Bach - Inventions BWV 772-786 et BWV 787-801

Inventions à deux parties et à trois parties (ou Sinfonia)

Après en avoir jouées quelques unes à deux altos et violon-alto, j'écoutais l'enregistrement de ces pièces pour clavier dans une version pour violon-alto-violoncelle. Celle de Janine Jansen.


Tout cela est joué avec beaucoup d'esprit. On sent le travail effectué en amont sur ces partitions : du mordant, des retards, des pizzicati, des trilles sur les tenues ou encore quelques dynamiques à propos. Bref, ça respire. Il n'y a peut être qu'un défaut, c'est l'effacement du violon dans les douzième et treizième inventions à trois partie (bwv 798 et 799), on l'entend pas toujours distinctement. C'est peut être un choix, ça fait bizarre.

Je suis tombé amoureux de la neuvième invention à trois parties Bwv 795. Le parti pris de la lenteur toute en digne componction est

Beau disque en effet ! Je l'avais acheté par curiosité mais sans rien en attendre, ça été une bonne surprise.
Ceci étant, c'est rigolo de commencer un fil inventions de Bach par...

Théo a écrit:

Ceci étant, c'est rigolo de commencer un fil inventions de Bach par...

Je suis sûr que ça marche aussi au marimba.

Sinon, avant j'écoutais Tom Koopman, dans un style bien différent.

Ca existe des inventions et sinfonias bien chantante dans le style de Marcelle Meyer... mais sans le son d'enregistrement pourrie ??

Peter Serkin peut être, ça doit être délicat...

Mais quid de Rubsam? Après tout, il est le musicien le plus important and le plus créatif de notre époque, au moins dans son Bach et Buxtehude et Pachelbel de chez Naxos.



Sinon, moi j'aime surtout le disque Leonhardt (L’interprétation est très limpide.) Et le live de Gould à Moscou en 1957.

J'ai écouté des extraits de ce Rubsam, quelle émotion ! quel esprit y souffle : c'est la première fois qu'un piano sonnent autant comme une voix humaine à mes oreille ! C'est salvateur dans ces oeuvres dont la préface écrite par Bach disait expressement qu'elle devait être joué cantabile.
Et le texte est aéré comme jamais par son rubato, on dirait qu'il traite les suites de noire de Bach comme un prelude non mesuré ! c'est a découvrir absolument, surtout pour ceux qui trouve Bach trop montone rythmiquement