Grosses claques

La survenue de la méga-claque est un risque toujours possible chez le mélomane même le plus expérimenté; risque ou recherche permanente?
Ne respirerais-je pas encore seulement par cette possibilité jamais éteinte de choper le moment de grâce, de respirer l'éternité, de recevoir la méchante claque?
Peut-être.
Et peut-être que j'exagère.

Et peut-être que ça dépend des hormones.

Allez-y, lâchez-vous, mais on ne cause ici que de méga-gifles, de coups de trafalgar, de poussée tellurique, de mâchoire inférieure pendante sauf pendant l'émission de "GA-GA-GA" incoercibles (sous une influence hormonale? mais c'est toujours ça de pris). Il ne devrait pas y en avoir plus de.....une ou deux douzaines? dans la vie d'un mélomane, disque ou concert. Après, c'est juste des coups de coeur.

En attendant, je commence par une des mon miennes à moi que j'ai eue.



MEGA SHUSHU-CLAQUE DATEE ENVIRON DE 2007


L'orgue joué par son titulaire le gros bastringue Cavaillé-Coll de St Sulpice + Daniel Roth à la console) et la prise de son exemplaire sont certainement pour beaucoup dans mon coup au plexus.
A mon avis, on ne peut goûter tout le sel de cet enregistrement qu'en disposant d'une installation vraiment bien réglée et résolvante.
Les pièces jouées sont classiques:

**Prélude et Fugue sur B-A-C-H
**Fantaisie et Fugue sur Ad nos, ad salutarem undam*
**Variations sur Weinen, Klagen, Sorgen, Sagen

*choral qui, si je ne m'abuse serait tiré d'une oeuvre de....Meyerbeer

Référence: Motette CD 12021, 1995.
Disponible (?) chez Motette-Ursina, ou en import; pas des plus faciles à se procurer, mais doit être encore possible néanmoins.

Lamentationes Hieremiae Prophetae d'Emilio de Cavalieri par le Poème Harmonique de Vincent Dumestre.

Ma seule vraie claque avec un disque. Sûrement due à la prise de son, à l'interprétation, et surtout à la qualité des voix.
J'ai découvert ce disque grâce au magasine Diapason, et je me le suis passé en boucle dès l'achat.
Maintenant, je préserve mes oreilles de ce joyau pour en redécouvrir toute la saveur à chaque écoute.

Alors écoute d'urgence le disque Nova Metamorfosi !



(il y a déjà des fils sur ce sujet, au fait. "Vos disques de chevet", "émotions fortes"...)

Merci à BenBen pour cet émouvant témoignage, qui nous rappelle la magie qu'héberge le monde musical dans ses entrailles.

Qu'il y ait des sujets approchant, c'est certain. Ceci dit, j'ai tenté avec une approche extrême vers les méga-baffes, encore plus sélectif que tout.
Je dois avoir combien d'enregistrements à citer ici? Pour le moment je n'en vois que trois, qui ne sont certainement pas mes disques de chevet, puisque justement la magie doit être préservée. Peut-être quatre en fait, mais je n'irai pas plus loin pour l'instant à priori.

Il est sous-entendu qu'une méga-claque doit se pérénniser dans le temps, une simple passade vite oubliée ne vaut pas.

Le poil doit se hérisser à chaque fois sauf 40° de fièvre ou grosse fatigue ou...

Ceci dit, 15 après, honore-t-on toujours ses méga-super-claques d'antan? Pas si sûr!

BenBen a écrit:

Lamentationes Hieremiae Prophetae d'Emilio de Cavalieri par le Poème Harmonique de Vincent Dumestre.

Ma seule vraie claque avec un disque. Sûrement due à la prise de son, à l'interprétation, et surtout à la qualité des voix.
J'ai découvert ce disque grâce au magasine Diapason, et je me le suis passé en boucle dès l'achat.
Maintenant, je préserve mes oreilles de ce joyau pour en redécouvrir toute la saveur à chaque écoute.

