Playlist (56)

Debussy: Pelléas et Mélisande, acte 1/Mühlbach



Encore un nouveau Pelléas, miam.

Schubert : Trio n.2, Istomin/Rose/Stern

Chostakovitch : Second Concerto pour violoncelle, Mørk

Nikolaï Miaskovsky

Symphonie no. 13 en si bémol mineur Op. 36

De loin sa pire symphonie, autant les symphonies nos. 12 et 14 éveillent un regain d'intérêt, autant celle-ci se trouve être la parfaite description d'un monde amorphe.

Mariefran a écrit:

Schönberg, Drei Klavierstücke Op. 11.
Beethoven, Hammerklavier / Bagatelles opus 126-3 et 4
Pollini à Pleyel en décembre 2009 et c'est fantastique

Une deuxième fois

Arnold Schönberg : Trois Pièces pour piano, opus 11 -- Maurizio Pollini (en direct et en public, le 7/12/2009).

Très, très bon. Des textures parfois fabuleuses, dans l'aigu mais souvent aussi dans le grave, où elles n'en sont que plus remarquables, pas du tout percussives (sauf ponctuellement, par quelques accents), où Pollini va plutôt extraire les lignes au plus profond du clavier, en les crochant de ses pognes griffues. Un grand soutien des lignes ; les lignes intermédiaires sont assez souvent guidées de la voix (discrète, mais on l'entend bien au casque). Ces œuvres ne sont pas moins austères ainsi et leur expressivité n'en est pas moins noire, mais elles y gagnent une séduction sonore (qui fascine de manière quelque peu maléfique, peut-être).

Miaskovsky

Symphonie no. 1 en ut mineur Op. 3

Àh, ça va déjà beaucoup mieux.

Ludwig van Beethoven : Bagatelles, opus 126 n°3 et n°4 -- Maurizio Pollini (idem).

Des interprétations très ténébreuses, sans guère de lumière ni d'allègements ; la forme de la Bagatelle n°4, en particulier, en prend un sacré plomb dans l'aile dans ses alternances abruptes et ses superpositions (typiques du dernier Beethoven) d'ombre et de lumière, de poids et d'apesanteur. Bon, dans le cadre du programme en question, on peut sans peine le comprendre.

Spoiler:

Vinomaorinsky a écrit:

Nikolaï Miaskovsky

Symphonie no. 13 en si bémol mineur Op. 36

De loin sa pire symphonie, autant les symphonies nos. 12 et 14 éveillent un regain d'intérêt, autant celle-ci se trouve être la parfaite description d'un monde amorphe.

ah? moi j'aime beaucoup... curieusement ton avis correspond assez à ce qu'en ont pensé les officiels, Glebov entre autres.

@ Scherzian Tu réussis à écouter les Bagatelles avant la Hammerklavier

J'ai préféré laisser la Hammerklavier en dernier. Quand on n'est pas présent au concert, on peut, non ?

Le son de mon lave-linge en train de tourner.

Musical, n'est-ce pas ?

J'aime la musique concrète

Scherzian a écrit:

Robert Schumann : Fantaisie en do majeur, opus 17 -- Elisso Virssaladze (même concert).



Tu vas voir qu'à cause de ce satané Alexandre, je vais me reprendre une schumannite aiguë.

J'ai réécouté ce récital il y a deux semaines, et puis je l'ai encore remis deux fois à la suite. Je trouve toujours aussi stupéfiant qu'elle ait pu donner deux versions si exceptionnelles de ces deux œuvres lors d'un même récital. Et puis le Widmung qui suit est superbe. Dans la Fantaisie je ne me souvenait pas qu'elle maîtrisait autant les rapports de nuances dans le dernier mouvement, les deux climax sont exceptionnellement amenés, et dominent parfaitement l'ensemble du mouvement (alors que beaucoup d'autres pianistes n'arrivent pas à garder une telle concentration dans ce mouvement et s'enflamment un peu tôt).

Schoenberg, Quatuors 2 et 4. Leipziger SQ, Christiane Oelze. Superbe !

Scherzian a écrit:

on a Vlad aussi dans les trois, et dans la Schumann en 51 il expédie tout le monde en orbite autour de Pluton

En plus, c'est peut-être vrai… Un immense moment de piano, dommage que le son soit aussi pourri.
Schumann, Fantaisie opus 17. Vladimir Sofronitsky le 26 novembre 1951.

Mozart, Fantaisie K.396 / Liszt, Après une lecture du Dante / Rachmaninov, 2 Moments musicaux / Scriabine, Sonate n°4 / Chopin, Mazurka op.41-1 / Debussy, Serenade for a doll / Liadov, A musical snuffbox / Prokofiev, Saracasme 5. Sofronitsky en concert le 26 novembre 1951

Sibelius - Quatuor " Voces Intimae "
Quatuor Kocian J'aime beaucoup

alexandre. a écrit:

J'ai réécouté ce récital [Schumann joué par Virssaladze à la Grange de Meslay en 1994] il y a deux semaines, et puis je l'ai encore remis deux fois à la suite. Je trouve toujours aussi stupéfiant qu'elle ait pu donner deux versions si exceptionnelles de ces deux œuvres [opus 11 et opus 17] lors d'un même récital. Et puis le Widmung qui suit est superbe. Dans la Fantaisie je ne me souvenait pas qu'elle maîtrisait autant les rapports de nuances dans le dernier mouvement, les deux climax sont exceptionnellement amenés, et dominent parfaitement l'ensemble du mouvement (alors que beaucoup d'autres pianistes n'arrivent pas à garder une telle concentration dans ce mouvement et s'enflamment un peu tôt).

