Playlist (62)

Tiens, on ne parle jamais de Migot... Ce compositeur m'intrigue.

Hindemith, Sancta Susanna, version Tortelier. Chef-d'oeuvre. Merci Xavier, tu me l'as fait découvrir. Le fan-club s'est agrandi d'un membre.

Spoiler:

Pour l'instant c'est pas extraordinaire, mais bon, j'écoute de façon distraite.

Lieder par Lotte Lehmann, vol. 2 de la collection Naxos : plus j'écoute cette voix plus je l'aime. Elle a l'intensité expressive de Ferrier, je retrouve la même qualité d'émotion.

Au passage, on soulignera la valeur immense de certains Lieder de Wolf, compositeur injustement délaissé sur ce forum. La plage 10 - Auf ein altes Bild - est à pleurer. Le Lied est bouleversant, c'est un écho de la poésie de Paul Celan selon moi, de Brodsky également ; mais surtout, Lehmann y est sublime.
Peut-être pas encore au sommet absolu, celui-ci étant atteint par Seefried dans la même page.

Spoiler:

Zeno a écrit:

Hindemith, Sancta Susanna, version Tortelier. Chef-d'oeuvre. Merci Xavier, tu me l'as fait découvrir. Le fan-club s'est agrandi d'un membre.

Spoiler:

Je crois oui.

Migot: Livre des danceries

Beffa: La vie antérieure/Järvi

Beethoven : Sonates 1 à 10 (Maria Grinberg)

Scriabine: Poème de l'extase/Pletnev

Zeno a écrit:

Tiens, on ne parle jamais de Migot... Ce compositeur m'intrigue.

Hindemith, Sancta Susanna, version Tortelier. Chef-d'oeuvre. Merci Xavier, tu me l'as fait découvrir. Le fan-club s'est agrandi d'un membre.

Spoiler:

Quelqu'un que je tiens pour une référence de goût me l'a conseillé dans le cadre de mon initiation à l'art lyrique. Mais j'avais été refroidi par Cardillac et j'ai boycotté les opéras d'Hindemith.
Bah, si Zeno a aimé aussi, je peux peut-être me laisser tenter par ce Sancta Susanna...

Emmanuel Chabrier (1841-1894) :

Suite pastorale

Le Roi malgré lui : Danse slave ; Fête polonaise

Ernest Ansermet, Orchestre de la Suisse romande

(Decca, décembre 1964)

Prokofiev: Cantate Octobre opus 74/Kondrachine

Mozart Sonate 12 / Ingrid Haebler

Scriabine: Préludes opus 11/Pletnev

Honegger Pacific 231

Matinée pianistique


Sonates n°1-2; Beethoven - Perahia (1995)

Mazurkas; Chopin - Sofronitsky (1949)

Sonate pour piano n°3; Chopin - Gilels

Bruckner : 7e symphonie, Karajan (EMI)

Sonate n°30; Beethoven - Gilels
Prodigieux !

J.S.BACH-Les concertos pour 3&4 pianos-Beroff&Collard&Rigutto&Tacchino-E.O.Paris&Wallez-EMI Classics
De la transparence et de la joie!

Ives : Première Symphonie

Varèse : Amériques ( Orchestre Symphonique de la Radio Nationale de Pologne - Christopher Lyndon-Gee, direction )

Rachmaninov
L'Ile des morts - Svetlanov
Etudes-tableaux - Ovchinnikov

Délibes : Le duo des fleurs par Anna Netrebko & Elina Garanca (pas la meilleure interprétation que j'ai, mais il l'avantage d'être sous titré, et ça c'est pas mal)


Mozart : le Concerto pour Cor en mi bémol majeur - Romanza

Varèse : Amériques ( Deutsches Symphonie-Orchester Berlin - Ingo Metzmacher, Conductor )

Brahms - Symphonies n°1 & n°2 - Los Angeles Philharmonic / Carlo Maria Giulini

Brahms - Variations Paganini - Arturo Benedetti Michelangeli

Brahms - Sonates pour violon et piano - Josef Suk / Julius Katchen

Merlin a écrit:

Honegger Pacific 231

OUI !!!!!!

