Pleyel 5/10/12 OPRF/Vedernikov/Neuburger Debussy/Tchaikovski

Vendredi 05 Octobre à 20h00 Paris, Salle Pleyel


Claude Debussy / Robin Holloway : En blanc et noir
Claude Debussy Fantaisie pour piano et orchestre

Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Symphonie n°4

Orchestre Philharmonique de Radio France
Jean-Frédéric Neuburger, piano
Alexander Vedernikov, direction

Encore la 4e de PIT me direz-vous avec raison ! Mais Vernikov nous a déjà prouvé qu'il pouvait faire de grands concerts avec le Philhar ; en plus la 6e donnée avec "Fedo" fut géniale ; alors encore une fois je vais aller à ce concert avec l'espoir d'assister à un grand évènement.
Sinon Debussy est à l'honneur tout le WE sur RF. A la place d'une transcription, j'aurais préféré une oeuvre originale pour orchestre, mais bon...
Quant à Neuburger, je ne l'ai pas écouté depuis un bon moment ; j'aime beaucoup cette fantaisie qu'on ne joue pas souvent.

Plus de places à 10 € mais encore des places à 22€ sur le site de RF.
Vendredi dernier, Pleyel a remis en vente des places à 10 € dans l'après-midi ! A surveiller donc...
Pour les places de dernière minute ce sera 20 €.

J'y serai théoriquement.

Samgnardidovslavatovsky a écrit:

J'y serai théoriquement.

Moi aussi

J'y serai, seul et abandonné, donc je risque de m'enfuir avant la 4ème.

Ben. a écrit:

J'y serai, seul et abandonné, donc je risque de m'enfuir avant la 4ème.

Tu vas voir un concert pour partir avant la seule oeuvre qui en vaut la peine ?

Samgnardidovslavatovsky a écrit:

Ben. a écrit:

J'y serai, seul et abandonné, donc je risque de m'enfuir avant la 4ème.

Tu vas voir un concert pour partir avant la seule oeuvre qui en vaut la peine ?

A l'origine, j'y allais pour Muraro, et pour Debussy.

Je n'aime pas Tchaïkovski, et encore moins ses symphonies.

Attends un peu qu'Utna te vende la 4e, tel un directeur artistique en interview sur radio classique. Tu verras, tu resteras.

Samgnardidovslavatovsky a écrit:

Attends un peu qu'Utna te vende la 4e, tel un directeur artistique en interview sur radio classique. Tu verras, tu resteras.

J'ai été traumatisé par ses symphonies, et je crois que c'était bien la 4è d'ailleurs, lors d'une soirée à Pleyel il y a 5 ou 6 ans, quand j'avais coup sur coup été obligé de supporter Lang Lang massacrer Beethoven et Eschenbach dans ce répertoire, donc. Depuis je suis hermétique.

Samgnardidovslavatovsky a écrit:

Ben. a écrit:

J'y serai, seul et abandonné, donc je risque de m'enfuir avant la 4ème.

Tu vas voir un concert pour partir avant la seule oeuvre qui en vaut la peine ?

Je suis d'accord avec toi, mais il faut quand même reconnaître que la Fantaisie pour piano et orchestre est sans doute la meilleure oeuvre de Debussy.

Quel calvaire ce concert.

Je ne comprends décidément rien à cette symphonie. C'est insupportable: quand ça n'est pas clinquant, totalement artificiel, c'est larmoyant, mielleux. Je n'y trouve aucun intérêt orchestral, et le tout repose sur deux idées mélodiques un peu courtes. Le scherzo est une démonstration de vacuité. L'andantino totalement inintéressant m'aura perdu: quel est exactement le sujet et l'objectif de ce mouvement? A part dégueuler des legato de cordes indifférenciées?

Dans l'ensembe, la première partie était ratée: une orchestration très moyenne de pages de Debussy parmi les moins inspirées (ça ressemblait à du mauvais Barber, au final), et une fantaisie bâclée, qui sonnait comme une bouillie un peu infâme de clichés de direction. Le pianiste était mauvais, à l'image de son bis qu'une folle furieuse a cru bon de remercier.

L'orchestre s'est ressaisi dans la symphonie, ça m'a semblé plus engagé, plus compact, mais rien à faire, voir un chef agiter des manches sur les trompettes criardes d'une symphonie inintéressante, ça m'a terriblement ennuyé.

J'ai applaudi deux secondes, pour la forme, et me suis épargné les bravos.

Ben. a écrit:

Quel calvaire ce concert.

