Playlist (34)

frere elustaphe a écrit:

Hidraot a écrit:

j'en étais sûre ! Mais il faut essayer de poursuivre, c'est vraiment très très beau.

J'essaye, j'essaye.

Une fois qu'on fait partie des initiés on ressent un plaisir inouï à écouter cette musique

Delalande : Te deum, Colléaux

Gounod : Mireille (DVD de Paris)

Polyeucte a écrit:

Guillaume a écrit:

L'expérience montre qu'il vaut parfois mieux un Windie crevé que pas de Windie ou un Windie de studio.

Et en 53, il a plusieurs mesures d'avance sur l'orchestre dans la forge. En 66, il ne forge toujours pas en rythme, mais au moins il est tenu par Böhm.

Et évidemment, la fatigue des uns et des autres marche parfaitement dans le Crépuscule le plus poisseux et noir de la discographie.

Oui mais si tu prends 55, 56 ou 58... il est en rythme et le timbre est encore clair et beau... Chez Böhm, c'est quand même hyper métallique... après avoir pris l'habitude de Wind des années 50, je réussis difficilement à supporter celui du milieu des années 60


Et chez Kna, y a des lenteurs, mais pas de longueurs!

Critiquer Windie en 66, c'est un peu comme dire que Vanzo en 85 est en dessous de tout !

Guillaume a écrit:

Critiquer Windie en 66, c'est un peu comme dire que Vanzo en 85 est en dessous de tout !

Tu dois bien admettre que la voix a perdu de sa superbe en 66 par rapport aux années 50 non? Et ce chez Böhm comme chez Solti hein!
C'est un peu comme Vanzo... il reste super intéressant en 85... mais le timbre a perdu de la splendeur du début des années 60!


D'ailleurs, en parlant de Vanzo... j'ai commencé à écouter une bande de son opéra "Les Chouans"... intéressant, mais pas vraiment passionnant non plus! Mais depuis le temps que je voulais voir ce que ça donnait!

Robert : Grands motets. Ils sont vraiment très particuliers mais de toute beauté

Hidraot a écrit:

Robert : Grands motets. Ils sont vraiment très particuliers mais de toute beauté

Tu écoutes l'enregistrement de Schneebeli ?

Oui, j'ai découvert ça il y a peu et ça me plait beaucoup.

Lalo : le Roi d'Ys
acte III
Vanzo, Rhodes, Guiot, Massard



Superbe, mérite la réécoute, d'autant plus que Jane Rhodes et Alain Vanzo sont réellement bouleversants.

Médiocre le Crépuscule de Karajan Je crois qu'il s'agisse de ma version favorite, juste incroyable de bout en bout!

Tchaïkovsky: Symphonie n°2/Karajan



Ca passe en faisant un petit PES en même temps, mais le final est encore lourdingue.

Mahler:Symphonie n°5 (Solti)

Brutal le Solti!


Je me rends compte que j'aime de plus en plus son Mahler, certes pas le plus profond et chiadé mais peut être le plus direct, immédiat, vivifiant et efficace.

arnaud bellemontagne a écrit:

Mahler:Symphonie n°5 (Solti)

Brutal le Solti!

Yep. Et pas franchement le son le plus raffiné, ni l'orchestre le plus à l'aise sous une direction en vérité millimétré, sans parler d'une prise de son bien vulgaire et mal-vieillissante (début année 70). Mais, tout de même, que de détails et de rigueur générale dans cette direction!

Au debut du 2ème mouvement je me suis demandé si j'avais pas mis par megarde un CD de Metallica dans la platine.

Strauss: 2è interlude d'Intermezzo/Beecham (étonnant ce thème qui est un quasi copier-coller de celui de l'impératrice)
Lieder avec orchestre/Anders-Furtwängler

Bach - partita n2 - Scott Slapin (alto)


Mantovani - concerto pour deux altos
Même au disque c'est magnifique.

arnaud bellemontagne a écrit:

Au debut du 2ème mouvement je me suis demandé si j'avais pas mis par megarde un CD de Metallica dans la platine.

Ah tu vois, quand je disais que Mahler c'était soporifique.

Siegmund a écrit:

Médiocre le Crépuscule de Karajan Je crois qu'il s'agisse de ma version favorite, juste incroyable de bout en bout!

