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Pourquoi, tu n'aimes pas Ludwig ? Ou alors tu trouves qu'il dure trop longtemps ? (de toute façon, comme il ne s'y passe à peu près rien, sinon la décadence d'un roi, qui dans chaque scène cède face à la personne qui est en face de lui, que ce soit Wagner, ses conseillers, Romy... plus c'est long, mieux c'est)

(ce film est d'ailleurs particulièrement recommandé à un certain Cololi, ainsi que Senso avec Bruckner )

Guillaume a écrit:

Pourquoi, tu n'aimes pas Ludwig ?

Je le classe dans la catégorie des pires films que j'ai vus, je crois que ça m'ennuie à peu près autant que Pécas.

Par ailleurs, Visconti est d'un esthétisme qui a tendance à me faire rigoler (la Venise de carton dans Senso, c'est quand même grandiose !). Mais c'est déjà pas mal, d'être hilare.

Pour en revenir à Senso, je trouve que ce n'est pas la moyenne haute des grands mélodrames cinématographiques, du strict point de vue de mon ressenti personnel (puisque précisément sur le plan technique, même ce qui est réussi me fait rire).

Même le début, qui a tout pour séduire l'amateur d'opéra avec son écho entre le Cammarano et l'intrigue elle-même, a quelque chose d'une virtuose explication de texte qui m'impressionne et m'amuse, mais ne m'émeut pas réellement.

Citation :

(ce film est d'ailleurs particulièrement recommandé à un certain Cololi, ainsi que Senso avec Bruckner )

Mais le mouvement lent de Septième est superbe, et on ne peut pas nier que Visconti ait une conscience particulièrement aiguë de la musique dans ses films (on peut même imaginer qu'en fait sa Traviata était pas trop nulle, même si j'en doute fort). Simplement, ça ne me suffit pas pour le porter au pinacle.

DavidLeMarrec a écrit:

Guillaume a écrit:

Pourquoi, tu n'aimes pas Ludwig ?

Je le classe dans la catégorie des pires films que j'ai vus, je crois que ça m'ennuie à peu près autant que Pécas.

Cela fait deux mois que je l'ai sur mon ordinateur, je n'y ai toujours pas touché. Et puis on m'en a dit tellement de bien qu'à présent j'ai peur d'être déçue.

Autrement le dernier film que j'ai vu c'était Rocco et ses frères de Visconti.

Ludwig, c'est un des rares films que j'ai arrêtés en cours de route sans avoir aucun regret.

Guillaume a écrit:

Senso de Visconti qui est superbe tant d'un point de vue plastique que musical, avec la 7e de Bruckner en fond (il va falloir que je la réecoute) et le Trouvère de Verdi aussi (qui sont les chanteurs ?). Il y a beaucoup de contemplation et de mélo, mais c'est magnifique.

La 7° est la meilleure de Bruckner, et p être la plus belle symphonie de tous les temps

Citation :

Je le classe dans la catégorie des pires films que j'ai vus, je crois que ça m'ennuie à peu près autant que Pécas.

Par ailleurs, Visconti est d'un esthétisme qui a tendance à me faire rigoler (la Venise de carton dans Senso, c'est quand même grandiose !). Mais c'est déjà pas mal, d'être hilare.

Pour en revenir à Senso, je trouve que ce n'est pas la moyenne haute des grands mélodrames cinématographiques, du strict point de vue de mon ressenti personnel (puisque précisément sur le plan technique, même ce qui est réussi me fait rire).

Même le début, qui a tout pour séduire l'amateur d'opéra avec son écho entre le Cammarano et l'intrigue elle-même, a quelque chose d'une virtuose explication de texte qui m'impressionne et m'amuse, mais ne m'émeut pas réellement.

Visconti, Nilsson, Karl Richter, MMC, Rysanek ... ça nous laisse suffisamment de sujets pour nous disputer.

Après, je peux comprendre qu'on aime pas la contemplation permanente de Visconti, moi je trouve ça sublime, magnétisant. Et je crois que j'adore les films esthétisants. Par ailleurs, au cinéma, le sujet est important pour moi : un film sur le rap, même si c'est un chef d'oeuvre de réalisation...euh...

