Playlist (42)

=> Récital Gens Tragédiennes 3 Lucerne.
L'air d'Elisabeth de Valois est absolument hal-lu-ci-nant. Ca renvoie toute une tradition de pathos quasiment à l'absence d'expression, pour ne pas dire au ridicule. Tellement neuf et évident à la fois...

Prokofiev : Concerto pour piano n°2

C'est... touffu. Intéressant, exalté, flamboyant. Mais je ne saurais encore dire si j'aime.

La version que j'écoute est celle là :

J'abonde et par tes propos, j'en profite pour ajouter donc affirmer, que le baroque est aucunement dénué de romantisme, loin de là, Oh! pardon, de lyrisme ou de sensibilité, ça sonne mieux à certaines oreilles? En tous cas, je partage ta constatation, Véronique Gens est avec chez moi Karina Gauvin une tes tops.

korama a écrit:

Prokofiev : Concerto pour piano n°2

C'est... touffu. Intéressant, exalté, flamboyant. Mais je ne saurais encore dire si j'aime.

La version que j'écoute est celle là :

Tentes de te procurer la version Paik sur Naxos, ça pète de vie sans énervement, faut pas confondre.

Berg: Lulu/Tate

ysov a écrit:

J'abonde et par tes propos, j'en profite pour ajouter donc affirmer, que le baroque est aucunement dénué de romantisme, loin de là, Oh! pardon, de lyrisme ou de sensibilité, ça sonne mieux à certaines oreilles? En tous cas, je partage ta constatation, Véronique Gens est avec chez moi Karina Gauvin une tes tops.

Oui, Karina chante elle aussi exceptionnellement le XIXe. Sa Leïla m'a terrassé : même densité de timbre que dans le baroque, même qualité de diction... sauf qu'on a ajouté une quarte supérieure, qui garde exactement les mêmes vertus.

D'où tu as glané ça?

ysov a écrit:

D'où tu as glané ça?

Radio québécoise. Pourtant, ce devrait être plus facile pour toi que pour moi !

c'est vrai, mais depuis un bon bout de temps, je m'attarde moins au baroque, on dirait qu'en vieillissant on devient d'avantage romantique de tendance? En tous cas, faut croire que cette modification allait mieux à sa limitiation comaparativement à Gens sur sa capacité d'étendue? mais il en reste pas moins que malgré cette possible limitation, la pureté est au rendez-vous.

Cependant, hormis la capacité d'étendue, le timbre naturel compte et là entre Gauvin et Gens, là est la question.

Tu sais ce qui me stimule en rapport à toi? Est que quitte à être nombriliste, c'est comme une joute historique entre Bossuet et Bourdaloue. Mais, qui est un des deux?

Bruckner : Symphonie n°3 - 1ère version (Inbal)

En tous cas, ultimement, Bruckner et Malher c'est avec Haitink.

Ah bon ? Apparemment ça se discute : les fils Bruckner et Mahler sont déjà bien remplis.
Maintenant je ne peux pas dire, je n'ai pas un seul enregistrement de Haitink dans ma discothèque...

C'est mon appréciation personelle et au point que s'en est, il y a d'autres versions tout autant intéressantes, cela est à ce niveau une question de goût en chacun. Tentes d'écouter quelques oeuvres de ces deux deux compositeurs par Haitink et tu te forgeras ton propres opinion. C'est en explorant le plus possible que l'on peut avec un maximum de justesse, se forger une opinion.

ysov a écrit:

En tous cas, ultimement, Bruckner et Malher c'est avec Haitink.

Tu aurais dit Brahms, ça aurait pu se défendre, mais enfin dans Mahler (comme dans Chostakovitch d'ailleurs) il est toujours bien propret et derrière un paquet de références (à part peut-être dans la 6e berlinoise), et dans Bruckner il est carrément évitable. Alors pour la 3e entre Inbal et Haitink je ne vois même pas comment on peut hésiter une seconde.

C'est une question de ce qui sied à notre tempérament respectif. Haitink, que tu qualifies de ''propret'' est avant tout une question de ''raffinement''. Cependant, avec Bruckner, Tintner m'émeut tout autant.
Inbal, c'est bien, mais un peu clinquant et tant qu'à y être, Jochum me plait d'avantage.

ysov a écrit:

Cololi a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Polyeucte a écrit:

atomlegend a écrit:

Polyeucte a écrit:

Berlioz : Les Troyens, Acte III (Sir Colin Davis : Josephine Veasey, Jon Vickers, Heather Begg, Anne Howells, Roger Soyer...)

C'est chouette ? ( Y a pas de tartelettes !!!!!!!!!! )

Non, je mets pas de tartelettes moi!
Oui, c'est très chouette... assez gigantesque comme vision. On est dans le mythe ou le peplum là!

Atom, je ne vais contredire ni Polyeucte ni WoO, mais juste un conseil d'ami : tiens-t'en à Prêtre.

Je serais assez étonné que tu aimes cet orchestre ultra-épais avec ces chanteurs qui beuglent dans un français de brousse américaine, mais après tout, tu nous as déjà surpris. Néanmoins, comme jusqu'ici c'était toujours en bien, j'ose supposer que tu n'iras pas adorer des choucroutes pareilles !

La bonne blague ... il écoute Monteverdi avec Vickers, Ghiaurov et Jones, alors ...

Et alors? c'est pas pire qu'écouter des cantates de Bach avec Richter...

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"Idylle", extrait des Pièces pittoresques de Chabrier, sous les doigts de Marcelle Meyer.
Un merveilleux moment de fraicheur pour commencer la journée.

Cavalieri : Lamentations, Dumestre

Emilio de' Cavalieri - Lamentationes Hieremiae Prophetae - le Poème Harmonique

Schumann : Carnaval, opus 9 -- Serge Rachmaninov. Une des plus fabuleuses interprétations de cette œuvre à mon avis, aux côtés d'ABM (DG Dokumente, 1957).