Je la trouve à peine meilleure que la pompière version Solti, c'est dire. Non vraiment, les cuivres massifs, l'aspect fète de la bière permanant, le son aseptisé, la prise de son floue, je ne puis. Le seul point positif, ce sont les Gibichungen : Stewart, Janowitz et surtout Ridderbusch. C'est pour eux que j'écoute ce disque.

Mais je reconnais que j'ai une conception particulière du Crépuscule : je n'admets aucune rutilance dans ce volet. Il faut des voix usées, au bord de la rupture, un orchestre engagé dans une fuite en avant perpétuelle. Böhm est idéal, Kna 58 très bien aussi, il va falloir que je mette la main sur Furt 50, je vais avoir mon compte de voix usées et d'orchestre au bord de la rupture.

Guillaume a écrit:

Mais je reconnais que j'ai une conception particulière du Crépuscule : (...) Il faut des voix usées, au bord de la rupture (...)

A peine.

Mozart - quatuor n19 "les dissonances" - Mosaïques
Les débuts de chaque mouvements sont extraordinaires, après c'est moins intéressant.

Mozart - quatuor n19 "les dissonances" - Berg
Déçu

Guillaume a écrit:

Siegmund a écrit:

Médiocre le Crépuscule de Karajan Je crois qu'il s'agisse de ma version favorite, juste incroyable de bout en bout!

Je la trouve à peine meilleure que la pompière version Solti, c'est dire. Non vraiment, les cuivres massifs, l'aspect fète de la bière permanant, le son aseptisé, la prise de son floue, je ne puis. Le seul point positif, ce sont les Gibichungen : Stewart, Janowitz et surtout Ridderbusch. C'est pour eux que j'écoute ce disque.

Mais je reconnais que j'ai une conception particulière du Crépuscule : je n'admets aucune rutilance dans ce volet. Il faut des voix usées, au bord de la rupture, un orchestre engagé dans une fuite en avant perpétuelle. Böhm est idéal, Kna 58 très bien aussi, il va falloir que je mette la main sur Furt 50, je vais avoir mon compte de voix usées et d'orchestre au bord de la rupture.

Et des Rings modernes ... non ... jamais ?

Barenboïm / Kupfer à Bayreuth (pas Barcelone !), Levine / Schenck au MET, le Ring de Copenhague, le Ring de Valence ...

Charpentier : Messe à huit voix (Niquet)

Ophanin a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Au debut du 2ème mouvement je me suis demandé si j'avais pas mis par megarde un CD de Metallica dans la platine.

Ah tu vois, quand je disais que Mahler c'était soporifique.

Mauvaise langue!


Mahler:Symphonie n°3 (Solti)

Dvorak : Quatuor à cordes n°9 (Prague)
Dvorak : Quatuor à cordes n°12 "Américain" (Prague)

Découverte :

Chostakovitch : Concerto pour violon et orchestre n°1 en la mineur (Batiashvili / Salonen) [sur MusicMe]

Kancheli : V & V (Batiashvili / Salonen)
Pärt : Spiegel im Spiegel (Grimaud / Batiashvili)
Rachmaninov : Vocalise (Grimaud / Batiashvili / Salonen)

[sur MusicMe]

Cololi a écrit:

Guillaume a écrit:

Siegmund a écrit:

Médiocre le Crépuscule de Karajan Je crois qu'il s'agisse de ma version favorite, juste incroyable de bout en bout!

Je la trouve à peine meilleure que la pompière version Solti, c'est dire. Non vraiment, les cuivres massifs, l'aspect fète de la bière permanant, le son aseptisé, la prise de son floue, je ne puis. Le seul point positif, ce sont les Gibichungen : Stewart, Janowitz et surtout Ridderbusch. C'est pour eux que j'écoute ce disque.

Mais je reconnais que j'ai une conception particulière du Crépuscule : je n'admets aucune rutilance dans ce volet. Il faut des voix usées, au bord de la rupture, un orchestre engagé dans une fuite en avant perpétuelle. Böhm est idéal, Kna 58 très bien aussi, il va falloir que je mette la main sur Furt 50, je vais avoir mon compte de voix usées et d'orchestre au bord de la rupture.

Et des Rings modernes ... non ... jamais ?

