Mozart - Don Giovanni

Xavier a écrit:

Wolferl a écrit:

A part le rôle titre et Popp en Zerlina, ça ne fait pas très envie.

Varady et Price tout de même...

Oui, j'allais le dire. Faut pas pousser mémé dans les orties, il y a des chanteurs de très grande classe dans cette version (que je ne connais pas).

Oui mais ce ne sont pas vraiment ce que j'appellerais des mozartiennes naturelles.

l'Elvira de Varady vaut bien celle de Vaness...

Ah ?

Wolferl a écrit:

Oui mais ce ne sont pas vraiment ce que j'appellerais des mozartiennes naturelles.

M.Price pas une mozartienne??

Oui, bon d'accord à la limite mais bon voilà...

et maintenant c'est Elvira et Sud qui vont débarquer, je savais que j'aurais dû me taire...

Edit : Ah non mais je crois que je confonds toutes les Price là, autant pour moi, oubliez, oubliez...

Peut être que notre DLM la connait ?

Wolferl a écrit:

Oui, bon d'accord à la limite mais bon voilà...

et maintenant c'est Elvira et Sud qui vont débarquer, je savais que j'aurais dû me taire...

Edit : Ah non mais je crois que je confonds toutes les Prince là, autant pour moi, oubliez, oubliez...

voilà! la bonne version de DG live c'est celle de Karajan avec Wunderlich et Wächter.
La, il y a le tout petit rôle de Kurt Moll qui doit relever la mollesse du chef, lequel sorti des fonds de tiroir de Schumann et Wagner ne présente pas d'intérêt majeur.

En passant, quelques mots sur le Don Giovanni de Marriner...
Oui, autant dirqu'ici aussi c'est la direction qui ressort principalement de l'écoute : ni romantique ni baroque, simplement très mesurée et claire... un peu trop parfois si bien qu'on a l'impression que c'est un peu trop propre, mais il y a quand même des choses magnifiques et ça reste efficace. Sauf pour le menuet du final du premier acte où j'ai trouvé que ça ne grincait pas assez, pas beaucoup de tension, mais le septuor final rattrappe sans problème la chose.
Et puis l'orchestre est très beau, très précis et avec des belles textures sans être rugueux, le violoncelle solo pendant le premier air de Zerlina est un délice.

Thomas Allen j'aime évidemment beaucoup, très noble, autoritaire et quasi paternel, le tout interprété avec beaucoup de mesure et de subtilité, c'est parfait.
Je n'ai pas trouvé le timbre d'Alaimo très beau, on ne peut pas vraiment dire que c'est du "beau chant", mais finalement ça trace bien un Leporello un peu brut.
Pour le reste de la distribution... même avec trois écoutes j'avoue n'en avoir que très peu de souvenirs. J'espère que c'est parce que je n'étais pas tout le temps très concentré, mais même en réécoutant leurs airs respectifs je ne trouve pas ça bien passionnant. Hormis peut être la Zerlina de Maclaughlin et l'Anna de Sweet qui fait un très beau récitatif Ah! del padre in periglio. C'est surtout l'Elvira de Mattila qui m'a déçu je crois, c'est très correct et même plus que ça, mais l'interprétation n'est franchement pas inoubliable...

DavidLeMarrec a écrit:

1970 - Carlo Maria Giulini II

Cette version me tente pour Janowitz en Anna, pour découvrir Ghiaurov dans le rôle titre, pour l'Elvira de Jurinac essentiellement. Peux tu détailler un peu sur la distribution? Merci.

Je crois que j'en avais parlé il y a longtemps, Jurinac a enregistré d'autres Elvira, je l'aime bien là dedans même si a date là elle doit être un peu fatiguée, j'ai aussi le souvenir d'avoir été assez déçu par Panerai en Leporello.
La direction de Giulini est toujours aussi élégante et en même temps très efficace, mais l'orchestre moins bon que dans sa première version et surtout une prise de son catastrophique, pas du tout naturelle, opaque et très réverbérée.

Wolferl a écrit:

Je crois que j'en avais parlé il y a longtemps, Jurinac a enregistré d'autres Elvira, je l'aime bien là dedans même si a date là elle doit être un peu fatiguée, j'ai aussi le souvenir d'avoir été assez déçu par Panerai en Leporello.
La direction de Giulini est toujours aussi élégante et en même temps très efficace, mais l'orchestre moins bon que dans sa première version et surtout une prise de son catastrophique, pas du tout naturelle, opaque et très réverbérée.

Il me semble que Leporello est Bruscantini et non Panerai. Tu confonds avec le live de Salbzurg de la même année dirigé par Karajan avec une distribution proche : Ghiaurov, Janowitz et Miljakovic. En outre, Panerai est Masetto dans le live de Salbzurg.

