TCE .19/09/12. Ciofi/Nucci

19/09/2012

Théâtre des Champs Elysées

Orchestre de Chambre de Paris (Marco Zambelli)
Patrizia Ciofi, Leo Nucci

Triomphe.

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1ère Partie : Lucia (Regnava...Cuando rapito)
Luisa Miller
Rigoletto (Cortigiani, Caro nome, Si vendetta)

2e Partie : Traviata (e strano...sempre libera, Madamigella Valery?...Morro...fin du duo)
Bis : Si, vendetta
Tris : Si, vendetta

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Il est tard, je suis fatigué, mais je ne résiste pas à l'envie de toucher qqes mots de ce concert magnifique...
Un orchestre en demie-teinte, avec des couacs notables mais des moments suspendus (solo de harpe de l'entrée de Lucia, dans le 2e mvmt de Traviata), une direction un peu brouillon mais se voulant résolument chambriste, pour donner un tapis délicat aux chanteurs.

Et quels chanteurs...
Patrizia Ciofi, égale à elle-même, prudente à son entrée, en difficulté dans le suraigu (elle tente tout de même 4 contre mib dans la soirée, dont un de réussi), mais c'est absolument dérisoire quand on entend une musicalité si évidente. C'est dans Caro Nome puis en Violetta qu'elle brille le plus : un Caro nome suspendu de bout en bout, sans aucune chute, sans aucun ennui (garder une telle intensité dans un air si lent relève de l'exploit), avec une grâce inégalable, une appréhension irréprochable des difficultés vocales... un moment de bonheur.
Et que dire de cette Violetta terriblement sincère? Que dire de ce "Dite alla giovine" d'une tendresse et d'une bienveillance absolues? Comme il est souvent dit, une Violetta bouleversante dans le 2e acte, ce n'est pas si courant. Rien n'est surjoué ou surchanté, elle connait sa voix et ne force pas l'instrument. Certes, le volume sonore n'est pas impressionnant, mais l'application et le phrasé permettent de ne jamais perdre totalement le son de la voix, même dans un sempre libera la poussant dans ses tous derniers retranchements.

Et Leo Nucci... que je n'avais jamais entendu en salle... Il respire, il s'élance, et bam il envoie du gros baryton. Comme une évidence. Comme un Tézier avec en plus une profondeur et un lâcher prise saisissants. Tout était formidable, ses aigus de la vendetta, son Cortiagiani à trembler, mais c'est dans l'air du père Germont qu'il m'a fait frissonner. On ne s'y trompait pas, d'ailleurs, dans la cadence finale : entre deux éclats de l'artiste, on entendait les mouches voler. Triomphe, légende sur scène, artiste total.

Les artistes sont heureux et généreux, et c'est surtout ce petit bout de Traviata qui aura été sublime, tant on a cru aux personnages et on est sorti du carcan du récital pour entrer dans le grand opéra. Un peu de magie. Pour une rentrée (me concernant), c'est une rentrée réussie... Bravi.

Citation :

en difficulté dans le suraigu

Oui, dommage.

Citation :

dont un de réussi

Tu parles du premier dans Lucia ? Oui celui-là j'ai adoré.

Citation :

il envoie du gros baryton

En effet !!

Citation :

entre deux éclats de l'artiste, on entendait les mouches voler

Oui !!

bAlexb a écrit:

Plus ou moins tout pareil. Traviata, je l'ai entendue souvent par Ciofi (dont une prod' avec Nucci) et je n'étais pas surpris par le naturel et l'investissement ; idem pour Rigoletto, qui se renouvelle dans la continuité (à la fois air et chair, c'est difficile à exprimer).

Comme tout le monde, j'ai perçu l'aigu faillible (mais là, malgré tout même s'il s'écourte ou se dédouble ; les bis étaient de trop, redondants et, personnellement, j'en aurais aimé d'autres). Moins fiable qu'à l'habitude (l'enchaînement implacable d'Orange, des souvenirs incroyables à Berlin, Lyon, etc.) mais pas moins volontaire et volontairement asséné (Lucia, Traviata). Surtout, il faut dire comme la colorature (dans tous les sens du terme) est brillante, précise, maîtrisée. Comme le mot est puissant, aussi et l'intention généreuse. Sur cela, le public ne s'est pas trompé.

Amusant, ta perception de Lucia. Au contraire, au-delà de ce que je viens de dire, j'ai trouvé une prégnance immédiate, une résonance sombre, quelque chose de fièrement campé, le dessin d'une silhouette immédiate (concert qui, chez Ciofi comme chez Nucci déjoue la sécheresse du concert) qui est une "prise en main" du public, d'emblée. Avec, déjà, tout ce que tu as relevé plus tard : une honnêteté/sincérité face à la partition, au compositeur, tout un luxe d'inflexions qui n'est jamais l'exposition stérile d'une technique tournant à vide, etc.