L'oeuvre aussi est véritablement fantastique. Gros choc pour moi aussi.

@ Jérôme : C'est encore un angle un peu différent, non ? Ca ne fait pas de mal, maintenant qu'on a des index, de multiplier un peu les fils plutôt que d'entasser dans des ensembles de quarante pages.

oui surtout que là on parle d'une émotion ressentie dès la première écoute (sinon on parlerait plutôt de petites gifles à répétition)

pour moi ce serait Orfeo de Monteverdi en DVD par Harnoncourt, le concerto n°2 pour piano de Prokofiev, Tosca, Turandot, la 7ème symphonie de Sibelius ou le DVD de la Traviata avec Netrebko.
Plus récemment, Lakmé avec Nathalie Dessay.
Que des choses assez faciles à aimer dès la première écoute, finalement !

OYO TOHO a écrit:

oui surtout que là on parle d'une émotion ressentie dès la première écoute (sinon on parlerait plutôt de petites gifles à répétition)

Et bien je suis plutôt de ceux qui pensent et expérimentent que la première impression n'est pas forcément la bonne.

Le Liszt/St Sulpice/Roth que j'ai mis en exergue, je n'ai pas vraiment compris au départ. Et c'était en fait peut-être parce que mon système de reproduction n'était pas bien réglé (la courbe de réponse c'était n'importe quoi).

Cela étant, même en ne réglant pas parfaitement, j'ai assez vite compris que quelque chose d'inédit se passait (en moi).

Il y a aussi des illuminations passagères (hormones?) qui ne durent vraiment pas, ou qui ne concernent qu'un passage, un "moment de grâce" (pour soi, je ne parle pas dans l'absolu).

Deux remarques:

**influence du système de reproduction sur l'impact

**influence du jeune âge sur l'inflation du nombre de "claques", révisable au cours du temps. Normal, plus on a d'expérience et plus on est sélectif, moins on est émotif à fleur de peau.

**possibilité de gifles non durables, ou ne concernant qu'un passage d'un disque*.



*et ça, ça m'arrive beaucoup avec des disques de Celibidache chez Emi, avec Munich. Par exemple, son Concerto pour Orchestre (Bartok) n'est pas bon, objectivement, et pourtant j'ai 2 passages où je suis complètement "parti".

La première gifle que j'ai eu, vous me direz c'est pas très originale comme oeuvre ni comme interprete, c'est un classique, mais c'est la plus grande claque de ma vie, et c'est à ce moment que ma passion est né et que je suis là aujourd'hui sur ce forum : c'est un jour où je suis tombé par hasard à la télévision sur Alexandre Tharaud jouant le 2eme nocturne de Chopin Op 9. Je sais ce n'est vraiment pas spectaculaire mais je rappellerais toujours comment à la fin du morceau je suis resté sur le c.., excusez moi l'expression, j'ai eu l'impression d'un silence où même le public n'osait pas faire de bruit et applaudir, et j'ai du resté assis ainsi sur ma chaise un bon quart d'heure avec mon coeur qui battait waoooo. Voila ma première et plus grande claque, parce que même si j'en ai eu après des claques, jamais aucune ne pourra atteindre celle là qui dans son contexte était unique et immense.

En ce qui concerne mes "méga-claques", j'en citerai deux ;
1. Quintette pour piano de Schumann, quatuor Emerson et Menahem Pressler : un vrai choc, surtout les mouvements I, II et IV. Je me le suis repassé en boucle la semaine suivante. Une vraie fougue, une musique qui avance, c'est proprement magnifique.



2. 2e de Mahler, Abbado. Découverte sur Youtube en fait, c'est resté pour longtemps ma version et ma symphonie préférées. La puissance évocatrice de cette musique m'a immédiatement subjugué.

Horatio a écrit:

2. 2e de Mahler, Abbado. Découverte sur Youtube en fait, c'est resté pour longtemps ma version et ma symphonie préférées. La puissance évocatrice de cette musique m'a immédiatement subjugué.