Scriabine

Sonate pour piano n°1
Sonate pour piano n°2
Sonate pour piano n°3
Sonate pour piano n°4
Quatre Morceaux op. 56
Deux Danses op. 73
Deux Poèmes op. 32

(Ashkenazy)

ysov a écrit:

c'est vrai, mais depuis un bon bout de temps, je m'attarde moins au baroque, on dirait qu'en vieillissant on devient d'avantage romantique de tendance? En tous cas, faut croire que cette modification allait mieux à sa limitiation comaparativement à Gens sur sa capacité d'étendue? mais il en reste pas moins que malgré cette possible limitation, la pureté est au rendez-vous.

Apparemment, on ne parle pas de la même chose.

Je parlais d'Elisabeth de Valois dans Don Carlos de Verdi par Gens et de Leïla dans Les Pêcheurs de Perles de Bizet, donc du vrai romantisme.

Quant à l'étendue, je soulignais juste (fait exceptionnel) que Gauvin pouvait chanter avec la même densité de timbre une quarte de plus dans l'aigu : son ut 5 ressemble aux ut 4 qu'elle fait dans le baroque, ce qui est excessivement rare (et agréable) pour une spécialiste dans des répertoires aux tessitures plus limitées.

Citation :

Cependant, hormis la capacité d'étendue, le timbre naturel compte et là entre Gauvin et Gens, là est la question.

Si on parle de naturel, celui de Gauvin est davantage "construit", mais ça ne préjuge en rien de sa qualité et de son intérêt...

Citation :

Tu sais ce qui me stimule en rapport à toi? Est que quitte à être nombriliste, c'est comme une joute historique entre Bossuet et Bourdaloue.

Je ne prendrais pas du tout ombrage d'être traité de jésuite.
Cela dit, les sermons de Bourdaloue restaient quand même proches sur bien des points qui appartiennent à une forme de doctrine catholique un peu datée - par exemple le rapport à l'humilité, qui confine à une forme, certes minime, de haine de soi.

Cello a écrit:

Scriabine

Sonate pour piano n°1
Sonate pour piano n°2
Sonate pour piano n°3
Sonate pour piano n°4
Quatre Morceaux op. 56
Deux Danses op. 73
Deux Poèmes op. 32

(Ashkenazy)

Tiens, moi aussi hier soir (le même CD)

Sinon en ce moment ; Mahler : Lieder eines fahrenden gesellen (version piano) avec Môssieur Thomas Hampson.

Strauss: Elektra/Barenboïm

La Forza del destino, Actes I et II, version studio Serafin, Callas, Tucker, Tagliabue, Nicolai, Rossi-Lemeni, Capecchi, etc...

C'est avant tout selon moi à connaître pour le chef, pour Callas, pour Tucker (bien que je le préfère dans la version Schippers, d'ailleurs il faudrait que je compare) et pour Capecchi.
J'écouterai les deux derniers actes plus tard.

Ligeti: Requiem

Quel truc quand même...

Strauss : Salome (Karajan / Behrens / van Dam / Böhm / Baltsa)

ysov a écrit:

En tous cas, ultimement, Bruckner et Malher c'est avec Haitink.

Je suis complètement d'accord avec toi. Particulièrement chez Mahler, Haitink est un de ems chef préférés.

Bruckner : 9eme symphonie (Barenboim)
Ravel : Concerto en sol (Argerich)
Stenhammar : Op 11, Trois Fantaisies (Martin Sturfalt)
Chausson : Quatuor avec piano (Chilingirian Quartet & Philippe Graffin, Pascal Devoyon)

Je reprends mon parcours symphonicochronologique avec une oeuvre qui me fascine de plus en plus (y compris son final très contreversé), à savoir : Septième Symphonie de Mahler

De Falla : Nuits dans les jardins d'Espagne

Shostakovich - S10 - Kondrashin

Domenico Scarlatti: Les sonates pour mandoline et clavecin. De toute beauté!

Mahler:Symphonie n°6 (Tennstedt)

Koechlin: Quatuor à cordes n°3/Quatuor Antigone

Xavier a écrit:

Koechlin: Quatuor à cordes n°3/Quatuor Antigone

Ah tiens, étrange, je trouve que ça fait partie des oeuvres les moins puissantes de Koechlin en musique de chambre, ses quatuors, même le 3. Et apparemment tu aimes beaucoup. Tu mettrais combien au Quintette, par exemple ? Quatre frimousses et demie ?

Même peut-être 4 seulement. (mais la différence est déjà grande!)
Car j'adore, c'est très grand, mais ça me touche tout de même moins que la sonate pour alto ou les Heures persanes.
Mais le 3è quatuor, c'est du très bon Koechlin, sans plus.

Xavier a écrit:

Car j'adore, c'est très grand, mais ça me touche tout de même moins que la sonate pour alto ou les Heures persanes.

Ok, donc quatre et demie pour ceux-là, ça me donne une mesure effectivement. Parce que je crois que j'aurais été moins généreux. Cela dit, j'ai exactement le même avis : c'est très bon, mais il n'y a rien de particulièrement neuf par rapport aux autres Koechlin, même si côté quatuor, c'est en progrès.

Mais je ne juge pas les oeuvres, seulement le plaisir que j'y prends.

Je ne l'ai pas perçu autrement.

Ce que je veux dire, c'est que même si c'était du Koechlin moyen, c'est du Koechlin et c'est un langage qui me plaît.
Donc il aura forcément plus de "points" que Bach, même dans ses plus grandes oeuvres.

Kodaly: Ouverture de théâtre, Concerto pour orchestre/Tortelier



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