Mozart - Don Giovanni

DavidLeMarrec a écrit:

Abbado, c'est un peu baroqueux comme vision, je te préviens - c'est avec le Chamber Orchestra of Europe.

Guillaume a écrit:

Je ne suis pas d'accord. C'est lent, mais il y a un vrai travail orchestral, une vraie cohésion dramatique...

Cohésion poétique, tu veux dire. Je n'ai pas dit que ce n'était pas superbe, je dis juste qu'au bout d'une demi-heure de suspension, on fatigue si on veut tout écouter à la suite.

Le cast est exceptionnel, donc on ne fatigue pas. (et puis moi personnellement, je trouve plus fatiguant une demi-heure de baroqueux style Jacobs/Minkowski qu'une demi-heure de Furt, mébon)

Marriner, c'est super, équipe soudée, vrai drame. C'est son Mozart le plus réussi toutes catégories confondues, à mon avis.

http://www.operaclass.com/catalogo/disco.asp?idDisco=896&idCat=oc&idioma=fr

Ca a l'air pas trop mal niveau casting, avec Allen que j'aime bien, Araiza et Mattila.

Je partage tout à fait l'opinion de Guillaume sur les baroqueux.
Cependant Harnoncourt ne doit pas étre si mal que ça!
Quand à Marriner il faudra que ej m'y penche dessus méme si je pense buté sur sa Donna Anna!

Allen surpasse DFD à mon humble avis - c'est dire. Quant à Mattila, c'est la poésie incarnée ; son air supplémentaire de l'acte II est absolument inoubliable, il n'y a que Mimi pour faire mieux.

DFD je le préfère chez Fricsay que chez Bohm

C'est sur qu'on ne peut pas faire pire que Delunsch !

ojoj a écrit:

Je partage tout à fait l'opinion de Guillaume sur les baroqueux.
Cependant Harnoncourt ne doit pas étre si mal que ça!
Quand à Marriner il faudra que ej m'y penche dessus méme si je pense buté sur sa Donna Anna!

Ah, Sharon Sweet, c'est une verdienne, c'est sûr. Ca m'avait beaucoup dérangé, son couple avec Araiza, au début, mais en fin de compte, ça se tient bien avec l'équipe d'ensemble.

Harnoncourt est sur instruments modernes. C'est bien, mais il a fait infiniment mieux depuis.


Par ailleurs, avoir une opinion en bloc sur les instruments anciens est une erreur d'appréciation considérable : ce qui compte, c'est l'interprétation, pas le crincrin qu'il l'exécute, il me semble.

J'aime bien les instruments anciens, mais trés peu dans Mozart, surtout depuis cette infâme 41e par Minkowski.

Guillaume, tu l'as entendue dans les mauvaises séries de janvier 2006 (c'était dur), tu ne peux pas la juger là-dessus. En 2003... en 2003...

ojoj a écrit:

DFD je le préfère chez Fricsay que chez Bohm

Je parlais effectivement de Fricsay.

oui c'est sur mais les instruments anciens chez Mozart et Haydn c'est pas mon truc

On s'y fait très bien. Moi aussi je n'étais pas très client au début, et puis j'étais très sceptique sur le principe illusoire (et bien sûr mensonger) de l'authenticité, mais il y a de telles visions nouvelles qu'on ne peut pas raisonnablement s'y fermer, même si chacun à ses préférences bien sûr.