Ah oui pardon, j'avais regardé les deux distributions juste avant parce qu'il me semblait qu'il en existait une presque identique, mais je parlais bien de Bruscantini.

J'envisage pour ma part l'acquisition du Giulini 59.

Guillaume a écrit:

J'envisage pour ma part l'acquisition du Giulini 59.

Je te déconseille cette version qui ne m'a jamais emballé. La Zerlina est vraiment bof, hors de propos : Sciutti. L'Elvira de Schwarzkopf manque complètement de naturel. Wächter n'est pas du tout un Don Giovanni séducteur, il ne construit aucun personnage à mon avis. Taddei est pas mal en Leporello, j'aime assez ce qu'il fait. Alva est très quelconque en Ottavio. Sutherland est superbe en revanche en Donna Anna à tous les niveaux. Frick est un Commandeur qui se tient. Cappuccilli en Masetto est une curiosité. La direction de Giulini fait trop studio, manque de relief.

Il vaut mieux le live de Karajan en 60 avec äussi Wächter et Schwarzkopf, et Price en prime, mais surtout Karajan déchaîné... pour moi c'est la plus belle ouverture et la meilleure première scène des versions que je conaisse.

Que valent les deux versions avec DFD (Böhm et Fricsay) ? Et plus généralement, le Don Gio de DFD c'est intéressant ou pas ?

Je ne suis pas fan mais il y a des amateurs, donc si tu aimes DFD partout (même en Papageno) n'hésite pas. Après, vu les distributions et la version Fricsay que je connais, je te conseillerais cette dernière...
(Nilsson en Anna ça fait un peu peur quand même )

On peut aimer le gore.

DFD, c'est un Don Giovanni grand seigneur : élégant, arrogant, fascinant. Il n'a pas la chaleur des DG séducteurs, mais il est sans doute extrêmement proche d'une certaine crédibilité "historique" (il tient son rang, quoi). Il n'est pas non plus à caser dans la catégorie des DG méchants.

Pour moi, son incarnation chez Fricsay est l'une des plus belles qui soient.

C'est d'ailleurs une version excellemment dirigée, avec un final du II extrêmement inspiré pour tout le monde.

Deux problèmes cependant :
- les ensembles, c'est un peu n'importe quoi, les voix sont mal accordées et timbre, et semble-t-il en justesse ;
- Maria Stader en Elvira.

Cela dit, c'est une version dont on ne peut pas faire l'économie à mon avis.

Après écoute de Böhm, Salzburg, 77. Une impression mixte. Convaincu par la vision tragique de Böhm et la splendide présence des cordes et bois du Wiener. Par contre pour le plateau... Edith Mathis (Zerlina) , vu que je me moque pas mal du manque d'intensité, ci et là, et que je trouve son interprétation très touchante et sa voix est très belle . Maintenant pour le reste. Je ne sais pas qui sauver . En particulier je ne comprends pas l'enthousiasme pour l'Anna de Tomowa-Sintow, je la trouve sans contraste, elle ne me touche pas du tout et on je ne comprends rien de ce qu'elle chante, les notes sont là mais pas les mots. Passons le plateau masculin.

Malgré Böhm, le Wiener et Zerlina, il va falloir que je parte à la recherche d'une nouvelle version ...

un petit conseil pour un beau plateau avec un italien compréhensible plus sur l'émotion et sur les contrastes même si ça en met pas plein les oreilles, de belles cordes et beaux bois ne sont pas de refus . la prise de son m'importe assez peu (sauf cata complète). ah oui et si c'est pas cher, c'est encore mieux.

Tu devrais trouver ton bonheur sur musique ouverte : il y a les versions de Krips et de Furtwängler.
http://www.i12.ch/musiqueouverte/index.php/

chouette alors , merci. allons écouter la version de Krips

Une grande version assurément, sauf :
-Siepi inintéressant
-l'orchestre un peu métallique à cause de la prise de son

A part ça, c'est trés bien : Dermota, Della Casa, Danco, Güden, Berry, Corena...

Mais Siepi hormis son accent est très bien, pas d'une grande noblesse mais avec une autorité et une verve indéniables.

D'ailleurs Milnes ce n'est ce qu'il y a de plus mauvais non plus, qu'est ce qui t'a dérangé chez lui, Poisson ?

Krips, c'est bien, mais c'est parfois un peu sage, studio oblige.

Donc, pour presque le même plateau, mieux vaut Furtwängler, ou Mitropoulos comme David ne manquera pas de le conseiller.

Wolferl a écrit:

Mais Siepi hormis son accent est très bien, pas d'une grande noblesse mais avec une autorité et une verve indéniables.

Je n'aime pas trop sa voix : gouailleuse et assez grosse mais en même temps sans ampleur...le problème c'est qu'on doit le subir durant toutes les années 50...dans toutes les versions... (sauf Giulini, mais là...)

