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| | Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 | |
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+11Ben. Cololi Mariefran Théo B Resigned Xavier Siegmund Montfort mr.hutz Utnapištim *Nico 15 participants | Auteur | Message |
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*Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 10:21 | |
| Jeudi 27/09/2012
Bruckner ~ Symphonie n°8 par Herbert Blomstedt et l'orchestre de Paris.
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|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 10:52 | |
| - *Niko a écrit:
- Jeudi 27/09/2012
Bruckner ~ Symphonie n°8 par Herbert Blomstedt et l'orchestre de Paris.
Une symphonie de Bruckner avec les cuivres de l'OP, j'en salive d'avance. Sinon, c'est un chef que j'aime beaucoup. |
|  | | mr.hutz Mélomane averti

Nombre de messages : 153 Localisation : Paris Date d'inscription : 31/03/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 11:07 | |
| Sa dernière 5e - toujours avec l'OP - m'avait tellement plu que j'ai pris ma place dès que j'ai vu l'affiche en début de saison. Et puis Blomstedt effectivement |
|  | | Montfort Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4155 Age : 74 Localisation : Paris 16 Date d'inscription : 11/05/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 11:10 | |
| - Utnapištim a écrit:
- *Niko a écrit:
- Jeudi 27/09/2012
Bruckner ~ Symphonie n°8 par Herbert Blomstedt et l'orchestre de Paris.
Une symphonie de Bruckner avec les cuivres de l'OP, j'en salive d'avance.
Sinon, c'est un chef que j'aime beaucoup. Blomstedt est un grand spécialiste de Bruckner. Mais donner ce monument avec l'O P, ça me parait risqué, tellement les cordes sont mauvaises ; dommage qu'il ne l'ait pas donnée avec le Philhar ou l'ONF, je me serais précipité, mais là, je passe. Montfort |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | |  | | Siegmund Garde rouge du Domaine Musical

Nombre de messages : 6534 Age : 34 Localisation : Paris, rive gauche Date d'inscription : 19/05/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 11:48 | |
| Je vais plutôt tenté le concert de l'ONP en fin de saison |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 13:54 | |
| Je voulais y aller mais c'était trop tard pour réserver. Dommage, cela aurait vraiment été sympa en plus, les musiciens de l'OP sont très enthousiastes par rapport à ce chef. Un bon concert en perspective je pense. |
|  | | Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90377 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mer 26 Sep 2012 - 14:11 | |
| Ouvrez directement les sujets pour parler des concerts à venir prochainement. Je divise... |
|  | | *Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Jeu 27 Sep 2012 - 22:32 | |
| Très beau concert ! Une 8ème souveraine et intense emmenée avec distinction et le sens du détail par Blomstedt et un orchestre de Paris surprenant ! Point de de cuivre pétaradants, des cordes profondes et vibrantes, tout ça avait fière allure et du caractère. Après 10 jours de Bruckner intense au disque avec des Jochum, Boulez & Co... je m'étais préparé à déchanter légèrement et il n'en fût rien; bien au contraire. On a eu le droit au scherzo de la 2ème symphonie en bis, et ce fût fort sympathique.  |
|  | | Resigned Mélomaniaque

Nombre de messages : 1336 Age : 40 Localisation : Lyon Date d'inscription : 27/08/2008
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:13 | |
| J'ai passé un bon moment mais je ne m'étendrai pas. Je ne souhaite mettre la vie de ma famille en danger en disant du bien de l'Orchestre de Paris. |
|  | | Théo B Mélomane averti
Nombre de messages : 446 Age : 39 Date d'inscription : 06/09/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:22 | |
| Ayant déjà dépassé ce stade depuis longtemps : c'était mon retour à l'OP après neuf mois de boycott, et je pense que mon prochain boycott sera plutôt de neuf ans. Tout tout tout plutôt que de re-subir une soirée pareille.
Blomstedt m'a paru à peu près aussi infâme que l'orchestre : direction de musique de variétés, mouvement lent à gerber de vulgarité et de complaisance, scherzo comique de grossièreté, il ne manquait que Johnny et Madame Valls pour que l'ambiance soit raccord. Une honte, un scandale absolu. |
|  | | *Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:30 | |
| - Théo B a écrit:
- je pense que mon prochain boycott sera plutôt de neuf ans. Tout tout tout plutôt que de re-subir une soirée pareille.
Du coup, si tu pouvais boycotter parallèlement tes messages concernant cet orchestre , ça serait bien et cohérent ! |
|  | | Théo B Mélomane averti
Nombre de messages : 446 Age : 39 Date d'inscription : 06/09/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:31 | |
| Je ne vois pas pourquoi. Il y a un raisonnement logique derrière ? |
|  | | Resigned Mélomaniaque

Nombre de messages : 1336 Age : 40 Localisation : Lyon Date d'inscription : 27/08/2008
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:40 | |
| C'est à dire qu'à te lire, on se croirait revenu aux heures les plus sombres de notre histoire. (par ailleurs, je veux bien tes places pour les autres concerts moi...  ) |
|  | | Théo B Mélomane averti
Nombre de messages : 446 Age : 39 Date d'inscription : 06/09/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 10:58 | |
| Si c'est sérieux, ça veut dire quoi ? A l'ère Eschenbach. A mon avis c'est pire. Même Eschenbach n'était pas tombé si bas dans ce répertoire. Désolé, mais le débat n'est pas juste esthétique, il porte aussi sur comment un orchestre dont il est devient limite de dire qu'il a un niveau professionnel (tant du point de vue technique que de l'état d'esprit) peut être résident à Pleyel, futur résident de la Philharmonie, avec concerts doublés, et la couverture presse insensée en quantité et en complaisance dont il bénéficie. |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 12:15 | |
| Ah, j'attendais avec impatience la réaction offensée de Théo B et je dois avouer que je n'en suis pas déçu. |
|  | | Mariefran Mélomane nécrophile