Je ne comprends décidément rien à cette symphonie. C'est insupportable: quand ça n'est pas clinquant, totalement artificiel, c'est larmoyant, mielleux. Je n'y trouve aucun intérêt orchestral, et le tout repose sur deux idées mélodiques un peu courtes. Le scherzo est une démonstration de vacuité. L'andantino totalement inintéressant m'aura perdu: quel est exactement le sujet et l'objectif de ce mouvement? A part dégueuler des legato de cordes indifférenciées?

Dans l'ensembe, la première partie était ratée: une orchestration très moyenne de pages de Debussy parmi les moins inspirées (ça ressemblait à du mauvais Barber, au final), et une fantaisie bâclée, qui sonnait comme une bouillie un peu infâme de clichés de direction. Le pianiste était mauvais, à l'image de son bis qu'une folle furieuse a cru bon de remercier.

L'orchestre s'est ressaisi dans la symphonie, ça m'a semblé plus engagé, plus compact, mais rien à faire, voir un chef agiter des manches sur les trompettes criardes d'une symphonie inintéressante, ça m'a terriblement ennuyé.

J'ai applaudi deux secondes, pour la forme, et me suis épargné les bravos.

Très belle interprétation de la 4ème. Bravo au Philar. Comme d'habitude. Je trouve l'oeuvre plaisante et belle tout à fait dans les canons d'une symphonie réclamant virtuosité et engagement.

Sur la fantasie j'ai senti le pianiste plutôt crispé. Avec un incident d'école pour le premier violon qui a du changer d'instrument pendant un mouvement déclenchant une chaîne logisitique d'échange de violon entre les pupitres ;la mise en place de l'oeuvre étant perfectible c'est exact.

Je suis d'accord pour dire que Vedernikov est un chef digne de Tex Avery dans sa gestuelle. Mais pourquoi pas. Son Tchaikovski sonnait très russe. J'ai particulièrement apprécié la restitution des thèmes populaires type kermesse du troisième mouvement. On pense à Stravinsky.

ce concert est disponible en vidéo sur le net :
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Debussy_Tchaikovski_Alexander_Vedernikov_Orchestre_Philharmonique_de_Radio_France/

Ben. a écrit:

Je ne comprends décidément rien à cette symphonie. C'est insupportable: quand ça n'est pas clinquant, totalement artificiel, c'est larmoyant, mielleux. Je n'y trouve aucun intérêt orchestral, et le tout repose sur deux idées mélodiques un peu courtes. Le scherzo est une démonstration de vacuité. L'andantino totalement inintéressant m'aura perdu: quel est exactement le sujet et l'objectif de ce mouvement? A part dégueuler des legato de cordes indifférenciées?

C'est sûr que lorsqu'on vénère le formalisme folklorisant de Dvořák, la profonde originalité de Tchaïkovski peut rebuter.

En plus avec un chef qui est peut-être le meilleur actuellement pour ce répertoire, quel dommage.

DavidLeMarrec a écrit:

Ben. a écrit:

Je ne comprends décidément rien à cette symphonie. C'est insupportable: quand ça n'est pas clinquant, totalement artificiel, c'est larmoyant, mielleux. Je n'y trouve aucun intérêt orchestral, et le tout repose sur deux idées mélodiques un peu courtes. Le scherzo est une démonstration de vacuité. L'andantino totalement inintéressant m'aura perdu: quel est exactement le sujet et l'objectif de ce mouvement? A part dégueuler des legato de cordes indifférenciées?

C'est sûr que lorsqu'on vénère le formalisme folklorisant de Dvořák, la profonde originalité de Tchaïkovski peut rebuter.

On ne saurait mieux dire !

[quote="DavidLeMarrec"]

Ben. a écrit:

Je ne comprends décidément rien à cette symphonie. C'est insupportable: quand ça n'est pas clinquant, totalement artificiel, c'est larmoyant, mielleux. Je n'y trouve aucun intérêt orchestral, et le tout repose sur deux idées mélodiques un peu courtes. Le scherzo est une démonstration de vacuité. L'andantino totalement inintéressant m'aura perdu: quel est exactement le sujet et l'objectif de ce mouvement? A part dégueuler des legato de cordes indifférenciées?

C'est sûr que lorsqu'on vénère le formalisme folklorisant de Dvořák, la profonde originalité de Tchaïkovski peut rebuter.

En plus avec un chef qui est peut-être le meilleur actuellement pour ce répertoire, quel dommage.
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Je n'aime juste pas assez la musique de Disney pour être touché par l'orchestration légère, primesautière et si subtile du compositeur russe.

Le chef n'était pas en cause, honnêtement, bien que l'orchestre ait connu des jours meilleurs (et des répertoires). Il est peut-être spécialiste, mais comme mon Tchaïkovsky se limite à Mravinsky, je n'ai pas réellement de grille de comparaison.