J'ajoute, pour moi : place idéale qui m'a permis d'apprécier à 200 % ce moment fervent où l'artiste s'impose comme le vecteur, le maillon reliant l'oeuvre à l'auditeur.

Je suis le seul à avoir été considérablement énervé par les décalages et, généralement, le manque de tenue de l'orchestre, malgré quelques beaux soli ?

Si j'avais su, on se serait fait signe à l'entracte !

Ah bah en effet on aurait pu (c'était un peu improvisé de mon côté, et je me suis posé la question de ta présence à l'entracte!) c'est dommage.

J'ai pu également me replacer à une place fantastique, au premier rang du 1er balcon de 3/4, royal.

Pour Lucia, c'était très beau, oui, simplement moins "fort", je trouve, mais le triomphe que lui a fait le public est éloquent. J'ai adoré son coup de pied sur la scène pour lâcher le dernier contre-ré, comme une colère contre la fragilité de son suraigu, et une forme de souveraineté dans l'intention

Oui, les bis étaient de trop, mais c'était une partie du spectacle, et une façon de Nucci de dire : je l'ai fait à Paris aussi !

Leo magique à plus de 70 ans, insolence vocale. Ligne verdienne unique, phrasé merveilleux, rigueur rythmique tant importante chez Verdi, sens des mots, aigus phénoménaux, tout y est !

Une nouvelle fois, j'ai trouvé Ciofi magnifique en Gilda, délicate, sensible musicalement,... mais en difficulté sur les mi b.
Par contre, ce n'est définitivement pas ce type de Violetta que j'apprécie. Très à l'aise dans l'acte 1 mais insignifiante dans l'acte 2.

Massenet a écrit:

Très à l'aise dans l'acte 1 mais insignifiante dans l'acte 2.

Insignifiante, c'est très exagéré, je trouve ; un tel concentré d'émotion (et la qualité seule du "Dite alla giovine" à la fois murmuré et parfaitement timbré). Surtout, c'est généralement le contraire qu'on lit : I difficile, II surinvesti. Tu as eu l'occasion de l'entendre en intégrale, dans le rôle (le III avec, généralement, les 2 strophes pour l'air ne laisse pas indemne) ?

Massenet a écrit:

Leo magique à plus de 70 ans, insolence vocale. Ligne verdienne unique, phrasé merveilleux, rigueur rythmique tant importante chez Verdi, sens des mots, aigus phénoménaux, tout y est !

Une nouvelle fois, j'ai trouvé Ciofi magnifique en Gilda, délicate, sensible musicalement,... mais en difficulté sur les mi b.
Par contre, ce n'est définitivement pas ce type de Violetta que j'apprécie. Très à l'aise dans l'acte 1 mais insignifiante dans l'acte 2.

"Isignifiante dans l'acte2"
?????

Le deuxième acte est toujours au sommet de l'interprétation Ciofi en Violetta.

AlfredoGermont a écrit:

Le deuxième acte est toujours au sommet de l'interprétation Ciofi en Violetta.

Pour moi, clairement le III avec une gradation de l'interprétation jusqu'à l'insoutenable (c'est super sensible à Venise) ! Le II c'est le moments des fissures, quelque chose de nauséeux après l'élégance brillante du I.
(Mais ça n'engage que moi, je précise !)

bAlexb a écrit:

AlfredoGermont a écrit:

Le deuxième acte est toujours au sommet de l'interprétation Ciofi en Violetta.

Pour moi, clairement le III avec une gradation de l'interprétation jusqu'à l'insoutenable (c'est super sensible à Venise) ! Le II c'est le moments des fissures, quelque chose de nauséeux après l'élégance brillante du I.
(Mais ça n'engage que moi, je précise !)

Oui, oui... Violetta de Ciofi c'est l'univers.
J'étais récemment à Venise et je ne doute pas qu'elle LA Violetta de sa génération

Il y a sans doute d'autres voies/voix interprétatives (encore que la voix n'en finisse pas d'évoluer ces dernières saisons) ; sans doute, aussi, des formats plus fiers, etc. je ne le discute pas. Mais de toutes celles que j'ai entendues, c'est la seule qui suscite aujourd'hui, chez moi, ces émotions puissantes qui me laissent battu, lové au creux de mon siège en même temps que j'ai envie de sauter sur scène et de hurler : "Arrêtez de vous amuser ; cette femme va mourir" (de ce point de vue, à Venise notamment, la procession du carnaval au III est absolument insoutenable pour moi).
Mais j'imagine qu'on rentre, là, dans des considérations très/trop extra-musicales !
(Je n'étais pas à Venise, cette année ; et j'en crève d'après ce que j'ai lu dans la presse !)