Si je devais relever le sommet de son interprétation dans la Fantaisie, ce serait ces lignes que tu indiques, les deux climax du III (comme dans le cas de l'interprétation de Sokolov). Dans la Sonate qu'elle joue, ce serait... partout.

Mariefran a écrit:

Scherzian a écrit:

on a Vlad aussi dans les trois, et dans la Schumann en 51 il expédie tout le monde en orbite autour de Pluton

En plus, c'est peut-être vrai… Un immense moment de piano, dommage que le son soit aussi pourri.
Schumann, Fantaisie opus 17. Vladimir Sofronitsky le 26 novembre 1951.

J'ai vu que tu as écouté aussi Après une lecture du Dante, extraite du même récital. Pour cette dernière œuvre, je trouve qu'elle sonne un peu mieux (ou moins mal) dans l'édition en trois CD chez Venezia, que tu as aussi. Un peu plus de basses, un peu plus charnu, un peu moins astringent.

Scherzian a écrit:

J'ai vu que tu as écouté aussi Après une lecture du Dante dans le même récital. Pour cette dernière œuvre, je trouve qu'elle sonne un peu mieux (ou moins mal) dans l'édition en trois CD chez Venezia, que tu as aussi. Un peu plus de basses, un peu plus charnu, un peu moins astringent.

Une très belle lecture là aussi En revanche, Debussy, c'est pas son truc

Schubert, Wanderer Fantasie / Impromptus D.935. Elisso Wirssaladze

Mariefran a écrit:

En revanche, Debussy, c'est pas son truc

!? Tu veux bien, oui ?! C'est pas du tout l'avis de Richter. Ahem, le mien non plus. Écoute General Lavine -- eccentric le 11 juin 1954 (VVCD-00218, je crois) et Reflets dans l'eau au Musée (vers la fin du CD Prometheus) avant de dire des âneries.

Debussy: Pelléas et Mélisande/Muhlbach

Gorecki: Beatus Vir/Wit

Quelques sonates de Scarlatti par Scott Ross.

J'en écoute assez souvent le matin.

Sibelius : 4e symphonie, Maazel/Vienne

Schumann : 4e symphonie, Karajan/Dresde

Lutoslawski : Concerto pour violoncelle, Rostropovitch

Schumann - Symphonie #3 - Piero Coppola, Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire
Schumann - Variations Abegg - Clara Haskil
Schumann - Dichterliebe - Dietrich Fischer-Dieskau & Alfred Brendel

Fiocco : pièces de clavecin, Koopman
Lambert : airs de cour, Christie, Mellon, Feldman, Crook, Visse.

Liszt Sonate en si mineur - Yury Boukoff

Je connais pas ce pianiste, mais cette version de 1974 me plaît beaucoup

Schumann, Fantaisie op.17, Fiorentino / Gieseking / Horowitz

Alors ? Des commentaires, des commentaires !

Debussy, Préludes livre 1, Images 1 et 2. Paul Crossley. Honnête mais un peu sage…

sud273 a écrit:

Vinomaorinsky a écrit:

Nikolaï Miaskovsky

Symphonie no. 13 en si bémol mineur Op. 36

De loin sa pire symphonie, autant les symphonies nos. 12 et 14 éveillent un regain d'intérêt, autant celle-ci se trouve être la parfaite description d'un monde amorphe.

ah? moi j'aime beaucoup... curieusement ton avis correspond assez à ce qu'en ont pensé les officiels, Glebov entre autres.

Certes, il y a un passage après sept minutes environ qui m'enivre (en vain). Dommage, 4 minutes de Scherzo, c'est court, très court.

Ravel, Sonate pour violon et violoncelle. Oleg Kogan et Natalia Gutman
Gubaidulina, Freue dich ! Rejoice ! Oleg Kogan et Natalia Gutman
Quel beau disque !

Schubert : 14e quatuor, Melos Quartet (HM)

Haydn : Stabat Mater, Harnoncourt

Prokofiev, Music for children, opus 65. Igor Zhukov
Prokofiev, Pierre et le loup, opus 67. Tatiana Nikolayeva
Prokofiev, 10 pièces de Roméo et Juliette, opus 75. Ekaterina Novitskaya

Bruckner : 7e symphonie, Karajan (EMI)

Ce premier mouvement, quel délice ... Il y a des dialogues absolument inouïs entre les bois et les cordes.

Prokofiev : 2e concerto pour piano, Kitaenko

Poulenc, Sextuor et Trio pour piano, hautbois et basson. Linos ensemble
Françaix, Octuor et Dixtuor. Linos ensemble

Mariefran a écrit:

Debussy, Préludes livre 1, Images 1 et 2. Paul Crossley. Honnête mais un peu sage…

Tout-à-fait d'accord. Certainement pas à la hauteur, concernant les Préludes, d'Arturo Benedetti Michelangeli chez DG.


Brahms : Quintette pour clarinette op. 115. Amadeus Quartet/Leister. DG

Poulenc, œuvres pour piano. Pascal Rogé. Très sympa, Poulenc !

Beethoven : les deux Sonates Hammerklavier -- Mariya Yudina.

La 106 exceptionnelle, la 101 complètement off the charts.

Charpentier : histoires sacrées, Lesne.
Lambert : ombre de mon amant, en boucle par Guillemette Laurens ... C'est à se damner

Smetana, les deux Quatuors. Smetana Q

Schumann, Quintette et Quatuor avec piano. Demus, Barylli Quartet. Un de mes plus beaux disques…

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