Ah oui la 2eme de Mahler par Abbado est géniale, une de mes versions et symphonies préférées encore aujourd'hui.

Rach-phaël06 a écrit:

La première gifle que j'ai eu, vous me direz c'est pas très originale comme oeuvre ni comme interprete, c'est un classique, mais c'est la plus grande claque de ma vie, et c'est à ce moment que ma passion est né et que je suis là aujourd'hui sur ce forum : c'est un jour où je suis tombé par hasard à la télévision sur Alexandre Tharaud jouant le 2eme nocturne de Chopin Op 9. Je sais ce n'est vraiment pas spectaculaire mais je rappellerais toujours comment à la fin du morceau je suis resté sur le c.., excusez moi l'expression, j'ai eu l'impression d'un silence où même le public n'osait pas faire de bruit et applaudir, et j'ai du resté assis ainsi sur ma chaise un bon quart d'heure avec mon coeur qui battait waoooo. Voila ma première et plus grande claque, parce que même si j'en ai eu après des claques, jamais aucune ne pourra atteindre celle là qui dans son contexte était unique et immense.

Très intéressant témoignage.

Surlecuté tu fus.

Vu ton relatif jeune âge, on imagine le potentiel de surlecutage.

En fait, il n'est peut-être pas plus développé qu'à 50 balais et l'expérience qui va avec, mais l'impression est plus "numineuse" (se référer au numen, bon là je délire) et reste gravée plus profond, et la même interprétation entendue 20 ans après devrait produire un bouleversement hormonal considérable.

J'ai été mis dans le bain de la "grande musique" par l'enseignement publique au collège, il y a un peu longtemps, et il était beaucoup question de Boris Godounov.

Inutile de dire que Boris est une oeuvre qui me remue fortement les tripes encore maintenant, bien que le rationnel ait ajouté sa couche, et qu'honnêtement, je ne vais inscrire aucune version de Boris comme méga-shushuclaque. On peut dire que la claque est ancienne, et ne repose ni sur un enregistrement ni une représentation particulière.

shushu a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

La première gifle que j'ai eu, vous me direz c'est pas très originale comme oeuvre ni comme interprete, c'est un classique, mais c'est la plus grande claque de ma vie, et c'est à ce moment que ma passion est né et que je suis là aujourd'hui sur ce forum : c'est un jour où je suis tombé par hasard à la télévision sur Alexandre Tharaud jouant le 2eme nocturne de Chopin Op 9. Je sais ce n'est vraiment pas spectaculaire mais je rappellerais toujours comment à la fin du morceau je suis resté sur le c.., excusez moi l'expression, j'ai eu l'impression d'un silence où même le public n'osait pas faire de bruit et applaudir, et j'ai du resté assis ainsi sur ma chaise un bon quart d'heure avec mon coeur qui battait waoooo. Voila ma première et plus grande claque, parce que même si j'en ai eu après des claques, jamais aucune ne pourra atteindre celle là qui dans son contexte était unique et immense.

Très intéressant témoignage.

Surlecuté tu fus.

Vu ton relatif jeune âge, on imagine le potentiel de surlecutage.

En fait, il n'est peut-être pas plus développé qu'à 50 balais et l'expérience qui va avec, mais l'impression est plus "numineuse" (se référer au numen, bon là je délire) et reste gravée plus profond, et la même interprétation entendue 20 ans après devrait produire un bouleversement hormonal considérable.

J'ai été mis dans le bain de la "grande musique" par l'enseignement publique au collège, il y a un peu longtemps, et il était beaucoup question de Boris Godounov.

Inutile de dire que Boris est une oeuvre qui me remue fortement les tripes encore maintenant, bien que le rationnel ait ajouté sa couche, et qu'honnêtement, je ne vais inscrire aucune version de Boris comme méga-shushuclaque. On peut dire que la claque est ancienne, et ne repose ni sur un enregistrement ni une représentation particulière.

