Playlist (45)

Dvorak : 13e quatuor op. 106, Pavel Haas Quartet


Brahms : Trio avec clarinette, Leister et d'autres

Alexei Nikolaiev: Tableaux symphoniques extraits des Derniers Jours
deux fois hier, deux fois aujourd'hui,
on passe du Nikolaiev typique des Chants de l'armée perdue à Chostakovich, Prokofiev, Offenbach-Poulenc en plus trash et vulgaire à lui-même de nouveau: un immense chef d'oeuvre, et dire que je l'avais un peu perdu de vue depuis que je m'étais procuré à grand mal le disque du Conservatoire Tchaïkovsky de Moscou. On n'entendra sans doute jamais l'opéra, ou alors je serai mort depuis longtemps quand un théâtre se décidera à le monter.
Déjà que la 5ème n'a toujours pas refait surface, et pourtant une des oeuvres majeures de la deuxième moitié du siècle dernier avec la 5ème de Popov

les ploum ploum aux vents dans le premier mouvement de la 1ère symphonie de Tchaikovski me font penser aux ploum ploum dans Doctor Atomic de John Adams pendant le solo de Gerald Finley à la fin du premier acte

tu sous-entend que Johan Adams a bon goût?
C'est sans doute parfois vrai quand il préfère imiter Ives que Glass, mais tout de même, ton américano-centrisme t'aveugle

sud273 a écrit:

ton américano-centrisme t'aveugle

comment tu sais ?

J'adore Tristan.

frere elustaphe a écrit:

J'adore Tristan.

même le deuxième acte?
je crois que tu es mûre pour Pelléas alors , le délicieux sentiment petit-bourgeois décadent qui anime la condamnation de la femme adultère et sa potentielle lapidation.

Nan mais dans Wagner, je n'aime que la musique. Le livret ne m'intéresse pas.

Ouvertures Obéron, Les Hébrides, Les Francs-Juges, Genoveva, La harpe enchantée, Le Hollandais volant (Norrington/London Classical Players).

C'est vraiment pas terrible

L'interprétation sans doute ?

Parce que Les Hébrides, "pas terrible"...

déjà le programme... c'est quoi cette compil Berlioz, Mendelssohn, Schubert, Wagner, ça fait peur
(enfin WoO! te voila, qu'on ait deux-trois propos sensés sur la musique...)

Scriabin Poème de l'extase et Prométhée version Maazel (oui, je sais... ça fin du bien de temps en temps de retrouver les vielles choses)

Still : Afro-American Symphony
Ellington : The River (Suite)
Holst : The Hymn of Jesus

Cet hymne est une petite merveille diaphane, aérienne, lumineuse et jubilatoire !

Jadin: Les sonates pour pianoforte. Ce compositeur que je qualifie de Schubert français, démontre qu'il fut si imprégné du romantisme allemand, qu'il est nettement plus allemand de nature que français.
Le pianiste Richard Fuller joue avec beaucoup de sensibilité, dépourvu totalement de raideur de toucher. Seul petit bémol est l'option d'un piano-forte par soucis historique, mais heureusement la sonorité
est pas trop du genre bastringue.

WoO a écrit:

Holst : The Hymn of Jesus

Cet hymne est une petite merveille diaphane, aérienne, lumineuse et jubilatoire !

Hickox? pas ce qu'il y a de mieux mais la partition est fantastique? y compris la spatialisation des groupes qui est forcément moins sensible au disque. Le texte en plus...
Il y a longtemps que j'envisage d'écrire quelque chose à ce propos. Malheureusement je suis un peu égaré par la concurrence avec Wandering Cloud que je trouve meilleur musicalement.

Non, pas par Hickox, par Groves, et là je vais me le refaire par Boult !
Par contre pour le texte je n'ai pas la traduction française, que le texte original en "vieil anglais" et c'est assez compliqué à comprendre, mais ce n'est pas très grave.

Mahler, Symphonie n° 3 - Abbado / Vienne (1982)

Lyatoshinsky : Sonates pour piano n°1 et 2
Jongen : Impressions d'Ardennes

sud273 a écrit:

déjà le programme... c'est quoi cette compil Berlioz, Mendelssohn, Schubert, Wagner, ça fait peur

C'est bel et bien l'interprétation qui est en cause ici et non les oeuvres. Wagner sur instruments d'époque

Hippolyte a écrit:

Mahler, Symphonie n° 3 - Abbado / Vienne (1982)

Récital :

Liszt :
~ Rêve d'Elsa et blâme de Lohengrin, transcription et paraphrase de Wagner
~ Paraphrase de l'ouverture de Tannhaüser

Ligeti : Désordre, Cordes à vide, Un automne à Varsovie, extraits du 1er cahier des Études pour piano

Neuburger : Vitrail à l'homme sans yeux

Liszt :
~ La lugubre gondole
~ Bagatelle sans tonalité
~ Csardas macabre
~ Mephisto-polka
~ Rhapsodies hongroises n°13, 17 et 6

Bartók : Improvisation sur des chants populaires

(Neuburger)

Octavian a écrit:

Neuburger : Vitrail à l'homme sans yeux

Le pianiste ? Et c'est bien ?

