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| | Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe | |
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+3TragicSymph JerMu Анастасия231 7 participants | Auteur | Message |
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Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Mar 26 Avr 2011 - 17:06 | |
| Mikhaïl Ivanovitch Glinka (1804-1857)
Issu d'une famille aisée, Glinka fit de la musique en amateur jusque vers trente ans, lorsqu'il s'établit à Milan comme pianiste. Ses études de musique à Berlin furent interrompues par la mort de son père ; il revint chez lui et commença son opéra célèbre " Une vie pour le Tsar ". Son succès fit de lui un compositeur russe de premier plan. Son opéra suivant, "Rouslan et Lioudmila", fut moins bien reçu, bien que musicalement meilleur. Ses voyages à Paris (Berlioz y dirigea sa musique) et à Madrid lui inspirèrent de belles œuvres symphoniques, qui éclipsent aujourd'hui sa musique vocale et instrumentale.
Valse-Fantaisie (1839-56)
Glinka a laissé plusieurs versions de sa Valse-Fantaisie. Conçue pour le piano en 1839, elle fut orchestrée en 1845. Une nouvelle version orchestrale en vit le jour en 1856, à l'instigation de Daria Leonova ; alors âgée de 22 ans, la chanteuse donnait un concert à son bénéfice le 9 mars de cette année, au Théâtre Alexandre de St.-Pétersbourg. Ce concert, grandiose, fut entièrement organisé par Glinka, et le compositeur, en dépit d'une santé vacillante et d'un départ imminent pour l'étranger, paracheva sa dernière version de la Valse-Fantaisie juste à temps pour l'occasion.
Capriccio Brillante (1845)
Après une lente introduction à la trompette et au cor, l'œuvre revient à la forme orchestrale, s'inspirant d'une mélodie traditionnelle espagnole, que l'on retrouve dans la "Rapsodie espagnole" de Lizst, de la même année . C'est la seule œuvre écrite à Madrid par Glinka, et son usage répété des castagnettes justifie son autre appellation, Jota aragonaise.
Kamarinskaïa (1848)
Inspiré par sa rencontre avec Berlioz, Glinka entreprit l'écriture d'œuvres pour orchestre sur un ton nationaliste. Tchaïkovsky estimait que l'école symphonique russe était "tout entière dans Kamarinskaïa, comme tout le chêne est dans le gland". Basée sur deux mélodies russes, l'œuvre débute, après une brève introduction, par une lente chanson de mariée traditionnelle, répétée trois fois avec différents accompagnements. Une danse animée (Kamarinskaïa) au violon se répète treize fois, dans des orchestrations complexes. La musique ralentit et reprend le thème de la mariée ; mais la Kamarinskaïa revient, sous vingt et une variations. Cette œuvre sous-titrée Scherzo russe. - Chant nuptial et Danse fut crée à St.-Pétersbourg le 5 mars 1850. Au jugement des contemporains, ce concert devait ouvrir une nouvelle page dans l'histoire de la musique russe et de la vie musicale de l'Empire. Pour la première fois, le programme ne comportait que des œuvres nouvelles de compositeurs russes, réunissant les générations depuis Alexander Alyabiev et Alexeï L'vov jusqu'à Alexander Dargomizhky et Anton Rubinstein. La majorité des œuvres étaient des créations. L'orchestre et les chœurs impressionnèrent par leur ampleur. La famille impériale était annoncée parmi le public. Les attentes furent justifiées. Le sommet de la soirée fut l'exécution du Scherzo russe de Glinka, que le compositeur avait sous-titré Chant nuptial et Danse, à la suite de ses ouvertures espagnoles. Glinka lui-même, retenu à Varsovie, ne put y assister et l'organisateur du concert, le Prince Vladimir Odoïevsky, substitua au titre original le nom plus populaire de Kamarinskaïa. Ce dernier resta, au grand mécontentement de Glinka, qui protesta également contre l'inflation d'exécutants destinée selon lui exclusivement à "épater la galerie".
