Playlist (59)

Bartok:Concerto pour piano n°2 (Kovacevich/Davis)

Messiaen:L'ascension (Chung)

Schoenberg : Gurrelieder (II - III), Kegel

alexandre. a écrit:

Scherzian a écrit:

Ludwig van Beethoven : les cinq concertos pour piano et orchestre et la fantaisie chorale -- Rudolf Serkin, Rafael Kubelik, Orchestre symphonique de la radio bavaroise (octobre et novembre 1977).

Tu la trouves bien cette intégrale ?
Je me suis toujours demandé si je devais me la procurer, j'aime bien Serkin dans Beethoven en général, j'avais juste un peu peur de Kubelik, et dans une moindre mesure de Serkin, que je préfère souvent sans ses enregistrements les plus anciens.

J'ai une impression un peu mitigée au total des six œuvres du boîtier. Les deux premiers concertos sont quand même assez plombés (au piano comme à l'orchestre d'ailleurs). Le troisième est assez énergique (des deux côtés) et enthousiasmant. J'ai un peu plus de mal avec le quatrième, qui est la raison pour laquelle j'ai réécouté le boîtier en entier (je cherche encore une version de l'opus 58 qui puisse me servir de référence pour un projet avec des contraintes telles que je n'ai pas encore trouvé de solution). En revanche, le dernier disque, avec le cinquième et la fantaisie, est remarquable. Kubelik est parfois assez mou et souvent diffus, un peu épisodique aussi, pas très tendu ni toujours bien tenu. Le quatrième aurait pu bénéficier d'une optique méditative ou intérieure, mais en fin de compte pas vraiment, ce qui est dommage. Le jeu de Serkin me semble assez égal à lui-même à son meilleur (je l'aime aussi beaucoup dans la musique de Beethoven, parfois même assez tard, disons de la fin des années 1960 au milieu voire la fin des années 1970). Un bon point : la prise de son. Le soliste est capté d'assez loin, de manière plutôt crédible, dans des conditions réalistes de direct. Très peu de duretés dans la manière dont son jeu est capté. Rien à voir avec les duretés métalliques signées par CBS et Sony, l'absence d'aura autour des notes, les sonorités boisées, l'impression qu'il manque du feutre, etc. Parfois, dans ce boîtier Orfeo, on a l'impression que le soliste est comme refoulé dans l'orchestre, « vers le dessous » (un peu comme s'il y avait une fosse et qu'il s'y trouvait, mais c'est difficile à décrire). Pas gênant du tout, mais c'est une perspective sonore un peu inhabituelle.

(En revanche, le cinquième concerto que je suis en train d'écouter -- joué par Rudolf Kehrer, Kirill Kondrachine et l'orchestre philharmonique de Moscou -- est fabuleux.)

Pour terminer cette journée:
Brahms: Concerto pour piano No.2 Op.83 (Gilels - Jochum)
L'entrée de l'orchestre après la cadence du piano au tout début du I emporte tout sur son passage.

Scherzian a écrit:

(je cherche encore une version de l'opus 58 qui puisse me servir de référence pour un projet avec des contraintes telles que je n'ai pas encore trouvé de solution).

Pourtant les versions de référence pour l'Op.58, ce n'est pas ce qui manque et tu les connais. Quel est ton cahier des charges?

Bruckner ~ Symphonie no 6 (Jochum)

J'accroche un peu mieux à Bruckner cette fois-ci, j'avais déjà essayé quelques symphonies il y a 3 ou 4 ans et ça m'avait laissé de marbre. Ceci dit, l'ensemble de ces symphonies est un corpus sacrément impressionnant. Il me faudra y revenir, et je n'en ai pas encore tout à fait fini avec Mahler.

Percy Bysshe a écrit:

Scherzian a écrit:

(je cherche encore une version de l'opus 58 qui puisse me servir de référence pour un projet avec des contraintes telles que je n'ai pas encore trouvé de solution).

Pourtant les versions de référence pour l'Op.58, ce n'est pas ce qui manque et tu les connais. Quel est ton cahier des charges?

