Playlist (51)

Xenakis - Empreintes

grand air de la Folie de Platée en boucle par Petibon ou Delunsch depuis tout à l'heure. C'est jubilatoire. Je ne connais rien d'autre de cette oeuvre.

flo8678 a écrit:

Tu considère que "premier", ca va jusqu'ou?

Jusqu'au 7ème quatuor, ensuite l'on passe directement au 8ème.

Edit : Redécouverte de Zemlinsky ce soir. Que de l'émotion à l'état pure !

Ahh la symphonie lyrique de Zemlinsky !! ....

Bach :
Passion selon Saint Jean
Masaaki Suzuki

Rach-phaël06 a écrit:

Ahh la symphonie lyrique de Zemlinsky !! ....

Bach :
Passion selon Saint Jean
Masaaki Suzuki

Ahhhhhhh !!!! Passion Saint-Jean de Bach !!...

flo8678 a écrit:

Tu considère que "premier", ca va jusqu'ou?

Je me fais une écoute intégrale et dans l'ordre, par "premiers" je désignais donc les 4 premiers.
Je ne connais pas encore la suite, donc je ne sais pas si l'on peut parler de différentes "manières" (apparemment à partir du 8ème donc).

Le huitième est une pure merveille...pour moi le meilleur

Les 5ème et 6ème quatuors sont toujours un peu dans la même veine que le 4ème quatuor, dans le sens néo-classique "acide" et "émouvant" du terme.
Ensuite, l'on peut constater un changement qui s'opère dans le 7ème, déjà plus rigide, mais ce n'est pas aussi radical que dans le fameux et éblouissant huitième quatuor.

Vinogradorémivsky a écrit:

Rach-phaël06 a écrit:

Ahh la symphonie lyrique de Zemlinsky !! ....

Bach :
Passion selon Saint Jean
Masaaki Suzuki

Ahhhhhhh !!!! Passion Saint-Jean de Bach !!...

Sans oublier (c'est une passion)

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Aujourd'hui:

Mahler ~ Symphonie no 9 (Giulini)
Schumann ~ Symphonie no 1 (Gardiner)

Et petit peu d'Iron Maiden

jibv a écrit:

Sans oublier (c'est une passion)

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Bartok :
Concerto pour piano #3
Peter Donohoe
Simon Rattle

Rach-phaël06 a écrit:

jibv a écrit:

Sans oublier (c'est une passion)

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Bartok :
Concerto pour piano #3
Peter Donohoe
Simon Rattle

Bartok =>

Je crois qu'on va bientôt avoir une petite surprise pour le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms...

Scherzian a écrit:

Je crois qu'on va bientôt avoir une petite surprise pour le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms...

T'as fabriqué une version Richter-Szell ?

Bruckner : 4e symphonie, Jochum/Dresde


Les symphonies de Bruckner irradient leur optimisme et leur confiance dans la vie comme peu d'autres ; si l'on est dans le bon état d'esprit, c'est bouleversant.

Scherzian a écrit:

Je crois qu'on va bientôt avoir une petite surprise pour le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms...

Allez, dis ! ne nous torture pas davantage !


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Moussorgski, Boris Godounov - Dobrowen / Christoff

Bach - Concerto italien, Toccatas BWV 912 & 913, Fugue BWV 944, Fantaisie BWV 906 - Leonhardt

alexandre. a écrit:

Scherzian a écrit:

Je crois qu'on va bientôt avoir une petite surprise pour le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms...

T'as fabriqué une version Richter-Szell ?

Hippolyte a écrit:

Scherzian a écrit:

Je crois qu'on va bientôt avoir une petite surprise pour le premier concerto pour piano et orchestre de Brahms...

Allez, dis ! ne nous torture pas davantage !

Ça arrive, ça arrive...

