Playlist (67)

Cololi a écrit:

yamaw a écrit:

Haydn, Quatuors à cordes op.76 nº4, 5, 6. Quatuor de Budapest, 1954.

je commence à aimer Haydn  ; Mozart, par contre...

Tu parles uniquement des quatuors ?

Non non, en général (mais je ne connais pas grand-chose, en fait).

Die Walküre (Karajan) (et oui je rechute...)

Chez Mozart il faut écouter ceux dédiés à Haydn et particulièrement le n°15 et le 19 (les Dissonances).
Et puis il y a les 6 sublimes quintettes à cordes

Cololi a écrit:

Chez Mozart il faut écouter ceux dédiés à Haydn et particulièrement le n°15 et le 19 (les Dissonances).
Et puis il y a les 6 sublimes quintettes à cordes

Merci pour le conseil.

Witold Lutosławski : musique funèbre , variations symphoniques et concerto pour violoncelle .

Œuvres dirigées par le compositeur et Rostro pour le concerto.

yamaw a écrit:

Cololi a écrit:

yamaw a écrit:

Haydn, Quatuors à cordes op.76 nº4, 5, 6. Quatuor de Budapest, 1954.

je commence à aimer Haydn  ; Mozart, par contre...

Tu parles uniquement des quatuors ?

Non non, en général (mais je ne connais pas grand-chose, en fait).

Tout s'explique
Mozart a excellé dans tous les genres mais on peut dire que c'est à l'opéra qu'il est encore plus indispensable qu'ailleurs.

Wagner Siegfried, Acte II, scène 1 (Haitink)

Mariefran a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Franchement, le livret de Pelléas est tellement nunuche, mais quelle atmosphère !!!

"nunuche" ?

Bof, oui
Au hasard

Melisande
Pourquoi êtes-vous venu ici?

Golaud
Je n'en sais rien moi-même.
Je chassais dans la forêt.
Je poursuivais un sanglier,
Je me suis trompé de chemin.
Vous avez l'air très jeune.
Quel âge avez-vous?

Melisande
Je commence à avoir froid...

et puis, avec ces voix "blanches"...

Tu te donnes un genre, en fait tu adores.

C'est nunuche quand on lit au 1° degré. Il est évident que ce n'est pas le degré de lecture approprié.

Cololi a écrit:

Mozart a excellé dans tous les genres mais on peut dire que c'est à l'opéra qu'il est encore plus indispensable qu'ailleurs.

c’est bien mon problème : je n’aime (pour l’instant du moins) ni la musique orchestrale, ni l’opéra...

Essaie les Quintettes !

L'Intermezzo du Quintette de Chostakovitch...

yamaw a écrit:

Cololi a écrit:

Mozart a excellé dans tous les genres mais on peut dire que c'est à l'opéra qu'il est encore plus indispensable qu'ailleurs.

c’est bien mon problème : je n’aime (pour l’instant du moins) ni la musique orchestrale, ni l’opéra...

Ca viendra (je te garantie qu'on en a converti plus d'un ... fait nous confiance )
Effectivement les Quintettes me semblent géniaux (le 3° et le 4° en particulier).

Oui, avant d'arriver sur ce forum, j'avais vraiment du mal avec l'Opéra et grâce à tous les précieux conseils que l'on m'a donnés, aujourd’hui, j'aurais du mal à me passer de ces voix, j'ai une envie dingue de tout découvrir, il y a de sacrés chefs-d'oeuvre !
Ca va venir, tu verras !

Schumann, Quatuors à cordes opus 41-1 à 3 - Quatuor pour piano opus 47. Quatuor Parrenin, Pierre Barbizet

Beethoven _ Fidelio
Boje Skovhus [ D. Fernando ] Sergei Leiferkus [ D. Pizarro ] László Polgár [ Rocco ] Charlotte Margiono [ Leonore ] Peter Seiffert [ Florestan ] ... Nikolas Harnoncourt : Chamber Orchestra of Europe + Arnold Schoenberg Choir
Quelle oeuvre !

