Playlist (32)

Guillaume a écrit:

C'est un peu germanique, mais bon, je ne recherche pas prioritairement l'italianità ( Segalini).

Certes, mais là, c'est vraiment empesé... je ne demande pas l'accent parfait, juste une accentuation à peu près naturelle.

Ophanin a écrit:

Takemitsu - Gémeaux
Du et du

Ah oui, c'est spécial. Ca ne vaut pas Coral Island dans le genre extrême, cependant.

Ophanin a écrit:

Takemitsu - A bird came down (alto et piano)
Les atmosphère ont quelque chose de Dutilleux.

Oui, ces pièces de chambre ont des parentés étonnantes avec, selon les cas, Messiaen ou Dutilleux.

Guillaume a écrit:

Le livret est déja culte pour moi, la musique pas encore mais j'espère bientôt.

Guillaume a écrit:

En ce moment, en conclusion de 2010, le duo final d'Ariadne avec Maria Reining et Max Lorenz.

Guillaume a écrit:

Non en fait je ne résiste pas à l'idée de mettre le final de Friedenstag, à partir de la marche militaire.

Ophanin a écrit:

Takemitsu - Green

On dirait quand même beaucoup du Messiaen. C'est magnifique de poésie.

Tiens, ce n'est pas à Messiaen que je pense, là... C'est plus "international" et en même plus personnel, j'ai l'impression.

Ophanin a écrit:

Toru Takemitsu - Spirit Garden
Superbe. Une de ses dernières oeuvres. Je note peu d'évolution dans son écriture orchestrale. (c'est très beau quand même)

Il y a quand même des choses très différentes, comme un Dutilleux très sucré (Spectral Canticle), et à l'opposé de l'atonalisme très affirmé (Coral Island), et avec toutes sortes d'intermédiaires (Rain Coming en version orchestrale, par exemple... c'est si différent des deux autres !).

Ophanin a écrit:

Feldman - palais de mari

Décidément, que des choses joyeuses.

Tu trouves Takemitsu et Feldman tristes ? Festif, sans doute pas, mais c'est une grande douceur pas du tout désespérée (je perçois beaucoup de choses positives dans la musique de Takmitsu... peut-être pour cela qu'elle est aussi antidramatique !).

Guillaume a écrit:

Thomas : Hamlet
actes I et II
De Billy

Ces actes I et II tout en fêtes (un air à boire par acte, deux choeurs d'hommage au couple royal, et même la fête en arrière plan du spectre), on pourrait les rapprocher de l'acte I des Huguenots, le drame se noue dans ces fêtes.

Oui, tout à fait, en particulier la pompe de réconciliation de l'acte I, le schéma a été hérité (puisque le début du drame est modifié par rapport à Shakespeare).

DavidLeMarrec a écrit:

Ophanin a écrit:

Feldman - palais de mari

Décidément, que des choses joyeuses.

Tu trouves Takemitsu et Feldman tristes ? Festif, sans doute pas, mais c'est une grande douceur pas du tout désespérée (je perçois beaucoup de choses positives dans la musique de Takmitsu... peut-être pour cela qu'elle est aussi antidramatique !).

Ce n'est pas spécialement triste quand on adhère à cette musique contemplative. C'est aussi plein d'espérance, évidemment. Mais si tu compares ces deux-là avec le Barbier de Séville de Rossini...

Mozart, Concerto n°24. Annie Fischer, Marc Andrae (1978).
Beethoven, Symphonie n°7. Carl Schuricht.

J'écoute la création de Déserts de Varèse par l'Orchestre national de France et Scherchen. Le public hurle "Arrêtez ! Quelle honte !", d'autres applaudissent, c'est très rigolo. La musique est un peu spéciale, il faut l'avouer… C'est un sacré document !

Ophanin a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Ophanin a écrit:

Feldman - palais de mari

Décidément, que des choses joyeuses.

Tu trouves Takemitsu et Feldman tristes ? Festif, sans doute pas, mais c'est une grande douceur pas du tout désespérée (je perçois beaucoup de choses positives dans la musique de Takmitsu... peut-être pour cela qu'elle est aussi antidramatique !).

Ce n'est pas spécialement triste quand on adhère à cette musique contemplative. C'est aussi plein d'espérance, évidemment. Mais si tu compares ces deux-là avec le Barbier de Séville de Rossini...

Oui, c'est clairement moins festif et exubérant, ce n'est pas non plus ce que j'appellerais une musique gaie, mais Takemitsu me paraît une musique très positive, et Feldman très légèrement mélancolique. Pas de quoi parler de tristesse pour moi (alors que pour Schubert, ça se justifie au niveau des affects convoqués, même si ça me paraît loin d'un sommet de noirceur).