Nombre de messages : 14259 Age : 61 Localisation : Lille Date d'inscription : 25/02/2008
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Ven 28 Sep 2012 - 13:03 | |
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|  | | Montfort Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4155 Age : 74 Localisation : Paris 16 Date d'inscription : 11/05/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Sam 29 Sep 2012 - 17:45 | |
| Je viens de réécouter la VIII - par Celibidache. C'est évidemment, et malheureusement, hors de portée d'un orchestre comme l'OP. C'est une musique faussement simple, mais en réalité d'une difficulté d'exécution diabolique : l'orchestre doit avoir notamment une maîtrise des nuances : dynamique, tempi... absolument totale.
Montfort
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|  | | Montfort Mélomane chevronné
Nombre de messages : 4155 Age : 74 Localisation : Paris 16 Date d'inscription : 11/05/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 12:48 | |
| - Montfort a écrit:
Je viens de réécouter la VIII - par Celibidache. C'est évidemment, et malheureusement, hors de portée d'un orchestre comme l'OP. C'est une musique faussement simple, mais en réalité d'une difficulté d'exécution diabolique : l'orchestre doit avoir notamment une maîtrise des nuances : dynamique, tempi... absolument totale.
Montfort Je viens de lire ce qu'écrit Concertonet de ce concert : http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=8707 Je retire donc ce que j'ai dit précédemment, non pas sur le chef, sur lequel je n'avais aucun doute, mais sur l'O P, qui entre ces mains expertes a manifestement rendu justice à cette symphonie, un des sommets du répertoire symphonique romantique. Montfort |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 12:58 | |
| Je ne suis pas sûr que faire confiance à Sébastien Gauthier sur ce sujet soit une bonne idée |
|  | | *Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 13:45 | |
| Et si c'était bien ce concert ? !!! Ca m'a toujours fait marrer ce scepticisme de certains mélomanes tellement habitués à écouter le gratin en termes d'orchestre et de direction qu'un orchestre comme l'OP devient un truc infâme incapable de jouer une œuvre comme la 8ème de Bruckner... Faut arrêter. Il n'y a pas que la perfection dans la vie !  |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 13:52 | |
| - alexandre. a écrit:
- Je ne suis pas sûr que faire confiance à Sébastien Gauthier sur ce sujet soit une bonne idée
Ah ces salops de critiques vendus. Pendez-les ! @au-dessus : Surtout quand pour eux la perfection c'est le Budapest
Dernière édition par Samgnardidovslavatovsky le Lun 1 Oct 2012 - 13:53, édité 1 fois |
|  | | Cololi chaste Col

Nombre de messages : 32856 Age : 42 Localisation : Bordeaux Date d'inscription : 10/04/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 13:52 | |
| Je sais pas ce que vaut l'OP, mais je sens que je vais vous filer des billets pour l'ONBA _________________ Car l'impuissance aime refléter son néant dans la souffrance d'autrui - Georges Bernanos (Sous le Soleil de Satan)
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|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 14:00 | |
| - Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- alexandre. a écrit:
- Je ne suis pas sûr que faire confiance à Sébastien Gauthier sur ce sujet soit une bonne idée
Ah ces salops de critiques vendus. Pendez-les ! Oui, on peut effectivement se demander s'il n'est pas vendu à l'OP pour dire autant de bien de tous les concerts de l'OP. - Cololi a écrit:
- Je sais pas ce que vaut l'OP, mais je sens que je vais vous filer des billets pour l'ONBA
Ne t'inquiète pas j'ai eu l'Orchestre de l'Opéra de Rouen pendant deux ans. Et j'allais systématiquement à leurs concerts. Et bien il est effectivement plus pertinent de comparer l'OP à l'ONBA ou à l'Opéra de Rouen qu'à n'importe-quelle grande phalange internationale (ou même moins grande, n'importe-quel orchestre de radio allemand fait mieux). |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 14:12 | |
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Dernière édition par Samgnardidovslavatovsky le Sam 6 Oct 2012 - 8:04, édité 1 fois |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 14:18 | |
| - Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- alexandre. a écrit:
- Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- alexandre. a écrit:
- Je ne suis pas sûr que faire confiance à Sébastien Gauthier sur ce sujet soit une bonne idée
Ah ces salops de critiques vendus. Pendez-les ! Oui, on peut effectivement se demander s'il n'est pas vendu à l'OP pour dire autant de bien de tous les concerts de l'OP.
Et l'effet inverse ? C'est à dire que parce que quelques personnes estimées ici disent de façon inlassable "blabla l'OP c'est tout le temps nul blablabla", d'autres répètent également la même chose, bien entendu à terme le petit nouveau voulant s'intégrer ira également dans cette lancée pour ne pas avoir à batailler sans cesse contre le reste du forum. On additionne à cela l'auto-persuasion et nous voilà à un dénigrement systématique assez risible vu de l'extérieur. D'un point de vue personnel, même si pour des raisons privées je ne peux pas être vraiment objectif sur l'OP, ben par exemple je n'ai pas trouvé le Budapest ( encensé ici) meilleur que l'OP ( je n'ai vu pour l'instant qu'un concert de l'OP cette saison mais j'y retourne jeudi), voire même en-dessous. Je m'interroge également sur cet effet boule de neige, quand je remarque que personne du forum qui était au concert du BPO n'a fait la moindre remarque sur la justesse ou le son du trompettiste alors qu'ils sont les premiers à décrier l'OP de ce côté ( je ne mets personne en cause personnellement mais j'ai trouvé cela particulièrement cocasse).
M'enfin, ce n'est qu'un début de point de vue, et d'ici à la fin de la saison, ma vision de la chose s'affirmera ou changera. P.S : Je ne souhaite pas débattre plus que cela de la chose, étant donné que comme je l'ai dit maintes fois, j'ai vu un seul concert de l'OP cette saison ( et une dizaine d'ici à la fin de l'année). Pourquoi écrire un si long paragraphe alors ? |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 14:21 | |
| ???
J'expose un point de vue partiel - et donc manquant de matière argumentative - qui doit s'appuyer sur d'autres exemples de concert pour amener à un véritable débat, sinon celui-ci se finirait rapidement sans réel apport. Le fait d'exprimer une opinion n'est pas nécessairement synonyme de l'imposer à l'autre dans un dialogue comportant plusieurs réponses argumentées. Ou alors j'ai mal saisi une nuance. |
|  | | Resigned Mélomaniaque