Xavier a écrit:

Tu te donnes un genre, en fait tu adores.

Cololi a écrit:

C'est nunuche quand on lit au 1° degré. Il est évident que ce n'est pas le degré de lecture approprié.

Le livret: je peux faire un effort (grand), et pourtant M.M a fait un effort pour être lisible.
L'orchestration: aucun problème.
La déclamation, le chant et les voix: je n'accroche pas. Les voix (sont-elle requises de cette façon par C.D ?) sont "blanches", sans couleur.

Est-ce que je me donne un genre?
Non, non, Xavier, "Ne me touchez pas! ne me touchez pas, ou je me jette à l'eau! "
Je n'adhère pas à la théorie du genre.
Ce que j'adore j'aime
Taquinerie, espièglerie, voire provocation légère de temps en temps pourquoi pas? n'est-ce pas ce qui donne une saveur complice aux échanges verbaux, (qu'à ces derniers, naturellement )?

charles.ogier a écrit:

Les voix (sont-elle requises de cette façon par C.D ?) sont "blanches", sans couleur.

Quelles voix? Tout dépend de la version que tu écoutes...

Mais en tout cas ce qui est voulu par Debussy c'est que tout soit fait pour que le texte soit déclamé/chanté de la façon la plus intelligible possible, à l'inverse du grand chant opératique habituel.

Schumann, Quintette et quatuor pour piano / Wolf, Sérénade italienne. Barchet Quartet, Walter Bohle (très médiocre piano…)

Xavier a écrit:

charles.ogier a écrit:

Les voix (sont-elle requises de cette façon par C.D ?) sont "blanches", sans couleur.

Quelles voix? Tout dépend de la version que tu écoutes...

Mais en tout cas ce qui est voulu par Debussy c'est que tout soit fait pour que le texte soit déclamé/chanté de la façon la plus intelligible possible, à l'inverse du grand chant opératique habituel.

Par exemple, Roger Désormière avec Jacques Jansen, Irène Joachim, Henri Etcheverry,... .
Le livret est (trop) bâti sur le ton et un rythme de la conversation, et les voix accentuent cet aspect. Ce n'est pas agréable.

TragicSymph a écrit:

Oui, avant d'arriver sur ce forum, j'avais vraiment du mal avec l'Opéra et grâce à tous les précieux conseils que l'on m'a donnés, aujourd’hui, j'aurais du mal à me passer de ces voix, j'ai une envie dingue de tout découvrir, il y a de sacrés chefs-d'oeuvre !
Ca va venir, tu verras !

l’opéra, oui, je crois : le genre ne m’attire pas plus que ça (disons que j’ai d’autres priorités dans mes choses à découvrir) et donc je n’en ai jamais écouté / regardé aucun ; quand je m’y mettrai enfin, je suis convaincu que cela me plaira. mais les symphonies, à part deux trois choses délibérément minimalistes (ou « fausses » symphonies, type Quatorzième de Chosta), c’est vraiment un genre qui m’insupporte très profondément...

charles.ogier a écrit:

Mariefran a écrit:

Vinocuakosecomeakikinsky a écrit:

Franchement, le livret de Pelléas est tellement nunuche, mais quelle atmosphère !!!

"nunuche" ?

Bof, oui
Au hasard

Melisande
Pourquoi êtes-vous venu ici?

Golaud
Je n'en sais rien moi-même.
Je chassais dans la forêt.
Je poursuivais un sanglier,
Je me suis trompé de chemin.
Vous avez l'air très jeune.
Quel âge avez-vous?

Melisande
Je commence à avoir froid...

et puis, avec ces voix "blanches"...

Voilà un bel exemple !

En même temps, je suis sidéré par cet opéra, EXTRAORDINAIRE !!!

Cololi a écrit:

C'est nunuche quand on lit au 1° degré. Il est évident que ce n'est pas le degré de lecture approprié.

Et c'est surtout cela qui a provoqué l'euphorie du premier publique de Pelléas...