C'est vrai que réécouter, quelque années après, une oeuvre qui nous a marqué fut un temps est toujours quelque chose de fort et de fascinant, on se sent redevenir jeune, on ressent en un instant, dès les premières notes, toutes les émotions qui nous traversaient à cette époque, aux moment où on écoutait cette musique. Un autre exemple, le plus frappant pour moi de cette expérience, mais pour le coup un peu peu être hors sujet ^^ c'est le jour où j'ai réécouté Henri Des après presque 10 ans je crois que j'ai rarement été aussi touché et joyeux, je me suis rappelé en un instant toute mon enfance ^^ les cassettes avec la grenouille/chaussette, la cassette de noël...

Un autre exemple dans la musique classique est le concerto pour violon de Tchaikovsky qui est une des premières oeuvres que j'ai découvert et que j'écoutais en boucle. Je ne l'avais étrangement plus réécouté depuis 1 an.

C'est une expérience unique et fantastique je trouve.

Rach-phaël06 a écrit:

Horatio a écrit:

2. 2e de Mahler, Abbado. Découverte sur Youtube en fait, c'est resté pour longtemps ma version et ma symphonie préférées. La puissance évocatrice de cette musique m'a immédiatement subjugué.

Ah oui la 2eme de Mahler par Abbado est géniale, une de mes versions et symphonies préférées encore aujourd'hui.

Idem je suis resté scotché sur mon ecran.

Et je ne parle même pas du final.

mmmmm.......
Si plusieurs personnes ont reçu une grosse baffe avec le même enregistrement, ça commence à devenir intéressant à creuser.
sauf que personnellement je ne vois pas très bien comment ça pourrait m'arriver avec la 2ème de Mahler

Je ne m'attends absolument pas à ce que d'autres chavirent complètement avec les quelques rares disques qui m'envoient un uppercut bien saignant à chaque fois. Disques qui en plus ne sont pour la plupart pas extrêmement connus.

Enfin, si vous y pensez et n'avez rien contre les grandes orgues, essayez de dégoter le Liszt/St Sulpice/Roth quand même

Grosses claques? Immédiates donc?

Elektra, découverte en concert. (avec Hildegard Behrens dans le rôle titre)
Florentz: Les Jardins d'Amenta
Scriabine: L'acte préalable
Schulhoff: Flammen
Bartok: Le Château de Barbe-Bleue, version Boulez I

Y en a surement eu d'autres bien sûr...

Je peu ajouter ainsi, aussi, dans mes claques le 2eme mouvement du concerto pour piano de Atterberg, véritable révélation pour ce compositeur. Une vrai claque de la part d'un compositeur dont je ne connaissais même pas le nom 15 secondes au part avant.

Mozart : Don Giovanni (film de Losey)
Puccini : Tosca (film de Jacquot puis Sabata / Callas)
Wagner : le Ring (Boulez et Böhm)
Strauss : Elektra (Böhm / Rysanek)
Meyerbeer : les Huguenots (première claque avec Bonynge, seconde avec Diederich, troisième à Bruxelles le 14 juin)
Berlioz : les Troyens (Dutoit et Gardiner)
Meyerbeer : Robert le Diable (Fulton)
LULLY : Atys (15 mai 2011 ) - la plus grosse de toutes ?


Voilà pour les principales. Récemment, j'avoue avoir été terriblement secoué par Dido et Aeneas de Purcell (DVD Christie / d'Oustrac), et Médée de Charpentier.
C'est avec le baroque que je fais le plus de découvertes somptueuses ces derniers temps.

Je prend peu de claques, car j'accroche rarement à la 1° écoute celà dit j'ai pris qq claques quand même :

-> Wagner : Tristan und Isolde
-> Debussy : Pelléas et Mélisande
-> Stravinsky : Le Sacre du printemps

J'ai une autre grosse claque à vous faire partager !
Cette fois-ci c'était du live, à Prague, en écoutant la Bohème de Puccini (je ne me rappelle évidemment plus de la distribution ), mais c'était simplement génial - et ça m'a fait comprendre que l'opéra, après tout, c'est pas mal !