Tiens je croyais que tu n'aimais QUE les artistes des années 50 . Tu mollis Guillaume .

Et Ruggero ? Et Placido ?

Je parlais des cadavres et des artistes partis en retraite . Or me semble-t-il Domingo et Raimondi sont encore en activité

Citation :

D'ailleurs Milnes ce n'est ce qu'il y a de plus mauvais non plus, qu'est ce qui t'a dérangé chez lui, Poisson ?

Pas forcément le moins bon du plateau masculin, rythmique intéressante même, mais pour ce qui est de la présence, du timbre et peut-être aussi de sa manière d'interpréter je n'y trouve pas mon compte pour l'intensité dramatique (ni le côté inquiétant, ni le charisme d'un Don Giovanni...) du coup j'ai plus de mal à y "renter".

Guillaume a écrit:

(sauf Giulini, mais là...)

Mais là on a Wächter qui est superbe.

Guillaume a écrit:

Wolferl a écrit:

Mais Siepi hormis son accent est très bien, pas d'une grande noblesse mais avec une autorité et une verve indéniables.

Je n'aime pas trop sa voix : gouailleuse et assez grosse mais en même temps sans ampleur...le problème c'est qu'on doit le subir durant toutes les années 50...dans toutes les versions... (sauf Giulini, mais là...)

Pour le sans ampleur, je crois que tu te fais une idée. Oui, c'est un Don Giovanni pas très fin, hâbleur, gouailleur, gros buveur, presque belître par moment, mais au niveau de l'ampleur vocale, il faisait le volume d'une demi-douzaine de Callas...

poisson a écrit:

Citation :

D'ailleurs Milnes ce n'est ce qu'il y a de plus mauvais non plus, qu'est ce qui t'a dérangé chez lui, Poisson ?

Pas forcément le moins bon du plateau masculin, rythmique intéressante même, mais pour ce qui est de la présence, du timbre et peut-être aussi de sa manière d'interpréter je n'y trouve pas mon compte pour l'intensité dramatique (ni le côté inquiétant, ni le charisme d'un Don Giovanni...) du coup j'ai plus de mal à y "renter".

Je te rassure, c'est aussi mon sentiment : Milnes est trop dans son médium, ça manque de tension, et puis psychologiquement c'est un peu le désert.

Wolferl a écrit:

Guillaume a écrit:

(sauf Giulini, mais là...)

Mais là on a Wächter qui est superbe.

Un petit peu trop "excité" quand-même (notamment dans les récitatifs )

Dub-Manu a écrit:

Wolferl a écrit:

Guillaume a écrit:

(sauf Giulini, mais là...)

Mais là on a Wächter qui est superbe.

Un petit peu trop "excité" quand-même (notamment dans les récitatifs )

C'est justement un choix original : un DG de mauvaise humeur. Ca fonctionne vraiment bien, c'est un vrai caractériel.

C'est d'ailleurs le seul truc à sauver (avec la composition de Schwarzkopf et les glossolalies - ou le gazouillage, comme on veut, de Sutherland).

J'apprécie tout particulièrement un enregistrement que l'on pourrait qualifier d'à part:
- le chant est en allemand
- les récitatifs sont accompagnés au piano
- la prise de son n'est pas optimale.

Il s'agit, en fait, de l'enregistrement d'une des représentations données pour la réouverture de l'Opéra de Vienne le 6 novembre 1955.

- A la baguette: Karl Bohm qui donne une lecture pleine de souffle, de passion et de violence: la scène finale est d'une noirceur incroyable.

- Le plateau est assez remarquable: Georges London est Don Giovanni, Ludwig Weber le Commandeur, Lisa della Casa Donna Anna, Anton Dermota Don Ottavio; Sena Jurinac Dona Elvira, Leporello Erich Kunz, Walter Berry reste abonné au rôle de Masetto et Irmgard Seefried est la plus précieuse des Zerlina...

C'est sans doute peu recommandable pour une première écoute (pour cela il y a l'incontournable Mitropolous)... mais l'interprétation est impressionnante.

Bienvenue S.D. !

Pour ma part, je trouve cette version assez pénible, à tout point de vue, pour de l'allemand je préfère la version vidéo de Fricsay.

Pour les amateurs, feues les Editions Könemann ont édité Don Giovanni pour par cher en bilingue allemand, ça permet de s'amuser, d'autant que la traduction n'est pas mauvaise (je veux dire qu'elle tient bien debout, ce n'est pas aussi respectueux que du Wilder !) et prosodiquement pertinente.

