Salvatore Fisichella est né à Catania (Sicile) le 15 mai 1943. Il étudia le chant auprès de Maria Gentile durant plus de six ans ; ensuite il monta à Rome pour se perfectionner auprès des maestri Ricci et Paoletti.
Il commença sa carrière au début des années 70 avec un répertoire comprenant : Rigoletto, Werther, Elisabetta regina d’Inghilterra, Faust, Bohème, etc….
A partir des années 80 il commença à ajouter des rôles plus larges à son répertoire : Gioconda, Guglielmo Tell, Pirata, Requiem (Verdi), etc….
Dans les années 90 sa voix lui permit d’aborder un répertoire plus spinto : Tosca, Lucia di Lamermoor, Cavalleria, Inno delle nazioni. Il n’abandonnait pas pour autant ses amours de jeunesse : Favorita, Puritani, Traviata, etc….
Les années 2000 voient Fisichella ajouter à son répertoire Macbeth, Madame Butterfly, Norma (2004), etc….
La voix souple et vaillante de Fisichella est plus adaptée au répertoire belcantiste mais la technique impeccable et la projection vaillante de sa voix (pourtant pas très large) lui permirent d’aborder à la fin de la quarantaine des rôles de spinto dans lesquels il ne fit pas pâle figure bien du contraire et qui lui permirent de garder ses aigus fameux (preuve qu’il n’a pas grossi l’émission artificiellement).
On peut légitimement déplorer pourquoi un tel artiste n’a quasi pas enregistré….
Quoiqu’il en soit il n’en demeure pas moins un artiste respectable parmi les mélomanes du monde entier.
Chapeau bas !