Merci de te pencher sur cet épineux problème... En fait, j'ai l'impression que le système est surcontraint :

• disponibilité facile pour tous ceux qui le souhaitent (et hop ! exit Esteban Sánchez et Antoni Ros-Marbà, disponibles seulement sur un label assez obscur, Ensayo),
  
• qualité d'enregistrement acceptable même pour les fondus du DDD (et hop ! exit Conrad Hansen et Wilhelm Furtwängler, que je pourrais remettre sur MO, puisqu'il me semble que le lien est mort [à vérifier]),
  
• choix de la cadence du I et, si possible, de celle du III qui s'est porté vers celles de Beethoven (et hop ! exit Emil Gilels et Léopold Ludwig, qu'on trouve pourtant dans de très bonnes conditions sur MO),
  
• si possible, que le soliste me plaise bien, parce que je vais l'écouter de nombreuses fois pendant la préparation du texte () (je précise que c'est le cas des trois exemples ci-dessus).

Tu vires toutes les bonnes versions, quoi ?

Prokofiev, Concerto 3. Mitropoulos, piano et direction (1946). Une curiosité
Hindemith, Quatuor 5. Budapest Quartet (1945)
Berg, Suite lyrique. Juilliard I (1950)

Wagner - Tristan und Isolde - Bayreuth / Böhm
Ça y est je replonge. A chaque fois que j'écoute ça, je me demande pourquoi des fois j'écoute autre chose.

Scherzian a écrit:

Percy Bysshe a écrit:

Scherzian a écrit:

(je cherche encore une version de l'opus 58 qui puisse me servir de référence pour un projet avec des contraintes telles que je n'ai pas encore trouvé de solution).

Pourtant les versions de référence pour l'Op.58, ce n'est pas ce qui manque et tu les connais. Quel est ton cahier des charges?

Merci de te pencher sur cet épineux problème... En fait, j'ai l'impression que le système est surcontraint :

• disponibilité facile pour tous ceux qui le souhaitent (et hop ! exit Esteban Sánchez et Antoni Ros-Marbà, disponibles seulement sur un label assez obscur, Ensayo),
  
• qualité d'enregistrement acceptable même pour les fondus du DDD (et hop ! exit Conrad Hansen et Wilhelm Furtwängler, que je pourrais remettre sur MO, puisqu'il me semble que le lien est mort [à vérifier]),
  
• choix de la cadence du I et, si possible, de celle du III qui s'est porté vers celles de Beethoven (et hop ! exit Emil Gilels et Léopold Ludwig, qu'on trouve pourtant dans de très bonnes conditions sur MO),
  
• si possible, que le soliste me plaise bien, parce que je vais l'écouter de nombreuses fois pendant la préparation du texte () (je précise que c'est le cas des trois exemples ci-dessus).

Aller, deux conditions de plus et tu te retrouves avec Brendel / Rattle

Je ne sais plus qui fait quelle cadence, mais concernant tous tes autres critères il me vient en premier Backhaus/Böhm ou Backhaus/Knappertbusch qui sont tous les deux disponibles en bonne qualité sonore et en vidéo sur YT, et Haskil/Zecchi.
Sinon Gieseking/Dorati, Yudina/Sanderling ou Grinberg/Järvi.

Il y a une version qui pourrait faire l'affaire (hormis cette histoire de cadence éventuellement, mais je n'ai pas vérifié), c'est Katchen / Gamba.

Mariefran a écrit:

Tu vires toutes les bonnes versions, quoi ?