Nombre de messages : 1336 Age : 40 Localisation : Lyon Date d'inscription : 27/08/2008
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:16 | |
| Une autre critique : http://www.altamusica.com/concerts/document.php?action=MoreDocument&DocRef=5000&DossierRef=4580
L'affaire est grave. J'ai fait des recherches sur l'auteur de cet article. Son neveu aurait été partenaire de bac à sable avec le fils du second clarinettiste de l'OP. Je vous tiens au jus. |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:29 | |
| Pas moyen d'écouter ce concert, donc je ne pourrais pas me faire une idée ce qui est bien dommage car finalement je l'aurais souhaité ! Par contre je n'ai aucune confiance en Sébastien Gauthier, qui, quoi qu'il arrive, tresse des lauriers à l'OP et cherche la petite bête dans tous les autres orchestres ! C'est la "brosse à reluire" de l'OP !
Dernière édition par Utnapištim le Lun 1 Oct 2012 - 18:42, édité 1 fois |
|  | | *Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:37 | |
| - Utnapištim a écrit:
- Pas moyen d'écouter ce concert!
Pourtant ça a bien été enregistré ! |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:39 | |
| - *Niko a écrit:
- Utnapištim a écrit:
- Pas moyen d'écouter ce concert!
Pourtant ça a bien été enregistré ! Où ? Si quelqu'un a un tuyau, je prends ! |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:40 | |
| http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/concert-soir/emission.php?e_id=80000056&d_id=515001937 |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 18:43 | |
| - alexandre. a écrit:
- http://sites.radiofrance.fr/francemusique/em/concert-soir/emission.php?e_id=80000056&d_id=515001937
Merci !  J'aurais jamais pensé que FM diffuserait un programme de l'OP ! |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 23:19 | |
| J'ai écouté cet enregistrement du début à la fin. C'est un concert auquel je n'ai pas assisté et je ne le regrette pas du tout. J'aimais bien ce chef, mais ça c'était avant ! Parce que là, je pense qu'il ferait mieux de prendre sa retraite ! Même si j'ai trouvé l'orchestre parfois limite, je rejette la faute entièrement sur le chef : il y a à mon avis un problème de conception à la base, c'est d'une prétention sans bornes et à l'arrivée on a un résultat statique, lourd et dégoulinant (ah les cordes dans le III !). |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 23:32 | |
| Tout à fait d'accord avec toi. (Je suis en train de préparer un petit relevé plus précis mais limité au I, parce que faire ça pour les trois mouvements suivants c'est au-dessus de mes forces.  ) Chaque mouvement est pire que le précédent (un comble). Un mot vient à l'esprit : invertébré. |
|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 23:40 | |
| Pour éviter que ça ne se perde dans le fil "Playlist", j'espère que les protagonistes ne m'en voudront pas ! - Scherzian a écrit:
- Anton Bruckner : Huitième Symphonie, en do mineur -- Herbert Blomstedt, Orchestre de Paris (27 septembre 2012).
(Je commence l'écoute grâce au lien indiqué dans le fil de la catégorie Concerts. En tout cas, je trouve le I assez dépourvu de tension sur la longueur et plutôt mal tenu au niveau local. Des entrées hétérogènes et des phrases chancelantes, des transitions loupées ou qui donnent une impression d'arbitraire, une agogique métrique parfois à la limite de la complaisance dans certaines phrases [oui, désolé pour le terme éthique ou moral, mais c'est l'impression que ça m'a donné, dès les premières pages], des accents lourds et gras, assez insistants. Ce qui me gêne le plus, la faiblesse de tension et de tenue, est quand même gênante pour un I d'une symphonie en général, et pour celui-ci en particulier, un des plus brefs et concentrés de Bruckner. Une impression de nonchalance qui me semble difficilement compatible avec ce qu'on joue.) - Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- Tu peux donner des détails par rapport au minutage pour les entrées hétérogènes/agogique métrique et les transitions loupées ainsi que pour les phrases chancelantes ? ( si cela ne te gêne pas, bien sûr)
- Scherzian a écrit:
- Bien sûr, mais pas en première écoute ; il me faut réécouter avec la partition pour ça. Pour ce qui est des phrases chancelantes (jouées avec nonchalance, si on veut), le Scherzo du II n'est pas en reste. De nombreuses phrases aux vents me sont incompréhensibles tant la tenue instrumentale et la direction de ces phrases me semblent lâches. L'accentuation générale, dans le II, est d'une lourdeur assez incroyable (molle et bruyante). Pour l'instant, je n'aime pas du tout.
- alexandre. a écrit:
- Un passage très mauvais je trouve, c'est la 12ème minute (selon le bidule de France Musique), il n'y aucune tension dans la progression vers la péroraison des cuivres, et cette péroraison est un peu bordélique, ça manque clairement de tenue. Assez d'accord également pour la complaisance de la direction, les phrases sont souvent molles, avec des retards assez grossiers. Tout ce que font les cordes dans la 15ème minute (toujours selon le bidule de France Musique) est terrible sur ce plan, c'est joué en roulant des yeux, et les cuivres arrivent de façon assez incohérente, on a l'impression que c'est mal écrit (ce qui est un peu bête pour cette symphonie).
- Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- Scherzian a écrit:
- Bien sûr, mais pas en première écoute ; il me faut réécouter avec la partition pour ça. Pour ce qui est des phrases chancelantes (jouées avec nonchalance, si on veut), le Scherzo du II n'est pas en reste. De nombreuses phrases aux vents me sont incompréhensibles tant la tenue instrumentale et la direction de ces phrases me semblent lâches. L'accentuation générale, dans le II, est d'une lourdeur assez incroyable (molle et bruyante). Pour l'instant, je n'aime pas du tout.
je suis en train d'écouter ( je viens de finir le I) et j'ai beaucoup aimé le premier mouvement, l'atmosphère est assez bien rendue avec de superbes solos au hautbois et au cor, notamment. - alexandre. a écrit:
- J'ai l'impression que tu ne penses qu'aux soli !?
Quand la tension est aussi absente, quel intérêt à avoir de beaux soli (et encore, ici ce sont vraiment des soli "jolis", c'est-à-dire manquant totalement d'intensité, quelle mollesse dans la clarinette à 22'30 par exemple !). - Samgnardidovslavatovsky a écrit:
- Les solos sont très importants oui, c'est leur principe d'ailleurs.
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|  | | Ben. Mélomane chevronné