Rachmaninov : Danses symphoniques, Ashkenazy

Brahms : Concerto pour piano et orchestre n°1 en ré mineur, opus 15 -- Rudolf Kehrer et Guennadi Rojdestvenski avec l'orchestre symphonique de la radio de Moscou.
C'est pro-di-gieux, il y a absolument tout dans cette interprétation ! Quand je pense que ce [censuré] de Scherzian n'a donné aucune étoile au génie de Rudolf Kehrer... Qu'on lui coupe la tête ! Miraculeux, profond, puissamment propulsé, crépusculaire, solaire, lyrique, incendié... Si vous tombez dessus, n'hésitez pas. Ça surpasse l'interprétation mythologique de Fedosseïev avec Furtwängler en 1943.

Je ne connais pas du tout ce pianiste. Je viens de voir qu'il est né en 1923 et encore vivant (ça ne va pas plaire à Mariefran, ça ).

Hippolyte a écrit:

Je ne connais pas du tout ce pianiste.

Le pianiste est très négligé par Melodiya, mais il y a quelques interprétations de Rudolf Kehrer dans le tuyau pour se faire une idée de son art en attendant que l'éditeur retrouve ses esprits.

Citation :

Je viens de voir qu'il est né en 1923 et encore vivant (ça ne va pas plaire à Mariefran, ça ).

Après avoir écouté l'opus 15 de Brahms par ce pianiste vivant, Mariefran va supplier qu'on modifie son ANC.

Là, je suis en train de réécouter cette interprétation, j'en suis au finale. C'est immense, incomparable. Le jour où elle sera rééditée dans de bonnes conditions techniques, une immense injustice sera un peu réparée. L'autorité du pianiste me rappelle un peu celle de Conrad Hansen dans le quatrième de Beethoven... mais exposant 50. Pour moi, tout y est, du lyrisme à l'incendie, de la fermeté à la ductilité. Le degré d'opulence tonale est idéal, alchimie parfaite de profondeur limpide et de clarté des lignes. Seul reproche : la prise est légèrement distante et un peu diffuse sur l'orchestre ; pourtant, Rojdestvenski est prodigieux, assez économe mais irrépressible et puissamment tendu, lui aussi.

C'est reparti (avant les bras de Morphée)...

Ravel: Mélodies hébraïques/Danco-Ansermet



3 poèmes de Mallarmé/Danco-Ansermet

Citation :

Mahler ~ Symphonie no 9 (Giulini)

Scherzian a écrit:

Brahms : Concerto pour piano et orchestre n°1 en ré mineur, opus 15 -- Rudolf Kehrer et Guennadi Rojdestvenski avec l'orchestre symphonique de la radio de Moscou.
C'est pro-di-gieux, il y a absolument tout dans cette interprétation ! Quand je pense que ce [censuré] de Scherzian n'a donné aucune étoile au génie de Rudolf Kehrer... Qu'on lui coupe la tête ! Miraculeux, profond, puissamment propulsé, crépusculaire, solaire, lyrique, incendié... Si vous tombez dessus, n'hésitez pas. Ça surpasse l'interprétation mythologique de Fedosseïev avec Furtwängler en 1943.

Et on peut trouver ça où ??????

Je ne connais pas du tout Kehrer, mais j'apprécie énormément Rozhdestvensky... Cela me tente beaucoup !

Brahms: Les trois sonates pour violon et piano (Katchen, Suk)

Webern: Trois lieder op. 25 (Lukomska, Rosen)

Webern: Das Augenlicht op. 26 (John Alldis Choir, LSO, Boulez)

Webern: Variations op. 27 (Rosen)

Webern: Quatuor à cordes op. 28 (Juilliard)

Brahms: Symphonie n° 3 (Giulini, Wiener)

Dowland: Lacrimae/Holman

Anaxagore a écrit:

Et on peut trouver ça où ??????

Je ne connais pas du tout Kehrer, mais j'apprécie énormément Rozhdestvensky... Cela me tente beaucoup !

Je n'en ai jamais vu de réédition sur CD, mais selon la discographie de Rudolf Kehrer (ou Kerer) ci-dessous, c'est un enregistrement effectué en 1974 et propriété de Melodiya qui serait bien inspiré de le sortir de son hibernation :

http://www.rudolf-kehrer.info/musik/kehrer/leben_und_weg/
http://www.rudolf-kehrer.info/musik/kehrer/rudolf_kehrer_archiv/

Citation :

Brahms Piano Concerto No. 1 in D minor, Op. 15. USSR Radio/TV Large Symphony Orchestra -- Gennadi Rozhdestvensky. 1974. Melodiya SM-02323-24, Melodiya 027043-44, Melodiya (NL) 390051, Eurodisc 25 161 KK.