_______________________________________________________________________________

Paul Dukas

Symphonie en ut (1897)/Jean Martinon

Euh... comment dire, c'est en décalage total avec ce que j'écoute du répertoire français.

Jacques Boyvin (1653-1706) :

Premier Livre d'Orgue

Michel Chapuis, Orgue Joyeuse de la Cathédrale d'Auch

(Plenum Vox, décembre 2004)

[quote="Vinocuakosecomeakikinsky"]

Merlin a écrit:

Honegger Pacific 231

OUI !!!!!!

Super musique, isn't it?
Du coup je découvre: Prokofiev, symphonie n°2.

[quote="Merlin"]

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Merlin a écrit:

Honegger Pacific 231

OUI !!!!!!

Super musique, isn't it?
Du coup je découvre: Prokofiev, symphonie n°2.

WOUAHOOO !!!

Un magnifique moment tu passeras !

Polyeucte a écrit:

Beethoven : Sonates 1 à 10 (Maria Grinberg)

Tu l'as reçu ? Alors ?

Delalande : Dies Irae, Herreweghe. C'est juste sublime Je n'ai jamais entendu un dies irae si varié et si près du texte.

Couperin (François) : messe des couvents et messe des paroisses, Bardon sur Saint-Maximin, Vox cantoris

Gossec : Requiem, Devos

Liszt, Etudes d'exécution transcendante - Claudio Arrau

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

WOUAHOOO !!!

Un magnifique moment tu passeras !

Bé non Ca m'

Merlin a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

WOUAHOOO !!!

Un magnifique moment tu passeras !

Bé non Ca m'

La deuxième de Proko ? Ca t'endort ?

Mariefran a écrit:

Polyeucte a écrit:

Beethoven : Sonates 1 à 10 (Maria Grinberg)

Tu l'as reçu ? Alors ?

Je l'ai acheté hier! (j'ai fait des achats compulsifs hier... les sonates, le pavé Wagner chez DG, la Médée de Charpentier avec Hunt et puis le Sant'Alessio de Landi en DVD... Ma carte bancaire a chauffé... )

Alors c'est super bien! Pour que j'ai écouté les trois premiers disques sans m'arrêter, c'est dire si je trouve ça bien... en reste plus que 6!
Par contre, comme toujours Melodiya est une honte pour le travail éditorial...

kegue a écrit:

La deuxième de Proko ? Ca t'endort ?

Oui. Je n'arrive pas à rentrer dans cette musique.

Merlin a écrit:

kegue a écrit:

La deuxième de Proko ? Ca t'endort ?

Oui. Je n'arrive pas à rentrer dans cette musique.

Il faut te lapider !

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Il faut te lapider !

@ Polyeucte, la Médée de Charpentier, tu me diras quoi pour la version, après ma déception d'hier (Haïm), je ne voudrais pas rester sur une mauvaise impression et je cherche une bonne version
Pour Grinberg, les 3 premiers disques de l'intégrale sont extraordinaires et l'opus 2 sans doute le meilleur jamais enregistré…

Wagner, Eine Faust-Ouverture / Festgesang / An Webers Grabe / Siegfried Idyll / Trauersinfonie / Das Liebesmahl der Apostel. Plasson
La pire Siegfried Idyll entendue de ma vie Les autres œuvres sont assez dispensables, surtout Das Liebesmahl der Apostel, assez atroce…

Schoenberg-La nuit transfigurée, version pour sextette.

@ Zeno : merci de ta réponse .

Citation :

Mais voilà, je pense sincèrement que le sérialisme, s'il n'est pas transcendé par un appel spirituel (ce mot serait à définir, je ne l'entends pas dans un sens religieux), est une impasse qui n'aura intéressé que peu de monde au bout du compte. Je regarde le principe de la série comme un divertissement mental permettant, à l'occasion, de faire des chefs-d'oeuvre. Mais alors ce seront des chefs-d'oeuvre malgré le sérialisme.