Nombre de messages : 2074 Age : 35 Localisation : Paris Date d'inscription : 02/10/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Lun 1 Oct 2012 - 23:46 | |
| J'ai lancé l'écoute à partir du site de Radio France, mais le lecteur a disparu de mon écran. Impossible de le retrouver. Je suis condamné à l'écouter en entier, quand le premier mouvement me fait déjà bailler. Je trouve ça effectivement dénué de toute tension. Mais c'est un défaut assez récurrent chez ce chef. Sa volonté de différencier à l'extrême les cellules mélodiques et les phrases harmoniques le conduit soit à la mise en évidence géniale d'une cohérence d'ensemble, d'une architecture compositionnelle stupéfiante, soit à l'ennui le plus profond d'un discours désarticulé. Ca explique en partie que ses Sibelius soient si ratés et si incroyables à la fois: on comprend l'ambition, mais l'intellect se heurte à la force magmatique qui se dérobe à lui d'une musique qui ne saurait se limiter à l'exégèse de ses a priori mathématiques. C'était mon post constructif du jour. |
|  | | *Nico Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3601 Date d'inscription : 10/10/2007
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mar 2 Oct 2012 - 0:10 | |
| Je m'en vais de ce pas en direction du désert ! Mon mauvais goût flagrant et mes liens éhontés avec l'orchestre de Paris comme spectateur enthousiaste et naïf me condamnent à l’exil ! |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mar 2 Oct 2012 - 1:36 | |
| J'ai essayé de réécouter avec la partition. Mes minutages ne sont pas par rapport aux mouvements individuels, mais par rapport à l'offre de réécoute sur France musique (je ne vais pas faire les soustractions à chaque fois). En plus, les minutages resteront imprécis : le temps de réagir, avec ce système malcommode, c'est déjà trop tard... Pour mémoire : - le I commence à 8'02'' à peu près,
- le II commence vers 23'49'',
- le III commence vers 39'27'',
- le IV commence vers 69'07''.
Je préfère mettre sous spoiler. - Spoiler:
Déjà, on ne me convaincra pas que chaque pupitre commence pianissimo dans le I, comme indiqué par la partition. Cordes trop en retrait ou, plus probable, vents trop en avant à l'attaque, en tout cas le rendu est hétérogène. Ce coup de poing de l'accent initial rompt, pour moi, le mystère de toute l'entrée ; on est placé, pour ainsi dire, immédiatement en pleine lumière, ce qui est, à mon avis, en contradiction avec l'écriture de la première page du I, en particulier la texture des cordes. Vers 8'40'', le triolet de noires forte, bien appuyé et épais aux cordes médianes, sonne langoureux, sans grande tenue, alors que l'indication d'accent (où je note d'ailleurs, cette fois, l'absence de ligne de phrasé qui devrait faire penser, ici, à un non legato beaucoup plus sévère que ça) n'est pourtant pas ambiguë. L'entrée n'est pas en place à la lettre A, vers 8'55'' (entrée du tutti, forte ou fortissimo). Durant les premières mesures de A, la lisibilité de toute la section des vents est très mauvaise ; idem pour les accents, l'articulation des phrases, etc. Ça ressemble plus à un brouet sonore plus ou moins informe qu'à un propos musical et ça n'aide pas l'intelligibilité de ce dernier (sauf à supposer qu'il n'y en a pas). Vers 9'30'', l'entrée des cordes aiguës fortissimo, avec une sonorité aussi vibrée, appuyée et outrée que possible, manque vraiment de tenue et encore plus de classe. J'ai rarement entendu un effet aussi outré. Tout le pupitre des cordes est d'ailleurs assez souvent désorganisé et brouillon vers 10'00''~10'45''. Entre les lettres C et D, vers 11'20'' je crois, le phrasé fortissimo à la flûte déborde complètement du reste ; à la fin du triolet ascendant de noires, on a une flûte quasi en rut. Juste après, le jeu des cordes est illisible, sans direction. Quand je parlais de phrases chancelantes, je trouve que la lettre D (a tempo, ruhig) et la suite, surtout à Ein wenig belebter vers 12'00'', apportent de bons exemples, un peu avant 12'00'' et ensuite. À 12'00'', tous ces accents, quel que soit le pupitre, sont assenés sans continuité horizontale : on (ou je) ne ressent (ressens) aucune accumulation de tension ; c'est joué de façon mécanique, verticale, en effet lourdingue. Du coup, Wieder ruhig (lettre E) arrive sans crier gare (vers 12'15''), comme si de rien n'était. La gestion des périodes de tension et de celles de détente, si importantes pour une symphonie, surtout dans un premier mouvement, est quasi absente. D'ailleurs, tous les traits des premiers violons à la lettre E sont amorphes à un point alarmant. L'acmé à la lettre F, vers 12'45'' sauf erreur, ce n'est donc plus que du bruit ; aucun lien organique ne relie l'acmé à ce qui précède. On peut considérer la lettre G (13'15'' et la suite) comme une transition, importante étant donné la modulation à la lettre H (Sehr ruhig). La faute au manque de respiration et de liberté agogique, aux attaques parfois manquées, aux phrases sans direction, aux dynamiques pas toujours respectées, cette transition est loupée. Si la musique est une harmonie dans le temps, je trouve que, jouée ainsi, on n'a que l'harmonie mais pas le temps qui la contient, ce qui arrive si on joue les notes sans direction. Vers 14'40'', qu'est-ce que c'est prosaïque et maladroit aux vents ! C'est presque comique. Comme Alexandre dans le fil de la Playlist, je trouve que toute la quinzième minute (15'05''-15'55'' à peu près, à la lettre K) est complètement ratée et brouillonne ; j'ai même dû m'y prendre à deux fois pour m'y retrouver sur la partition. Ça bouge vraiment trop, en tout cas pour moi. Idem pour l'acmé, tout ce qui précède la lettre N (Ruhig), avant 17'05'' à peu près. Je suis d'ailleurs frappé de voir à quel point la lettre N n'apporte aucun repos (un comble pour un ruhig), juste moins de bruit volume sonore. Du point de vue formel, c'est très, très faible. De la lettre O à la lettre P, avant 18'00'' à peu près, toutes les textures aux cordes, avec le schéma d'une noire pointée suivie de deux doubles croches, sont appuyées sans aucune tension (crescendo molto qui commence d'ailleurs un peu trop tôt) ; on se croirait dans une mauvaise musique de film, assez ostentatoire, faite de textures visqueuses et huilées. Aucune tension non plus dans le grand point d'orgue mit grösstem Ausdruck, juste avant la lettre T (un peu avant 20'30'') ; d'ailleurs, on entend que certains pupitres des cordes semblent s'y reprendre à plusieurs fois afin de maintenir puis d'augmenter leur présence sonore... ce qui ruine toute l'intensité du passage. En tout cas, ça sonne assez maladroit. La montée vers l'acmé (lettre W), à partir de la lettre U, puis Breiter, enfin la lettre V, est un peu moins mal conduite et tenue que ce qui précède (c'est relatif !), mais qu'est-ce que la transition suivante, de détente, est loupée ! Aux mesures M5 à M9 après la lettre W, jusqu'à 22'04'', c'est à n'en pas croire ses oreilles ; non seulement c'est comme si le diminuendo était omis (mais peut-être est-ce une question d'édition, je n'ai pas vérifié), mais surtout les vents arrivent dans un cul-de-sac (leurs deux dernières doubles croches et leur dernière noire, quatre mesures avant la lettre X, sont presque comiques) qui semble les prendre au dépourvu, comme en lecture à vue. C'est incongru, ne débouche sur rien. De fait, les deux interventions de la clarinette, aux lettres X et Y, vers 22'20'' puis 22'30'', sont flasques, dénuées de tension, purement pittoresques et, surtout, hétérogènes de phrasé si on les rapporte aux lignes des cordes. Toute la fin, à la lettre Z, aux timbales et cordes, est assez lamentable aussi. C'est d'ailleurs significatif de voir comment, dans un mouvement général qui n'est pas pris dans un tempo si vif que ça, la fin (lettre Z) sonne comme si elle était expédiée, anecdotique (problème de tension toujours, de gestion des silences, d'agogique en fin de mouvement, etc.).
Au sujet de la beauté instrumentale soliste, je dois dire qu'elle ne m'a pas souvent frappé. Et quand bien même : je ne pense pas que la fonction d'une voix soliste, dans une partition pour orchestre telle que celle-ci, soit toujours d'exposer sa beauté, mais plutôt sa nudité, son unicité face aux textures en général plus amples et moins différenciées des tutti et des pupitres complets. De toute façon, le beau son partout va assez souvent à l'encontre de la nature des passages joués ; je pense que le son devrait être celui que chaque passage demande, pas forcément beau a priori. Il y a de nombreux cas où une sonorité belle sonnerait incongrue. (Je ne reviens pas sur les trois mouvements suivants. Je trouve que chaque mouvement est pire que le précédent.)
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|  | | Utnapištim Mélomane chevronné