Par exemple, Marriner dans Mozart, c'est quand même extrêmement tiède, et ça me paraît objectivement, en termes d'imagination, de personnalité, de propos, inférieur à Jochum et à Jacobs.

ce n'est pas du tout ma vision.
et pourtant j'en ai entendu des baroqueux dans Mozart, mais je n'ai pas du tout était convaincu.
Ceci dit je préfère quand méme des chefs comme Harnoncourt ou Gardiner à des Jacobs ou Minkovski

Marriner inférieur à Jacobs ? Si tu parles de la chose qu'a proposé Jacobs il y a 2/3ans alors je préfère la version "tiède" de Marriner

Jacobs c'est l'anti-Furtwangler!
Autant 'un est d'une lenteur affligeante, autant l'autre est d'une rapidité à froler la crise cardiaque!

calbo a écrit:

Marriner inférieur à Jacobs ? Si tu parles de la chose qu'a proposé Jacobs il y a 2/3ans alors je préfère la version "tiède" de Marriner

C'est pénible cet acharnement sur Jacobs... On a compris que ce n'était pas ta tasse de thé.
Maintenant il y a un vrai travail et des idées tout à fait pertinentes. Ca se respecte.

Si ca t'est à ce point pénible tu n'es pas obligé de lire mes posts . Je n'aime pas Jacobs dans Mozart et alors?

calbo a écrit:

Si ca t'est à ce point pénible tu n'es pas obligé de lire mes posts . Je n'aime pas Jacobs dans Mozart et alors?

Non mais c'est du même genre que Guillaume avec Böhm...On a compris...

Sauf que moi je n'écoute pas que des vieilles cires. Et quand je dis ce que je pense de Jacobs dans Mozart c'est que j'ai pris la peine de l'écouter ce qui ne me semble pas être le cas du lapin.

calbo a écrit:

Marriner inférieur à Jacobs ? Si tu parles de la chose qu'a proposé Jacobs il y a 2/3ans alors je préfère la version "tiède" de Marriner

Je ne parlais pas de Don Giovanni, que Marriner réussit superbement à mon avis, mais en règle générale de leur travail. Jacobs invente des choses (qu'on aime ou pas, c'est une autre question), il y a une vraie recherche, de vraies idées. Idem pour Jochum qui a toujours quelque chose à dire, dans un tout autre style.

Marriner, la plupart du temps, c'est une lecture très égale de la partition, avec des timbres très jolis qui ne bougent pas du début à la fin.

Dans le premier cas, on a de vrais interprètes, qui proposent quelque chose de personnel, dans le second cas, on a des techniciens de très haut niveau qui joue très proprement du répertoire. Ca n'est pas la même chose.

Je dis ça tout en ayant été fanatique de Marriner à mes débuts, justement parce que son côté lisse me donnait des repères, me rassurer. Je ne le dénigre surtout pas, je dis juste qu'il n'a pas la même longueur de vue que les grands anciens ou que les baroqueux furieux.

ojoj a écrit:

ce n'est pas du tout ma vision.
et pourtant j'en ai entendu des baroqueux dans Mozart, mais je n'ai pas du tout était convaincu.
Ceci dit je préfère quand méme des chefs comme Harnoncourt ou Gardiner à des Jacobs ou Minkovski

+1

j'écoute Abbado sur Musicme c'est assez réussit

Sur musicMe j'écoute la version de Hans Rosbaud avec de superbes solistes: Stich Randall, Danco, Moffo, Gedda, Panerai
Pour l'époque c'est écoutable

Une réedition qui s'annonce plutôt belle chez DGG (et surtout un immense espoir de voir arriver d'autres réeditions dans ce genre là, du genre, Noces de Fricsay... )



En gros :

Prey : Don Giovanni
Wunderlich : Ottavio
Mathis : Elvira (?)
Grümmer : Anna évidemment
Crass : Commandeur

Il y a aussi Hillebrecht (en Zerlina probablement) et G. Stern en Leporello

Et Sawallisch à la baguette, qu'on avait dans cette oeuvre que dans le live de 1973 (Raimondi, Price M, Varady...(Myto)). L'intêret est surtout d'avoir enfin l'Ottavio qui s'annonce superbe de Wunder, et de voir comment Prey va s'en sortir !

Affaire à suivre : sortie le 20 novembre. Ah oui, c'est en allemand.

