Playlist (48)

Mariefran a écrit:

Brendel

+1
C'est quand même fâcheux, pour une fois qu'il met courageusement du piano, il choisit la plus mauvaise version sur les centaines qui existent de cette sonate.

DavidLeMarrec a écrit:

Vinogradovboulezvsky a écrit:

Depuis quelques jours, j'écoute ça :

Il faut peut-être te prévenir, mais ça fait vingt ans que les impôts sur les droits d'auteur de Sibelius ne vont plus au Kremlin.

???

Prokofiev : Le Pas d'Acier (Jurowski)

ysov a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Bach : Messe en si mineur - CD1 (Jochum)

Flûte, j'avais lu Bruckner, et je m'apprêtais à te féliciter (et à m'étonner que Jochum ait enregistré ça...).

Cela dit, la Messe en si par Jochum, c'est pas si mal.

Dans les versions ''dinosauriens, lequel des deux tu préfères, Jochum ou Richter?

Les deux versions vers lesquelles je revenais sans cesse étaient Jochum et Scherchen II, précisément. Les autres trouvaient peu grâce à mes oreilles, bien que Koopman m'ait beaucoup séduit en concert.

Et puis est venu Minkowski avec son 1-par-partie qui groove du LULLY...

J'ai fait une nocturne Bruckner (par divers chefs) : 2 premiers mouvements de la 7. Adagios des 1, 3, 6, 9 (pour ce dernier passé les premières secondes vraiment grandes ça me gonfle un peu, mais pour le reste c'est vraiment excellent, même celui de la 1 est pas mal du tout)

Maintenant Parsifal acte 1.

Glocktahr a écrit:

J'ai fait une nocturne Bruckner (par divers chefs) : 2 premiers mouvements de la 7. Adagios des 1, 3, 6, 9 (pour ce dernier passé les premières secondes vraiment grandes ça me gonfle un peu, mais pour le reste c'est vraiment excellent, même celui de la 1 est pas mal du tout)

Tout à fait d'accord avec ça, tous magnifiques (même le premier de la 7), mais malgré une très belle (re)trouvaille wagnérienne au début de l'adagio de la 9, le mouvement tourne un peu à vide ensuite. D'ailleurs ça se vérifie complètement sur partition...

DavidLeMarrec a écrit:

ysov a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Bach : Messe en si mineur - CD1 (Jochum)

Flûte, j'avais lu Bruckner, et je m'apprêtais à te féliciter (et à m'étonner que Jochum ait enregistré ça...).

Cela dit, la Messe en si par Jochum, c'est pas si mal.

Dans les versions ''dinosauriens, lequel des deux tu préfères, Jochum ou Richter?

Les deux versions vers lesquelles je revenais sans cesse étaient Jochum et Scherchen II, précisément. Les autres trouvaient peu grâce à mes oreilles, bien que Koopman m'ait beaucoup séduit en concert.

Jochum EMI je suppose, parce que Jochum chez Philips ...

Oui, Jochum / EMI et Scherchen / Westminster (l'autre Scherchen étant moche).

DavidLeMarrec a écrit:

Mariefran a écrit:

Brendel

+1
C'est quand même fâcheux, pour une fois qu'il met courageusement du piano, il choisit la plus mauvaise version sur les centaines qui existent de cette sonate.

Il existe plusieurs enregistrements de ces sonates par Brendel.
Il faut dire que le garçon n'est pas tout à fait un manchot devant un piano et qu'il comprend un tout petit peu ce qu'il joue !
Perso j'aime beaucoup mon enregistrement de la D959 chez DG.

DavidLeMarrec a écrit:

Mariefran a écrit:

Brendel

+1
C'est quand même fâcheux, pour une fois qu'il met courageusement du piano, il choisit la plus mauvaise version sur les centaines qui existent de cette sonate.

Vous pouvez pas imaginer comme vos réactions me font rire, en tant que personne extérieure au monde du piano
La carrière de Brendel repose donc sur du vent, du marketing ?
Soit dit en passant j'ai choisi en fonction de ce qui est dispo chez mon disquaire, des tarifs, et pas vraiment en fonction de ce qui est bien vu ou pas par la secte pianistique (et pareil pour l'orgue soit dit en passant )

DavidLeMarrec a écrit:

ysov a écrit:

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Bach : Messe en si mineur - CD1 (Jochum)

Flûte, j'avais lu Bruckner, et je m'apprêtais à te féliciter (et à m'étonner que Jochum ait enregistré ça...).