Barenboïm / Kupfer à Bayreuth (pas Barcelone !), Levine / Schenck au MET, le Ring de Copenhague, le Ring de Valence ...

Janowski, Haitink...

Guillaume a écrit:

Mais je reconnais que j'ai une conception particulière du Crépuscule : je n'admets aucune rutilance dans ce volet. Il faut des voix usées, au bord de la rupture

Du coup, tu ne devrais pas du tout aimer Nilsson...?

On ne peut pas dire que Nilsson soit une belle voix en elle-même tout de même, et je trouve que son interprétation s'accorde très bien avec le reste du plateau.

C'est tout sauf une voix usée!
Elle n'est jamais fatiguée, toutes les notes sont émises pareilles...

Oui, ce n'est pas une voix usée, comme Stewart ou Dvorakova d'ailleurs, mais j'ai mal choisi mon terme : on a à la fois des voix usées donc (Greindl machiavélique comme jamais - toutes ses prestations antérieures sont beaucoup moins fouillées ! -, Mödl bouleversante, Windgassen, Neidlinger, et même les Nornes), et des voix plus jeunes mais qui s'accordent avec cette ambiance d'ensemble qui tire le drame vers quelque chose de poisseux, où les chorals de cuivres sont stridents, la direction se lance dans une fuite en avant, les beaux sons orchestraux sont quasiment absents. Je trouve ça infiniment plus juste que l'exactitude musicale de certains, ou le pompier à outrance qui consiste à accentuer encore la place des cuivres.

Je réecoute quand même pour être sûr de ne pas me tromper dans mes impressions.

Xavier a écrit:

Elle n'est jamais fatiguée, toutes les notes sont émises pareilles...

Ça dépend, par exemple son duo du deuxième acte de Tristan avec Böhm est le plus fin et emplis d'insoutenable sous-entendus que je n''aille jamais entendu.

Spoiler:

Oui, c'est un moment magique, un des plus beaux de toute la musique, et Windgassen, Nilsson et Böhm sont transportés, un moment magique.

Sinon, pour me donner bonne conscience et savoir ce que vaut le Gunther de DFD, j'écoute un Götterdämmerung avec plein de bruits de verres qui cassent ou de chaises qui tombent et des équilibres orchestraux bizarres (on entend la moindre phrase des cuivres, et aucun bois...est-ce moi ou le disque ?)

Delalande, cantique quatrième

Siegmund a écrit:

Xavier a écrit:

Elle n'est jamais fatiguée, toutes les notes sont émises pareilles...

Ça dépend, par exemple son duo du deuxième acte de Tristan avec Böhm est le plus fin et emplis d'insoutenable sous-entendus que je n''aille jamais entendu.

Spoiler:

Oui, je pensais surtout à sa Brünnhilde, son Isolde est plus irrégulière, avec de beaux moments et d'autres où c'est parfois laid et/ou faux. (certains passages du 1er acte)

Mahler, 5ème symphonie par Kondrashin

Le Boeuf sur le toit, partition et crayon à la main.

Marenzio, Nono Libro de Madrigali, Cavina


Schütz, Musikalische Exequien, Herreweghe

frere elustaphe a écrit:

Le Boeuf sur le toit, partition et crayon à la main.

Tu fais des coloriages pour t'occuper?

Il faut que je me remette de mon écoute de la nonne sanglante, c'est pour ça.

frere elustaphe a écrit:

Il faut que je me remette de mon écoute de la nonne sanglante, c'est pour ça.

(je sens qu'elle se moque de moi... mais dans le doute...)

Et alors?

Polyeucte a écrit:

frere elustaphe a écrit:

Il faut que je me remette de mon écoute de la nonne sanglante, c'est pour ça.

(je sens qu'elle se moque de moi... mais dans le doute...)

Et alors?

Elle ne va pas te raconter son après-midi, elle fréquente qui elle veut !

Ca reste un mystère que la Nonne sanglante ait accepté, après ce qu'elle a fait au loup-garou.

alexandre. a écrit:

Marenzio, Nono Libro de Madrigali, Cavina


Schütz, Musikalische Exequien, Herreweghe

C'te programme ! Enormes disques.

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Debussy : Pelléas, Désormière 1941.

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https://classik.forumactif.com/viewtopic.forum?t=5325