Citation :

Sensationeller Fund in Köln „Don Giovanni“ mit Hermann Prey und Fritz Wunderlich Köln ist immer für eine Überraschung gut: An einer Stelle lässt man Weltkulturerbe in Grund und Boden versinken, an andere Stelle werden Schätze ausgegraben: Im Archiv der Kölner Oper entdeckte man unlängst sämtliche Premieren-Mitschnitte aus den ersten Jahren nach der Eröffnung des neuen Hauses am 18. Mai 1957. Und darunter befindet sich eine Aufnahme, von deren Existenz nicht einmal die beteiligten Künstler wussten: der Mitschnitt der „Don Giovanni“-Premiere vom 20. März 1960. Diese Premiere markierte in mehrfacher Hinsicht einen Neustart. In der Kölner Oper hatte gerade ein neues Führungsteam begonnen: Intendant war der Regisseur Oscar Fritz Schuh, Generalmusikdirektor der 36jährige Wolfgang Sawallisch. Der „Don Giovanni“ war ihre erste gemeinsame Premiere in Köln, und sie präsentierten in den Hauptrollen vier Debütanten: Hermann Prey (Giovanni), Fritz Wunderlich (Ottavio), Franz Crass (Komtur) und die 22jährige Edith Mathis als Zerlina. Hinzu kamen renommierte Kollegen: Elisabeth Grümmer (Anna), Hildegard Hillebrecht (Elvira) und Georg Stern (Leporello). Im Gegensatz zur Inszenierung, die damals auf Unverständnis stieß, wurde das Ensemble von Publikum und Presse gefeiert. Wie Anfang der 1960er Jahre üblich, wurde deutsch gesungen. Das mag für heutige Ohren manchmal holprig klingen, hat aber in diesem Fall einen unüberhörbaren Vorteil: Man versteht über weite Strecken jedes Wort. Wolfgang Sawallisch, damals der Shooting Star unter den deutschen Dirigenten, animiert das Gürzenich Orchester zu markantem Spiel mit viel „Drive“. Giovannis Arie „Auf denn zum Feste“ ist mit einer Dauer von 1: 15 eine der rasantesten Versionen auf CD. Die Artikulation des Orchesters klingt für damalige Zeiten sehr modern: akzentuierte Klangrede, kompromisslos bis zum „Aufschrei“ (etwa wenn Donna Anna in Don Giovanni den Mörder ihres Vaters erkennt). Die Klangqualität ist für einen hauseigenen Mitschnitt dieses Alters erstaunlich klar. Da die Neuinszenierung von Oscar Fritz Schuh viel Bühnenaktion erforderte, sind Bühnengeräusche und Balance-Verschiebungen natürlicher Teil des Gesamteindrucks; Man sitzt als Hörer quasi mitten drin im Kölner Opernhaus. Fast 50 Jahre sind seither vergangen – und für Wolfgang Sawallisch war das Wiederhören nach so langer Zeit eine freudige Überraschung: „Diese Aufführung war wirklich ein Glücksfall“, sagte der Dirigent nach dem Abhören der Bänder, „vor allem, was die Homogenität des Ensembles betrifft. Deshalb freue ich mich sehr, dass der Mitschnitt veröffentlicht wird. Er dokumentiert nicht nur eine einzigartige Besetzungskonstellation, sondern auch eine Ensemble-Qualität, die seither immer seltener geworden ist.“

Quelle : jpc

Bis bald !

Guillaume a écrit:

Une réedition qui s'annonce plutôt belle chez DGG (et surtout un immense espoir de voir arriver d'autres réeditions dans ce genre là, du genre, Noces de Fricsay... )



En gros :

Prey : Don Giovanni
Wunderlich : Ottavio
Mathis : Elvira (?)
Grümmer : Anna évidemment
Crass : Commandeur

Il y a aussi Hillebrecht (en Zerlina probablement) et G. Stern en Leporello

Et Sawallisch à la baguette, qu'on avait dans cette oeuvre que dans le live de 1973 (Raimondi, Price M, Varady...(Myto)). L'intêret est surtout d'avoir enfin l'Ottavio qui s'annonce superbe de Wunder, et de voir comment Prey va s'en sortir !