Je ne suuuuis pas heureuseeee... - Nous aussi !

Ropartz, Symphonie 3. Ossonce

Xavier a écrit:

charles.ogier a écrit:

Les voix (sont-elle requises de cette façon par C.D ?) sont "blanches", sans couleur.

Quelles voix? Tout dépend de la version que tu écoutes...

Mais en tout cas ce qui est voulu par Debussy c'est que tout soit fait pour que le texte soit déclamé/chanté de la façon la plus intelligible possible, à l'inverse du grand chant opératique habituel.

La culture musicale passe-partout qui prévaut depuis près de quarante ans apprend à produire des sons d'abord, souvent peu en relation avec le texte sous-jacent. Ensuite on travaille l'expression dramatique. L'articulation et la spécificité verbale du texte sont pratiquement ignorés. Rien de surprenant à ce que les meilleures versions de Pelléas soient plutôt anciennes. Le mariage chant/diction était une caractéristique naturelle. Depuis, les interprètes de Pelléas nagent dans la mélasse, car ils n'ont pas d'appui verbal naturel. La 'voix blanche' permet justement de ne pas colorer les voyelles, ce qui donne aux mots une lisibilité instantanée.

Je n'exprime pas ça très bien, mais je le pense tout de même.

Martinu, Double Concerto pour Cordes, Piano et Timbales (Conlon)

Ravel : Une Barque sur l'Océan
Roussel : Le Festin de l'Araignée-fragments
Symphonie n° 3/Cluytens

Verdi : Falstaff (Solti / van Dam)

Wagner, Siegfried, début de l'Acte II (Haitink)

Mahler: Kindertotenlieder/Norman-Ozawa

Beethoven, Sonates 8, 14 et 23. Yundi Li

Giuseppe Martucci - La Canzone dei Ricordi, Op.68b , avant écoute ce soir à Lille .

=> Mozart, Quatuor 14, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 17, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 20, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 19, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 23, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 21, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quatuor 22, Franz Schubert SQ

=> Mozart, Quintette avec clarinette, Fröst / Vertavo SQ
Un peu froid, on sent les romantiques peu habités à ces délicatesses-là, même si la maîtrise technique est souveraine. En revanche, une exaltation de la modernité (en particulier dans les deux derniers mouvements) complètement saisissante. Parmi les versions les plus marquantes en tout cas.

=> Mozart, Quintette avec clarinette en si bémol K. 91, reconstruction de Beyer, W. Meyer / Eisler SQ

=> Mozart, Quintette avec clarinette en si bémol K. 91, reconstruction de Levin, W. Meyer / Eisler SQ

=> Mozart, Quatuor 1, Eder SQ

=> Mozart, Quatuor 2, Eder SQ




J'ai peur de moi, quelquefois.

DavidLeMarrec a écrit:

J'ai peur de moi, quelquefois.

Déclare que Wagner est le plus très meilleur de tous ... et tu verras tu auras moins peur de toi
et que Mozart c'est génial ... tu verras ça ira mieux

Cololi a écrit:

Chez Mozart il faut écouter ceux dédiés à Haydn et particulièrement le n°15 et le 19 (les Dissonances).
Et puis il y a les 6 sublimes quintettes à cordes

Mon Dieu ! Me voilà en communion à distance avec Cololi. Bientôt je vais dire qu'Otello est un monument de subtilité et que la samba collet monté domine la musique du vingtième siècle, aux côtés de quelques bondieuseries indigestes.

Pour ma part, je trouve les quatuors 2 et 14 plus réjouissants, mais le 15, le 19 et tous les Prussiens sont aussi des sommets.

En revanche, les quintettes à cordes de Mozart m'ont toujours beaucoup ennuyé, je n'entends que les coutures, comme s'il n'y avait que des figures d'accompagnement... Je dois avoir tort, puisque tout le monde dit le contraire, mais j'ai eu beau varier les interprétations...


