Playlist (39)

Bach - un bout du Livre II du WTC - Koroliov


Stravinsky - Concerto pour violon - Hahn


Schumann - Sonate pour piano n1 - Pollini

Johann Gottfried Müthel (1728 - 1788) Quelques extraits de l'excellent disque du label Motete. Ce compositeur, dernier élève de J.S. Bach, a composé de forts belles choses.

trio pour cor

Scriabine & Nemtine : L'acte préalable (intégrale)

-- warning : nervous system overload --

jerome a écrit:

Scriabine & Nemtine : L'acte préalable (intégrale)

-- warning : nervous system overload --

Tu n'es pas le seul !

En ce moment : Khachaturian - Symphonie no. 3 (1947)

Faure Sonate violoncelle No 1 et 2 / Paul Tortelier, Jean Hubeau

Rameau : Dardanus
Gens, Delunsch, Ainsley, Naouri, Courtis / Minkowski
prologue, actes I et II



Pour l'instant très belle T-L, même s'il y a un peu trop de divertissement et que le récitatif a perdu en importance depuis LULLY... Mention spéciale à Courtis, assez renversant du point de vue du verbe et de la voix à la fois noire et claire.

Mozart: Concerto pour clavecin en Si bémol majeur, K39.

jerome a écrit:

Scriabine & Nemtine : L'acte préalable (intégrale)

-- warning : nervous system overload --

La seule oeuvre de Scriabine que je n'ai pas encore écouté... Je vais me programmer une aprem en orbite.

*Niko a écrit:

jerome a écrit:

Scriabine & Nemtine : L'acte préalable (intégrale)

-- warning : nervous system overload --

La seule oeuvre de Scriabine que je n'ai pas encore écouté... Je vais me programmer une aprem en orbite.

Je te conseillerai d'attacher ta ceinture dans ce cas. C'est du haut-voltige !

*Niko a écrit:

La seule oeuvre de Scriabine que je n'ai pas encore écouté...

Franchement les esquisses de Scriabine sont assez succintes, et quand tu vois le machin à l'arrivée... c'est limite du "Nemtine sur une idée de Scriabine", je trouve.

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Ives : sonate pour violon et piano, au grand air, au bord de l'eau au milieu des canards et des rongeurs. Pendant un instant je me suis pris pour Davy Crockett.

Saint-Saëns: Carnaval des animaux (Barenboïm, Argerich, Freire)

jerome a écrit:

*Niko a écrit:

La seule oeuvre de Scriabine que je n'ai pas encore écouté...

Franchement les esquisses de Scriabine sont assez succintes, et quand tu vois le machin à l'arrivée... c'est limite du "Nemtine sur une idée de Scriabine", je trouve.

Et d'ailleurs, l'orchestration (nuances I-XIV.) de Nemtine des pièces pour piano de la dernière période (Op. 51-74) nous montre ò combien il s'est noyé dans le torrent de l'Univers sonore de Scriabine.

En ce moment : Scriabine/Nemtine - l'Acte Préalable (partie I. Universe).

ça frise l'apocalypse !

Massenet : Esclarmonde
"Esprits de l'air.."
Michèle Lagrange



C'est assez fantastique, mieux que Sutherland... Finalement, à part Robert, quelle est la discographie de Michèle Lagrange ?

Guillaume a écrit:

Massenet : Esclarmonde
"Esprits de l'air.."
Michèle Lagrange



C'est assez fantastique, mieux que Sutherland...

Je suis désolé d'écorner ainsi le dogme de l'infaillibilité sutherlandienne. Ce n'est cependant pas ma faute si Sutherland chante une bouillie permanente et uniforme, insupportable en italien et très variable en français (avec un effort dans les Contes d'Hoffmann où on comprend presque ce qu'elle chante - miracle !!-). Lagrange, elle, connaît les consonnes et les variations de couleurs.

Bref, au delà des contre-ré, de la technique patatipatata IVTS gnagnagno, je ne vois pas ce qui mérite ces éclats de rire.

J'ai moi aussi vu/entendu cette vidéo de Lagrange et même si c'est moins parfait techniquement au niveau des contre-notes si on compare avec Sutherland et donc un peu moins excitant sur ce plan là, il y a une implication qui fait défaut à la diva australienne qui en met plein la vue mais qui n'a pas la diction de Lagrange. Je serais tenté de suivre Guillaume pour le coup même si j'aime beaucoup l'Esclarmonde de Sutherland avec ce côté "iréel".

C'est bien qui tu aimes cette fille de chez nous.

Le plus beau des Dido & Aeneas jamais édité :Kermes / Dimitris Tiliakos / Deborah York / MusicAeterna / New Siberian Singers / Teodor Currentzis

Guillaume a écrit:

Je suis désolé d'écorner ainsi le dogme de l'infaillibilité sutherlandienne. Ce n'est cependant pas ma faute si Sutherland chante une bouillie permanente et uniforme, insupportable en italien et très variable en français (avec un effort dans les Contes d'Hoffmann où on comprend presque ce qu'elle chante - miracle !!-). Lagrange, elle, connaît les consonnes et les variations de couleurs.