Nombre de messages : 3330 Age : 59 Localisation : Le vendredi soir à Pleyel. Date d'inscription : 13/09/2009
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Mar 2 Oct 2012 - 1:58 | |
| - Scherzian a écrit:
- J'ai essayé de réécouter avec la partition. Mes minutages ne sont pas par rapport aux mouvements individuels, mais par rapport à l'offre de réécoute sur France musique (je ne vais pas faire les soustractions à chaque fois). En plus, les minutages resteront imprécis : le temps de réagir, avec ce système malcommode, c'est déjà trop tard... Pour mémoire :
- le I commence à 8'02'' à peu près,
- le II commence vers 23'49'',
- le III commence vers 39'27'',
- le IV commence vers 69'07''.
Je préfère mettre sous spoiler.
- Spoiler:
Déjà, on ne me convaincra pas que chaque pupitre commence pianissimo dans le I, comme indiqué par la partition. Cordes trop en retrait ou, plus probable, vents trop en avant à l'attaque, en tout cas le rendu est hétérogène. Ce coup de poing de l'accent initial rompt, pour moi, le mystère de toute l'entrée ; on est placé, pour ainsi dire, immédiatement en pleine lumière, ce qui est, à mon avis, en contradiction avec l'écriture de la première page du I, en particulier la texture des cordes. Vers 8'40'', le triolet de noires forte, bien appuyé et épais aux cordes médianes, sonne langoureux, sans grande tenue, alors que l'indication d'accent (où je note d'ailleurs, cette fois, l'absence de ligne de phrasé qui devrait faire penser, ici, à un non legato beaucoup plus sévère que ça) n'est pourtant pas ambiguë. L'entrée n'est pas en place à la lettre A, vers 8'55'' (entrée du tutti, forte ou fortissimo). Durant les premières mesures de A, la lisibilité de toute la section des vents est très mauvaise ; idem pour les accents, l'articulation des phrases, etc. Ça ressemble plus à un brouet sonore plus ou moins informe qu'à un propos musical et ça n'aide pas l'intelligibilité de ce dernier (sauf à supposer qu'il n'y en a pas). Vers 9'30'', l'entrée des cordes aiguës fortissimo, avec une sonorité aussi vibrée, appuyée et outrée que possible, manque vraiment de tenue et encore plus de classe. J'ai rarement entendu un effet aussi outré. Tout le pupitre des cordes est d'ailleurs assez souvent désorganisé et brouillon vers 10'00''~10'45''. Entre les lettres C et D, vers 11'20'' je crois, le phrasé fortissimo à la flûte déborde complètement du reste ; à la fin du triolet ascendant de noires, on a une flûte quasi en rut. Juste après, le jeu des cordes est illisible, sans direction. Quand je parlais de phrases chancelantes, je trouve que la lettre D (a tempo, ruhig) et la suite, surtout à Ein wenig belebter vers 12'00'', apportent de bons exemples, un peu avant 12'00'' et ensuite. À 12'00'', tous ces accents, quel que soit le pupitre, sont assenés sans continuité horizontale : on (ou je) ne ressent (ressens) aucune accumulation de tension ; c'est joué de façon mécanique, verticale, en effet lourdingue. Du coup, Wieder ruhig (lettre E) arrive sans crier gare (vers 12'15''), comme si de rien n'était. La gestion des périodes de tension et de celles de détente, si importantes pour une symphonie, surtout dans un premier mouvement, est quasi absente. D'ailleurs, tous les traits des premiers violons à la lettre E sont amorphes à un point alarmant. L'acmé à la lettre F, vers 12'45'' sauf erreur, ce n'est donc plus que du bruit ; aucun lien organique ne relie l'acmé à ce qui précède. On peut considérer la lettre G (13'15'' et la suite) comme une transition, importante étant donné la modulation à la lettre H (Sehr ruhig). La faute au manque de respiration et de liberté agogique, aux attaques parfois manquées, aux phrases sans direction, aux dynamiques pas toujours respectées, cette transition est loupée. Si la musique est une harmonie dans le temps, je trouve que, jouée ainsi, on n'a que l'harmonie mais pas le temps qui la contient, ce qui arrive si on joue les notes sans direction. Vers 14'40'', qu'est-ce que c'est prosaïque et maladroit aux vents ! C'est presque comique. Comme Alexandre dans le fil de la Playlist, je trouve que toute la quinzième minute (15'05''-15'55'' à peu près, à la lettre K) est complètement ratée et brouillonne ; j'ai même dû m'y prendre à deux fois pour m'y retrouver sur la partition. Ça bouge vraiment trop, en tout cas pour moi. Idem pour l'acmé, tout ce qui précède la lettre N (Ruhig), avant 17'05'' à peu près. Je suis d'ailleurs frappé de voir à quel point la lettre N n'apporte aucun repos (un comble pour un ruhig), juste moins de bruit volume sonore. Du point de vue formel, c'est très, très faible. De la lettre O à la lettre P, avant 18'00'' à peu près, toutes les textures aux cordes, avec le schéma d'une noire pointée suivie de deux doubles croches, sont appuyées sans aucune tension (crescendo molto qui commence d'ailleurs un peu trop tôt) ; on se croirait dans une mauvaise musique de film, assez ostentatoire, faite de textures visqueuses et huilées. Aucune tension non plus dans le grand point d'orgue mit grösstem