Au lieu de retourner le couteau dans la plaie, réfléchissons plutôt aux données du problème... Une bonne référence qui reste, et qui est sur MO d'ailleurs, je crois, c'est Backhaus/Krauss (mais pas pour la cadence du III -- d'un autre côté, la cadence pour le III je veux bien fermer les yeux). J'ai réécouté plusieurs fois Serkin/Kubelik ; je ne pense pas qu'on puisse considérer cet enregistrement comme une référence. Les autres Serkin que je connais (avec Ormandy et Ozawa) non plus, sauf celle, prodigieuse, avec Arturo Toscanini, mais là le son est un peu hard-core, n'est-ce pas ? Il y aurait bien Claudio Arrau avec Colin Davis, excellents tous les deux dans le II, mais le I et le III sont vraiment trop pour moi. Sais-tu si, dans d'autres de ses enregistrements, Emil Gilels a choisi la grande cadence de Beethoven dans le I ? J'ai cherché, mais sans succès jusqu'ici.

alexandre. a écrit:

Aller, deux conditions de plus et tu te retrouves avec Brendel / Rattle

La dernière des conditions, même modulo « si possible », devrait me prémunir de tomber si bas. Ou alors, je vire au préalable la condition n°1 et il ne reste que dieu. (D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je ne fais pas ça.)

Percy Bysshe a écrit:

Je ne sais plus qui fait quelle cadence, mais concernant tous tes autres critères il me vient en premier Backhaus/Böhm ou Backhaus/Knappertbusch qui sont tous les deux disponibles en bonne qualité sonore et en vidéo sur YT, et Haskil/Zecchi.
Sinon Gieseking/Dorati, Yudina/Sanderling ou Grinberg/Järvi.

Merci pour toutes ces pistes. Avec Karl Böhm, je ne connais de Wilhelm Backhaus que le très bel enregistrement avec l'orchestre symphonique de Vienne. Mais ça me paraît un peu limite de proposer un enregistrement audio/vidéo. Avec Hans Knappertsbusch, j'ai le CD... un King Records incunable japonais. La première condition va mettre son veto (sauf à considérer que le tuyau suffit, ce que je préférerais éviter si possible). Mais je retiens toujours le magnifique enregistrement avec Clemens Krauss et l'OPV, sans doute là où j'aime le plus Wilhelm Backhaus dans cette œuvre d'ailleurs. Facile à trouver, et je pense bien qu'il est sur MO. En tout cas, il est libre de droits voisins. Je crois que Wilhelm Backhaus a toujours enregistré l'œuvre avec une autre cadence que celle de Beethoven dans le III, mais bon. J'aime beaucoup aussi Clara Haskil avec Carlo Zecchi. Je l'ai sur CD ; il est peut-être aussi sur MO. Je réécouterai Walter Gieseking et Mariya Yudina. L'enregistrement de Mariya Grinberg est disqualifié à cause de l'abominable atrocité de cadence qui a été choisie dans le premier mouvement.

alexandre. a écrit:

Il y a une version qui pourrait faire l'affaire (hormis cette histoire de cadence éventuellement, mais je n'ai pas vérifié), c'est Katchen / Gamba.

Merci. J'écouterai cette version que je ne connais pas encore. La cadence du I, c'est vital. En fait, elle pourrait tout aussi bien être écrite, comme dans le cas du Cinquième Concerto ; toute la fin du I sonne comme si elle était la suite et même la fin de la cadence, juste avec l'arrivée de l'orchestre dans la cadence. Je ne comprends pas qu'on y renonce (pour le III, c'est une autre question).

Chostakovitch, Quintette avec piano. Vivian Rivkin, Stuyvesant String Quartet (1941). Epatant !
Lutoslawski, Musique funèbre. Lausanne Chamber Orchestra, Heinrich Schiff

@ Scherzian : Ou bien tu trouves un enregistrement de Michelangeli qui ne soit pas un fake

alexandre. a écrit:

@ Scherzian : Ou bien tu trouves un enregistrement de Michelangeli qui ne soit pas un fake

Mauvaise idée : si je le trouve, je me fais muter aux îles Kerguelen pendant six ans, histoire de l'écouter à l'aise aux côtés de celui de Sánchez.

Haydn - Andante et variations en fa mineur
Beethoven - Sonate op.110
Chopin - Polonaise-Fantaisie
Scriabine - Mazurkas op.40, Poème nocturne
Debussy - L'isle joyeuse
Ravel - La vallée des cloches

Sviatoslav Richter
Récital du 16/05/1992 à Munich "in memoriam Marlene Dietrich"

Un très beau récital, l'op.110 est un des meilleurs de Richter (donc un des meilleurs tout court).

alexandre. a écrit:

Il y a une version qui pourrait faire l'affaire (hormis cette histoire de cadence éventuellement, mais je n'ai pas vérifié), c'est Katchen / Gamba.