Citation :

La 7° est la meilleure de Bruckner, et p être la plus belle symphonie de tous les temps

Je suis en train de l'écouter, version Böhm DG.

J'ai revu La boulangère de Monceau, de Rohmer; toujours ausis délicieusement désuet

Guillaume a écrit:

Après, je peux comprendre qu'on aime pas la contemplation permanente de Visconti, moi je trouve ça sublime, magnétisant.

C'est vrai qu'il y a de très beaux plans, en particulier lorsque les personnages se retournent (Livia essayant de dissuader Franz de rester dans sa propriété, Franz expliquant sa nature en tournant le dos à l'amante).

Le problème vient juste que lorsque les prises en plein air ressemblent à du carton (il est vrai que la technicolor n'y est pas étrangère...), c'est justement un peu trop apprêté.

Citation :

Par ailleurs, au cinéma, le sujet est important pour moi : un film sur le rap, même si c'est un chef d'oeuvre de réalisation...euh...

Mais la nouvelle de Camillo Boito est magnifique... Déjà, la langue, légèrement sinueuse, toujours dans un balancement doux, un raffinement sans ostentation du vocabulaire (c'est aussi la comtesse qui raconte).

Je trouve la nouvelle bien meilleure, parce que les motivations y sont plus intelligibles, même s'il n'y a pas de dimension politique, même si les personnages sont bien moins attachants (les deux amants sont terriblement cyniques, et la nouvelle porte à merveille son titre - è sol legge il senso a te !). Cela dit, attachants jusqu'à un certain point (parce que serpillière ne se dit pas Serpieri en italien)...

C'est en tout cas percutant et un peu comme du Mérimée, et stylistiquement, je crois que c'est ce que j'ai lu de plus beau en italien. Il y a une traduction française de Jacques Parsi chez Actes Sud qui en rend bien l'esprit.

La seule déception que tu peux avoir, c'est que la nouvelle ne répond pas à la question du devenir de la Serpieri de Visconti après l'exécution, parce qu'elle ne réagit pas du tout pareil à la trahison de Franz.

Ca tient en quarante pages, et ça se trouve au moins en italien en ligne, et dans n'importe quelle bibliothèque (recueil des Storie vane), donc nulle raison de se priver.

Bonjour, sur Senso, je pense que les prises de vue ont bien été prises à Venise et à Vérone, mais effectivement je soupçonne le décorateur d'en avoir fait un peu trop pour souligner le misérabilisme de Venise au milieu du 19ième siècle.
La scène où Livia Serpieri trouve l'officier mort, par exemple; j'ai la conviction que c'est une ruelle de Venise, par contre la dégradation des murs est artificielle. Sur le puits également, si c'était en carton pâte, je ne pense pas que que Frantz Mahler s'appuie sur du carton, ça tiendrait pas. Les scènes les plus artificielles, pour moi, c'est les scènes de bataille...mais qui sont pas mal quand même pour l'époque.
C'est un témoignage de la Fenice avant l'incendie.

Pour la fin Visconti a dû en faire une imposée par la production "J'ai du couper, On a brulé le négatif. On a dépensé encore des millions pour faire la mort de Franz.......J'ai taché de faire le moins mal possible, mais pour moi ce n'est pas la fin de Senso; la vrai fin, c'était un soldat, un petit paysan Autrichien qui pleure parce qu'il est ivre, il pleure parce qu'il est un homme, il crie "Vive l'Autriche! "le jour d'une victoire qui ne sert à rien, parce que l'Autriche sera bientôt détruite, comme l'a dit Frantz dans sa chambre. Ce cri vive l'Autriche et les larmes du petit soldat prenait une importance énorme. Bref le film devait s'appelait Cuzztosa et finir par "Vive l'Autriche",ça c'était Senso."

Kubrick ne voulait plus faire des adaptations, parce c'est toujours à côté du sens réel. Deux pensées et deux ensembles de circonstances ne peuvent pas se superposer...



Mais ça c'est du cinéma.

Reregardé The Game de David Fincher, de 1997, intéressant de le revoir après The Social Network. C'est beaucoup moins réussi mais on peut maintenant voir le film sous un éclairage encore plus noir, il y a une unité dans cette succession de films. Fincher met sa technique phénoménale au service d'une histoire en apparence plus simple, un thriller avec les ingrédients classiques du genre, mais il y a la patte Fincher, et dans le classique il y a plein de petits accrocs, et son goût sans faute pour les héros antipathiques.