Cololi a écrit:

Je prend peu de claques, car j'accroche rarement à la 1° écoute celà dit j'ai pris qq claques quand même :

-> Wagner : Tristan und Isolde
-> Debussy : Pelléas et Mélisande
-> Stravinsky : Le Sacre du printemps

Pareil que toi Cololi, très peu de "vrais" claques, mais aussi

Stravinsky: Le Sacre et Petrushka.
Strauss: Salomé (la plus GROSSE)

Mes 1ères claques de jeunesse:

Chopin: Nocturnes sur une vieille K7 audio...
Bach : Choeur d'ouverture de la St Jean (Harnoncourt)
Mozart: Don Gio (Losey), Les Noces (Böhm/Vienne), La flûte (Solti/Vienne), Concerto pour piano n°20 (Szell/Serkin), Messe en ut mineur (Karajan), certains quatuors/sonates/quintettes/sérénades etc...
Beethoven: Symphonie n°5 (Karajan 63)

Après, il y en a eu beaucoup, et ça continue...
En vrac, des chocs à la découverte:

Wagner: Ring (Barenboim/Kupfer) , Tristan (Barenboim/Ponnelle), Parsifal/Live Bastille
Debussy: Le Faune, La Mer, Nocturnes (Haitink), Pelléas (?)
Ravel: Daphnis (Boulez II)
Scriabine: Poème de l'extase (Maazel), sonates 4,9.10 (Glemser)
Prokofiev: Symphonie n°5 (Osawa/Berlin)
Mahler: Symphonie n°1 (Tennstedt), Symphonie n°2 (Solti/Chicago), 3 (Boulez), 4 (Haitink/Concertgebouw, concert) 9 (Abaddo/Berlin- Sinopoli/Philharmonia), Rückert Lieder (Bernstein/Hampton), Kindertoten Lieder (Bernstein/Hampton)
Strauss: Salomé (Karajan/Berlin et surtout dvd Jordan Mc Vicar !), Elektra (dvd Abbado), La femme sans Ombre (dvd Solti)
Chausson: Roi Arthus (Jordan)
Monteverdi: Livre VI de madrigaux (Concerto Italiano)
Bruckner: Symphonie n°7 (dvd Abaddo/Lucerne)
Schreker: Die Gezeichneten (Dvd Nagano)
Bartok: Barbe Bleue (Boulez I), Musique pour cordes (Boulez)
Stravinsky : Le Sacre (Concert Cité de la musique Tabachnik)
Schulhoff: Flammen (??)
Berg: Wozzeck (dvd Abbado)
Webern: Pièces Op5 et 6 (Boulez II)

Dernier en date:

Schoenberg: 5 pièces Op16 (Boulez)

Ma toute dernière grosse et immense claque, qui est la plus grande depuis le Ring :

Chostakovitch : Lady Macbeth de Mtsensk

J'ai découvert cet opéra par le DVD de Jansons et j'ai acquis au même moment l'excellent studio de Chung.
Je me le passe en boucle depuis 2 semaines, je ne m'en lasse pas et à chaque écoute j'en suis de plus en plus dingue.
Quel chef-d'oeuvre !!!!

*Niko a écrit:

Chopin: Nocturnes sur une vielle

Wow ! Chopin à la vielle à roue, c'est un truc pour David ça.

jerome a écrit:

*Niko a écrit:

Chopin: Nocturnes sur une vielle

Wow ! Chopin à la vielle à roue, c'est un truc pour David ça.