C'est un enregistrement assez magistral selon moi.

Ecrasez l'infâme, BVN 385; Langgaard - Ensemble Jutland
C'est très étrange cette musique, et ce compositeur. Ces pièces ont un siècle de retard sur sa Musique des Sphères.

In tenebras exteriores, BVN 334; Messis, BVN 228; Langgaard - Flemming Dreisig; Vor Frue Jantori, Flemming Dreisig
Je connais mal l'orgue, mais je trouve ces pièces - et surtout le Messis (pour deux orgues, et plus spécialement cette troisième soirée passionnante) - tout à fait essentielles et émouvantes. On écoute ici plutôt le pendant moderne ou moderniste du compositeur, et c'est bien plus intéressant !

Bruckner : Symphonie 2. Je suis bien content de ces interprétations de Jochum : il savait faire sonner le truc comme j'aime, sans que l'ensemble paraisse surchargé (parce que sur la partition, c'est tout de même bien rempli)

Couperin : messe pour les couvents, Chapuis, trop de la balle

@Kegue:Oui c'est trés aéré, un vrai bonheur pour les oreilles.

Chostakovitch:Symphonie n°8 (Kondrachine)

Cette fois ci je n'ai pas senti de longueurs contrairement à l'ecoute précédente.

Une des tres grandes symphos de Chosta.

Hidraot a écrit:

Couperin : messe pour les couvents, Chapuis, trop de la balle

C'est avec plain-chant je suppose ?
(mon prof m'en a dit beaucoup de bien de Chapuis)

Horatio a écrit:

Schoenberg : Gurrelieder (II - III), Kegel

Cololi a écrit:

Hidraot a écrit:

Couperin : messe pour les couvents, Chapuis, trop de la balle

C'est avec plain-chant je suppose ?
(mon prof m'en a dit beaucoup de bien de Chapuis)

Malheureusement non. C'est dans le coffrets HM sur les grands orgues européens.
Oui oui , Chapuis c'est mon organiste préféré je crois bien.

Hidraot a écrit:

Cololi a écrit:

Hidraot a écrit:

Couperin : messe pour les couvents, Chapuis, trop de la balle

C'est avec plain-chant je suppose ?
(mon prof m'en a dit beaucoup de bien de Chapuis)

Malheureusement non. C'est dans le coffrets HM sur les grands orgues européens.
Oui oui , Chapuis c'est mon organiste préféré je crois bien.

Tu n'as pas le lien amazon de ce coffret s'il te plait ?

http://www.amazon.fr/Orgues-Historiques-Historic-Organs-Box/dp/B000HXDS0Y

Temporairement en rupture de stock

Dvorak: Concerto pour piano Op.33 (Richter - Smetáček)
Brahms: Symphonie No.1 Op.68 (Furtwängler - Berlin 1952)

Ludwig van Beethoven : Sonate pour piano n°29 en si bémol majeur, opus 106 « Hammerklavier » -- Eduardo del Pueyo.

alexandre. a écrit:

http://www.amazon.fr/Orgues-Historiques-Historic-Organs-Box/dp/B000HXDS0Y

Merci

Hidraot a écrit:

Temporairement en rupture de stock

Pas bien de se moquer

Soit dit en passant, j'ai écouté un disque - en grande partie mais pas entier - conseillé par Ophanin (et oui il fait le timide, mais il aurait du en parler dans le fil que tu as crée sur l'orgue français baroque, assez difficilement disponible, avec Bardon à saint Maximin (ptain cet orgue est vraiment génialissime), qui joue du Piroye, Couperin (j'ai pas encore lu vraiment le petite livret il ne s'agit pas des 2 messes ... je me demande si il s'agit de pièces pour clavecins, ou au contraires de pièces orchestrales transcrites) et du Lully. J'en parlerai une fois totalement écouté, dans le fil en question.