Ausdruck, juste avant la lettre T (un peu avant 20'30'') ; d'ailleurs, on entend que certains pupitres des cordes semblent s'y reprendre à plusieurs fois afin de maintenir puis d'augmenter leur présence sonore... ce qui ruine toute l'intensité du passage. En tout cas, ça sonne assez maladroit. La montée vers l'acmé (lettre W), à partir de la lettre U, puis Breiter, enfin la lettre V, est un peu moins mal conduite et tenue que ce qui précède (c'est relatif !), mais qu'est-ce que la transition suivante, de détente, est loupée ! Aux mesures M5 à M9 après la lettre W, jusqu'à 22'04'', c'est à n'en pas croire ses oreilles ; non seulement c'est comme si le diminuendo était omis (mais peut-être est-ce une question d'édition, je n'ai pas vérifié), mais surtout les vents arrivent dans un cul-de-sac (leurs deux dernières doubles croches et leur dernière noire, quatre mesures avant la lettre X, sont presque comiques) qui semble les prendre au dépourvu, comme en lecture à vue. C'est incongru, ne débouche sur rien. De fait, les deux interventions de la clarinette, aux lettres X et Y, vers 22'20'' puis 22'30'', sont flasques, dénuées de tension, purement pittoresques et, surtout, hétérogènes de phrasé si on les rapporte aux lignes des cordes. Toute la fin, à la lettre Z, aux timbales et cordes, est assez lamentable aussi. C'est d'ailleurs significatif de voir comment, dans un mouvement général qui n'est pas pris dans un tempo si vif que ça, la fin (lettre Z) sonne comme si elle était expédiée, anecdotique (problème de tension toujours, de gestion des silences, d'agogique en fin de mouvement, etc.).
Au sujet de la beauté instrumentale soliste, je dois dire qu'elle ne m'a pas souvent frappé. Et quand bien même : je ne pense pas que la fonction d'une voix soliste, dans une partition pour orchestre telle que celle-ci, soit toujours d'exposer sa beauté, mais plutôt sa nudité, son unicité face aux textures en général plus amples et moins différenciées des tutti et des pupitres complets. De toute façon, le beau son partout va assez souvent à l'encontre de la nature des passages joués ; je pense que le son devrait être celui que chaque passage demande, pas forcément beau a priori. Il y a de nombreux cas où une sonorité belle sonnerait incongrue. (Je ne reviens pas sur les trois mouvements suivants. Je trouve que chaque mouvement est pire que le précédent.)
Bravo ! Quel boulot ! |
|  | | ferencfricsay Néophyte
Nombre de messages : 9 Age : 44 Localisation : lyon Date d'inscription : 20/10/2012
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Dim 21 Oct 2012 - 18:21 | |
| Bonjour,
Fan de la Huitième de Bruckner, je suis tombé par hasard sur ce forum en recherchant des critiques de ce concert auquel j'ai assisté. J'étais également présent la veille pour l'Orchestre du Festival de Budapest. Ce que je lis ici m'oblige à réagir ! Tout d'abord, ces deux concerts m'ont permis de découvrir l'acoustique de la Salle Pleyel, que je qualifierais de"bonne", sans plus. J'ai trouvé par moment que ça faisait un peu "son de boîte", avec un certain manque de velouté et une sorte de panique dans les tutti mais bon, là n'est pas la question.
La Huitième que nous a offert Herbert Blomstedt était sincèrement superbe, baignée par une atmosphère assez sombre, concentrée, magnifiée par de superbes interventions solistes. J'ai été particulièrement marquée par les altos. Les timbres de l'orchestre ont fusionné à merveille, malgré les réserves sur cette acoustique. Alors après, tout comme vous, j'ai en tête des tas de versions de l’œuvre, dont au moins 5 de Wänd, 3 de Haitink, celle de Thielemann, de Boulez etc, etc, etc, pour ne citer que les meilleures, toutes dans l'édition Haas. On peut toujours trouver à discuter sur certaines fins de phrase lors de ce concert, regretter (peut-être), une fin de coda moins convaincante, trop contrôlée aux cuivres. Mais c'est bien tout.
Comment peut-on comme certains ici démolir un tel concert objectivement sinon parfait, au moins très satisfaisant, par un orchestre qui a visiblement donné le meilleur de lui-même ? Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique. Vous n'étiez même pas en salle et pire, certains critiquent en partant de toute façon avec des a priori[i] négatifs sur l'orchestre. J'ai entendu à la sortie quelqu'un derrière moi dire qu'il n'avait pas entendu l'Orchestre de Paris à un tel niveau depuis Giulini.
Je précise enfin que comme au disque, Blomstedt a choisi l'édition Haas, ce que le programme de salle ne précisait étrangement pas. Je ne supporte pas les coupures de l'édition Nowak de la seconde version, soi-disant de la main de Bruckner mais qui restent pour moi suspectes tant elles engendrent toutes une impression bizarre, comme si la musique perdait sa logique.
Enfin, le bis énoncé non sans humour par Blomstedt, était le scherzo de la [i]Deuxième symphonie dans sa version la plus longue, celle de 1872, c'est à dire avec toutes les reprises dans le trio, et affublé de sa coda.
Bonne soirée ! |
|  | | Resigned Mélomaniaque