Cela dit, la Messe en si par Jochum, c'est pas si mal.

Dans les versions ''dinosauriens, lequel des deux tu préfères, Jochum ou Richter?

Les deux versions vers lesquelles je revenais sans cesse étaient Jochum et Scherchen II, précisément. Les autres trouvaient peu grâce à mes oreilles, bien que Koopman m'ait beaucoup séduit en concert.

Et puis est venu Minkowski avec son 1-par-partie qui groove du LULLY...

Ecoute le Kyrie introductif ... et je vois mal une version baroqueuse arriver à une telle intensité.

DavidLeMarrec a écrit:

Glocktahr a écrit:

J'ai fait une nocturne Bruckner (par divers chefs) : 2 premiers mouvements de la 7. Adagios des 1, 3, 6, 9 (pour ce dernier passé les premières secondes vraiment grandes ça me gonfle un peu, mais pour le reste c'est vraiment excellent, même celui de la 1 est pas mal du tout)

Tout à fait d'accord avec ça, tous magnifiques (même le premier de la 7), mais malgré une très belle (re)trouvaille wagnérienne au début de l'adagio de la 9, le mouvement tourne un peu à vide ensuite. D'ailleurs ça se vérifie complètement sur partition...

Et en plus il l'encourage
Il n'y a pas de vides dans la 9°. Et une symphonie, comme n'importe quelle autre oeuvre, ça s'écoute en entier

Cololi a écrit:

Il n'y a pas de vides dans la 9°. Et une symphonie, comme n'importe quelle autre oeuvre, ça s'écoute en entier

Ben, justement elle n'est pas entière

Schoenberg


Pelléas (Karajan/Berlin)
. A ma grande surprise, je n'aime pas. Le sentiment d'un truc dégoulinant, bruyant, qui ne retient jamais mon attention. La grosse déception après toutes ces merveilles de Schoenberg écoutées récemment. Et dans le genre post romantique, à des années lumières des Gurre je trouve.


Variations pour orchestre Op31 (Karajan/Berlin)


Là, ça me parle beaucoup plus.

L'adagio de la No.9 est le mouvement que j'ai le plus écouté chez Bruckner. C'est peut-être un peu long effectivement, mais la puissance et la richesse des thèmes (et ces les appels de cuivres au-dessus des cordes extatiques!) est quand même largement compensatrice: ce mouvement est fait de larges contrastes dramatiques qui exigent une certaine place. Il faut arriver à suivre les épisodes, d'un point de vue formel, des épisodes qui sont assez longs - le premier épisode se termine à l'arrivée du thème funèbre et dure donc 4 minutes, puis il y a une nouvelle idée thématique jusqu'au retour du premier thème vers 8 minutes, etc... avec de si belles idées thématiques, on peut bien prendre un peu notre temps.

Hier soir, le DVD du Roi Roger de Szymanowski (Bregenzer Festspiele) puis la Song of the Night (Wit), puis un verre de sang bien frais et au lit.

*Niko a écrit:

Schoenberg


Pelléas (Karajan/Berlin)
. A ma grande surprise, je n'aime pas. Le sentiment d'un truc dégoulinant, bruyant, qui ne retient jamais mon attention. La grosse déception après toutes ces merveilles de Schoenberg écoutées récemment. Et dans le genre post romantique, à des années lumières des Gurre je trouve.


Variations pour orchestre Op31 (Karajan/Berlin)


Là, ça me parle beaucoup plus.

J'ai toujours eu du mal avec ce Pelléas, mais à force d'assimilation je finit par y trouver quelque charme ; je crois que le choix de l'interprétation est très important, il faut de la clarté et de la retenue. Cependant, je n'aurais jamais de grande affinité avec cette œuvre.

*Niko a écrit:

Schoenberg


Pelléas (Karajan/Berlin)
. A ma grande surprise, je n'aime pas. Le sentiment d'un truc dégoulinant, bruyant, qui ne retient jamais mon attention. La grosse déception après toutes ces merveilles de Schoenberg écoutées récemment. Et dans le genre post romantique, à des années lumières des Gurre je trouve.