Vaughan Williams - Symphonie n°4 (Thomson, London Symphony Orchestra)
Belle découverte pour moi.

Ophanin a écrit:

Octavian a écrit:

Neuburger : Vitrail à l'homme sans yeux

Le pianiste ? Et c'est bien ?

Ou, le pianiste, qui est aussi compositeur. Œuvre créée cette année, d'un quart d'heure, se voulant le pendant lumineux à sa précédente pièce pour piano Maldoror (que je ne connais pas) et à l'architecture apparemment très pensée... d'après le programme, parce qu'à simple et première écoute c'est quand même dur à percevoir (syndrome courant...). Reste la possibilité de s'immerger dans le dédale des notes (ça ne doit pas être pour rien qu'une des parties s'intitule "Labyrinthe") et de profiter de belles ambiances à certains moments (notamment dans la "Passacaille" finale). Dans la logique du concert, la filiation avec le piano de Ligeti (plus que Messiaen, par exemple) et, au-delà, avec Liszt, est assez patente à l'oreille. Au final je ne crierai pas au chef-d'œuvre mais j'ai tout de même bien envie de réécouter à l'occasion.

Bruckner, symphonie 6 - Jochum

La symphonie n°6 de Gavriil Popov

Ecoute comparée : Chausson, poème de l'amour et de la mer
- Lott, Jordan
- Kasarova
- Souzay
- Kozlovzky

Cras : Polyphème, acte I

LULLY : Roland, Rousset

Parsifal a écrit:

La symphonie n°6 de Gavriil Popov

Chausson : Poème de l'amour et de la mer (Felicity Lott, Armin Jordan)

Purcell : Dido and Aeneas
Currentzis / Kermes, York, Tilliakos

... et je confirme au contact du disque mon avis sur cette version, la plus extrême de la discographie, dont on peut critiquer largement certains parti-pris (les choeurs hachés, le premier air de Dido chanté comme un lamento - personnellement je trouve ça bouleversant), mais la qualité des chanteurs, les femmes en tête, les qualités de l'orchestre et la vision décapante et étonnante du chef emportent la mise.
Le plus bel "Ah Belinda !" de la discographie, sans problème. Et ces Fear no danger ou Oft she visits aériens, et ce continuo...

Ophanin a écrit:

Févin - Requiem
/watch?v=f-Hif4mgu_k

Encore

Tiens, moi aussi, mais c'était le mardi.

Mahler : 5e symphonie, Neumann/Leipzig

Mozart - Sonates K.280, K.333, K.283, K.533/494, K.457 - Richter

Wagner : Lohengrin
Cluytens 58 (Rysanek, Varnay, Konya, Blanc, Engen)
prélude et début de l'acte I

Je n'ai hélas pas le temps d'aller bien loin ce soir, mais je voulais le mettre pour voir ce à quoi ça ressemblait... Ernest le Grand vient d'entrer, je défaille... Je ne sais pas dans quel état je serai quand Rysanek entrera à son tour. Et puis ces choeurs sont formidables.

Voilà je crois LA version idéale pour que j'écoute enfin sérieusement cet opéra.

Guillaume a écrit:

Wagner : Lohengrin
Cluytens 58 (Rysanek, Varnay, Konya, Blanc, Engen)
prélude et début de l'acte I

Je n'ai hélas pas le temps d'aller bien loin ce soir, mais je voulais le mettre pour voir ce à quoi ça ressemblait... Ernest le Grand vient d'entrer, je défaille... Je ne sais pas dans quel état je serai quand Rysanek entrera à son tour. Et puis ces choeurs sont formidables.

Voilà je crois LA version idéale pour que j'écoute enfin sérieusement cet opéra.

Et puis tu peux après jeter une oreille sur 59, où Grümmer remplace Rysanek et où Gorr remplace Varnay... Ces deux versions sont géniales!!

Brahms, Symphonie n° 4 - Giulini / Chicago

Chopin, Sonate n° 3 - Argerich (1965)

Wagner, Les Maîtres Chanteurs, acte III - Solti II
Mattila est superbe et j'aime de plus en plus le Sachs de Van Dam.

Van Dam reste pour moi le seul petit bémol de cet enregistrement, bien que ce soit très honorable bien sûr. Je trouve qu'il y a toujours une certaine mollesse.

Bax: Work in Progress Overture
Vaughan-Williams : Symphonie n°8

Wagner: Lohengrin, acte 1/Barenboïm



Super version pour les rôles masculins (Seiffert, Struckmann, Pape), beaucoup moins côté féminin. (Magee, Polaski)

Bach : Concertos Brandebourgeois, Fasolis

/watch?v=AQfB5YGy3RI

Atys, Lully, Christie, 2011, Acte I : Atys est trop heureux (...) Si l'hymen unissait mon destin et le vôtre"

*snif* De Negri est fantastique ici à tous points de vue, mais les gros plans de la captation mettent en évidence la placidité un peu flippante du visage de Richter, comédien comme je suis coiffeur.
Le motif d'Atys est trop heureux mériterait d'être repris encore...




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