Deux ouvertures pour orchestre (1822)
Les deux ouvertures, en ré majeur et en sol mineur, sont des œuvres de jeunesse, écrites dans les années vingt ; elles sont pratiquement inconnues. À l'époque, le musicien âgé de dix-huit ans, achevait ses études à l'institut de la Noblesse, lié à l'Université de St.-Pétersbourg, et repartait sur ses terres ancestrales de Novosspasskoï, dans le district de Smolensk. Là, Glinka collabora étroitement avec l'orchestre de serfs qu'il entretenait avec son oncle Afanassy qui résidait dans le village voisin de Chmakovo. Dans son activité avec l'ensemble, le compositeur "pénétra les méthodes d'orchestration d'une bonne partie des meilleurs symphonistes" en étudiant les partitions des symphonies et ouvertures de Cherubini, Méhul, Haydn, Mozart et Beethoven. C'est à ce moment qu'il commença à composer ses propres ouvertures et symphonies. L'ouverture en ré majeur est une page joyeuse et énergique présentant une belle organisation. Celle en sol mineur comporte une assez longue et sombre introduction, similaire aux symphonies dramatiques composées dans le style impérial du St.-Pétersbourg d'Alexandre 1er. Par certains traits, ses motifs annoncent l'ouverture d'Une vie pour le Tsar.
Symphonie "inachevée" en si bémol majeur (1822-26)
La symphonie de jeunesse de Glinka est demeurée inachevée pour une raison inconnue, et nous est parvenue dans une partition incomplète. Le compositeur en témoigne : "Dans ma jeunesse, c'est-à-dire après avoir pris congé de l'école, j'ai beaucoup travaillé sur des thèmes russes..." Dans cette œuvre laissée en l'état, nous pouvons déjà découvrir le style assuré et délicatement léger de Glinka, qui lui fait écrire des variations d'une plume aisée et charmante sur des chants traditionnels (Vo luzjah et Vo sadu li, v ogorode, ainsi que le hopak ukrainien Oj, ne hodi, Gricju). La version de concert a été reconstituée par le compositeur Petr Klimov (1970-).
Romances et autres mélodies pour voix et piano/orchestre (1834-47)
Auteur de quatre-vingts mélodies pour voix et piano, Glinka n'en orchestra que quatre lui-même. La mélodie "Ne l'appelle pas céleste" d'après N. Pavlov, datant de 1834 et orchestrée en 1855, était destinée à Daria Mihaïlovna Leonova et constitue donc une rareté. Le compositeur a d'ailleurs signaler dans ses notes autobiographiques qu'en juin 1834, à son arrivée à Moscou, logeant chez le critique Nikolaï Melgunov, il fit la rencontre de Nikolaï Pavlov qui y séjournait également. Glinka nous dit : "Il me confia son poème qu'il avait écrit peu auparavant, et que je le mis en musique en sa présence." Ce portrait de la beauté décrite dans le poème de Pavlov et dans la mélodie de Glinka ressemble tellement à l'image de Maria Ivanova, la future épouse du compositeur, qu'on ne peut s'empêcher de penser que poète et compositeur furent unis dans l'admiration des charmes ensorcelants de cette jeune fille de quinze ans. La berceuse Kolybelnaïa (Dors, mon ange), datant de 1840, fait partie du cycle Adieu à Saint-Pétersbourg, douze mélodies sur des poèmes de Nestor Vasilievitch Kukol'nik. Le 14 décembre de cette année eut lieu à St.-Pétersbourg un concert au bénéfice de la jeune contralto Anna Petrova-Vorob'eva. C'est pour elle que Glinka réalisa l'orchestration de sa mélodie pour orchestre à cordes. La ballade intitulée Revue nocturne (Vassily Zukovsky) fut composée en 1834. Le poème de Zukovsky n'est en réalité qu'une transposition de celui de Joseph Zedlitz, Die nächtliche Heerschau (1828). Cependant, les mérites de cette version russe étaient tellement grands que, dans l'esprit des contemporain, ceux du poème autrichien furent oubliés. Avant la publication, qui eut lieu en février ou au début du mois de mars, Zukovsky confia son texte au compositeur et "le soir même, la musique était achevée", confie Glinka - "Je la chantais à la maison en présence de Pouchkine et de Zukovsky." La seconde version pour orchestre nous renvoie à la figure d'une jeune femme, la contralto Daria Leonova : de janvier 1855 à avril 1856, le compositeur lui donna des leçons de chants quasi quotidiennes, l'introduisant à sa propre musique vocale, et écrivant des mélodies pour sa voix. C'est pour elle que, le 9 février 1855, il réarrangea la Revue nocturne, ballade a priori conçu pour voix d'homme. La mélodie Ti skoro... (Tu m'oublieras vite), datant de 1847, est écrite sur des vers d'une jeune poétesse originaire de Yaroslavl, Julie Zadovska. Elle fut orchestrée par Glinka à l'attention de Daria Leonova le 20 février 1855. Le poème en lui-même est à tous points de vue anodin mais Glinka, comme bien des lecteurs, fut touché par la manière sincère dont il exprimait la douloureuse solitude d'une jeune fille abandonnée.