Bref, au delà des contre-ré, de la technique patatipatata IVTS gnagnagno, je ne vois pas ce qui mérite ces éclats de rire.

mais tu n'écornes rien Guillaume! ça ne change strictement rien car la postérité a définitivement ancré l'église au milieu du village.
Maintenant libre à toi de ne pas apprécier Sutherland pour des raisons personnelles; c'est bien ton droit après tout.

Jean Guillou: 18 Variations, Schumann: Toccata, op.7 arrangé par Keith John, enfin, Flor Peeters Variations sur un thème original, op.58. Toujours la fameuse performance de John et une fois de plus bien
servi par ce beau Rieger de Fulda.

Ah, tiens, elle est québecoise ? Comme Jean-François Lapointe, Marie-Nicole Lemieux aussi, ou encore Richard Verreau d'ailleurs.

Otello, je crois que la diction ou l'absence de diction ne font pas partie de "raisons personnelles" mais sont une donnée amplement mesurable : celle de Lagrange est claire dans l'articulation, très expressive, bien accentuée, alors que Sutherland possède une articulation très très floue, une accentuation inexistante et un manque d'expression.

Ca c'est objectif. Ce qui est objectif aussi, c'est que Sutherland possède un chant très homogène, avec une unique couleur.

Après, on peut très bien s'en satisfaire. Et je crois que la postérité (c'est qui ? Otello, les critiques, Diapason, les sondages ?) trouvera Sutherland largement inférieure à une chanteuse réellement francophone pour ce rôle, à moins qu'elle n'adore le volapük.

Oui en effet Mylène Farmer est bien québécoise... une de plus dans l'invasion du Québec en France...

Guillaume a écrit:

Ah, tiens, elle est québecoise ? Comme Jean-François Lapointe, Marie-Nicole Lemieux aussi, ou encore Richard Verreau d'ailleurs.

Otello, je crois que la diction ou l'absence de diction ne font pas partie de "raisons personnelles" mais sont une donnée amplement mesurable : celle de Lagrange est claire dans l'articulation, très expressive, bien accentuée, alors que Sutherland possède une articulation très très floue, une accentuation inexistante et un manque d'expression.

Ca c'est objectif. Ce qui est objectif aussi, c'est que Sutherland possède un chant très homogène, avec une unique couleur.

Après, on peut très bien s'en satisfaire. Et je crois que la postérité (c'est qui ? Otello, les critiques, Diapason, les sondages ?) trouvera Sutherland largement inférieure à une chanteuse réellement francophone pour ce rôle, à moins qu'elle n'adore le volapük.

je vais te citer un forumiste qui est sur un autre forum et qui a à lui tout seul un vécu en art lyrique plus conséquent que tous les nôtres réunis. Voilà ce qu'il a dit il y a quelques jours sur Sutherland et qui est complètement objectif: "Callas avait arraché le rôle de Lucia aux cocottes à suraigu, celui de Norma aux wagnériennes aventureuses. Cette révolution que la Divina avait commencée, c’est la Stupenda qui l’a achevée en débarrassant l’opéra romantique italien des scories du vérisme. Joan Sutherland et Richard Bonynge avaient en effet compris la nécessité impérative de contrôler les excès interprétatifs. Dans ce répertoire, l’émotion est créée au travers de la perfection vocale : piqués, trilles, roulades, souffle sont l’alphabet de cette musique ; couleurs, variations, piani ou suraigus en sont le vocabulaire ; autorité, mordant, urgence, abandon, douceur, extase, le résultat de cette maîtrise."

Il y a en modifiant l'ordre des mouvements de Pli selon Pli, moyens de faire des parcours assez surprenants.

Souvenir de jeunesse: Walther, Concertos d'après des maîtres italiens pour clavecin pédalier par Power Biggs... OUF!! que de chemins parcourus depuis en exactitude historique.

Siegmund a écrit:

Il y a en modifiant l'ordre des mouvements de Pli selon Pli, moyens de faire des parcours assez surprenants.

Wah, tu déploies les possibles du continuum architectonique à liberté méta-structurale ?

Campra : Tancrède

En ce moment, Kabalevski - Symphonie no. 4 en ut mineur Op. 54 (1956)

Un musique grandiose, épique, émouvante, espiègle, sarcastique, sincère et énergique !

Bravo Dmitri, encore un compositeur à redécouvrir !

Tikotsky - Symphonie no. 6 (1963)

J'adore !

Mendelssohn: Andante et Rondo Capriccio en mi majeur, op.14, Variations sérieuses en ré mineur, op.54 par l'excellent Rian de Waal!

Kabalevski - Concerto pour violoncelle no. 1 Op. 49

WOUAHOU !!!

Rodion Shchedrin - Concerto pour piano no. 1 (1954)

WOUAHOU !!!

C Mackerras , Mozart symphonies

ysov a écrit:

La prise de son décevante, l'est à quel niveau exactement?

Parfois un manque de transparence voire une certaine agressivité sur les cuivres mais de toute façon c'est une très belle version. Et puis peut être que ce sont mes oreilles qui commencent à faiblir ou mes enceintes !!