Horatio a écrit:

Bruckner : 4e symphonie, Jochum/Dresde


Les symphonies de Bruckner irradient leur optimisme et leur confiance dans la vie comme peu d'autres ; si l'on est dans le bon état d'esprit, c'est bouleversant.

C'est un mélange d'optimisme et de pessimisme total je trouve. Ce que je trouve le plus touchant dans sa musique c'est justement qu'il se place au delà du pessimisme, proprement terrestre, humain. Et cet au delà ce n'est pas la foi de mon charbonnier, c'est quelque chose qui montre les souffrances, mais qui montre aussi la sérénité, la grandeur d'âme et le détachement qui peuvent en résulter.
Il ne se lamente pas sur son sort, il dépasse celà pour donner quelque chose de serain et transcendant.

Cololi a écrit:

Horatio a écrit:

Bruckner : 4e symphonie, Jochum/Dresde


Les symphonies de Bruckner irradient leur optimisme et leur confiance dans la vie comme peu d'autres ; si l'on est dans le bon état d'esprit, c'est bouleversant.

C'est un mélange d'optimisme et de pessimisme total je trouve. Ce que je trouve le plus touchant dans sa musique c'est justement qu'il se place au delà du pessimisme, proprement terrestre, humain. Et cet au delà ce n'est pas la foi de mon charbonnier, c'est quelque chose qui montre les souffrances, mais qui montre aussi la sérénité, la grandeur d'âme et le détachement qui peuvent en résulter.
Il ne se lamente pas sur son sort, il dépasse celà pour donner quelque chose de serain et transcendant.

On est d'accord ; certaines symphonies, comme la 9e ou la 8e, ne rayonnent pas la joie (pas au premier abord en tout cas) - même si je ne parlerais pas de pessimisme qui, comme l'optimisme, est plutôt une finalité, un point d'arrivée. Mais effectivement, si Bruckner évoque à quelques moments la souffrance, au final c'est toujours une confiance totale et transcendante (pour Dieu, Bruckner étant très croyant) qui se trouve exaltée ; son cheminement est opposé à celui de Mahler, très nombriliste, qui proclame la mort par deux fois (6e et 9e ; les premières symphonies font preuve d'un optimisme qui se dissipera avec les tournants des 5e et des Kindertotenlieder) - alors que les 8e et 9e de Bruckner sont respectivement un cheminement vers la lumière et une aspiration vers quelque chose de transcendant.

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Dvorak : 12 et 13e quatuors, Quatuor de Prague

Wagner: Wesendonck Lieder (Flagstad - Knappertsbusch)
Merveilleux, tout est simple, évident!

Amateurs de beau son? /watch?v=AF9EvWqmg-A&feature=fvwrel

Bruno Maderna - Requiem (1946)
Les dix premières minutes sont sympathiques

Bach - Partita pour flute

Brahms : Concerto pour piano et orchestre n°1, opus 15 -- Guennadi Rojdestvenski et Rudolf Keh...

J'en sors plus. Le finale annihile ce que j'ai déjà entendu dans cette œuvre.

J'ai hâte d'écouter ça Il est très vieux, presque mort, non ?

a priori il n'a que 89 ans (d'autres ont joué au-delà de cet âge). Je pense qu'il est un peu jeune pour toi...

Mariefran a écrit:

J'ai hâte d'écouter ça Il est très vieux, presque mort, non ?

Selon wiki et les recherches d'Hippolyte, il est né le 10 juillet 1923 et est toujours parmi nous. En raison de ses origines allemandes, à partir de 1941 et jusqu'en 1954 il a été interdit de scène et même de pratique de son instrument (je crois). Dès 1954, il a enseigné au conservatoire de Tashkent. Il a ensuite gagné le concours pansoviétique en 1961 (année noire s'il en est), mais je ne pense pas qu'il ait jamais été autorisé à jouer en Occident avant l'assouplissement du régime.