Dernière édition par ovni231 le Mer 7 Sep 2016 - 19:41, édité 1 fois |
| | | JerMu Mélomaniaque
Nombre de messages : 559 Localisation : F Date d'inscription : 22/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Jeu 28 Avr 2011 - 18:07 | |
| Ça c’est du sujet. Merci de l’avoir créé Tiens ça me donne envie d’écouter Glinka – je ne connais pas du tout sa musique |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Jeu 28 Avr 2011 - 18:22 | |
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| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 32 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Jeu 28 Avr 2011 - 20:13 | |
| Oui, grand merci Vino, je donnerai mes impressions ici-même une fois que j'aurai écouté sa musique ! (Je connais quand même une très belle petite mazurka pour piano en ut mineur) |
| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 32 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Ven 29 Avr 2011 - 18:00 | |
| Aujourd'hui, écoute de l'ouverture en Ré Majeur : C'est une oeuvre très vivante d'inspiration classique, qui respire la bonne humeur, tout à fait fort sympathique. Et comme le précise Vino, l'oeuvre présente une belle organisation. Il n'y a pour l'instant pas grand chose de russe dans cette ouverture, ce qui est normal puisque Glinka est tout jeune et la musique russe naîtra vraiment avec lui quelques années plus tard. Belle pièce. Ouverture en sol Mineur : Cette ouverture quant à elle démarre lentement, dans une atmosphère plutôt sombre grâce aux notes graves des violoncelles et contrebasses. Puis arrive ce très beau thème aux violons, qui a déjà un caractère un peu plus russe, mais c'est en parti dû à la tonalité choisie. L'oeuvre est quand même très inspirée des maîtres classiques. J'ai bien aimé les petites notes des bois qui arrivent par-dessus les cordes. C'est très bien fait, les thèmes sont vraiment beaux et bien trouvés ! Symphonie inachevée en Si bémol Majeur : Apparement, il ne subsiste qu'un seul mouvement de cette symphonie. Elle débute avec des accords rythmés espacés d'arpèges ascendants aux bois. Puis, sur un accompagnement assez staccato, arrive le premier thème, plutôt sautillant, très chouette. On sent qu'on se rapproche tout doucement vers quelque chose d'encore plus russe que les deux ouvertures. Il y a encore ici de beaux thèmes, surtout vers la fin ! Donc, dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce que j'ai écouté même si ça reste très classique encore, mais le meilleur est à venir J'attends la suite avec impatience ! |
| | | TragicSymph Mélomane chevronné
Nombre de messages : 2153 Age : 32 Date d'inscription : 23/12/2010
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Sam 30 Avr 2011 - 13:10 | |
| Aujourd'hui, 4 Romances pour voix et orchestre :
La première est vraiment très belle, elle commence tout à fait joyeusement, avec un très bel air, qui devient très vite plus touchant, avec même un petit instant de détresse je trouve. J'ai beaucoup aimé ! La deuxième commence dans une atmosphère plus militaire, avec de la caisse claire, et est écrite pour voix d'homme. J'aime beaucoup ce genre de pièces, un peu plus rythmique que la précédente, il y a bien quelque chose de russe là-dedans ! Superbe romance ! La troisième quant à elle est vraiment triste, beaucoup d'émotions ici bien qu'il y ait un beau passage central dans le mode majeur, très belle pièce encore une fois ! Et enfin la quatrième est vraiment très jolie, il y a de bien belles mélodies.