Elisabeth-Claude Jacquet de La Guerre : Céphale et Procris (Daniela Dolci, Musica Fiorita, 2005 : Raphaële Kennedy, Achim Schulz, Camilla de Falleiro, Lisandro Abadie, Emil Rovner, Anna Jesus Sanchez)


Splendide!!

Cololi a écrit:

alexandre. a écrit:

http://www.amazon.fr/Orgues-Historiques-Historic-Organs-Box/dp/B000HXDS0Y

Merci

Hidraot a écrit:

Temporairement en rupture de stock

Pas bien de se moquer

Soit dit en passant, j'ai écouté un disque - en grande partie mais pas entier - conseillé par Ophanin (et oui il fait le timide, mais il aurait du en parler dans le fil que tu as crée sur l'orgue français baroque, assez difficilement disponible, avec Bardon à saint Maximin (ptain cet orgue est vraiment génialissime), qui joue du Piroye, Couperin (j'ai pas encore lu vraiment le petite livret il ne s'agit pas des 2 messes ... je me demande si il s'agit de pièces pour clavecins, ou au contraires de pièces orchestrales transcrites) et du Lully. J'en parlerai une fois totalement écouté, dans le fil en question.

Je me moque juste d'amazon, ils feraient mieux de dire que c'est épuisé.
Mais suffit de demander aux bonnes personnes si tu veux écouter la messe des couvents à Saint-Maximin par Chapuis
Ah ça ... Comme les deux existent ...

Bach - WTK I - Richter (live Moscou)
Le prélude et fugue en mi bémol mineur

Wagner : Parsifal (Leitner, 1953 : Martha Mödl, Gustav Neidlinger, Otto von Rohr, Wolfgang Windgassen, Heinz Cramer)

En le réécoutant dernièrement j'étais étonné de la qualité de la prise de son, pour un live d'opéra en 53, difficile de trouver mieux. Et raison de plus pour que l'on ne soit pas seulement deux à le connaître.

alexandre. a écrit:

En le réécoutant dernièrement j'étais étonné de la qualité de la prise de son, pour un live d'opéra en 53, difficile de trouver mieux. Et raison de plus pour que l'on ne soit pas seulement deux à le connaître.

Oui... celui de 51 à Bayreuth est bien, mais très retravaillé et un peu sourd. Là, c'est hyper clair comme son...
Peut-être une version de concert venue de Stuttgart?

Mais clairement, c'est splendide! Von Rohr est vraiment immense et Mödl/Windgassen, on en les présente plus... et puis il y a Leitner aussi... A égalité avec le mythique 51 moi je trouve!

Je l'ai acheté grâce à toi mais pas encore écouté…

Debussy, Masques, Images, L'Isle joyeuse / Emmanuel, 3 Sonatines. Yvonne Lefébure
Beethoven, Concertos 4 et 5. Arrau et Davis.

Polyeucte a écrit:

alexandre. a écrit:

En le réécoutant dernièrement j'étais étonné de la qualité de la prise de son, pour un live d'opéra en 53, difficile de trouver mieux. Et raison de plus pour que l'on ne soit pas seulement deux à le connaître.

Oui... celui de 51 à Bayreuth est bien, mais très retravaillé et un peu sourd. Là, c'est hyper clair comme son...
Peut-être une version de concert venue de Stuttgart

Non, c'est une représentation opéra de Paris (Garnier) du 26/03/54.

alexandre. a écrit:

Non, c'est une représentation opéra de Paris (Garnier) du 26/03/54.

Ah oui, je viens d'entendre le plancher grincer!
Mais je me disais que même à Paris (puisque ce sont les choeurs de Paris), cela pouvait être une visite d'un orchestre et d'une "troupe" étrangère. C'est quand même l'orchestre de Stutgart qui joue... Du coup, ça aurait peu être comme de nos jours où on voit par exemple l'opéra de Munich en version de concert (Parsifal l'année dernière, La Walkyrie cette année...)