Bienvenue S.D. En ce qui concerne Don Giovanni je n'ai entendu qu'un ou deux extraits en allemand. Ca surprend mais je préfère quand même quand c'est chanté en Italien

Hello les gens !
Alors, je dois être bête, mais je cherche CE coffret:
http://www.membran.net/en/Editions_Label/Box-Sets/W_A._Mozart_-_Opern_3016.html
Seulement je ne le trouve nulle part: le site de membran ne permet apparemment pas de l'acheter. Rien sur amazon ou fnac...
Le faire commander par un disquaire ?
Vous en pensez quoi ?

si, ça se trouve, regarde le lien ci-dessous.

http://www.jpc.de/jpcng/SESSIONID/59c5106bb98a17a779638d710290499d/classic/detail/-/art/Wolfgang-Amadeus-Mozart-4-Mozart-Opern-Documents-Wallet-Box/hnum/2760610

Bon, il va vraiment falloir que j'apprenne à chercher correctement moi !
Merci mille fois !!!

Bonjour,

Je continue ma quête impossible du Don Giovanni qui me conviendrait parfaitement...


Cette version Böhm 1954 (sur MusicMe), se rapproche de mon idéal.
London, Grümmer, Kunz, Jurinac, Weber, Loose, Simoneau.
J'en ai écouté pas mal, et son seul défaut serait les passages tronqués (au maximum 5 à 7 minutes).

Mais, je sollicite l'avis des membres qui s'y connaissent en vieilleries : quel Don Giovanni sans Siepi des années 50, avec une distribution parfaite, un orchestre sublime me conseillerait vous ? (si ça existe)

Ca me paraît franchement, en termes d'équilibre, de luxe et d'engagement, à peu près idéal.

Guillaume a écrit:

Mais, je sollicite l'avis des membres qui s'y connaissent en vieilleries : quel Don Giovanni sans Siepi des années 50, avec une distribution parfaite, un orchestre sublime me conseillerait vous ? (si ça existe)

Fricsay / DFD. Mais c'est moins équilibré que cette version-là. (La version allemande est encore meilleure.)

C'est cependant difficilement trouvable en disque, mébon, sur marketplace... Reste le problème des coupures...

J'ai téléchargé sur MusiqueOuverte la version allemande.

Et Fricsay/DFD, c'est noté, mais j'avoue que les ensembles me font un peu peur (j'ai écouté la fin du Ier acte, eh ben)

Ce qui est bizarre, dans ces années 50 mozartiennes, c'est qu'on retrouve à l'affiche de 80% des Don Giovanni Siepi ! Et franchement, je préfère mille fois London, ou même DFD à cette voix sans grande nobless, sans panache.

Sinon, peut être que tu trouverais ton compte dans celui de Rosbaud à Aix en 56, Giulini pourrait aussi répondre à tes attentes mais il me semble que tu n'aimes pas, pour d'obscures raisons...

Un tout petit peu plus tard il y a Klemperer, ce n'est pas du meilleur goût mais à mon avis ça pourrait te plaire : un bon gros Don Giovanni, des tempi pas trop rapides et un orchestre qu'on ne peut surtout pas rater.

[Wolferl, tu me fais peur.]

Citation :

J'ai téléchargé sur MusiqueOuverte la version allemande.

Je parlais de Fricsay en allemand (Deutsche Oper 1961), pas de la réouverture viennoise.

Citation :

Et Fricsay/DFD, c'est noté, mais j'avoue que les ensembles me font un peu peur (j'ai écouté la fin du Ier acte, eh ben)

Je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt, les ensembles sont horribles (et mal captés). Et puis il y a Stader.

Citation :

Ce qui est bizarre, dans ces années 50 mozartiennes, c'est qu'on retrouve à l'affiche de 80% des Don Giovanni Siepi ! Et franchement, je préfère mille fois London, ou même DFD à cette voix sans grande nobless, sans panache.

Sans noblesse, certes, mais tout de même, le panache, un petit peu. Mais je suis d'accord, Siepi dans les années 50, c'est pépère.

Citation :

Je parlais de Fricsay en allemand (Deutsche Oper 1961), pas de la réouverture viennoise.

Ah oui, j'ai aperçu cette version sur operaclass. Mais ça a l'air difficilement trouvable, encore une fois...



En fait, je me rends compte que je suis exigeant surtout sur le rôle titre : j'ai commencé par Raimondi qui reste mon idéal, mais London est superbe, Allen est pas mal aussi, DFD aussi mais Siepi est vraiment un des moins bons Don Giovanni.

Si tu aimes la grande noblesse de London, il y a aussi le live de Keilberth avec plein de wagnériens !
je vais peut être trop loin là...

Wolferl a écrit:

mais il me semble que tu n'aimes pas, pour d'obscures raisons...

Cette obscure raison porte un nom...Joan Sutherland...

Wolferl a écrit:

Si tu aimes la grande noblesse de London, il y a aussi le live de Keilberth avec plein de wagnériens !
je vais peut être trop loin là...

En effet, London, Gedda, Jurinac, Frick...c'est trés alléchant. Où peut on le trouver ?