Nombre de messages : 1336 Age : 40 Localisation : Lyon Date d'inscription : 27/08/2008
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Dim 21 Oct 2012 - 18:37 | |
| Bienvenue ! |
|  | | Horatio Mélomane chevronné

Nombre de messages : 4135 Age : 29 Localisation : Très loin de la plage ! Date d'inscription : 04/07/2011
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Dim 21 Oct 2012 - 18:38 | |
| - ferencfricsay a écrit:
- Comment peut-on comme certains ici démolir un tel concert objectivement sinon parfait, au moins très satisfaisant, par un orchestre qui a visiblement donné le meilleur de lui-même ? Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique. Vous n'étiez même pas en salle et pire, certains critiquent en partant de toute façon avec des a priori négatifs sur l'orchestre.
C'est pathétique d'expliquer pourquoi on a pas aimé, avec une précision quasi-scientifique qui devrait justement servir à illustrer ses dires de la manière la plus objective et précise possible  ? Depuis quand la qualité intrinsèque de l'interprétation change-t-elle selon qu'on la regarde en direct ou en différé  ? Depuis quand a-t-on abandonné la plus élémentaire politesse ?Bonne soirée à vous aussi. |
|  | | Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90377 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Dim 21 Oct 2012 - 21:30 | |
| Bienvenue à toi. C'est bien de réagir, mais peut-être pour un premier message tu peux éviter ce ton-là: - ferencfricsay a écrit:
- Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique.
|
|  | | A Mélomane chevronné
Nombre de messages : 5473 Date d'inscription : 04/02/2013
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Sam 16 Mar 2013 - 1:46 | |
| - Xavier a écrit:
- Bienvenue à toi.
C'est bien de réagir, mais peut-être pour un premier message tu peux éviter ce ton-là:
- ferencfricsay a écrit:
- Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique.
Ce serait acceptable au vingtième, ou centième message, mais pas au premier ? J'ai entendu Blomstedt plusieurs fois en concert, notamment dans Bruckner, et je ne reconnais absolument rien de ce qui a été décrié ici. Au contraire. N'ayant pas entendu ce concert je n'en dirai pas plus, mais FerencFricsay y était et il a entièrement raison de faire connaître sa réaction. |
|  | | Invité Invité
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Sam 16 Mar 2013 - 11:08 | |
| - André a écrit:
- Xavier a écrit:
- Bienvenue à toi.
C'est bien de réagir, mais peut-être pour un premier message tu peux éviter ce ton-là:
- ferencfricsay a écrit:
- Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique.
Ce serait acceptable au vingtième, ou centième message, mais pas au premier ? 
J'ai entendu Blomstedt plusieurs fois en concert, notamment dans Bruckner, et je ne reconnais absolument rien de ce qui a été décrié ici. Au contraire. N'ayant pas entendu ce concert je n'en dirai pas plus, mais FerencFricsay y était et il a entièrement raison de faire connaître sa réaction. Bien sûr que FerencFricsay a raison de faire connaître son avis sur le concert et sa réaction à propos d'autres avis, qui corroborent ou non le sien. Il me semble que Xavier ne dit pas autre chose dès le départ (« bienvenue à toi », « c'est bien de réagir »). J'ai dit d'emblée que je n'avais pu écouter le concert en question que dans les conditions d'écoute précaires mentionnées. Bien sûr que ça me place dans une position beaucoup moins pertinente que ceux qui ont pu y assister en direct ; je ne l'ai pas précisé, mais ça tombe tellement sous le sens... Ensuite, de façon sans doute tranchée mais aussi avec autant d'argumentation que je le pouvais, j'ai indiqué pourquoi la huitième symphonie de Bruckner, dirigée par le chef et jouée par l'orchestre ce soir-là et dans ces conditions-là, me semblait très insuffisante, en particulier sur la tenue générale et au niveau formel. Pour ce niveau, si j'avais parlé plutôt du finale, mon avis aurait été encore plus sévère, sans doute parce que je considère ce finale comme un chef-d'œuvre symphonique inaccessible et qu'il est à coup sûr le plus exigeant pour les musiciens. Pour les « références » de l'œuvre, il ne me viendrait pas à l'esprit de citer Bernard Haitink, Christian Thielemann ni peut-être Günter Wand, mais plutôt Eugen Jochum (édition Haas, janvier et février 1949), Wilhelm Furtwängler (édition Furtwängler fondée sur Haas, octobre 1944 ; peut-être les autres enregistrements également), Volkmar Andreae (édition Haslinger-Schlesinger-Lienau, janvier et février 1953), sans doute aussi Carl Schuricht (édition Haas, décembre 1963), Takashi Asahina (édition Haas). De toute façon, quand on écoute une œuvre, les « références », on les met de côté. À mon avis, le terme « pathétique », qui a été utilisé par FerencFricsay, était de trop, peut-être même insultant. Mais il n'était rien devant son insinuation assez perfide selon laquelle certains de ceux qui ont écouté et n'ont pas aimé « critiquent en partant de toute façon avec des a priori négatifs sur l'orchestre ». Ça, c'est clairement insultant et surtout totalement infondé, pour chacune des personnes concernées. Je n'écoute pas des compositeurs mais des œuvres. Je n'écoute pas des interprètes mais des interprétations. On me permettra quand même, j'espère, de dire ce que je n'aime pas et d'exposer les raisons musicales pour lesquelles je n'aime pas, tout en me faisant grâce de procès de ce genre. Pas pour les critiques en elles-mêmes, mais pour l'éclairage « en creux » qu'elles peuvent peut-être jeter sur les interprétations qui, à mon avis, réussissent à projeter de l'œuvre une représentation qui soit à la fois cohérente et convaincante. Bon sang, cet avis a maintenant près de six mois. De grâce, laissez-le périr une bonne fois, siouplé.  Il n'est qu'une preuve de plus qu'on ne devrait parler que de ce qu'on aime, sans doute parce que c'est la condition qui permet peut-être de trouver, ici ou là, quelques-uns des mots qu'il faut (ou alors parler après une écoute en aveugle, ce qui règle la question des obédiences insinuées, sauf à propos de l'âge de l'enregistrement). Mais au risque de devoir affronter, de toute manière, l'ironie et les sarcasmes, il faut s'y attendre. |
|  | | Xavier Père fondateur