N'exagère pas bAlexb. Tu vas l'entendre à nouveau dans le rôle cette saison si j'ai bien compris même si chaque soirée est évidemment unique.

aurele a écrit:

N'exagère pas bAlexb. Tu vas l'entendre à nouveau dans le rôle cette saison si j'ai bien compris même si chaque soirée est évidemment unique.

Oui, je vais l'entendre à Avignon et, j'espère, à Turin dans Violetta. Mais, au-delà de la pure qualité formelle qui caractérise les Traviata que j'ai vues, avec elle, à Berlin, Avenches, Orange (et en dépit du fait qu'on ne peut/doit jurer de rien pour des productions qu'on ne connait pas), la Violetta que Carsen a imaginée/voulue/créée pour elle est si fouillée, la fusion/confusion de l'artiste et de la femme avec le rôle relèvent d'une telle évidence que la voir, la revoir, etc. n'est jamais inutile/anodin. Réellement, si si, je t'assure : j'en crève ! J'aurais vraiment voulu faire le voyage de Venise à nouveau ; mais il y avait le TCE et d'autres perspectives, alors...

Comme je l'ai dit juste au dessus, Ciofi est une artiste que j'apprécie beaucoup et c'est incontestablement une des plus belles Gilda que j'ai entendu.

Mais pour l'avoir entendu dans Traviata à La Fenice, à Orange et à Berlin, elle ne m'a jamais convaincue.
Je reconnais que Ciofi en Violetta est une option crédible et tout à fait défendable, mais si je la trouve bien dans le 1, elle ne m'émeut jamais dans ce rôle et manque cruellement de pâte vocale dans le 3 et surtout dans le 2.
Violetta est un rôle complexe puisque qu'il faut quasiment 3 voix différentes.
Chacun ses préférences mais personnellement, je lui préfère des Violetta plus verdienne.

Massenet a écrit:

Mais pour l'avoir entendu dans Traviata à La Fenice, à Orange et à Berlin, elle ne m'a jamais convaincue.

C'est évident, tout se discute (surtout ici) ; mais si elle ne t'a jamais convaincu... fallait-il vraiment t'imposer le renouvellement de l'expérience ? Je veux dire : si tu l'apprécies ailleurs, elle chante suffisamment d'autres choses pour que tu y trouves ton compte (à Berlin : Tancredi, par exemple qui était encore au-dessus de sa prestation à Turin).

bAlexb a écrit:

Massenet a écrit:

Mais pour l'avoir entendu dans Traviata à La Fenice, à Orange et à Berlin, elle ne m'a jamais convaincue.

C'est évident, tout se discute (surtout ici) ; mais si elle ne t'a jamais convaincu... fallait-il vraiment t'imposer le renouvellement de l'expérience ? Je veux dire : si tu l'apprécies ailleurs, elle chante suffisamment d'autres choses pour que tu y trouves ton compte (à Berlin : Tancredi, par exemple qui était encore au-dessus de sa prestation à Turin).

Quand je vais voir Traviata ce n'est pas juste pour écouter la Violetta figure toi. C'est parce que la mise en scène, le chef, lee reste du cast etc... m'intéresse. Et Ciofi ne m'émeut guère dans ce rôle mais c'est pas pour cela non plus qu'elle me gache la représentation

Massenet a écrit:

bAlexb a écrit:

Massenet a écrit:

Mais pour l'avoir entendu dans Traviata à La Fenice, à Orange et à Berlin, elle ne m'a jamais convaincue.

C'est évident, tout se discute (surtout ici) ; mais si elle ne t'a jamais convaincu... fallait-il vraiment t'imposer le renouvellement de l'expérience ? Je veux dire : si tu l'apprécies ailleurs, elle chante suffisamment d'autres choses pour que tu y trouves ton compte (à Berlin : Tancredi, par exemple qui était encore au-dessus de sa prestation à Turin).

Quand je vais voir Traviata ce n'est pas juste pour écouter la Violetta figure toi. C'est parce que la mise en scène, le chef, lee reste du cast etc... m'intéresse. Et Ciofi ne m'émeut guère dans ce rôle mais c'est pas pour cela non plus qu'elle me gache la représentation

Evidemment, je comprends ; mais c'est quand même difficile d'adhérer à une Traviata, fût-elle suprêmement mise en scène, chantée, dirigée (ce qui a pu être le cas à Venise, notamment en 2009, à mon goût) quand on bute systématiquement sur Violetta (même si j'entends bien que le rejet n'est pas fondamental et rédhibitoire) !
Xavier va dire qu'on s'égare !