Il faudra que je revoir Panic Room dans la foulée, avec la fameuse scène inutile du mouvement de caméra qui passe par l'anse de la cafetière, son plus mauvais film sans doute. Mais ça reste du Fincher.

Samedi, j'ai vu "À la recherche du bonheur", film américain type.
Dimanche, j'ai vu "Mariages", film français type.

J'ai presque plus envie de voir de film d'ici la fin de l'année .

d.grammophone a écrit:

Bonjour, sur Senso, je pense que les prises de vue ont bien été prises à Venise et à Vérone, mais effectivement je soupçonne le décorateur d'en avoir fait un peu trop pour souligner le misérabilisme de Venise au milieu du 19ième siècle.
La scène où Livia Serpieri trouve l'officier mort, par exemple; j'ai la conviction que c'est une ruelle de Venise, par contre la dégradation des murs est artificielle.

Pour la scène qui précède (où on entend pour la première fois Bruckner), où Mahler la suit sur les ponts, j'ai eu le doute, mais pour la ruelle, il m'a paru clair qu'on était en studio (surtout le recoin en carton où ils se dérobent au regard de l'escorte niaise...).

Citation :

Sur le puits également, si c'était en carton pâte, je ne pense pas que que Frantz Mahler s'appuie sur du carton, ça tiendrait pas.

Pas forcément du carton... mais on se demande si c'est de la pierre ou du liège... Peu importe de toute façon : il y a des décors qui ont l'air vrais et qui ne font pas se poser la question... là même la scène à l'Arsenale, de jour (où il n'y a pas ambiguïté sur le décor naturel), ça fait faux !

Citation :

Les scènes les plus artificielles, pour moi, c'est les scènes de bataille...

Mais on ne voit pas la bataille, précisément. Enfin, des bouts ici et là.

Citation :

J'ai taché de faire le moins mal possible, mais pour moi ce n'est pas la fin de Senso; la vrai fin, c'était un soldat, un petit paysan Autrichien qui pleure parce qu'il est ivre, il pleure parce qu'il est un homme, il crie "Vive l'Autriche! "le jour d'une victoire qui ne sert à rien, parce que l'Autriche sera bientôt détruite, comme l'a dit Frantz dans sa chambre. Ce cri vive l'Autriche et les larmes du petit soldat prenait une importance énorme. Bref le film devait s'appelait Cuzztosa et finir par "Vive l'Autriche",ça c'était Senso."

... et rien de tout cela n'était dans la nouvelle ! Toute la dimension politique (assez passionnante d'ailleurs, moi j'attendais un épilogue avec l'infamie publique sur Serpieri, le mépris de Roberto...) est totalement inventée par les (nombreux) scénaristes de Visconti.

Citation :

Kubrick ne voulait plus faire des adaptations, parce c'est toujours à côté du sens réel. Deux pensées et deux ensembles de circonstances ne peuvent pas se superposer...

Mais le contrat de départ (et heureusement !) est que le film ne sera pas la même chose. Il y a même un certain nombre de cas où on a fait un chef-d'oeuvre absolu d'un livre assez moyen...

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Sur le puits également, si c'était en carton pâte, je ne pense pas que que Frantz Mahler s'appuie sur du carton, ça tiendrait pas.

Pas forcément du carton... mais on se demande si c'est de la pierre ou du liège... Peu importe de toute façon : il y a des décors qui ont l'air vrais et qui ne font pas se poser la question... là même la scène à l'Arsenale, de jour (où il n'y a pas ambiguïté sur le décor naturel), ça fait faux !

Je te déconseille le "Perceval" de Rohmer, alors !

Hein ? a écrit:

Je te déconseille le "Perceval" de Rohmer, alors !

Mais non, j'ai beaucoup de sympathie pour le cinéma amateur.

Mais, sérieusement... tu as donc déjà conseillé ce film à quelqu'un ?

Bien sûr ! Je sélectionne mes amis en fonction de leur avis sur ce film !

C'est vrai que s'ils te disent qu'ils ont adoré... c'est qu'ils t'ont menti et ont fait semblant de le regarder. Pas des gens à qui on peut faire confiance.