Variations pour orchestre Op31 (Karajan/Berlin)


Là, ça me parle beaucoup plus.

Si l'oeuvre est dégoulinante ... alors tout le 19° l'est. Et ce n'est évidemment pas la cas. Ce n'est pas à des années lumières des Gurre, c'est vraiment le même style et la même inspiration.

Cololi a écrit:

Messe en si par Jochum
Ecoute le Kyrie introductif ... et je vois mal une version baroqueuse arriver à une telle intensité.

Je suis dedans. Bon, disons qu'il y a plusieurs intensités, et que celle-là relève de la "force pathétique". Ça consiste à faire apparaître Jah de force : "Allez, viens ! Viens ! Mais vieeeeeeeeeeeeeeeeens !". Perso, j'ai à peine vu un orteil.

*Niko a écrit:

Schoenberg
Pelléas (Karajan/Berlin)
. A ma grande surprise, je n'aime pas. Le sentiment d'un truc dégoulinant, bruyant, qui ne retient jamais mon attention. La grosse déception après toutes ces merveilles de Schoenberg écoutées récemment. Et dans le genre post romantique, à des années lumières des Gurre je trouve.

Il y a peut-être une histoire de versions, je me pose la question, j'écoute toujours un live de Barenboim. Il y a peut-être moins "polenta" ? Ou alors il existe des adaptations ?

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Martinu : symphonie n°3 - Thompson.

Cololi a écrit:

Vous pouvez pas imaginer comme vos réactions me font rire, en tant que personne extérieure au monde du piano
La carrière de Brendel repose donc sur du vent, du marketing ?

Bien sûr que non - même si dans le domaine de la musique, il y a toujours une grosse part de circonstances dans l'éclosion d'un artiste plutôt que d'un autre. D'ailleurs je dirais du bien de ses Sonates de Beethoven (certes, c'est tout ).

Mais dans Schubert, c'est tellement apprêté, il y a tellement d'effets qui semblent vouloir montrer la nuance originale qu'il fait... ça me paraît aux antipodes de la simplicité de Schubert.

Au demeurant, pour débuter, je crois que tu seras surtout frappé par la beauté de l'oeuvre, mais disons que tu n'as pas mis tous les atouts de ton côté. Franchement, un pianiste bien rond comme Lupu, ou bien dense comme les aime Mariefran, ce peut être une bonne aide pour débuter. Ou alors un pianiste fougueux qui réussit tout du genre Argerich. Certes, je te cite du Decca et du DGG, et si tu demandes conseil, personne ne sera d'accord.

Ouais, donc en fait tu as raison de prendre Brendel, c'est plus simple.

Citation :

Soit dit en passant j'ai choisi en fonction de ce qui est dispo chez mon disquaire, des tarifs, et pas vraiment en fonction de ce qui est bien vu ou pas par la secte pianistique

Brendel a énormément d'amateurs. La secte pianistique locale n'aime pas parce qu'il ne va pas assez au fond des touches, mais il y a d'autres petits véhicules qui vénèrent sa finesse et sa filiation avec la Transcendance Viennoise.

Citation :

Ecoute le Kyrie introductif ... et je vois mal une version baroqueuse arriver à une telle intensité.

C'est une question de nature d'intensité comme le dit Jérôme, mais je suis d'accord avec toi sur ce point. Il n'y a que Scherchen II qui fasse aussi fort que Jochum / EMI pour ce Kyrie, vraiment puissant et saisissant.

Sylvius Leopold Weiss: Suite en Ré mineur pour clavecin (eh oui, ) - J. S. Bach: Sonate en La mineur BWV 965, transcription pour clavecin seul d'une sonate en trio de Reinken - Geminiani: Pièces de
clavecin contenant des arrangements à partir de sonates pour violon et clavecin d'Arcangelo Corelli, par la claveciniste russe Olga Martynova qui soit dit en passant est la plus talentueuse de ce pays. Seul
la clavéciniste hongroise Aniko Horvath pourrait s'y mesurer.

En pleine reflexion...