Et bien notre ami Glinka écrit très bien pour la voix, j'ai beaucoup apprécié ces 4 romances ! Et l'orchestration est toute en douceur, c'est très beau !
Merci Vino de nous faire partager ça ! |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 15 Déc 2013 - 14:21 | |
| Mince, je m'aperçois que je ne connais rien de l'oeuvre de Glinka, en dehors de la Jota Aragonesa, de Kamarinskaya et de l'Ouverture de Rouslan et Ludmila. Un Quizz avait déjà attiré mon attention sur ses pièces de piano, mais je n'ai pas eu la curiosité d'écouter. Et voilà que Vino se réjouit de sa musique de chambre. - Spoiler:
- Vino-Madiboin playlist, a écrit:
!!!! Quelqu'un pourrait-il nous dresser une liste de bons disques à découvrir, dans le répertoire symphonique, de chambre et instrumental ? |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Sam 21 Déc 2013 - 20:41 | |
| Alors, pour le répertoire symphonique, il n'y a pas trente-six-mille chemins : ou Pour les œuvres orchestrales inédites : Il y a aussi ça, mais c'est beaucoup plus mou que Svetlanov (du Sinaïski quoi') : Pour sa musique de chambre, ce disque est facilement trouvable : Mais personnellement, je préfère le disque cité dans ma playlist : Pour le piano, il est pour moi indispensable d'acquérir ce disque Melodiya, couplé avec des œuvres de Stanchinsky : Voilà pour le moment.
Dernière édition par ovni231 le Dim 8 Jan 2017 - 14:53, édité 2 fois |
| | | WoO Surintendant
Nombre de messages : 14334 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 8:09 | |
| Quelles pièces orchestrales sont inédites ? (Disque de Rudin) Ça pourrait m'intéresser, même si pour moi le meilleur de Glinka est clairement dans ses deux opéras. On peut signaler un début d'intégrale (avortée ?) des mélodies chez Delos. |
| | | Mélomaniac Mélomane chevronné
Nombre de messages : 28855 Date d'inscription : 21/09/2012
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 12:14 | |
| Merci Vino. Pour le symphonique, je vais mettre le coffret Svetlanov dans mon panier. J'ai trouvé des infos sur le disque Brilliant (musique de chambre) : c'était originellement paru au Chant du Monde ; on en lit une bonne critique dans le guide Fayard, où il est écrit qu'on peut se trouver gêné d'entendre la respiration de l'altiste dans la Sonate. |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 13:38 | |
| - WoO a écrit:
- Quelles pièces orchestrales sont inédites ? (Disque de Rudin)
Par exemple, la reconstitution du ballet originellement composé par Glinka pour l'acte polonais (II) dans Ivan Soussanine (où l'on retrouve la fameuse valse, mais aussi des thèmes repris, par la suite, dans la danse magique de Russlan et Ludmilla et la restauration d'une symphonie de jeunesse inachevée en si bémol majeur (vers 1826), grâce, entre autre, au travail de fourmille du compositeur et musicologue Piotr Klimov (1970-). De plus, n'oublions pas la présence des Quatre mélodies orchestrés par le maître en personne et une Ouverture en sol mineur complétement laissée de côté par le disque Chandos de Sinaïski (peut-être par manque de place ?).
Dernière édition par ovni231 le Mer 15 Oct 2014 - 19:36, édité 2 fois |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 13:43 | |
| - Mélomaniac a écrit:
- C'était originellement paru au Chant du Monde ; on en lit une bonne critique dans le guide Fayard, où il est écrit qu'on peut se trouver gêné d'entendre la respiration de l'altiste dans la Sonate.