Mariefran a écrit:

J'écoute la création de Déserts de Varèse par l'Orchestre national de France et Scherchen. Le public hurle "Arrêtez ! Quelle honte !", d'autres applaudissent, c'est très rigolo. La musique est un peu spéciale, il faut l'avouer… C'est un sacré document !

L'avantage est qu'ils crient surtout pendant les bandes, qui sont la partie la moins intéressante : on entend très bien la musique... et ça met de l'ambiance le reste du temps. J'adore.

Debussy : Pelléas
le début (toujours Abbado, j'adore cette version, hors de question de changer pour l'instant)

C'est quand même très bizarre, j'ai toujours envie de chanter "Rentrez, habitants de Paris" au début, c'est très étonnant cette ressemblance.
Meyerbeer est donc bien l'alpha et l'oméga de l'opéra français.

Guillaume a écrit:

(toujours Abbado, j'adore cette version, hors de question de changer pour l'instant)

Il y a des versions typées plus françaises, certaines qui sont plus à mon goût, mais aucune qui soit réellement meilleure, j'ai envie de dire.

[quote]C'est quand même très bizarre, j'ai toujours envie de chanter "Rentrez, habitants de Paris" au début, c'est très étonnant cette ressemblance.

Citation :

)
Tiens, j'ai eu cette discussion hier en privé avec des membres éminents de ce forum...

Même chose pour moi, c'est indissociable.

[quote]Meyerbeer est donc bien l'alpha et l'oméga de l'opéra français.

Alors que Meyerbeer n'en fait qu'un thème secondaire, Debussy ramasse les miettes de ce génie pour faire son propre chef-d'oeuvre. Si ce n'est pas la preuve que Meyerbeer est à l'origine de tout... lui-même émanant de la norme... LULLYste.

De toute façon 2011 sera meyerbeerien ou ne sera pas.

Et pour les versions, je cherche à la limite une version plutôt sucrée et chatoyante, pas quelque chose alla Desormière qui me rebute encore totalement.

Takemitsu - Rain coming - Mefano
Excellent ! Ça fourmille.

Bon, comme j'aime bien Bacquier, je vais faire un petit test de la version Baudo.

Le Trio pour l'Archiduc de Beethoven par Janigro, Badura Skoda et Jean Fournier. Cette édition (monopole) est une honte ! Ils ont tellement filtré qu'il n'y a plus aucune dynamique, le langage musical est complètement dénaturé. A fuir ! J'ai un repiquage de 33 tours 1000 fois meilleur, heureusement !!!!

Guillaume a écrit:

Bon, comme j'aime bien Bacquier, je vais faire un petit test de la version Baudo.

C'est plus sucré en effet, et très bien aussi. Ca sonne un peu trop Massenet pour moi (le duo du IV quand même presque gniangnian), mais dans cette optique, c'est magnifique.

Le barbier de Séville Pappano/Florez/DiDonato. C'est Pappano qui annonce que DiDonato s'est cassé la patte et que malgré tout elle a absolument tenu à poursuivre la série ce qui a entrainé une adaptation de la MES pour qu'elle puisse évoluer en fauteuil roulant.

Prokofiev: Concerto pour piano n°2/Gutierrez-Järvi

Mahler, symphonie n°1, Pierre Boulez, Chicago Symphony Orchestra

L'Acte I de Sigurd de Reyer, dans la version Montpellier 1993. J'aime beaucoup moins que la version 73 de Rosenthal. On entend mieux l'orchestre, c'est vrai, mais moins bien les voix. Les chanteurs articulent moins bien, tous ont l'air d'avoir une voix pâteuse, cela doit être dû à la mauvaise qualité de l'enregistrement… Je suis horriblement déçue !

Mariefran a écrit:

On entend mieux l'orchestre, c'est vrai, mais moins bien les voix.

Forcément, c'est pris sur les genoux, et les voix ne sont pas artificiellement mises en avant par la prise de son radio de l'époque. L'avantage est tout de même qu'on entend les deux, alors qu'on entendait très mal l'orchestre.

Citation :

Les chanteurs articulent moins bien, tous ont l'air d'avoir une voix pâteuse,

Merritt et Pederson oui ; Lagrange, effectivement, n'articule pas très bien ce soir-là ; mais tu ne peux certainement pas dire ça de Millot et Vernhes !

Ils ont une plus grosse part (surtout Millot qui n'est pas encore entrée) plus loin, passe le début de l'acte II au besoin.

Je ne fais que ça, attendre l'entrée de Millot… Sur la chaîne, je ne peux pas faire avance rapide… J'ai presque envie de sauter à l'acte 3…

Je compatis, surtout pour "Esprits gardiens" par Merritt.

N'empêche que c'est la plus belle version des quelques-unes que j'ai, pour moi (un brin devant Rosenthal, mais c'est vrai que c'est une affaire de goût).