La technique en soi ne mènera de toute façon à rien (combien de pièces oubliées qui se contentent du IV-V-I), que ce soit dans le système tonal ou dans le domaine sériel. Par contre, le génie ne se différencie pas de son moyen, de son champ d'application ; le génie d'une partition sérielle n'est pas distinct de la technique sérielle en elle-même, puisqu'il consiste justement à la transcender en dépassant son pure aspect intellectuel et mathématique. Dans ce sens, je ne considère pas le sérialisme comme un obstacle, mais comme un changement de paradigme (cette nécessité de renouvellement dont tu parles). Est-il moins naturel, moins immédiat, parfois trop laborieux ? C'est certain. Mais ne penses-tu pas que le sérialisme participe à l'émotion intense du Concerto à la mémoire d'un ange de Berg ? Qu'il soit un substrat indispensable au génie de Berg ou de Webern ? Le sérialisme est un moyen comme un autre d'écrire des chef-d'œuvres, non un divertissement mental qui, à de rares exceptions près, ne mène qu'à la stérilité.

Citation :

Est-ce que le Concerto à la mémoire d'un ange est avant tout une oeuvre sérielle ? Non. C'est avant tout une composition sacrée, une prière, un poème

Est-ce que la Messe en si bémol de Bach que j'écoute en ce moment même est un simple exercice de contrepoint ? Non, bien sûr que non. Ne confondons pas la forme (sériel, contrepoint, ...) et fond (l'utilisation qui en est faite). Le premier n'est que le prétexte de l'autre.

Citation :

Lorsque certains forumeurs passionnés des mille et une versions d'une sonate s'extasient avec des termes forts (sublime, merveilleux, bouleversant, définitif...) sur un Schubert ou un Chopin, je reste convaincu qu'on ne pourra jamais parler ainsi d'une oeuvre sérielle, à quelques exceptions près.

Peut-être la raison est-elle simplement qu'il existe moins de partitions sérielles marquantes ; rajoutons à cela que ce langage est extrêmement ardu, exigeant - et surtout éreintant sur la durée - pour les auditeurs et pour les interprètes. On restreint inévitablement l'intérêt des deux côtés du lutrin.

Citation :

Pour résumer, que signifie le mot "marquant" ? On parle de l'empreinte laissée en chacun, dans la population, de ce que les oeuvres contiennent en germe ? Gardons ce dernier point, qui me semble essentiel : lorsque je regarde une graine, je vois déjà la plante. Lorsque j'écoute une musique de la Renaissance, j'entends à la fois une perfection de ce temps-là mais aussi la suite, Bach, etc.. Mais face à une musique sérielle, que se passe-t-il ? Aucun prolongement, aucune sève, aucune expansion réelle. Une impasse historique totale. Qui compose encore sériel, aujourd'hui, stricto sensu ?

Quelle importance ? Tu me disais toi-même, il y a quelques temps, que la musique doit être écoutée pour elle-même, non pour ses influences et ses continuations.
Quant à l'héritage du sérialisme, il n'est pas aussi inconsistant que tu sembles le dire ; cet héritage ne consiste pas à composer de la musique sérielle stricto sensu (Bach ne composait déjà plus comme Buxtehude, si ?), mais de pouvoir intégrer le sérialisme dans le répertoire technique à la disposition du compositeur. Je comprends bien que le sérialisme puisse difficilement évoluer en lui-même (il n'est puissance de beaucoup de choses), contrairement à l'art de la musique ancienne ; mais il n'est pas non plus une parenthèse fermée de l'histoire musicale.

Citation :

Et ça intéresse qui ? Et ça apporte quoi en termes de valeurs universelles pour l'humanité ? Il y a des passionnés, c'est parfait, mais ça reste marginal. Sur ce forum, peuplé de mélomanes avisés et exigeants, qui s'intéresse vraiment à la musique sérielle ? une minorité. Si c'était si important la musique sérielle, si c'était si profond, si ça nourrissait son homme dans tous les plans de son être, pourquoi ne serais-je pas assez intelligent ou sensible pour le comprendre ? moi et tant d'autres ? Je pense donc que ce sont là des combinatoires qui procurent un plaisir intellectuel à des cerveaux brillants dont une certaine zone est particulièrement flattée par ce genre d'agencement. La limite étant la dimension parcellaire (mais contaminante) de l'exercice.