C'est exact. Mais la respiration de l'altiste ne me gêne aucunement. |
| | | Marchoukrev Mélomane averti
Nombre de messages : 445 Age : 28 Localisation : Entre Paris et les Hauts-de-France Date d'inscription : 14/08/2013
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 14:42 | |
| Faudrait pas oublier que Glinka est surtout connu pour ses opéras! C'est lui qui a crée l'opéra russe et c'est dans ce domaine que se situent ses deux oeuvres les plus connues: "Rouslan et Ludmilla" et "Une vie pour le Tsar"
Rouslan et Ludmilla est un opéra incroyable pour son écriture orchestrale, ses rythmes, ses couleurs... Glinka avait une orchestration particulièrement brillante et un vrai don pourcrer des thèmes envoûtants (cf l'ouverture de l'opéra, qui est son oeuvre la plus jouée ou la marche de Tchermonor qui fut par la suite le modèle du groupe des cinqs en matière d'instruementation). L'histoire d'amour que met en scène cet opéra (sur fond de sorcellerie et de démons) se termine bien et ce termine dans l'allégresse, comme ele avait commencé d'ailleurs. Je recommande la versiond e Gergiev avec le Kirov...
Par contre je n'ai jamais écouté "Une vie pour le Tsar" en entier. Je n'en connais que des extraits. L'ouverture est majestueuse mais je ne peux pas dire qu'elle m'a plus charmé que cela. Par contre, la scène finale est incroyable ave cet effet de masse si cher aux Russes. Avec les cloches par derrière on croirait entendre du Moussorsgki en avance! Bref là encore une oeuvre qui est sans doute à redécouvrir, même si les crtiques de l'époque disaient que c'était là "une musique de clocher". |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 15:02 | |
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| | | Marchoukrev Mélomane averti
Nombre de messages : 445 Age : 28 Localisation : Entre Paris et les Hauts-de-France Date d'inscription : 14/08/2013
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 15:34 | |
| Exact Vino. On parlera donc pas plus de cet opéra ici. Par contre on peut parler d'Une vie pour le Tsar, si quelqu'un l'ayant déjà écouté en entier peut nous éclairer. Pour ma part, j'ai déjà vérifié mais ils ne l'ont pas à la médiathèque du coin alors c'est cuit... |
| | | Анастасия231 Mélomane chevronné
Nombre de messages : 14371 Age : 30 Localisation : Karl Marx est un ailurophile ukraïnien d'obédience léniniste Date d'inscription : 05/01/2011
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 19:19 | |
| Bon et bien. C'est moi qui va m'y coller. |
| | | Xavier Père fondateur
Nombre de messages : 91384 Age : 43 Date d'inscription : 08/06/2005
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Dim 22 Déc 2013 - 20:38 | |
| - Marchoukrev a écrit:
- Exact Vino. On parlera donc pas plus de cet opéra ici. Par contre on peut parler d'Une vie pour le Tsar, si quelqu'un l'ayant déjà écouté en entier peut nous éclairer. Pour ma part, j'ai déjà vérifié mais ils ne l'ont pas à la médiathèque du coin alors c'est cuit...
On peut parler de tout ici, l'autre sujet est dédié à la discographie uniquement. |
| | | WoO Surintendant
Nombre de messages : 14334 Date d'inscription : 14/04/2007
| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe Lun 23 Déc 2013 - 0:02 | |
| - Vino a écrit:
- WoO a écrit:
- Quelles pièces orchestrales sont inédites ? (Disque de Rudin)
Par exemple, la reconstitution du ballet originellement composé par Glinka pour l'acte polonais (II) dans Ivan Soussanine (où l'on retrouve la fameuse valse, mais aussi des thèmes repris, par la suite, dans la danse magique de Russlan et Ludmilla et la restauration d'une symphonie de jeunesse inachevée en si bémol majeur (vers 1926), grâce, entre autre, au travail de fourmille du compositeur et musicologue Piotr Klimov (1970-). De plus, n'oublions pas la présence des Quatre mélodies orchestrés par le maître en personne et une Ouverture en sol mineur complétement laissée de côté par le disque Chandos de Sinaïski (peut-être par manque de place ?). Ok merci pour ces précisions, je me laisserai tenter la prochaine fois que je verrai le disque. |
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| Sujet: Re: Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe | |
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| | | | Mikhaïl Glinka (1804-1857), Père de la musique russe | |
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