Otello a écrit:

je vais te citer un forumiste qui est sur un autre forum et qui a à lui tout seul un vécu en art lyrique plus conséquent que tous les nôtres réunis.

Je m'en fiche, ça c'est un argument d'autorité, je n'admets pas les arguments d'autorité. Je peux très bien citer David qui doit connaître plus de choses que n'importe quel autre forumiste, et tu sais ce qu'il dit sur Sutherland.

Citation :

Voilà ce qu'il a dit il y a quelques jours sur Sutherland et qui est complètement objectif: "Callas avait arraché le rôle de Lucia aux cocottes à suraigu,

Ahem.

J'arrête là la lecture.

Je ne pense pas que de la pure perfection vocale naisse l'émotion : je suis ému par Rysanek, Varnay, Silja ou Jones, pas par Sutherland. Le chant trop propre m'émeut moins en général. Donc c'est subjectif.

Je suis d'accord avec Guillaume, mais je crois que si je lis encore le nom de Sutherland dans les 10 prochaines minutes, je crois que je vais finir par me m'auto-

Passons à des choses plus intéressantes...

En ce moment, pour ma part :

Verdi : Don Carlos
Matheson
actes I et II

Les Huguenots, Acte I - Minko 2011
Un grand merci à la MGMW

Il serait maintenant bon que nous créeions notre propre label d'édition discographique pour inviter dans un studio Minkowski, Osborn, Varnier, Delunsch ou Brimberg (on fera des auditions), Petersen, Rouillon, Lapointe, l'orchestre de la Monnaie et les choeurs. On leur fera enregistrer en semi-live devant un public invité (pour maintenir une certaine électricité) l'intégralité de la musique composée par Meyerbeer, durée 4h10 environ. (en faisant figurer sur un cinquième CD toutes les variantes)
Coût = 1 million d'euros
Ensuite, David rédigera un livret qui rassemblera la somme des connaissances qu'on a sur les Huguenots, et analysera toute la partition. Le livret sera quadrilingue, évidemment, il fera près de 500 pages et s'insérera dans un coffret large d'une dizaine de centimètres dont la tranche sera dorée et la couverture sera ornée d'un "les Huguenots" en feuilles d'or. On fera de la pube à la TV, à la radio, sur internet "Le retour de Meyerbeer". La prise de son sera aussi bonne qu'une prise de son DECCA, évidemment.
Coût = un autre million
Après, le coffret se vendra au prix de 19,99€ dans l'édition simple (avec un livret "basique" mais néanmoins quadrilingue), et 39,99€ dans l'édition livret et fourreau luxueux. Je prévois de vendre 6000 exemplaires à 20€, et 3000 à 40€, ce qui ne nous rapportera que 240 000€, mais on s'en fiche. L'Etat français financera les pertes, puisque notre entreprise sera de salut public et de restauration du patrimoine (T-A-M de Glédel fera une lettre au ministère pour réclamer les subsides et Polyeucte organisera la tournée des Huguenots dans toute la France en version de concert : salle Pleyel, Versailles, Bordeaux, Toulouse..etc). Otello et aurele créeront une académie de bel canto français, sous la surveillance de DLM pour la partie diction, afin de ne pas ne nous retrouver qu'avec des dictions alla Sutherland.
Le 1er septembre 2013, nous envahirons l'Opéra Garnier pour démettre Joel de ses fonctions et programmer 20 représentations des Huguenots dans une mise en scène de Villégier, 20 représentations du Prophète et 20 représentations de Sigurd. L'honneur du Grand Opéra sera enfin lavé.

Je serais toi, j'aurais plutôt proposé de faire ça un 24 août.

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Scelsi - Anahit


Per Nørgård - Nova genitura

Varèse - Boulez seconde série de studio (DG). J'aurai tendance à préférer sa première chez Sony.

Guillaume a écrit:

e de DLM pour la partie diction, afin de ne pas ne nous retrouver qu'avec des dictions alla Sutherland.
Le 1er septembre 2013, nous envahirons l'Opéra Garnier pour démettre Joel de ses fonctions

Commençons par là avant de nous mettre en frais...
Ensuite je fais un putsch et on ne programme plus ad vitam aeternam qu'Antoine et Cleopâtre de Barber en alternance avec Le roi Lear de Gavriil Popov

Mozart : Don Giovanni (Barenboïm / Furlanetto / Tomlinson / Meier / Cuberli / Salminen / Heilmann / Pertusi)

Schumann : les 3 quatuors à cordes par le Fine Arts Quartet.

Que ces oeuvres sont prenantes et belles ; du grand Schumann!

Mendelssohn: 4e Quatuor à cordes en mi mineur, op.44 no.2

Le quatuor Aurora est à mon avis le top. Quelle verve, de vie, c'est le soleil du Brésil dans le ciel allemand...

[quote="ysov"]Mendelssohn: 4e Quatuor à cordes en mi mineur, op.44 no.2

Le quatuor Aurora est à mon avis le top. Quelle verve, de vie, c'est le soleil du Brésil dans le ciel allemand...

Les quatuors de Schumann et Mendelssohn : des oeuvres très complémentaires!