Personnellement, je ne vais pas juger une musique en fonction des valeurs qu'elle véhicule ou de la manière dont elle me comble. Peut-être la musique sérielle est-elle moins (voire beaucoup moins) imprégnée de la plénitude que tu cherches et désires en musique. Encore une fois, ne mélangeons pas forme et fond : ce n'est pas le sérialisme en tant que tel qui pourra "nourrir" son homme, mais bien l'usage qui en est fait ; et je n'ai aucune peine à concevoir que la technique sérielle soit moins porteuse d'une (dans le sens de propice à une) telle profondeur de sentiment, puisqu'elle incite d'abord à la réflexion et à l'agencement intellectuel.
Peut-être aussi les grands compositeurs sériels en visaient-ils pas les mêmes valeurs holistiques ; difficile dans ce cas de trouver dans une partition sérielle ce qui ne s'y trouve pas. Ensuite, libre à toi d'en déduire qu'une telle musique est incomplète ou insatisfaisante - le goût personnel reste à la discrétion de chacun, c'est évident.

Citation :

Si l'humanité se s'autodétruit pas, je pense que dans un siècle, plus personne ou presque n'écoutera la musique sérielle, mais j'ai l'intuition qu'il y aura une demande de sens et de sacré qui orientera beaucoup de monde vers l'équilibre miraculeux des musiques dites anciennes.

C'est en grande partie lié à des données psychologiques - ce qu'est "l'air du temps". Mais cela n'engage en rien la qualité respectives des deux styles que tu cites.

Hum... vu le mal que tu dis de Plasson, pas sûr que je réponde!

Mariefran a écrit:

@ Polyeucte, la Médée de Charpentier, tu me diras quoi pour la version, après ma déception d'hier (Haïm), je ne voudrais pas rester sur une mauvaise impression et je cherche une bonne version

Mais vu que je suis un gentil!
Cette Médée, je la connais déjà en fait et c'est splendide... C'est Christie version II (la première est superbe aussi, mais moins théâtrale). Et puis là tu as Loraine Hunt en Médée qui est immense... Sa Phèdre dans Hippolyte et Aricie est belle, mais là c'est vraiment un rôle qui semble lui coller à la peau!

Citation :

Pour Grinberg, les 3 premiers disques de l'intégrale sont extraordinaires et l'opus 2 sans doute le meilleur jamais enregistré…

Ah difficile de dire si c'est la meilleure vu que je pense que c'est la première fois que j'écoute ces sonates...
Mais en tout cas, la façon d'aborder les sonates, la vie qu'elle leur donne... c'est super...

Merlin a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Il faut te lapider !

Why not ?

________________________________________________________________________________

Paul Dukas

La Péri (1912)/Pierre Dervaux

J'adore !

Kapsberger : Oeuvres pour Luth, Laurens

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

Tu le trouves comment Roussel ?

J'aime bien sa musique de chambre (très limité question production) je possède ses symphonies mais ne l'ai encore jamais écoutées.

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

Tu le trouves comment Roussel ?

jasha a écrit:

J'aime bien sa musique de chambre (très limité question production) je possède ses symphonies mais ne l'ai encore jamais écoutées.

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

Tu le trouves comment Roussel ?

Oui, sa musique de chambre a l'air alléchante. Malheureusement, pour le moment, je n'ai pas encore la main dessus. J'adore ce compositeur surtout pour ses ballets (Le festin de l'araignée et Ariane et Bacchus) et ses œuvres orchestrales (Pour une Fête de Printemps par exemple).

Edit : Il faut à tout prix écouter ses symphonies. C'est juste merveilleux ce qu'il fait avec l'orchestre !

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

Tu le trouves comment Roussel ?

J'ai beaucoup aimé je dois dire!

arnaud bellemontagne a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

arnaud bellemontagne a écrit:

Roussel: Symphonie n°3 (Bernstein)

Je découvre ce compositeur.

Tu le trouves comment Roussel ?

J'ai beaucoup aimé je dois dire !

C'est très énergique ! L'orchestration est somptueuse. Mais pour ce compositeur, je te conseille vivement de découvrir ses œuvres antérieures à 1920.

Britten : 2e quatuor, Britten Quartet

Le fantasmagorique second mouvement est un pur délice .