Pour ce qui est de la morbidité, t'inquiète : tu aimes Pletnev, Virssaladze et Sokolov, tu aimeras sans doute Kehrer. Les ANC, ça va ça vient...

EDIT : Je vois que Sud a d'excellentes sources.

Bruckner, symphonie 7, Haitink, Concertgebouw Orchestra, enregistrement novembre 1966

Je finis mon parcours avec

Martinu : Symphonie 5 (1948)
Honegger : Symphonie 5 (1950)

Brahms: Trio avec piano n° 3 (Suk, Katchen, Starker)

Webern: Cantate n° 1 op. 29 (Lukomska, LSO, Boulez)

Webern: Variations pour orchestre op. 30 (LSO, Boulez)

Webern: Cantate n° 2 op. 31 (Lukomska, McDaniel, Boulez)

Brahms: Symphonie n° 4 (Giulini, Wiener)

Schoenberg:Symphonie de Chambre n°1 (Boulez)

Toujours aussi prodigieux à la 200ème ecoute.

Un miracle de la musique.

Blow : Venus and Adonis, écoute comparée Pickett/Jacobs

Chostakovitch, Symphonies n° 13 et 14 - Haitink

Bartok, Concerto pour orchestre - Reiner

Brahms: Concerto pour piano No.1 Op.15 (Szell/Serkin)
La version que j'ai le plus écoutée pour cette oeuvre, de très loin, idéale pour moi.

Schumann: Variations Abegg Op.1 (Haskil)
Haskil est l'une des rares pianistes qui me fassent aimer le piano au point que je veuille absolument aller jouer après l'avoir écoutée. Elle me fait aimer le piano et ce qu'on peut y faire, ce qu'elle fait est si vivant, si évident!

Percy, tu as un goût merveilleux en piano

Ici, pour la troisième fois en deux jours la Hammerklavier par Yudina.

Percy Bysshe a écrit:

Brahms: Concerto pour piano No.1 Op.15 (Szell/Serkin)
La version que j'ai le plus écoutée pour cette oeuvre, de très loin, idéale pour moi.

tiens, pour une fois nous sommes d'accord, l'accord des deux est insurpassable.
La version Kehrer, en dépit d'un assez joli piano m'a laissé assez froid. Le I est trop lent au début, le II magnifique, le III beaucoup trop appuyé à mon goût (on dirait du Brahms!), un léger manque d'élégance pour affirmer une virilité hors de propos.

Schoenberg ~~ Gurrelieder (Salonen) Bof bof... Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais ça me semble assez plat tout ça... Surtout par rapport aux versions Ozawa ou Levine qui m'ont transportées la dernière fois!

Schumann ~~ Symphonies (Gardiner)

jibv a écrit:

Schoenberg ~~ Gurrelieder (Salonen) Bof bof... Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais ça me semble assez plat tout ça... Surtout par rapport aux versions Ozawa ou Levine qui m'ont transportées la dernière fois!

parce qu'il jour la partition comme c'est écrit? froid, plat et longuet quoi.

Isidor Achron: les deux concertos pour piano et la rhapsodie Le Voeu.
Superbe musique dans le genre postromantique dégoulinant, malgré une orchestration assez indigente, beaucoup plus moderne que Rachmaninov et Joseph Marx réunis.

jibv a écrit:

Schoenberg ~~ Gurrelieder (Salonen) Bof bof... Je ne saurais pas trop dire pourquoi mais ça me semble assez plat tout ça... Surtout par rapport aux versions Ozawa ou Levine qui m'ont transportées la dernière fois!

Cet enregistrement est en effet un ratage magistral.

Mariefran a écrit:

Percy, tu as un goût merveilleux en piano

Ici, pour la troisième fois en deux jours la Hammerklavier par Yudina.

sud273 a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Brahms: Concerto pour piano No.1 Op.15 (Szell/Serkin)
La version que j'ai le plus écoutée pour cette oeuvre, de très loin, idéale pour moi.

tiens, pour une fois nous sommes d'accord, l'accord des deux est insurpassable.

Chostakovitch: Quatuor à cordes No.5 Op.92 (St. Petersburg String Quartet)