Cololi a écrit:

Si l'oeuvre est dégoulinante ... alors tout le 19° l'est. Et ce n'est évidemment pas la cas. Ce n'est pas à des années lumières des Gurre, c'est vraiment le même style et la même inspiration.

C'est le même courant, mais c'est quand même assez différent, ça va reste beaucoup plus dans la veine "gros flux sirupeux épais". Alors, certes, il y a plus de pâte que de glucose, mais ça colle quand même au palais...

jerome a écrit:

Il y a peut-être une histoire de versions, je me pose la question, j'écoute toujours un live de Barenboim. Il y a peut-être moins "polenta" ? Ou alors il existe des adaptations ?

Moins épais que Barenboim, tu peux prendre n'importe quelle version. Mais je suis d'accord, une réduction pour quintette quinzette à vents ne serait pas malvenue.

Citation :

Martinu : symphonie n°3 - Thompson.

Bryden Thomson, je suppose ? Je ne trouve pas trace de Thompson dans la disco, après vérification. Tu trouves ça comment (l'oeuvre, parce que l'interprétation est forcément très bien) ?

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Si l'oeuvre est dégoulinante ... alors tout le 19° l'est. Et ce n'est évidemment pas la cas. Ce n'est pas à des années lumières des Gurre, c'est vraiment le même style et la même inspiration.

C'est le même courant, mais c'est quand même assez différent, ça va reste beaucoup plus dans la veine "gros flux sirupeux épais". Alors, certes, il y a plus de pâte que de glucose, mais ça colle quand même au palais...

Tu as bien fait d'écarter finalement une moindre allusion à Verdi dans ta réédition, car ne saurait être comparable de sorte que quand à utiliser des propos figuratifs, vaut cent fois mieux un truc dégoulinant,
sirupeux, qu'un truc clownesque avec les pires glaçages à gâteau que l'on puisse trouver.

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Si l'oeuvre est dégoulinante ... alors tout le 19° l'est. Et ce n'est évidemment pas la cas. Ce n'est pas à des années lumières des Gurre, c'est vraiment le même style et la même inspiration.

C'est le même courant, mais c'est quand même assez différent, ça va reste beaucoup plus dans la veine "gros flux sirupeux épais". Alors, certes, il y a plus de pâte que de glucose, mais ça colle quand même au palais...

Mais désolé, j'insiste : tout le 19° est plus dégoulinant que le Pelleas de Schoenberg. Quand à la "pâte" je crois que c'est également un faux problème.
Il suffit d'avoir écouter plusieurs fois pour être saisi par les climats et l'inspiration de 1° plan de l'oeuvre.

Je trouve que David a fais une très bonne définition. Et je ne crois pas du tout que "tout" le 19éme soit plus dégoulinant. Au contraire, Pélléas est quand même un symbole de romantisme allemand en fin de vie, bien boursouflé ; même si la chose est heureusement transfigurée par la qualité d'écriture du père Schoenberg.

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Martinu : symphonie n°3 - Thompson.

Bryden Thomson, je suppose ? Je ne trouve pas trace de Thompson dans la disco, après vérification. Tu trouves ça comment (l'oeuvre, parce que l'interprétation est forcément très bien) ?

Ah oui, pardon, j'ai rajouté un p en lisant trop vite. M'enfin, de toute manière ce nom ne me dit rien.
L'oeuvre, vraiment sympa. Toujours très ludique (on sent vraiment le gars joueur), mais avec un pourcentage de badinerie qui reste raisonnable par rapport aux deux précédentes : un peu plus de tranchant. Comme d'habitude, le 1er mouvement est très accrocheur, et les suivants sont un peu plus dilués, il faut faire un petit effort pour y croire. Un peu comme dans les deux dernières de Roussel, il y a une espèce de récit assez évocateur, sans être le moins du monde paysagiste. C'est un peu l'entre-deux entre une musique d'idées (musicales) et une musique d'images. C'est marrant à suivre, pour cette raison. Et c'est résolument optimiste malgré ses tentatives de nous inquiéter. Ça passe bien, quoi. Bonne symphonie apéritive.

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Ravel : Trio, 1er mouvement X 5.