En faite des claques il y en a à chaque découverte importante. Après elle sont plus ou moins grandes et importantes. Je ferais peu être une liste plus tard ^^

De toute façon la plus grosse claque en musique c'est celle que l'on prend en vérifiant son compte en banque à la fin du mois…

Jaky a écrit:

De toute façon la plus grosse claque en musique c'est celle que l'on prend en vérifiant son compte en banque à la fin du mois…

Tu es en forme Jacky

Jaky a écrit:

De toute façon la plus grosse claque en musique c'est celle que l'on prend en vérifiant son compte en banque à la fin du mois…

Jaky a écrit:

De toute façon la plus grosse claque en musique c'est celle que l'on prend en vérifiant son compte en banque à la fin du mois…

Pas faux ...

Xavier a écrit:

Grosses claques? Immédiates donc?

Elektra, découverte en concert. (avec Hildegard Behrens dans le rôle titre)
Florentz: Les Jardins d'Amenta
Scriabine: L'acte préalable
Schulhoff: Flammen
Bartok: Le Château de Barbe-Bleue, version Boulez I

Y en a surement eu d'autres bien sûr...

Non, justement dans mon idée ça peut ou pas être immédiat.

Il me faut en général plusieurs écoutes pour que je sois "ferré" tel le poisson trop curieux à l'appat du taquineur de goujon qui revient plusieurs fois sur le leure avant d'y être accroché à jamais, et en plus dans mon cas je ne sépare jamais une oeuvre d'une interprétation (gravée sur disque). Je n'ai pas de pratique musicale, et ceci explique peut-être cela. Je n'ai a priori guère de jugement sur une oeuvre en particulier, mais bien plutôt sur une interprétation particulière.

Par exemple dans le cas du Florentz et du Scriabine que tu cites, je note que tu ne mentionnes aucune interprétation, et en fait n' as-tu peut-être pas besoin de te référer à une interprétation particulière et as-tu peut-être le sentiment que l'oeuvre t'émeut particulièrement, ou te correspond particulièrement.

J'ai personnellement du mal à faire ça, je suis bien plus un amoureux des disques que des oeuvres (règle qui souffre quelques exceptions quand même, faut pas pousser), et en tout cas, pour moi une mégaclaque correspond toujours à un CD particulier.

Je laisse évoluer un peu ce fil avant de sortir de mon chapeau un 2ème CD constituant pour moi une méga-shushuclaque encore en vigueur (problème de pérennité dans le temps déjà évoqué). Ce sera Serkin au clavier.

shushu a écrit:

Xavier a écrit:

Grosses claques? Immédiates donc?

Elektra, découverte en concert. (avec Hildegard Behrens dans le rôle titre)
Florentz: Les Jardins d'Amenta
Scriabine: L'acte préalable
Schulhoff: Flammen
Bartok: Le Château de Barbe-Bleue, version Boulez I

Y en a surement eu d'autres bien sûr...

Non, justement dans mon idée ça peut ou ne pas être immédiat.

Il me faut en général plusieurs écoutes pour que je sois "ferré" tel le poisson trop curieux à l'appat du taquineur de goujon qui revient plusieurs fois sur le leure avant d'y être accroché à jamais, et en plus dans mon cas je ne sépare jamais une oeuvre d'une interprétation (gravée sur disque). Je n'ai pas de pratique musicale, et ceci explique peut-être cela. Je n'ai a priori guère de jugement sur une oeuvre en particulier, mais bien plutôt sur une interprétation particulière.

Par exemple dans le cas du Florentz et du Scriabine que tu cites, je note que tu ne mentionnes aucune interprétation, et en fait n' as-tu peut-être pas besoin de te référer à une interprétation particulière et as-tu peut-être le sentiment que l'oeuvre t'émeut particulièrement, ou te correspond particulièrement.

J'ai personnellement du mal à faire ça, je suis bien plus un amoureux des disques que des oeuvres (règle qui souffre quelques exceptions quand même, faut pas pousser), et en tout cas, pour moi une mégaclaque correspond toujours à un CD particulier.

Je laisse évoluer un peu ce fil avant de sortir de mon chapeau un 2ème CD constituant pour moi une méga-shushuclaque encore en vigueur (problème de pérennité dans le temps déjà évoqué). Ce sera Serkin au clavier.

