de l'avoir ecouté dans un Orlando.