C'est un concept intéressant. Ca tombe bien, je dois avoir Einstein on the Beach quelque part.

Je fais pire: On le regarde ensemble !!!

Pour "Einstein...", je suis pas salaud, une version condensée de 3 heures suffit !

d.grammophone a écrit:

Kubrick ne voulait plus faire des adaptations, parce c'est toujours à côté du sens réel. Deux pensées et deux ensembles de circonstances ne peuvent pas se superposer...

Euh, à quel moment ? Parce que quand même à partir de Lolita il n'a tourné QUE des adaptations.

avec la pratique de ce fil, je me demandais s'il ne serait pas judicieux de créer un fil spécial intitulé " pour radoter autour de Luchino Visconti et de Stanley Kubrick jusqu'à ce que mort s'ensuive" et un autre fil pour parler de cinéma ?

Guillaume a écrit:

Citation :

Je le classe dans la catégorie des pires films que j'ai vus, je crois que ça m'ennuie à peu près autant que Pécas.

Par ailleurs, Visconti est d'un esthétisme qui a tendance à me faire rigoler (la Venise de carton dans Senso, c'est quand même grandiose !). Mais c'est déjà pas mal, d'être hilare.

Visconti, Nilsson, Karl Richter, MMC, Rysanek ... ça nous laisse suffisamment de sujets pour nous disputer.

Après, je peux comprendre qu'on aime pas la contemplation permanente de Visconti, moi je trouve ça sublime, magnétisant. Et je crois que j'adore les films esthétisants. Par ailleurs, au cinéma, le sujet est important pour moi : un film sur le rap, même si c'est un chef d'oeuvre de réalisation...euh...

Même avis que Guillaume, pour le coup, j'adore, même si ce sont les Damnés, Venise et le Guépard qui sont les plus beaux à mes yeux. Mais je comprends aussi David, si on n'aime pas ce genre, on a juste l'impression de regarder un spectacle de Zeffirelli filmé en flou.

J'aime beaucoup ta formule, mais elle ne correspond pas vraiment à ce que je ressens. Il y a en particulier deux aspects :
- les dialogues sont une part capitale pour moi de la qualité d'un film (et quand je dois attendre deux heures pour entendre un mot, je me sens comme le glotto dans la Troisième de Mahler) ;
- la disproportion esthétique (la "prétention" si l'on veut) par rapport au résultat fait que je ne trouve vraiment pas ça touchant.

Enfin, tout simplement, je trouve ça moche (les couleurs, même si ce n'est pas exclusivement la faute de Visconti).


Mais enfin, pour nuancer tout ça, même si je trouve ça moche, Senso et Mort à Venise doivent être parmi les très rares films en couleur (quand je dis très rares, c'est moins que je n'ai de doigts sur une main ) que j'aie trouvés d'une réelle force esthétique.

Et Barry Lyndon aussi, non ? (qui est aussi beau que du Visconti) Et dans cette catégorie, je pense aussi à Lawrence d'Arabie, avec le désert.


Mais si tu préfères le noir et blanc...

Morloch a écrit:

avec la pratique de ce fil, je me demandais s'il ne serait pas judicieux de créer un fil spécial intitulé " pour radoter autour de Luchino Visconti et de Stanley Kubrick jusqu'à ce que mort s'ensuive" et un autre fil pour parler de cinéma ?

Oui, un film pour parler de vrai cinéma, et un autre pour parler de divertissements en vidéo récemment sortis.

[/provoc off]

oui, mais ton message ne colle pas, il y a une allusion à un film de David Lean dedans. Tu dévies beaucoup trop.

LE CONCERT> Je viens de regarder ce film pour la troisième fois : il n'y a pas à dire, j'adore ! Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais ça change tellement des blockbusters hollywoodiens ! Quant à l'histoire-même, elle est à la fois simple, drôle, et touchante sans verser dans la mièvrerie. Et puis, la scène finale, avec le concerto pour violon de Tchaikovsky est magnifique...

La journée de la jupe ... Adjani et Podalydes sont vraiment excellents. Un super film, ça secoue mine de rien !