(Cela dit, jusqu'à présent, je trouvais les quatuors de Mozart simplement agréables, et me voilà à en écouter pendant une demi-journée entière... Qui a dit que lorsqu'on devient vieux, on accède à la sagesse universelle se rabougrit au point de ne plus écouter que Bach et Mozart ?)

Johann Joseph Fux (1660-1741) :

Serenada a 8 - Rondeau a 7 - Sonata a 4

= Nikolaus Harnoncourt, Concentus Musicus Wien

(Telefunken, 1970)

DavidLeMarrec a écrit:

Cololi a écrit:

Chez Mozart il faut écouter ceux dédiés à Haydn et particulièrement le n°15 et le 19 (les Dissonances).
Et puis il y a les 6 sublimes quintettes à cordes

Mon Dieu ! Me voilà en communion à distance avec Cololi. Bientôt je vais dire qu'Otello est un monument de subtilité et que la samba collet monté domine la musique du vingtième siècle, aux côtés de quelques bondieuseries indigestes.

Pour ma part, je trouve les quatuors 2 et 14 plus réjouissants, mais le 15, le 19 et tous les Prussiens sont aussi des sommets.

En revanche, les quintettes à cordes de Mozart m'ont toujours beaucoup ennuyé, je n'entends que les coutures, comme s'il n'y avait que des figures d'accompagnement... Je dois avoir tort, puisque tout le monde dit le contraire, mais j'ai eu beau varier les interprétations...


(Cela dit, jusqu'à présent, je trouvais les quatuors de Mozart simplement agréables, et me voilà à en écouter pendant une demi-journée entière... Qui a dit que lorsqu'on devient vieux, on accède à la sagesse universelle se rabougrit au point de ne plus écouter que Bach et Mozart ?)

C'est la sagesse qui vient

Pour les quintettes, écoute les 3 et 4 ! (les 2 et 6 sont très biens aussi)

Antonio Vivaldi (1678-1741) :

Concertos pour violons Op. 8 n° 1-4

= Luigi Ferro, Guido Mozzato (violons solo) ; Renato Fasano, Virtuoso di Roma

(La Voix de son Maître, mars 1959)

Cololi a écrit:

Pour les quintettes, écoute les 3 et 4 ! (les 2 et 6 sont très biens aussi)

Je viens de réécouter le 4, toujours pareil : à part les mouvements lents, qui sont beaux, ces quintettes me laissent très froid, j'ai l'impression d'entendre la matière d'un trio à cordes, inutilement alourdie. (Et c'est encore pire lorsque je regarde la partition, comme je l'avais fait en découvrant ces oeuvres...)

Tant pis. Peut-être plus tard.

Gilles : Requiem

Eccles : The judgment of Paris

La Sonate de Liszt par Louis Kentner en public (1975). Deux fois. Version vraiment superbe !

Bach, Variations Goldberg. Yudina

Wagner, Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg
- Kubelik / Stewart / Konya / Janowitz / Fassbaender / Hemsley / Radio bavaroise

Cette version est d'une perfection assez dingue.

E. Ysaÿe, Six sonates pour violon seul. T. Zehetmair, 2002.

Franck, Rédemption / Les Eolides / Le chasseur maudit / Les Djinns / Psyché. Prague SO, Jean Fournet
Debussy, La Mer / Ibéria / Ronde de printemps / Nocturnes pour orch. Prague SO, Jean Fournet
Falla, Trois danses de El sombrero de tres picos. Prague SO, Jean Fournet

Debussy : Pelléas et Mélisande, acte II/Inghelbrecht

Rameau : Dardanus, Gardiner
Il y a des choses très intéressantes par rapport à Christie !

John Adams - Doctor Atomic - Netherlands Philharmonic Orchestra Lawrence Renes - Mise en scène : Peter Sellars

Franz Schubert (1797-1828) :

Quatuor en ré mineur D. 810

= Quatuor Hongrois (Zoltan Székely, Alexandre Moskowsky, Dénes Koromzay, Gabor Magyar)

(Emi, mai-juin 1958)