Affaire à suivre : sortie le 20 novembre. Ah oui, c'est en allemand.

Mathis, c'est forcément en Zerlin, et Hillebrecht peut avoir chanté les deux rôles. Le plus logique, ce serait effectivement en Elvire vu qu'on a Grümmer.

Une fort belle distribution!
dommage que ce soit en allemand!

ojoj a écrit:

Une fort belle distribution!
dommage que ce soit en allemand!

Je pense exactement l'inverse.

Bah disons qu'à part Wunderlich, Grümmer, Prey et Mathis, la distribution ne présente pas d'intêret majeur. J'ai peur d'Hillebrecht.

DavidLeMarrec a écrit:

ojoj a écrit:

Une fort belle distribution!
dommage que ce soit en allemand!

Je pense exactement l'inverse.

à propos de l'allemand?

La seule chose que je trouve particulièrement tentante dans cette version est effectivement que ce soit en allemand. Grümmer et Mathis, on les entend souvent.

et alors? ce sont de bonnes chanteuses

ojoj a écrit:

et alors? ce sont de bonnes chanteuses

Je n'ai pas dit le contraire. Simplement, lorsqu'on a parcouru la discographie de Mozart, on les a beaucoup entendues, pas besoin de les avoir quatre fois dans le même rôle.

Certes mais pour moi c'est toujours un plaisir de les entendre

Pour moi aussi, mais de là à acheter tous leurs disques, autant entendre de nouveaux artistes d'hier ou d'aujourd'hui.

George Szell.

Je déteste ce que fait Baccaloni, j'ai pensé à Kipnis grippé à cause de la technique type Christoff... Ca dégouline, ça trafique les voyelles, ça fait du portamento partout, ça colle, c'est dégoûtant.
Surtout, c'est le témoignage d'une autre époque (ça cabotine dans tous les sens, mais sans rapport avec le texte...).

En revanche il y a Steber en Elvira, et là, devant l'énergie de l'expression et la noblesse du port, on est conquis.

Après, Szell en lui-même, c'est assez crispé, à la fois cassant et pas forcément transparent. Mais pas désagréable. Tempi très vifs, récitatifs chantés en voix pleine.

Kubelik

aurele a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

C'est vraiment horrible d'oser ça en 85...

C'est si mauvais que cela? Il n'y a quelques points positifs dans cet enregistrement?

Non, c'est pas mauvais, c'est juste qu'en 85, il essaie de jouer à Furtwängler, ça sonne terriblement démodé et pesant. Pas d'esprit, de grosses voix lourdes et célèbres qui chantent à pleins poumons.

A part ça, c'est de très haut niveau, mais alors, ça n'apporte vraiment rien à la discographie (rien que de voir les noms sur la pochette, de tout de façon, on comprend bien à quoi l'on a affaire).

Ce qui est surtout étonnant, c'est que Kubelik, lui qui est presque sec d'habitude, est ici vraiment en mélasse.

Perso, j'ai trouvé vraiment bizarre qu'on publie ça ; ça aurait fait une excellente soirée, mais de là à en faire un disque ?

DavidLeMarrec a écrit:

Kubelik

Non, c'est pas mauvais, c'est juste qu'en 85, il essaie de jouer à Furtwängler, ça sonne terriblement démodé et pesant. Pas d'esprit, de grosses voix lourdes et célèbres qui chantent à pleins poumons.

A part ça, c'est de très haut niveau, mais alors, ça n'apporte vraiment rien à la discographie (rien que de voir les noms sur la pochette, de tout de façon, on comprend bien à quoi l'on a affaire).

Ce qui est surtout étonnant, c'est que Kubelik, lui qui est presque sec d'habitude, est ici vraiment en mélasse.

Perso, j'ai trouvé vraiment bizarre qu'on publie ça ; ça aurait fait une excellente soirée, mais de là à en faire un disque ?