Euh, Jérôme, tu es sûr que tu parles bien de la 3e symphonie ? C'est loin d'être joueur : c'est une œuvre sombre, qui fait partie de la série sur la guerre de Martinu (avec son Mémorial notamment), avec un premier mouvement particulièrement pessimiste (d'après mes souvenirs, il cite le Requiem de Dvorak), tout à l'opposé de sa 4e symphonie, qui est solaire cette fois .

Ah pardon, j'ai encore confondu, il s'agit de la 3e symphonie du grand Marpinu !

Bah oui, on parle bien de la même. On ne regarde pas la noirceur sous le même angle, c'est tout. Le 1er mouvement j'y vois une vigueur réjouissante, pas réellement du "sombre". Mais c'est aussi parce que j'écoute pas mal de XXe autrement plus grinçant par ailleurs.
C'est vrai qu'à pas mal de moments il a une façon de mettre des coups de poing dans des textures jolies et équilibrées qu'on peut interpréter comme un "derrière le vernis coloré, il y a une réalité plus noire" (en premier lieu, sa façon de terminer l'oeuvre), mais j'ai plutôt pris ça de manière ludique, comme des contrastes espiègles.

Je vois - mais j'ai un peu de peine à voir ce premier mouvement comme "réjouissant", encore moins "marrant" ou "optimiste" ... C'est de la noirceur à la Martinu, pas à la Berg, ou que sais-je encore...

Prochainement, notre témoignage : "Comment la 6e de Mahler m'a guéri de ma dépression"

DavidLeMarrec a écrit:

Citation :

Soit dit en passant j'ai choisi en fonction de ce qui est dispo chez mon disquaire, des tarifs, et pas vraiment en fonction de ce qui est bien vu ou pas par la secte pianistique

Brendel a énormément d'amateurs. La secte pianistique locale n'aime pas parce qu'il ne va pas assez au fond des touches, mais il y a d'autres petits véhicules qui vénèrent sa finesse et sa filiation avec la Transcendance Viennoise.

Doit-on considérer cette phrase comme une badinerie de plus ou une simplification qui cache une provocation mesquine ?

Comme tu persévères à propager des idées fausses sur ce que Cololi appelle la "secte pianistique", je vais m'obstiner à donner les mêmes réponses.

Non, si je n'aime pas Brendel, ce n'est pas parce-qu'il ne va pas suffisamment au fond des touches. C'est parce-que son jeu ne me conviens pas, c'est un jeu mortifère conduisant à des interprétations muséales. Il s'acharne à prouver qu'il respecte et comprend la partition par toute une sorte de postures, déclarant ainsi rompre avec les excès des générations précédentes de pianistes, sauf qu'il finit presque immanquablement par maltraiter les partitions, caractéristique s'aggravant avec l'âge (ses Schumann et Chopin sont horribles dès le début, mais la dégradation de ses Beethoven et Schubert est perceptible au fur et à mesure qu'il les remet sur le métier). Il a probablement abusé de la psychanalyse, il a aussi un vision terriblement névrosée de ce que l'on pourrait appeler l'art germanique. Ses différentes vidéos pédagogiques, aussi bien les Liszt que les Schubert, jettent une lumière crue sur ces travers.
Et oui, effectivement, il se trouve qu'il ne va pas au fond des touches. Mais ceci est un postulat, qui vient bien après l'appréciation esthétique.
On pourrait déduire de mes propos que je n'aime pas les pianistes qui articulent beaucoup, sauf que je considère Koroliov comme un des plus grands pianistes vivants. L'articulation n'est juste pas la voie la plus simple ni la plus évidente pour parvenir à un jeu transcendant et esthétiquement satisfaisant.

Quant au lien entre Brendel et la Transcendance Viennoise, il faut me le réexpliquer. C'est quoi le piano viennois, c'est Schnabel et Leszetycki non ?

Bach: 3e et 6e Concertos Brandbourgeois transcrits à l'orgue par Omar Caputi au superbe orgue Zanin de la Cathédrale Sainte-Rita à Turin Italie. ÇA C'EST DE LA BELLE TRANSCRIPTION!!

Je viens de découvrir un site disposant d'une écoute des extraits: ---- ICI Finalement il est possible d'écouter intégralement sur You Tube. Tapez Omar Caputi plays Bach.