En tout cas, c'est grand!


Mariefran, aller hop!

Muffat (Georg) : toccatas pour orgue, orgue de Malaucène, Saorgin trop beau !

Polyeucte a écrit:

alexandre. a écrit:

Non, c'est une représentation opéra de Paris (Garnier) du 26/03/54.

Ah oui, je viens d'entendre le plancher grincer!
Mais je me disais que même à Paris (puisque ce sont les choeurs de Paris), cela pouvait être une visite d'un orchestre et d'une "troupe" étrangère. C'est quand même l'orchestre de Stutgart qui joue...

Non, c'est l'Orchestre de l'Opéra de Paris. Le seul truc qui vient de Stuttgart, c'est le choeur (et peut-être la mise en scène, mais à la limite on s'en fout).

alexandre. a écrit:

Non, c'est l'Orchestre de l'Opéra de Paris. Le seul truc qui vient de Stuttgart, c'est le choeur (et peut-être la mise en scène, mais à la limite on s'en fout).

Ah ben alors j'ai inversé
Je ne me souvenais plus de qui était d'où... mais en tout cas, Profil a fait du beau travail pour la ré-édition... avec photos et tout..

Prokofiev ~ Symphonie n°6 (Rozhdestvensky - Moscou Radio Symphony)

J'ai pas de photos J'ai acheté le coffret anniversaire…

Mariefran a écrit:

J'ai pas de photos J'ai acheté le coffret anniversaire…

C'est ça de faire des économies

Aller, la pochette pour te faire baver!

Polyeucte a écrit:

[...] celui [Parsifal] de 51 à Bayreuth est bien, mais très retravaillé et un peu sourd. [...]

Il vient d'où, ton 1951/Bayreuth retravaillé et un peu sourd ? Dans le boîtier Teldec que j'ai (1993), malgré l'apparition de l'affreux logo redouté et haï « Cedar » sur la 4e de couverture (), je trouve que c'est plutôt bon, assez clair et limpide, pas sourd du tout, justement...

Scherzian a écrit:

Il vient d'où, ton 1951/Bayreuth retravaillé et un peu sourd ? Dans le boîtier Teldec que j'ai (1993), malgré l'apparition de l'affreux logo redouté et haï « Cedar » sur la 4e de couverture (), je trouve que c'est plutôt bon, assez clair et limpide, pas sourd du tout, justement...

Ben le Teldec justement (et le Naxos est pareil...). Disons que c'est un peu étouffé comme prise de son je trouve. Mais bon, c'est quand même d'une qualité géniale par rapport à beaucoup d'autres enregistrements de l'époque, entendons-nous bien!

Une autre idée Scherzian pour l'Op.58: Schnabel/Stock, qui possède une meilleure qualité sonore que Schnabel/Sargent, et qui est une version vraiment merveilleuse.

Pour moi:
Schumann: Fantaisie Op.17 (Richter)

@ Polyeucte

Ah ok, parce que je viens de regarder le spectre du début et il y a quand même beaucoup de signal jusqu'à au moins 15kHz, malgré une pente descendante assez sévère, c'est vrai, entre 9kHz et 11kHz. C'est sûrement ça, alors : pas parfait ni idéal, mais quand même bien supérieur à pas mal d'enregistrements de la même époque. J'avais réagi parce que je trouve que c'est assez limpide, disons translucide, diaphane et adamantin, des qualités que j'avais fini par associer à la génialité de cette interprétation. Aucune lourdeur dans les textures, quelle que soit leur ampleur, et des lumières, des lumières, des lumières...



@ Percy

Ah oui, alors ! Ces deux enregistrements d'Artur Schnabel, avec Sargent et avec Stock, je les ai sur CD et je m'apprête à les réécouter pour ce projet. Sinon, je me suis aperçu que Sánchez/Ros-Marbà est disponible, semble-t-il en écoute intégrale si on y est inscrit, sur Deezer. J'imagine bien que ce n'est pas la panacée, mais ça peut peut-être suffire à me le faire choisir ().