Oui, c'est moins propre question diction... mais j'y trouve une plus grande vie que dans l'autre enregistrement... et puis Merritt, il fait quand même de gros efforts... j'arrive presque à tout comprendre!

La diction de Merritt n'est pas propre, mais c'est parfaitement intelligible, c'est vrai. Pareil pour Pederson d'ailleurs.

Surtout, on gagne l'orchestre, qui était à l'état d'esquisse chez Rosenthal. Et puis Millot, qui compense la perte d'Esposito.

DavidLeMarrec a écrit:

Mariefran a écrit:

Sur la chaîne, je ne peux pas faire avance rapide…

A combien, la chaîne ?

Cher, très cher

Désolée de vous contredire, mais Rosenthal, on comprend sans le livret tandis que là… Bonjour, la bouillie…

Franchement, tu as certes les chanteurs plus lointainement captés (et pas tous francophones), mais ça reste très au-dessus de ce qu'on entend dans 80% des Carmen dans le monde...

Et c'est sincère ! Je vous laisse, c'est le "je suis vainqueur !" Enfin…

Haydn: Quatuors op. 33 "Gli Scherzi" (Quatuor Therpsycordes)

Mozart : symphonies 26, 28, 35, 36 (Harnoncourt)

C'est toujours aussi frais et revigorant cette musique

Mariefran a écrit:

Et c'est sincère !

Et surtout : c'est vrai.

Rautavaara

Garden of Spaces
Concerto pour clarinette
Cantus Arcticus

Dukas, Ariane & Barbe-bleue.

*Jean-Baptiste Breval sonate pour violoncelle et piano.
Par la suite, et j'espère une bonne surprise:
*G.B.Degli Antonii - Ricercate sopra il Violoncello, op.1

frere elustaphe a écrit:

Dukas, Ariane & Barbe-bleue.

=> Bruneau, Le Rêve. Je l'avais joué, mais jamais écouté. C'est quand même bien orchestré, ça fait bien mieux passer la musique. Finalement, c'est pas mal du tout, ça pique ma curiosité tout ça.

Mozart, Concerto pour piano n°27

Backhaus / Böhm (live)


Guilels / Böhm

Grands duos d'opéras (Rossini, Donizetti, Bellini, Offenbach, Verdi, Puccini, Ponchielli) - Caballé / Verrett

Tchaïkovski, Le Lac des cygnes, suite op. 20 - Muti / Philadelphie

Wagner, La Walkyrie, acte I - Solti / King / Crespin / Frick

Schubert, Quatuor n° 14 "La jeune fille et la mort" - Quatuor Orlando

Schumann, Fantaisie op. 17 - Virsaladze

Hippolyte a écrit:

Schumann, Fantaisie op. 17 - Virsaladze

J'ai l'impression que cet enregistrement te hante en ce moment.

alexandre. a écrit:

Hippolyte a écrit:

Schumann, Fantaisie op. 17 - Virsaladze

J'ai l'impression que cet enregistrement te hante en ce moment.

Carrément. Je ne suis pas sûr d'avoir entendu une Fantaisie qui me scotche ainsi.

Une tournée Chopin/Zimerman: Ballades 3 et 4, Barcarolle, Scherzo No.2

Puisque je n'ai pas la Fantaisie par Virssaladze, je me rabats sur les Sonates…

Schubert, Sonates D.845 & D.894, Lupu

Poulenc :
- Aubade : concerto chorégraphique pour piano et 18 instruments, Queffélec
- Concert champêtre pour clavecin et orchestre, Cole
- Figure humaine
- Gloria
- Laudes de Saint Antoine de Padoue
- Concerto pour orgue
- Litanies à la Vierge noire
- Messe en sol majeur
- Salve regina
- Stabat mater
- Un soir de neige
- 4 petites prières de Saint François d'Assise

Gurlitt: Vier dramatische gesänge, Oelze
J'ai écouté ces quatre lieder un nombre incalculable de fois; ce sont peut-être même ceux que j'ai le plus écouté, en fait!

Soirée "fa mineur" avec:

Dussek: Fantaisie & Fugue op. 55 (Staier)

Schumann: Sonate op. 14 (Piemontesi)

Tchaikovski: Symphonie n° 4 (Karajan)

Percy Bysshe a écrit:

Gurlitt: Vier dramatische gesänge, Oelze
J'ai écouté ces quatre lieder un nombre incalculable de fois; ce sont peut-être même ceux que j'ai le plus écouté, en fait!

Bien d'accord, je crois que c'est le plus émouvant cycle de lieder orchestraux, pour moi.

Et est-ce que la Goya-symphony du même disque vaut également le coup?
(edit: j'ai trouvé une réponse de David dans le sujet Gurlitt)

Rachmaninov, Sonate n°1, Berezovsky (live au Louvre)
Il est vraiment fort.