Je n'ai pas encore fini l'écoute du premier acte mais la direction de Kubelik est effectivement décevante, c'est très lourd, il n'y aucune subtilité.
Alan Titus est quelconque dans le rôle titre.
Panerai est tout à fait satisfaisant en Leporello même si ce n'est pas du tout chanté avec esprit.
Je n'aime pas trop Thomas Moser.
Varady est impressionnante vocalement, incarne le personnage.
Je ne suis pas fan d'Auger qui fait pleurnicheuse en Donna Elvira.
Mathis est sympathique en Zerlina mais sans plus.
Un Masetto tout à fait correcte.
Je vais quand même écouter en entier.

aurele a écrit:

Varady est impressionnante vocalement, incarne le personnage.

C'est quand même comme d'habitude une sacrée bouillie verbale.

Pour en revenir à la version Kubelik, après l'avoir entendu en entier, rien ne change par rapport à ce que j'ai dit.
C'est une version tout à fait satisfaisante mais inintéressante.
Titus est un Don Giovanni honnête mais très fade.
Panerai force le trait en Leporello. Sinon, il n'y a rien à redire en terme de chant.
Varady est électrisante en Donna Anna et très bien dans le rôle.
Moser est un Don Ottavio honorable mais je ne suis pas fan du timbre.
Auger est pleurnicharde en Donna Elvira, je ne trouve pas la force de caractère du personnage. C'est bien chanté mais décevant.
Mathis est une Zerlina qui est vraiment mignonne, c'est très bien chanté.
Jan-Hendrik Rootering est bien en Commandeur mais sans plus.
Rainer Scholtze est un Masetto tout à fait satisfaisant.
Le gros point faible de cet enregistrement est la direction de Kubelik qui est très lourde, sans âme, très placide.

aurele a écrit:

C'est une version tout à fait satisfaisante mais inintéressante.

Citation :

Le gros point faible de cet enregistrement est la direction de Kubelik qui est très lourde, sans âme, très placide.

C'est exactement mon avis.

Pour du léger sans étre vraiment baroque je pense qu'Abbado peut étre tout à fait reccomandable

ojoj a écrit:

Pour du léger sans étre vraiment baroque je pense qu'Abbado peut étre tout à fait reccomandable

Oui, on sent bien qu'Abbado a retenu les leçons des "interprétations historiques" tout en conservant le meilleur de la tradition. Il dispose en plus d'un des plus grands DG de sa génération en la personne de Keenlyside.
J'aimerais bien également que d'Arcangelo, qui chante Masetto dans cet enregistrement, enregistre le rôle principal.

Mais il me semble que d'Archangelo a enregistré le role principal avec Gardiner

ojoj a écrit:

Mais il me semble que d'Archangelo a enregistré le role principal avec Gardiner

Il me semble que Gardiner a enregistré DG avec Rodney Gilfry dans le rôle-titre. A moins qu'il ne l'est réenregistré depuis avec d'Arcangelo, mais j'ai la flemme de chercher...

Ou alors d'Archangelo chante Leporello avec Gardiner

ojoj a écrit:

Ou alors d'Archangelo chante Leporello avec Gardiner

Il chante effectivement Leporello avec Gardiner.

Voilà je me disais aussi....

Nouveauté chez Walhall : trés attirant, Valletti est succulant dans ce rôle, Della Casa je viens d'être converti, London est un bon DG, j'ai entendu le plus grand bien de Steber... Et puis Böhm réussit plutôt bien Don Giovanni.

Ma seule appréhension est "New York" : j'espère que la routine du Met ne va plus tout engluer : ce serait dommage pour une version si appétissante...

Ça n'existe pas déjà, ça ? Si ce n'est pas le cas, on dispose d'au moins trois versions avec une distribution similaire, et sans doute un meilleur orchestre, je ne vois pas trop ce que ça apporterait.

J'imagine qu'en plus c'est chanté en italien...