Même la pluie : Super film... le mélange entre histoire du tournage (arrivée de Christophe Colomb), manifestations pour l'eau de nos jours et l'histoire de Christophe Colomb en elle même. Très bien filmé, bien joué, pas manichéen pour un sous... Vraiment un très beau film!

Hidraot a écrit:

La journée de la jupe ... Adjani et Podalydes sont vraiment excellents. Un super film, ça secoue mine de rien !

J'avais vu le film sur Arte. Adjani est géniale effectivement ainsi que les jeunes acteurs. En revanche, Podalydes était très décevant et le moins intéressant de l'ensemble des acteurs.

aurele a écrit:

Hidraot a écrit:

La journée de la jupe ... Adjani et Podalydes sont vraiment excellents. Un super film, ça secoue mine de rien !

J'avais vu le film sur Arte. Adjani est géniale effectivement ainsi que les jeunes acteurs. En revanche, Podalydes était très décevant et le moins intéressant de l'ensemble des acteurs.

Adjani était vraiment superbe - mais c'est surtout le propos du film qui est remarquable : il avait été diffusé sur Arte, et par les temps qui courent, une petite rediffusion ne serait pas un luxe superflu...

Montfort

Elvira a écrit:

LE CONCERT> Je viens de regarder ce film pour la troisième fois : il n'y a pas à dire, j'adore ! Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais ça change tellement des blockbusters hollywoodiens ! Quant à l'histoire-même, elle est à la fois simple, drôle, et touchante sans verser dans la mièvrerie. Et puis, la scène finale, avec le concerto pour violon de Tchaikovsky est magnifique...

C'est quand même farci de clichés lourdauds, et niveau mièvrerie cette dernière scène en tient tout de même une couche... Bref, j'avais pas du tout accroché.


Sinon, il y a peu de temps :

Phénomènes (The Happening)
Grosse daube.

La Chance de ma vie :
Une comédie rondement menée, bien jouée, avec pas mal d'idées... chouette (sans pour autant rester dans les mémoires...)

Wolferl a écrit:

Elvira a écrit:

LE CONCERT> Je viens de regarder ce film pour la troisième fois : il n'y a pas à dire, j'adore ! Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais ça change tellement des blockbusters hollywoodiens ! Quant à l'histoire-même, elle est à la fois simple, drôle, et touchante sans verser dans la mièvrerie. Et puis, la scène finale, avec le concerto pour violon de Tchaikovsky est magnifique...

C'est quand même farci de clichés lourdauds, et niveau mièvrerie cette dernière scène en tient tout de même une couche... Bref, j'avais pas du tout accroché.

Oui ! Une niaiserie sans nom ce film.

Elvira a écrit:

Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais ça change tellement des blockbusters hollywoodiens !

je me suis fait la même remarque quand j'ai regardé le film des vacances de mon oncle Jean-Pierre et de ma tata Jacqueline.

En même temps, blockbuster n'est pas une insulte.

Non, mais c'est souvent synonyme d'un certain... style. Rien qu'à l'affiche, au nom des acteurs et éventuellement du réalisateur, on peut deviner tout le scénario. Du coup on sait rapidement si on risque d'aimer ou pas.

KID A a écrit:

Wolferl a écrit:

Elvira a écrit:

LE CONCERT> Je viens de regarder ce film pour la troisième fois : il n'y a pas à dire, j'adore ! Ce n'est peut-être pas le film du siècle, mais ça change tellement des blockbusters hollywoodiens ! Quant à l'histoire-même, elle est à la fois simple, drôle, et touchante sans verser dans la mièvrerie. Et puis, la scène finale, avec le concerto pour violon de Tchaikovsky est magnifique...

C'est quand même farci de clichés lourdauds, et niveau mièvrerie cette dernière scène en tient tout de même une couche... Bref, j'avais pas du tout accroché.

Oui ! Une niaiserie sans nom ce film.

Bon, ben, comme on dit, tous les goûts sont dans la nature...

C'est amusant, je me demande vu le profil de ceux qui ont réagi, si ça ne tient pas à une appréhension différente de l'objet "pratique musicale". Je ne m'avancerai pas plus, vu que je n'ai (bien sûr) pas vu ce jeune film.

C'est dommage parce que ça m'intéresse.