Dans ce sens là, si j'ai encore le droit à la réponse ^^ je n'en citerais qu'une et une seule, la sonate en si mineur de Liszt. Coup de foudre sur l'instant, pendant les jours qui on suivi de n'avais que cette musique en tête. je l'écoutais au moins 2 fois par jour, et encore aujourd'hui j'ai beau l'avoir écouté des centaines de fois je ne m'en lasse pas, incroyable, je suis toujours ému, comme une éternelle première écoute, pas la première première, mais cette première fois où on écoute une oeuvre en la connaissant, où on passe du stade de découverte à celui où l'on peu siffloter les différents moments de l'oeuvre qu'on aime le plus. Ce moment où pour la première fois notre cerveau est capable d'anticiper au fur et à mesure de l'écoute ce qui va venir juste après dans l'oeuvre. C'est un des plus beaux moments pour moi dans la musique et avec la sonate de Liszt j'ai l'impression de le vivre éternellement.

En plus la Sonate de Liszt pour moi à créé de suite un sentiment étrange, comme une certaine familiarité avec l'oeuvre, et ceux dès la première écoute, comme si je la connaissais déjà, lié avec une certaine distance, d'où peu être l'éternel "découverte" de l'oeuvre, et ce même aujourd'hui donc alors que je connais chaque note de l'oeuvre comme ma poche.

Enfin pour finir j'ai oublié de préciser que la sonate de Liszt à été de ce fait la première fois de ma vie où j'ai écouté une oeuvre qui dure plus de 10 minutes (ce que je trouvais énorme surtout à l'époque), et ce en me disant même à la fin "Oh non !! C'est déjà fini !!" ^^ Enfin voila pour le coup Shushu demande une grosse claque. Celle-ci est la mienne.

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Claques immediates:
-L'Or du Rhin (decouverte de Wagner)
-Les Gurrelieder(decouverte de Schoenberg)
-Moise et Aron(decouverte de la folie structurée de Schoenberg )
-Preludes/Images/Estampes de Debussy par Arrau
-Le Sacre du Printemps
-Les Variations Goldberg
-La Ville Morte
-La Femme Sans Ombre
-Concerto en sol/Concerto pour la main gauche de Ravel par Samson François

Voila.

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Non, Pollini.

Siegmund a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Non, Pollini.

Je n'aime pas du tout Pollini, là-dedans y compris. En fait 50% aiment et 50% pas trop.

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Non, Pollini.

Je n'aime pas du tout Pollini, là-dedans y compris. En fait 50% aiment et 50% pas trop.

Pollini est super dans Beethoven. Je l'ai adoré récemment dans la Fantaisie Op 80 avec Abbado, c'était superbe.

Celles que j'ai bien senties, qu'elles furent immédiates ou non:

- Sonate op.111 de Beethoven par Arrau (DVD EMI)
- Sacre du Printemps par Boulez I (et ballet)
- La Valse de Ravel par Boulez (DG)
- Werther de Massenet (DVD Plasson/Kaufmann)
- Le Ring de Kupfer
- Capriccio de Strauss (DVD Runnicles)
- Le Chant de la Terre de Mahler par Herreweghe
- Le Trio de Chausson par les Wanderer.
- Die Gezeichneten de Schreker.

Rach-phaël06 a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Non, Pollini.

Je n'aime pas du tout Pollini, là-dedans y compris. En fait 50% aiment et 50% pas trop.

Pollini est super dans Beethoven. Je l'ai adoré récemment dans la Fantaisie Op 80 avec Abbado, c'était superbe.

Je ne l'ai pas entendu là, bien sûr. Pollini doit être un pianiste pour" jeunes" , je l'ai bien aimé aussi......quand j'étais jeune.
On change beaucoup au cours de la vie (c'est biologiquement prévu).
Les mégaclaques d'une décennie seront peut-être remisées au placard 1 ou 2 décennies plus tard.

shushu a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

shushu a écrit:

Siegmund a écrit:

Ce que tu dis ressemble à la sonate 32 de Beethoven (personnellement et pour rester piano).