Nombre de messages : 90377 Age : 42 Date d'inscription : 08/06/2005
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Sam 16 Mar 2013 - 12:43 | |
| - André a écrit:
- Xavier a écrit:
- Bienvenue à toi.
C'est bien de réagir, mais peut-être pour un premier message tu peux éviter ce ton-là:
- ferencfricsay a écrit:
- Quand je vois un tel ou tel autre se lamenter qu'à tel minute sur le lien gnagnagna y'a pas de tension ou je ne sais quoi, franchement, c'est pathétique.
Ce serait acceptable au vingtième, ou centième message, mais pas au premier ?
J'ai entendu Blomstedt plusieurs fois en concert, notamment dans Bruckner, et je ne reconnais absolument rien de ce qui a été décrié ici. Au contraire. N'ayant pas entendu ce concert je n'en dirai pas plus, mais FerencFricsay y était et il a entièrement raison de faire connaître sa réaction.
Ben c'est juste qu'on peut peut-être dire bonjour, se présenter, au lieu de dire aux autres que leur avis est pathétique... (ce qui n'est pas forcément "bien" au 100è message, mais peut arriver dans le feu de la conversation) |
|  | | julot Mélomaniaque

Nombre de messages : 817 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/03/2013
 | Sujet: Assez déçu par Blomstedt Jeu 21 Mar 2013 - 16:22 | |
| J'étais assez déçu par ce concert. Je suis d'accord pour dire que l'orchestre était engagé, mais j'ai trouvé la direction de Blomstedt assez vulgaire et superficielle ce soir là. Même dans sa gestuelle, d'ailleurs, on retrouvait cette conception très "brasserie bavaroise": il n'aurait pas été déplacé de se tenir coudes les uns des autres et d'accompagner la fanfare du mouvement de nos troncs.
Le rappel, paradoxalement et tristement, etait beaucoup plus intéressant, ce qui me ferme la possibilité de rejeter ma déception sur l'acoustique de Pleyel.
J'espérais une meilleure 8ème la semaine dernière avec OPV/Mehta -- mais le concert a été annulé à la dernière minute à cause de la neige. Sale temps pour le chef d'oeuvre. |
|  | | Siegmund Garde rouge du Domaine Musical

Nombre de messages : 6534 Age : 34 Localisation : Paris, rive gauche Date d'inscription : 19/05/2010
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Jeu 21 Mar 2013 - 17:14 | |
| Pas de rapport direct, mais vous avez le même programme à Bastille Samedi soir. Certaines réductions sont proposées. |
|  | | julot Mélomaniaque

Nombre de messages : 817 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/03/2013
 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 Jeu 21 Mar 2013 - 17:42 | |
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 | Sujet: Re: Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12  | |
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|  | | | Pleyel - Bruckner : Symphonie n°8 - Blomstedt 27/09/12 | |
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