Massenet a écrit:

Je reconnais que Ciofi en Violetta est une option crédible et tout à fait défendable, mais si je la trouve bien dans le 1, elle ne m'émeut jamais dans ce rôle et manque cruellement de pâte vocale dans le 3 et surtout dans le 2.
Violetta est un rôle complexe puisque qu'il faut quasiment 3 voix différentes.
Chacun ses préférences mais personnellement, je lui préfère des Violetta plus verdienne.

ce qui revient à dire un type de voix bien particulier! On est bien d'accord! Moi c'est pareil, je n'accroche pas à la Violetta de Ciofi parce que je ne la trouve pas suffisamment électrisante dans la vocalisation du 1er acte (surtout avec une voix aussi mince), pas suffisamment large de voix pour rendre pleinement justice au grand lyrisme du 2nd acte et encore moins au dramatisme du 3ème acte. Scéniquement c'est investi, parfois visuellement touchant,ça je ne le nie nullement, mais c'est en décalage avec les moyens vocaux attendus pour ce rôle. C'est vocalement une Violetta au petit pied avec 20% de matière "grasse" euh ... vocale.

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

bAlexb a écrit:

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

c'est pas une super critique quand même, elle ne parle que de son émotion et pas vraiment de la musique ; après, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que ces deux beaux artistes ont beaucoup manqué à Paris, et que tout nous étions en joie de les entendre.

Ino a écrit:

bAlexb a écrit:

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

c'est pas une super critique quand même, elle ne parle que de son émotion et pas vraiment de la musique

Mais doit on attendre mieux de la part d'alta musica ?

Ino a écrit:

bAlexb a écrit:

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

c'est pas une super critique quand même, elle ne parle que de son émotion et pas vraiment de la musique ; après, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que ces deux beaux artistes ont beaucoup manqué à Paris, et que tout nous étions en joie de les entendre.

Ah ben quand même : "on admire non seulement la précision, la justesse et la virtuosité de son chant et des vocalises mais aussi l’aplomb de ses aigus".
(Ils ont manqué, c'est évident ; et, pour moi, ils manquent partout où ils ne sont pas !)

bAlexb a écrit:

Ino a écrit:

bAlexb a écrit:

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

c'est pas une super critique quand même, elle ne parle que de son émotion et pas vraiment de la musique ; après, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que ces deux beaux artistes ont beaucoup manqué à Paris, et que tout nous étions en joie de les entendre.

Ah ben quand même : "on admire non seulement la précision, la justesse et la virtuosité de son chant et des vocalises mais aussi l’aplomb de ses aigus".
(Ils ont manqué, c'est évident ; et, pour moi, ils manquent partout où ils ne sont pas !)

y a pas mal d'échos pour dire que la plupart des suraigus étaient faux et tirés....

Otello a écrit:

bAlexb a écrit:

Ino a écrit:

bAlexb a écrit:

Et qu'on vienne me dire, ensuite, que je ne fais pas dans la demi-mesure : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=4991&DossierRef=4571 !

c'est pas une super critique quand même, elle ne parle que de son émotion et pas vraiment de la musique ; après, ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que ces deux beaux artistes ont beaucoup manqué à Paris, et que tout nous étions en joie de les entendre.

Ah ben quand même : "on admire non seulement la précision, la justesse et la virtuosité de son chant et des vocalises mais aussi l’aplomb de ses aigus".
(Ils ont manqué, c'est évident ; et, pour moi, ils manquent partout où ils ne sont pas !)

y a pas mal d'échos pour dire que la plupart des suraigus étaient faux et tirés....

bAlexb a écrit:

Comme tout le monde, j'ai perçu l'aigu faillible [...] mais pas moins volontaire et volontairement asséné (Lucia, Traviata).

Je ne suis pas responsable de la citation d'Altamusica !
Même si la question du l'aigu ne portait, objectivement, que sur une note dans Rigoletto et une dans Traviata. A part ça, il faut quand même être prudent avec les "échos" : "faux et tirés", ça n'est pas exact, loin s'en faut ! Des sons filés parfaitement calibrés, amenés, audibles, une ligne très ferme et (mais, en général, cela fait plutôt consensus) un bel canto consommé.
Et plutôt très d'accord avec l'allusion à la voix "plus ample et plus corsée" ; ce que je dis depuis un moment, d'ailleurs ...

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=4149&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54

bAlexb a écrit:

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=4149&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54

Ok, mais je ne comprends pas pourquoi l'article illustre photo de Nucci seule...

AlfredoGermont a écrit:

bAlexb a écrit:

http://www.forumopera.com/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=4149&cntnt01origid=57&cntnt01lang=fr_FR&cntnt01returnid=54

Ok, mais je ne comprends pas pourquoi l'article illustre photo de Nucci seule...

Sans doute tout ce qu'ils avaient en réserve ; pas fondamentalement un problème (peu de belles photos du concert circulent, pour le moment et aucune, dans ce que j'ai vu, de la belle tunique pantalon de Ciofi ; ce qui reste, par ailleurs, bien anecdotique j'en suis conscient).