Moi je crois que la divergence se joue au moment du Concerto de Tchaïkovsky. Wolferl aurait été ému si ça avait du Schnittke, et KID A du Schumann.

Ce n'est pas très compliqué : Wolferl et KID A sont plus concrètement impliqués dans la pratique musicale que toi, je crois, donc ils ont peut-être un regard moins "mystique" sur la magie du concert.

Simple hypothèse, puisque je n'ai pas vu le film et que vu sa date de parution il y a statistiquement peu de probabilités pour qu'il me plaise.

C'est sans doute vrai, David, mais finalement ce que peut être la réalité des musiciens prend très peu de place dans le film. Oui, il y a des incohérences, des naïvetés qui peuvent faire sourire ou agacer les musiciens (et même les mélomanes un peu avertis) mais ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé.

Je confirme. Ce film a été une grosse déception. La scène finale étant le summum. Pas crédible pour un sou (tous les gens qui pestent au début et qui, par magie, à la fin lancent tous des fleurs qu'ils ont sans doute achetées par téléportation depuis leur siège)

@ Wolferl :
C'est bien parce que je n'ai aucun élément pour en juger que je ne voulais pas en dire plus long, c'est de la pure spéculation.

Jorge a écrit:

Je confirme. Ce film a été une grosse déception. La scène finale étant le summum. Pas crédible pour un sou (tous les gens qui pestent au début et qui, par magie, à la fin lancent tous des fleurs qu'ils ont sans doute achetées par téléportation depuis leur siège)

+1000
C'est vrai que "question niaiseries" ce film y va crescendo…

Je suis amatrice de niaiseries, et puis voilà.

Le Concert a un côté décousu d'abord très réjouissant, mais à la fin, ça vire franchement à la vulgarité.

J'ai vu "Le Fleuve" de Jean Renoir, son premier film en couleur, c'est une splendeur!

Shining, pour la première fois intégralement. J'avoue que ça me laisse plutôt circonspect. Je suis à la fois admiratif de la performance de Nicholson et un peu agacé par son flot de mimiques qui vire à la manie parfois (même si j'imagine bien que tout ça est bien désiré).

Amistad de Spielberg, vu sur une chaîné du câble.

Ce film, sorti en 1997, traite maladroitement d'un sujet majeur : l'esclavage aux Etats Unis au début du XIXème siècle.

Comme pratiquement toujours chez Spielberg, l'image est magnifique, la reconstitution historique impeccable, le casting impressionnant.
Mais le cinéaste se perd dans une relation interminable (150 minutes !) des procès aux termes desquels la justice U S reconnaîtra, avec énormément de réticence, que ce groupe de noirs de Sierra Léone n'est pas une cargaison marchande à restituer à un armateur, mais des personnes titulaires de droits qui doivent etre libérées.
Il y a néanmoins une séquence qui mériterait de rester dans les annales, et pourrait etre diffusée dans les écoles comme illustration de ce qu'était "le commerce du bois d'ébène" : c'est la relation de la traversée de l'Atlantique sur le vaisseau négrier, avec la scène, terrifiante, pendant laquelle le capitaine du navire réalisant qu'il n'a pas assez de vivres à bord, noie une partie de ses passagers !!

Montfort

KID A a écrit:

Shining, pour la première fois intégralement. J'avoue que ça me laisse plutôt circonspect. Je suis à la fois admiratif de la performance de Nicholson et un peu agacé par son flot de mimiques qui vire à la manie parfois (même si j'imagine bien que tout ça est bien désiré).

Les mimiques de Nicholson c'est ce qu'il y avait de mieux dans ce film.

KID A a écrit:

Shining, pour la première fois intégralement. J'avoue que ça me laisse plutôt circonspect. Je suis à la fois admiratif de la performance de Nicholson et un peu agacé par son flot de mimiques qui vire à la manie parfois (même si j'imagine bien que tout ça est bien désiré).

Qui vire à la folie tu veux dire, c'est tout le génie de jeu que d'étirer sa folie vers son paroxysme simplement par sa gestuelle (à laquelle s'ajoute bien sûr l'incohérence renforcée de ses propos).
C'est pour nous la perception d'un homme qui ne contrôle plus ses pulsions, celles-ci transitent par des tics corporels de plus en plus affirmés.