Avec Serkin, pour la méga-shushuclaque? Coulé! En fait les 3 dernières sonates en live.

Non, Pollini.

Je n'aime pas du tout Pollini, là-dedans y compris. En fait 50% aiment et 50% pas trop.

Pollini est super dans Beethoven. Je l'ai adoré récemment dans la Fantaisie Op 80 avec Abbado, c'était superbe.

Je ne l'ai pas entendu là, bien sûr. Pollini doit être un pianiste pour" jeunes" , je l'ai bien aimé aussi......quand j'étais jeune.
On change beaucoup au cours de la vie (c'est biologiquement prévu).
Les mégaclaques d'une décennie seront peut-être remisées au placard 1 ou 2 décennies plus tard.

Je veux bien te croire. C'est déjà malheureusement si vrai à mon âge, en seulement 2 ans de passions alors j'imagine dans 10 ans.

shushu a écrit:

Je ne l'ai pas entendu là, bien sûr. Pollini doit être un pianiste pour" jeunes" , je l'ai bien aimé aussi......quand j'étais jeune.
On change beaucoup au cours de la vie (c'est biologiquement prévu).
Les mégaclaques d'une décennie seront peut-être remisées au placard 1 ou 2 décennies plus tard.

Enfin, Pollini n'est quand même pas un pianiste qu'on peut accuser de complaisance du genre effets de manque, rubato de mauvais goût ou pédale généreuse... Les jeunes pianistes exaltés le citent rarement, tout de même...

DavidLeMarrec a écrit:

shushu a écrit:

Je ne l'ai pas entendu là, bien sûr. Pollini doit être un pianiste pour" jeunes" , je l'ai bien aimé aussi......quand j'étais jeune.
On change beaucoup au cours de la vie (c'est biologiquement prévu).
Les mégaclaques d'une décennie seront peut-être remisées au placard 1 ou 2 décennies plus tard.

Enfin, Pollini n'est quand même pas un pianiste qu'on peut accuser de complaisance du genre effets de manque, rubato de mauvais goût ou pédale généreuse... Les jeunes pianistes exaltés le citent rarement, tout de même...

Oui, je ne pense pas que Pollini puisse etre classé celon els ages, c'est une question de gout tous simplement, et de se que la personne qui l'écoute attend et aime dans la musique. Certain trouverons son jeu superbe et d'autre trop froid et pas attirant. Et il se trouve que cela divise la population mélomane en deux, si c'est le cas bien sur, parce que ça serait quant même rigolo que il y est 50% de chaque coté ^^

On peut diviser deux ensembles en deux autrement qu'en répartissant de façon égale.

DavidLeMarrec a écrit:

On peut diviser deux ensembles en deux autrement qu'en répartissant de façon égale.

Oui Enfin moi je peut affirmé quoi qu'il arrive que je fais parti de la partie de ceux qui aime Pollini Même si ce n'est pas le sujet quoi que sa version des études de Chopin reste quant même une référence pour moi.

On peut même ne pas faire deux ensembles.

Percy Bysshe a écrit:

On peut même ne pas faire deux ensembles.

Oui, on peut tous manger dans le même pot, mais je refuse de le faire avec toi, tu as trop gros appétit.

Rach-phaël06 a écrit:

Je veux bien te croire. C'est déjà malheureusement si vrai à mon âge, en seulement 2 ans de passions alors j'imagine dans 10 ans.

Pourquoi "malheureusement" ?*


*réflexion de "vieux" . Arrivé à un certain âge, variable selon les personnes, on n'a normalement plus peur de vieillir, je te rassure. Et cependant, les goûts comme tout continuent d'évoluer.

DavidLeMarrec a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

On peut même ne pas faire deux ensembles.

Oui, on peut tous manger dans le même pot, mais je refuse de le faire avec toi, tu as trop gros appétit.

On peut tous manger dans tous les pots.