Bon, mes écoutes de la semaine tournent un peu en rond ...

Nielsen : 1e symphonie, Kuchar
Schoenberg : Gurrelieder - 1e partie, Sinopoli (il faudrait que je pense à mettre le second disque moi )

Schoenberg : Op.31
Ligeti : Lux Aeterna (ça décoifferai même Cololi ).

Siegmund a écrit:

Schoenberg : Op.31
Ligeti : Lux Aeterna (ça décoifferai même Cololi ).

T'inquiète pas, un jour le l'écouterai

alexandre. a écrit:

Doit-on considérer cette phrase comme une badinerie de plus ou une simplification qui cache une provocation mesquine ?

Comme tu persévères à propager des idées fausses sur ce que Cololi appelle la "secte pianistique", je vais m'obstiner à donner les mêmes réponses.

De la part de David, ce ne peut être que du badinage… Il déteste Brendel autant que nous Quant aux termes "secte pianistique" (comptant 3 ou 4 membres de fous du piano russe ), c'est affectueux, je pense, un peu comme le terme "glottos"… Cool, Alexandre…

Au fait, merci du conseil pour le volume de Richter the master !

Mariefran a écrit:

Au fait, merci du conseil pour le volume de Richter the master !

Tu as écouté la sonate de Weber ?
J'ai de plus en plus envie de l'entendre en concert.

Richter ? Je blague…

En écoutant ce CD, je me suis sans cesse répété : "C'est le plus grand, il est génial, ce mec ! Je l'aime !"

Verdi : Macbeth (De Sabata, 1952 : Maria Callas...)
Mouais... pas si mauvais en terme de qualité technique que dans mon souvenir... Mais non plus hyper passionnant... ça manque de vie chez Callas, et à la limite, je préfère le Macbeth à la Lady (ce qui est bien rare!!)

Beethoven : Sonate No.32, Opus 111 (Maria Grinberg)
Miam!!

Polyeucte a écrit:

Beethoven : Sonate No.32, Opus 111 (Maria Grinberg)
Miam!!

ça fait quoi d'entrevoir le Graal ?

Cololi a écrit:

Siegmund a écrit:

Schoenberg : Op.31
Ligeti : Lux Aeterna (ça décoifferai même Cololi ).

T'inquiète pas, un jour le l'écouterai

ça dure 10 minutes, et se trouve sur Qobuz par exemple.

Siegmund a écrit:

Cololi a écrit:

Siegmund a écrit:

Schoenberg : Op.31
Ligeti : Lux Aeterna (ça décoifferai même Cololi ).

T'inquiète pas, un jour le l'écouterai

ça dure 10 minutes, et se trouve sur Qobuz par exemple.

Je croyais que c'était une partie du Requiem ^^.

Non, œuvre pour 16 voix à capella.

Scelsi : Hymnos (Si Cololi avait encore des cheveux ... )

Siegmund a écrit:

Non, œuvre pour 16 voix à capella.

De toute façon Lux Aeterna ne constitue pas une partie d'un requiem, alors que oui en tant qu'oeuvre isolée.

Siegmund a écrit:

Scelsi : Hymnos (Si Cololi avait encore des cheveux ... )

Tu peux parler

Murail : Les courants de l'espace

Cololi a écrit:

Si l'oeuvre est dégoulinante ... alors tout le 19° l'est. Et ce n'est évidemment pas la cas. Ce n'est pas à des années lumières des Gurre, c'est vraiment le même style et la même inspiration.

Amen.

Villa-Lobos: Danse des moustiques/Duarte



Rudepoema/Duarte

Weber: Les quatre sonates pour piano, avec Garrick Ohlsson. Enfin une version satisfaisante à tous point de vue! Richter peut aller se coucher...

ysov a écrit:

Weber: Les quatre sonates pour piano, avec Garrick Ohlsson. Enfin une version satisfaisante à tous point de vue! Richter peut aller se coucher...

Je ne vois pas le rapport sachant que Richter ne les a pas toutes joué en concert.

Il en a un pourtant un rapport, qui consiste à dire que pour la 3e sonate, la plus satisfaisante jusqu'à Ohlsson fut celle de Richter, c'est tout. Le point majeur avec Ohlsson est qu'il respire mieux que Richter.